samedi 15 mai 2010

Burn The Whole Place Down !

De la country, des zombies, l'animateur Jordan Wood a apparemment lu mon CV avant de réaliser ce triptyque de clips, histoire d'être sûr qu'il me plaise tout de suite. C'est réussi, à ceci près que j'ai beau retourner l'internets dans tous les sens, pas moyen de mettre un nom sur le groupe qui interprète les 3 chansons... Mais après, je me suis rendu compte que j'étais juste victime de mon impatience, le nom du groupe étant révélé à la fin. Vous voulez le connaître aussi ? Ben regardez jusqu'au bout...

Cancer Bats : "Dead Wrong"

Dans la foulée de la chronique de l'excellent album de Cancer Bats, voici le premier clip qui en est tiré, et qui est d'une efficacité redoutable, à l'image de l'album.



Cancer Bats : "Bears, Mayors, Scraps And Bones"

Il y a quelques semaines, je découvrais Cancer Bats par le biais d'une performance unplugged et de leur reprise du Sabotage des Beastie Boys. Ma première impression c'était : je devrais détester mais en fait c'est bien. Avec le recul, je ne sais pas pourquoi j'ai dit ça. Ce groupe est juste excellent. Ils mêlent avec un talent rarissime la puissance du métal, la violence du hardcore, la rage du punk et le groove du stoner, d'une manière jamais entendue auparavant. Difficile en effet de comparer Cancer Bats à un autre groupe, ce qu'il font est juste unique. Puissant, juste, intelligent, ils n'en font jamais trop et font mouche à chaque fois. Les deux albums qui précèdent ce Bears, Mayors, Scraps And Bones étaient déjà excellents, mais ici, le groupe atteint des sommets rarement atteints dans ce style de musique. Cancer Bats est un groupe super cool ! C'est con à dire, mais c'est vraiment le qualificatif qui les décrit le mieux à mon sens. Bel exploit.

vendredi 14 mai 2010

Rouquin Power !!

TF1 a retrouvé le leader de notre peuple (qui, je vous le rappelle, vaincra). Il est apparu dans une émission culturelle qui s'appelle Je te vois pas parce qu'il fait noir, dont le concept est qu'il fait noir dans une pièce. Et Julien, notre chef à nous, s'est montré à la fois sain de corps et d'esprit, et comme il le dit lui même à la fin de la vidéo : "Je pense que j'ai fait honneur aux roux". Merci chef...

Chris Cornell : "Can't Change Me", Live Unplugged

Est-ce que Chris Cornell a su tirer les leçons de son four monumental ? A-t-il compris que personne n'attendait de lui qu'il concurrence Jay Z ? Difficile à dire, mais force est de constater que depuis l'échec artistique (et commercial, comme quoi y a une justice) de Scream, sa bouse infâme produite par Timbaland, il n'a eu de cesse de redorer son blason rock. Parfois maladroitement, en annonçant la sortie d'une version "rock" de son dernier album (qu'on attend toujours et qui aurait au moins eu le mérite d'être le premier album "démixé" de l'hisoire), mais souvent avec talent. Comme par exemple le très joli single "I Promise This Is Not Goodbye", la reformation apparemment réussie de Soundgarden, et ici, ce concert acoustique où il a interprété plein de chansons, dont ce Can't Change Me tout en finesse, tiré de son excellent premier album solo, Euphoria Morning. Ce qui veut donc dire qu'il sait ne pas trop en faire, et qu'il sait chanter sans auto tune, ses deux plus gros défauts. C'est pas encore gagné pour regagner ta street credibility, mais bien vu, Chris.

Le Groupe Que Tu Connais Pas de la Semaine : Grope

Même s'ils ont 4 albums et un EP à leur actif, je ne connais que l'album de 1996, The Fury, et cet album est une pure tuerie !! Précurseur de la scène néo thrash qui allait déferler quelques années plus tard avec The Haunted, Hatesphere ou encore Carnal Forge, le groupe se démarque toutefois de cette scène par un côté mélodique (sans jamais être gnan gnan) assez unique en son genre, et à mon avis jamais égalé. A noter que le groupe comptait en son sein Tue Madsen, producteur danois bien connu de groupes comme The Haunted (tiens tiens), Hatesphere (ben dis donc), mais aussi Mnemic, Cataract ou Born From Pain.

jeudi 13 mai 2010

Danko Jones

Pour une raison que j'ignore, je suis toujours passé à côté de Danko Jones. J'ai eu son album Never Too Loud plus ou moins à sa sortie, mais je n'ai jamais vraiment pris la peine de l'écouter. Et puis, en vacances, sur la compile d'un magazine, c'est Full Of Regret, premier single du nouvel album Below The Belt qui ouvrait le bal. Dire que ce fut une révélation relève du doux euphémisme tant je ne me suis toujours pas remis de la baffe monumentale que je me suis pris à l'écoute de cet énorme morceau. Pourtant c'est du rock. Bien couillu, mais du rock, y a pas d'autres mots. Sans copier personne, sans être un un revival quelconque, ni une révolution, mais c'est d'une efficacité à couper le souffle, ça le fait à mort, tout simplement. J
e me suis donc bien évidemment jeté sur le reste de la discographie du groupe, histoire de voir si la chanson en question était une anomalie ou si Danko Jones était un habitué de l'exercice. He ben ça tue Danko Jones !! On est dans la révélation de l'ordre de Volbeat ou Mustasch en ce qui me concerne. Je n'ai bien sûr pas encore eu le temps de tout écouter, il y a quand même 4 albums, une collection de démos, une autre de faces B, plus le dernier qui ne sort que fin du mois, mais tout ce que j'ai entendu jusqu'ici déchire la race à la maman de sa maman... J'en reparlerai donc en long, en large et en travers, et en attendant, voici le clip du morceau par lequel tout a commencé qui lui aussi est excellent, tout plein d'invités de marque qu'il est. Elle est pas belle, la vie ?

Alerte découverte : Erkan Doğantimur

Mes dernières pérégrinations m'ont récemment fait croiser le chemin d'un jeune autodidacte de 23 ans, habitant de Gävle en Suède, artiste infographiste, batteur, guitariste et compositeur.
Dames & Heren, on applaudit bien fort Erkan Doğantimur.

Outre l'origine de steppes où personne n'a intérêt à aller faire le malin, ce gars partage avec moi la passion de ce que l'on appelle de plus en plus fréquemment le "djent", cette école meshugienne du metal moderne qui apprécie la mention "ingénieur physicien" en-dessous de la liste des instruments que l'on pratique. Et il les pratique bien le bougre, puisqu'après un délire de vacances déjà assez prometteur (Summer Project 08, téléchargeable gratuitement), le voilà très sérieusement au travail sur son premier LP. Et comme il se débrouille plutôt bien pour faire monter la sauce, il nous promet une suite de studio reports dont le premier nous fait faire le tour de son matos, nous offre à écouter en avant première un court extrait (non mixé et sans vocaux) de ce qui arrive sous peu et qui va très certainement me rendre fou, avant de nous prouver qu'il n'est pas un manche aux fûts (des petits bouts du Bleed de Meshuggah ou du Laments Of An Icarus de Textures... ouais, pas mal).



Petit cours de prononciation pour terminer : on parle bien de "Erre-Kanne Dô-Anne-Timourre", autrement dit "le sang de soldat du fer naissant".
Pas faire chier, je vous dis...

Un autre boquet de Kingdom Of Sorrow

Décidément, Behind Blackest Tears, le nouveau Kingdom Of Sorrow, s'apparente de plus en plus à une véritable boucherie qui va bien à son aise pulvériser son prédécesseur en terme de qualité des compos et de variété dans les morceaux. Et je dis ça alors que j'aime beaucoup le premier album.
Après un premier extrait plus que prometteur (God's Law In The Devil's Land), le deuxième extrait, Enlightened To Extinction, est encore mieux !!! Jamey Jasta chante, pour de vrai, se permettant même des harmonies vocales avec Kirk Windstein. Je me réjouis à MORT d'écouter ça en entier.



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Gratos : Navarone

Les hollandais de Navarone pratiquent un classic rock tendance hard gentillet avec un talent qui force le respect. Ils rappellent beaucoup les américains de Dirty Sweet (avec lesquels ils ont d'ailleurs tourné), une sorte d'hybride entre Led Zeppelin et un AC/DC gentillet. Leur EP comporte 5 titres, tous d'excellente qualité, et qui ne donne qu'une envie : en écouter plus !
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mercredi 12 mai 2010

Limp Bizkit et son serpent doré...

Le nouvel album de Limp Bizkit s'appellera Gold Cobra. Je présume que pour la pochette, ils ont dû se dire un truc du genre : "hey ! si on mettait un cobra... en OR !!!!". Et paf... la pochette, ça c'est fait...

Kiss entre en scène

Putain de sa mère ça c'est une manière de commencer un show !!! Visiblement, la tournée Alive 35 n'était qu'un échauffement, ils mettent le paquet ! J'irais limite les revoir tiens...

Slash : "Slash"




Slash est un héros de ma jeunesse. Aujourd'hui encore, je peine à trouver un guitariste qui me plaise plus que lui. Seul en son genre à être un virtuose sans en avoir l'air, son jeu n'est que feeling, jamais de démonstration, et pourtant, techniquement, il déchire la race à sa maman.

Pourtant, tout au long de sa discographie fournie, difficile de trouver des trucs bien en dehors des Guns. Que ce soit sur les 2 albums du Snakepit, avec Velvet Revolver, ou dans les innombrables apparitions sur les albums d'autres artistes, rien n'arrive à la cheville du truc le plus pourri qu'il ait joué avec le groupe qui l'a fait connaître (OK, sauf My World). Mais qu'en est-il de cet album, véritable premier effort solo ?


Commençons par le pire : la pochette. Elle est juste horrible. C'est quoi ce logo de merde ? C'est quoi cette tête de mort mal faite avec un effet 3D qui date de Photoshop 1.0 ? On est en 1997 ou quoi ? J'ai trouvé une version alternative qui n'a finalement pas été retenue, qui est juste un tout petit mieux, mais pas top non plus. La prochaine fois Slash (oui, oui, il parle très bien français et il nous lit tous les jours, qu'est-ce que vous croyez ?), appelle-moi quand t'as besoin d'une pochette sympa, je connais des gens qui feront très bien ça pour pas cher. Mais bon, ne nous arrêtons pas à ce genre de détails, et concentrons-nous sur la musique.

La première impression, c'est qu'il y a à boire et à manger sur ce disque, et que la qualité des chansons repose plus sur le talent de celui qui la chante que sur le jeu de Slash. Il faut dire que tout au long de l'album, son jeu est irréprochable, en particulier dans les solos, brillantissimes et parfaitement mis en avant, sans jamais virer dans l'album de guitar hero démonstratif casse couilles.

Là où le bât blesse, c'est dans le côté "patchwork" de l'oeuvre. De son propre aveu, Slash a composé la plupart des morceaux de l'album en ayant en tête le frontman qui allait la chanter. Or, si son jeu tient du génie, ses qualités de compositeur laissent parfois un peu à désirer. En outre, il n'a officiellement ni écrit les paroles, ni composé les lignes de chant, laissant carte blanche aux chanteurs. Je dis "officiellement", car on ne me fera pas croire que la ligne d'Ozzy dans Crucify The Dead, qui dit : “A loaded gun jammed by a rose, the thorns are not around your head, your ego cut you til you bled”, n'a pas été écrite par le guitariste.

Enfin, la production des morceaux a tendance à singer les groupes respectifs des chanteurs. C'est flagrant dans Nothing To Say, chanté par M. Shadows, qui sonne exactement comme du Avenged Sevenfold. D'autant que dans les morceaux bonus des différentes versions de l'album, on retrouve le même morceau, sous le titre Chains And Chackles, chanté par Nick Oliveri (ex-bassiste de QOTSA, bande d'inculques), et qui sonne alors limite metalcore.

Et puis, au fur et à mesure des écoutes, on se surprend à fredonner le morceau chanté par la tarlouze de Maroon 5, alors que la première fois on avait vomi. On prend de plus en plus de plaisir à écouter Ian Astbury, Ozzy et Lemmy. On retient les refrains, on en redemande. Bien sûr, certains morceaux sortent indéniablement du lot, à l'instar de Beautiful Dangerous, qui permet à Fergie des Black Eyed Peas de briller dans un style qu'on ne lui connaissait pas. Il paraît qu'elle prépare un album rock. S'il est dans la veine de ce boquet, j'achète tout de suite ! Il y aussi By The Sword, le premier single, chanté par le type de Wolfmother, qui m'a carrément donné envie de redonner une chance à ce groupe. Et aussi Watch This, un instrumental monumental featuring Duff McKagan et Dave Grohl. Notons aussi les deux morceaux chantés par Myles Kennedy, d'Alter Bridge, qui révèlent un talent insoupçonné chez ce type que je cantonnais aux imitateurs post-grunge à la Creed, Staind et consorts. Je me trompais, d'ailleurs Slash l'a choisi pour assurer les concerts de la tournée. La rumeur voudrait même qu'on lui ait offert la place vacante dans Velvet Revolver, mais qu'il aurait décliné.

Au final, même les morceaux les plus faiblards (Promise avec Chris Cornell, Gotten avec le type de Maroon 5) passent plutôt bien. Bref, si l'album de Slash n'est pas un pur chef d'oeuvre, c'est un album facile à écouter, qui ne lasse pas, qui plaît à ma femme et à mon fils, et au final, à moi aussi. Tchu ké tartine !


P.S. Petit jeu : tous les gens qui ont joué dans Guns n'Roses à l'époque où Slash en était apparaissent sur cet album, sauf un. Sauras-tu deviner lequel ?

The REAL Anthrax !

Je comptais n'en parler que brièvement dans les news du dimanche, mais je cède à la pression de Phil (pas toi, l'autre) et j'en fais un vrai post. Oui, je sais, je suis un pleutre à la merci de la moindre remarque. 
Bref, c'est donc maintenant officiel, Joey Belladonna est de retour dans Anthrax !!! C'est lui qui assurera toutes les dates du groupe, sur la tournée des Big Four, mais aussi au Lokerse Feesten au mois d'août ! 
En plus, à moins d'un énième rebondissement, il devrait aussi enregistrer le prochain album du groupe, annoncé pour début 2011. Et rebondissements il risque d'y avoir, dans la mesure où il circule déjà une vidéo où on voit Scott Ian clamer haut et fort que John Bush est mille fois meilleur que Belladonna tout ça... Mais bon, j'imagine que c'est surtout une histoire de gros sous, et que Joey est assez malin pour prendre le pognon et assurer le show sans claquer la porte parce qu'il est le second choix du groupe.
C'est donc évidemment une excellente nouvelle, car même s'il ne fait aucun doute que John Bush est un chanteur incroyable doublé d'un frontman hors pair, y a rien à faire, le chanteur d'Anthrax, c'est Joey Belladonna... C'est un peu comme si Pantera se reformait avec Zakk Wylde, autant j'adore Zakk et c'est le meilleur guitariste du monde, mais c'est pas Dimebag.
En attendant, on va quand même avoir une putain de tournée des Big Four maintenant, entre ça et le retour d'Ellefson dans Megadeth. Dommage que la tournée ne passe pas par Flémalle...

mardi 11 mai 2010

Headbanger's FUCKIN' Ball

Petit intermède nostalgie sur Hail & Kill : une séquence d'intro vintage du Headbanger's Ball, l'émission responsable des échecs de tous les métalleux de plus de trente ans aux interros du lundi matin...


It's 1994 again !!!

Dieu sait si j'ai aimé l'année 1994. Pourquoi ? En deux mots : Machine FUCKING Head. Oui je sais, ça fait trois mots. Mais 1994 est aussi l'année qui a vu naître le nu metal. Et cette année, entre Limp Bizkit qui pond un Why Try plus que respectable, les Deftones qui nous sortent leur meilleur disque depuis White Pony, c'est au tour de Korn de revenir aux sources, et de retourner en studio avec Ross Robinson, producteurs de leurs deux premiers albums. La question est bien sûr : est-ce que ça le fait ? Disons que si j'avais l'âge que j'avais en 1994, ça me l'aurait effectivement fait à mort. Sauf que là, à 34 balais, entendre un quadra pleurer que la vie est trop pas juste et qu'il veut qu'on le laisse tout seul d'abord, ça me fait juste rigoler. Le morceau s'appelle Oildale (Leave Me Alone) et ouvrira le nouvel album du groupe à paraître bientôt.

Deftones live @ Dallas

Les Deftones étaient le premier groupe, il y a dix ans, à diffuser en direct un de leurs concerts sur le web. Ils ont réitéré l'évènement, en jouant en outre l'intégralité de leur dernier album, Diamond Eyes, dont la chronique complète arrive bientôt, promis... En attendant, la prestation est ci-dessous.

Le clip de la semaine : Soulfly - "Rise Of The Fallen"

Je suis encore assez mitigé sur le nouveau Soulfly, il faut encore que je l'écoute avant d'arrêter mon opinion... En tout cas, le boquet qu'illustre ce clip, Rise Of The Fallen, doit beaucoup à son guest, Greg Puciato, beugleur de Dillinger Escape Plan.

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lundi 10 mai 2010

As I Lay Dying - The Powerless Rise


Aux abris. Aux abris bordel, parce qu'il y a du top album 2010 dans l'air...

Trois ans d'attente impatiente depuis An Ocean Between Us auront rarement été autant récompensés que par cet oxymoron de The Powerless Rise. Impuissante leur montée? Mon cul! Pas besoin de tourner autour du circle pit, on tient là la un disque d'exception dans le monde si surchargé de tout ce qui se termine par -core.

Metalcore? Thrashcore? Sincèrement, on s'en fout. Il fut une époque où on aurait appelé ça un prodigieux album de pur gros metal. C'est rapide, mélodique, ultra précis, magnifiquement exécuté, surpuissant et tout le saint Bataclan, comme dirait Quint dans Les Dents de la Mer. Pas de place à l'hésitation ni à l'expérimentation intello, on plonge ses couilles dans la mare aux crocodiles et on observe le résultat : un tsunami de riffs, de solos, de détours mélodiques, de breaks... C'est tout bonnement énorme. E-NORME, comme en Camargue.

Et depuis que je sais que Nick Hipa, gratteux au sein de ces bouchers, est à peu près aussi fan de Lost que moi, je ne peux m'empêcher de penser au nuage noir dès que les riffs fusent. Aux abris, je vous dis...

Bye bye Caroline...

Je rentre tout juste de ce qui sera donc ma dernière razzia chez Caroline. Pour les non-liégeois d'entre vous, Caroline Music est le dernier "vrai" disquaire de notre bonne vieille principauté. C'était aussi une institution chez tous les fans de musique de la ville, en particulier les fans de rock et de métal, et ce depuis plus de 30 ans. Mais le 22 mai, ils fermeront leurs portes définitivement, il en sera donc fini du plaisir que je prenais depuis plus de 20 ans à fouiner dans les bacs pour trouver la rareté que je cherchais depuis longtemps. 
Je suis quand même content, car en fouinant parmi les restes de leur stock (ils liquident), je suis tombé sur le premier album des belges de Crumb, le truc que je cherche depuis 1997 et que j'avais jamais trouvé. Mais bon, c'est la dernière fois que ça m'arrive de tomber sur une perle comme ça. Snif...
Le 21 mai dans l'après midi, il y aura des concerts dans le magasin, histoire de se dire au revoir dans la bonne humeur. Pas de noms pour le moment, mais dès que j'en sais plus je vous tiens au jus.

Gojitallica

Ah j'en connais au moins un (indices : il est chauve, turc, et faut pas le faire chier) qui va devoir changer de caleçon maintenant qu'il a vu la photo ci-dessus... Pour les inculques : le mec à la batterie, c'est Mario Duplantier, de Gojira. Si vous avez pas reconnu le guitariste, barrez-vous d'ici maintenant.

Les sorties de la semaine

  • Scorpions : "Sting In The Tail"
    Ce n'est plus un secret pour personne, Sting In The Tail est le chant du cygne d'un groupe qui aura rocké la race à sa mère pendant 45 ans !!!! Car oui, s'ils ont explosé internationalement dans les années 80 avec des power ballads aussi puissantes que géniales (et je n'ironise pas, j'adore VRAIMENT Still Loving You et Wind Of Change), le groupe a débuté en 1965 et n'a (presque  jamais démérité. Leur ultime album est à la hauteur des espérances, et propose un hard rock mélodique de bonne facture, qui mêle habilement le classicisme que leur grand âge leur confère à un modernisme de bon aloi. Alors certes, ils ne se réinventent pas, ils ont plutôt voulu se faire plaisir une dernière fois, et l'album ne contient pas vraiment de "tube" potentiel, mais il reste plaisant à écouter. Les ballades, peu nombreuses, sont réussies, en particulier Lorelei, qui rappelle la grande époque, et Sly, ou plutôt S.L.Y., qui est une sorte de suite-hommage au boquet qui les a rendu milliardaires.
  • Dirty Sweet : "American Spiritual"
    Ma recherche de compagnie pour aller assister au concert de Dirty Sweet au Spirit début avril ayant été infructueuse (snif, personne ne m'aime), je n'ai finalement pas été voir ce groupe, qui aurait pourtant largement valu le détour, j'en suis sûr. American Spiritual est leur deuxième album, et c'est une vraie petite merveille de classic rock qui mêle habilement les univers pourtant opposés de Lynyrd Skynyrd et de Led Zeppelin.
  • Misery Index : "Pulling Out The Nails"
    De temps en temps, une bonne grosse dose de death ultra brutal, mâtiné de grind façon Brutal Truth, c'est plus que nécessaire : c'est indispensable. Misery Index fait donc partie de ces groupes qui devraient être remboursés par la sécu, voire rendus obligatoires dans les programmes d'études de nos enfants. D'autant que dans le genre, Misery Index a juste TOUT compris. Pulling Out The Nails est une compilation de 30 morceaux parus sur des splits et des EP divers, on y retrouve donc des reprises, des versions live et d'autres raretés, mais ça reste une excellente façon de faire connaissance avec ces charmants bouchers.
  • Burning Colossus : "A New Horizon"Burning Colossus est un groupe de doom/stoner suédois qui n'est pas mauvais, mais pas des masses original non plus. Et malheureusement, ils ne font pas grand chose pour tirer leur épingle du jeu, à l'instar du chant, qui est d'une banalité affligeante, et qui est même pas tout le temps juste. A leur décharge, c'est un tout jeune groupe autoproduit, donc si on prend A New Horizon comme une démo, on ne peut pas parler de naufrage total.
  • Blindstone : "Rise Above"
    On reste en Scandinavie avec Blindstone, qui sont danois, et dont le hard rock groovy est juste irrésistible. De facture très classique, c'est le genre de musique qui ne peut fonctionner qu'à deux conditions : groover sa race et être exécuté de manière absolument parfaite. Deux défis que relèvent haut la main le power trio qui impressionne par sa maîtrise. Une très bonne surprise.
  • Cathedral : "The Guessing Game"
    Cathedral
    a toujours été un groupe un peu à part. Pratiquant depuis près de 20 ans une musique résolument tournée vers le passé (les 70's en particulier), ils sont pourtant toujours parvenus non seulement à ne pas sonner comme un revival band, mais sont surtout parvenus à créer un univers musical tellement particulier qu'il est reconnaissable entre mille. La voix euh, disons "spéciale" de Lee Dorian n'y est certainement pas étrangère, mais le reste est à l'avenant. Si bien qu'aujourd'hui, malgré que la scène soit envahie par des centaines de groupes qui revendiquent les mêmes influences directes, Cathedral n'a aucun mal à tirer son épingle du jeu et propose une fois encore un album d'une originalité totale, qui ne ressemble à rien de ce qui a déjà été fait, et que personne ne fait aussi bien qu'eux. Très fort.

dimanche 9 mai 2010

Lamb Of God : record battu !

Après les portes clés, les boucles de ceinture, les bandanas, les briquets, la boîte à outils, Lamb Of God passe au niveau supérieur en terme de goodies dans les box collectors. En effet, ils proposent dans leur coffret-rétrospective les traditionnels CD, Vinyles, DVD, T-Shirts, Saloperies habituelles, mais la version super mega top deluxe contient une putain de guitare !!!!!! Une signature Mark Norton, bien évidemment, pour la modique somme de 999 $, ce qui est pas si cher que ça finalement pour une gratte et plein de brols.

Meshuggah - Alive

In space, no one can hear you unless you scream! nous dit l'accroche du DVD live de 'shuggah. La connexion avec la série des Alien est évidente et tout à fait adéquate : Meshuggah est une entité à la limite de l'extra-terrestre qui grandit inexorablement en vous et dont on se débarrasse pas. C'est elle qui se débarrasse de vous...

Je l'ai déjà dit et je le soutiendrai toujours : le métal a été inventé par Black Sabbath, défini par Metallica et révolutionné par Meshuggah. Si ces derniers sont longtemps restés les uniques détenteurs du feu nucléaire dont ils sont les créateurs, on ne peut que constater que les dernières années nous ont offert une multitude de leurs disciples, tels nos ancêtres mammifères émergeant des cavernes dans lesquelles ils sont parvenus à survivre après l'holocauste ayant mis fin au règne des grands dinosaures. Mais le fait est là : Meshuggah est unique et domine cette scène de mathématiciens sidérurgistes en monarque absolu.

Attendu frénétiquement par les fans depuis longtemps, le live ne déçoit nullement. Loin du format habituel, le montage rapproche l'ensemble d'une espèce de documentaire de l'extrême plutôt que du concert uniforme classique. Les morceaux sont entrecoupés de courtes séquences pleines de classe (et nommées), en noir et blanc, pendant lesquelles on découvre les coulisses de la tournée, les états d'âme des musiciens (et leur propension très hetfieldienne à trouver le temps long et chiant sur la route) et qui servent sur un plateau chacun des 12 morceaux enregistrés en divers endroits. Le mixage est des plus réussis et rend admirablement bien l'ambiance de bain d'acide propre à un gig meshuggien.

Le tracklisting fait la part belle à quelques uns des meilleurs titres du groupe même si la présence d'un Future Breed Machine aurait pu être appréciable. Pour contenter un fan, il aurait de toute façon fallu un DVD de sept heures au minimum, donc on la ferme et on déguste...

A noter que le DVD est accompagné d'un CD reprenant tous les morceaux dans un ordre différent. Toujours utile si l'image parait superflu de temps à autres.

01. Begin
02. Perpetual Black Second (Tokyo)
03. Twenty Two Hours
04. Pravus (Tokyo)
05. Dissemination
06. Bleed (NYC)
07. Ritual
08. New Millenium Cyanide Christ (Montreal)
09. Cleanse
10. Stengah (Montreal)
11. The Mouth Licking What You’ve Bled (Montreal)
12. Machine
13. Electric Red (Tokyo)
14. Solidarius
15. Rational Gaze (Tokyo)
16. Moment
17. Lethargica (Toronto)
18. Communicate
19. Combustion (Toronto)
20. Humiliative (Montreal)
21. Infinitum
22. Straws Pulled At Random (Toronto)
23. End





Pour les plus studieux d'entre nous, une étude minutieuse de l'œuvre de ces créatures (Re-casting Metal: Rhythm and Meter in the Music of Meshuggah, par Jonathan Pieslak) est consultable ici.

Clutch en DVD

Live At The 9:30 est le titre du double DVD que les excellents Clutch sortiront à la fin de ce mois, que je me demande déjà comment que je vais faire pour mettre la main dessus, Clutch étant à peu près introuvable de notre côté de l'Atlantique. Soit, on n'y est pas encore, en attendant, en voici la bande annonce :

News Of The World

  • Une rumeur folle veut que Joey Belladonna soit en tractations avec Anthrax pour rejoindre le groupe qu'il avait quitté après les avoir rejoints après être parti après être revenu afin d'assurer la tournée des Big Four avec le line-up qui était effectivement big. Autant musicalement c'est cool parce que y a pas à chier, Anthrax, c'est avec Belladonna au chant et personne d'autre, autant si ça se fait, John Bush va être suuuuuuuuper vexé.
  • Sixx A.M., projet solo du bassiste de Motley Crue, devrait sortir un successeur à l'excellentissime The Heroin Diaries sorti en 2007.
  • Cavalera Conspiracy a terminé l'enregistrement de son deuxième album. J'espère qu'il sera mieux que le nouveau Soulfly...
  • Black Label Society sortira le successeur de Mafia au mois d'août. Il s'appellera Order Of The Black, ce qui est un titre bieeeeeeeeeeeeeen plus cool que Scream ou Soul Sucka.
  • Courtney Love, la classe incarnée, aimerait bien que Scarlett Johanson l'incarne dans un biopic qui lui serait consacré... Bon, moi j'aimerais bien une mallette de billets qui se remplit automatiquement tous les matins, mais on n'a pas toujours ce qu'on veut dans la vie...
  • Une tournée américaine va rassembler sur une même affiche Alice In Chains, Deftones et Masodon !!! Salauds de ricains va !
  • Je sens poindre une bonne vieille relation d'amour/haine entre Limp Bizkit et moi... Après m'avoir surpris avec un nouveau single (Why Try) loin d'être mauvais, ils s'auto-enterrent en annonçant à qui veut l'entendre une tournée en compagnie de l'immonde Snoop Dogg. Pffffft... 
  • Moby a formé un groupe de métal ! Bah, après tout, j'ai bien fait de la techno moi (si, si...). ça s'appelle Diamondsnake et c'est vraiment pas terrible.
  • L'état de santé de Ronnie James Dio a forcé Heaven & Hell a annuler sa tournée européenne prévue cet été. En voilà une nouvelle vraiment pas cool...