samedi 18 juin 2011

Amorphis : "You I Need"

J'ai un peu du mal à voir dans Amorphis autre chose qu'une version du pauvre de Paradise Lost. Pas vous ?

I Set My Friends On Fire : Astral Rejection

Set My Friends On Fire a bien faillit se retrouver dans la catégorie "Le monde est foutu" et peut-être me ferai-je insulter parce que je ne l'y ai pas mis. En effet car si la chanson commence d'une façon Metal avec des grattes saturées, du scream, et une batterie en mode cavalcade, le tout pas forcément de bon goût, elle change brusquement de direction à seulement 29 seconde du debut. Et quelle direction ! Une pop teintée d'electro toute mignone à la Owl City (mes références me font parfois peur ). Non pas que j'adore ce style de musique (Non je n'essaie pas de me justifier) mais c'est parfait pour émerger de son sommeil quand on se lève à 5 heure du mat'. Pour en revenir au morceau, il finit bien sûr en mélangeant les deux genres, ce qui mixés ensemble donne un son approchant Fallout Boy. "Mais il nous fait quoi l'inculte du métal laaaaa ??" - OK OK !! Pour tout vous dire si j'ai posté ce clip c'est parce qu'il y a une blonde avec des gros seins qui apparait justement à la 29 em seconde. Du coup le passage qui aurait dû m’horripiler est passé comme une lettre à la poste. Je suis faible,... désolé.

Beastie Boys : "Hot Sauce Committee Part 2"

Qu'est ce qui m'a pris de penser que les Beastie Boys pourraient bien effectuer un semi retour aux sources et livrer un album qui soit plus proche de ce qu'ils faisaient au début des 90's que le virage électro qu'ils ont opéré après ? J'ai peut-être été leurré par le clip promo qui reprenait le concept de leur séminal Fight For Your Right (To Party), mais force est de constater que si on ne peut nier des accents old school dans le hip hop du groupe, qui va volontiers chercher ses samples dans des sonorités disco très 70's, ils ont complètement oblitéré le côté rock, voire métal, de leur musique. Pas de suite à Heart Attack Man donc, pas l'ombre d'une guitare même, sauf sur un Lee Majors Come Again qui est loin d'être convaincant. Juste un album de hip hop pur jus, certes de haute volée, mais qui ne se laisse pas distraire par le rock n'roll, lui préférant une fois de plus des sonorités électro (on pense parfois presqu'à Daft Punk). Dommage, ce sera ptete pour la prochaine fois...

vendredi 17 juin 2011

Channel Zero : "Feed'em With A Brick" - Première écoute !

Entre l'enthousiasme de la reformation et la déception du dernier concert du groupe, je ne savais plus quoi attendre du nouvel album de Channel Zero. L'album est sorti aujourd'hui même, j'ai été le chercher ce midi, et j'en écoute la dernière piste au moment je tape ces lignes. 
Première chose, visiblement Roadrunner a décidé de mettre le paquet niveau promo, puisque l'album inonde littéralement le rayon nouveautés ET le rayon métal d'un grand magasin de disques tout près d'ici ! Pourtant, il s'agit d'un Media Markt, enseigne ultra généraliste et commerciale, j'imagine donc que les attentes sont grandes. Il faut dire que, sorti il y a 3 jours à peine sur le iTunes Store belge, il est depuis ce matin numéro 1 des ventes de la plateforme d'Apple !! Bref, ça risque bien de cartonner, en Belgique en tout cas. Mais bon, ce n'est pas grave, la qualité d'un album ne se mesure pas à sa capacité à se vendre (ou pas), mais bien à son contenu ! 
A l'image de Hot Summer, morceau d'ouverture et premier single, l'album semble assez proche de la deuxième partie de la carrière du groupe (Unsafe et Black Fuel) que de leur époque thrash. Le gros point positif, c'est qu'ils ne s'interdisent pas de se souvenir qu'il fût un temps où ils étaient le meilleur groupe de thrash de tous les temps, et ces accents sont à chaque fois percutants et bien jouissifs. Les morceaux sont pour la plupart bien gras et couillus, avec des passages ultra lourds, il y a un morceau indus et un autre plus atmosphérique en clôture d'album. Après une première écoute, mon impression est plutôt bonne, même si je n'ai pas entendu quelque chose de vraiment mémorable, un Instant Classic qui m'aurait fait le même effet que No Light, Chrome Dome, Run WTT ou Black Fuel en leur temps. Ce n'est pas dramatique, mais seul le temps dira si les chansons finissent par rentrer dans la tête pour ne plus jamais en sortir, ou si rien de mémorable n'en ressort. Je réécoute ça pendant quelques jours et je refais une chronique plus détaillée.

Oh le vilain garnement !

Saviez vous que Nicolas Cage a un fils qui s'appelle Weston et que ce dernier est le frontman d'un groupe de Black-Metal répondant au nom Eyes Of Nocturn ?
Moi non plus jusqu'à que je lise sur le net que le fiston en question aurait frappé son préparateur physique, parce-que ce dernier lui aurait refusé de le laisser manger un plat (une salade apparemment). Du coup le petit Wes se retrouve à l’hôpital pour faire des examens psychiatriques. Heureusement que pendant les coups durs, il y a toujours maman pour nous rassurer. Oui mais quand on est un blackeux, sa mère on l'envoie chiiiiieeeeerr, et on lui interdit de nous rendre visite. This is the law. En tout cas j'ai hâte que cette histoire finisse pour que le groupe puisse reprendre ces activités car il me tarde de les voir en live après avoir vu la vidéo ci-dessous. (Ceci est un mensonge bien sûr)

Sixx A.M. : "This Is Gonna Hurt"

Le premier album de Sixx A.M. avait été plus qu'une bonne surprise : une vraie révélation. Non seulement c'était rudement bien composé, mais le concept de l'album (qui illustrait le journal intime de Nikki Sixx au sommet de sa toxicomanie) était passionnant, je n'avais plus entendu un concept album aussi bien raconter son histoire depuis The Wall, c'est dire ! La cerise sur le gâteau, c'était la découverte de James Michael, jusque là producteur de renom, mais qui se révèle un chanteur à la voix tout bonnement exceptionnelle. Mais voilà, Nikki Sixx étant ce qu'il est, ce qui devait être un one-shot illustrant son livre ayant cartonné aux States , il ne faut pas bien longtemps pour qu'il décide de réexploiter le filon histoire de se refaire une jeunesse face à son Crue moribond. Et si on ne peut pas nier des chansons très réussies (le morceau titre, qui ouvre l'album, est d'une efficacité redoutable), le côté AOR du premier single (Lies Of The Beautiful People), les accents pop (les ballades mielleuses Sure Feels Right et Smile), les vaines tentatives de revenir sur ce qui fonctionnait sur The Heroin Diaries (Live Forever) et le thème beaucoup moins porteur (en gros, la chanson Beautiful de Christina Aguilera est portée en concept album, le mot "beautiful" étant répété jusqu'à la nausée tout au long de la plaque) font de cet album un successeur beaucoup moins convainquant, moins spontané, et surtout moins sincère. Le groupe aurait vraiment dû en rester au concept d'album unique, parce que ça en faisait aussi un concept unique. Maintenant, c'est juste un groupe, et pas le meilleur en plus.

jeudi 16 juin 2011

DOWN + DUFF McKAGAN'S LOADED - Ancienne Belgique - 14 Juin 2011

Une virée Boulevard Anspach, ça évoque la Bourse aux financiers. Pour nous, ça évoque souvent autre chose... Ouais, c'est aussi une affaire de bourses, mais pas les mêmes. Et quand Down est dans les parages, difficile de les maintenir pleines longtemps.

L'entrée en matière est signée Loaded, le groupe de Duff McKagan (ancien bassiste des Guns, espèces d'inculques d'incultes... d'ailleurs, si vous ne le savez pas, c'est que vous êtes trop jeunes, ou nouveaux, ou que vous ne lisez pas les posts de Butt). Bon OK c'est plutôt bien en place, très rond et très pro et de plus en plus punkisant à mesure que le show avance mais bon... belle musique d'ascenseur quoi. Mignon mais sans réel intérêt (hormis le fait de voir en vrai un gars plutôt célèbre mais toujours aussi maigre). Et d'ailleurs, se taper une première partie avant Down, c'est un peu comme être obligé de regarder un épisode de Derrick pendant que Tera Patrick vous attend dans la chambre à côté.

Down.... MUTHA FUCKIN' D O W N
Que dire? Que faire?
Un énorme logo sur fond noir, des lights intimistes, les amplis et on est go.
L'inquiétude à chaque concert de Down, c'est le taux de sang dans l'alcool du Phil. S'il est vraiment trop faible, le gig est fun mais court. Rappelons-nous leur prestation au Sonisphere en 2009 où le groupe avait dégagé la scène après 40 minutes pour permettre à un Anselmo ravagé de pouvoir aller assister à son match de boxe (véridique! enfin les 40 minutes en tout cas...). Il n'en sera rien ici. Phil est dans une forme olympique et le prouve dès l'entame du concert en allant chercher le public présent en masse là où il en a besoin : dans les tripes.
Une intro bluesy bien graisseuse donne tout de suite sur Eyes of the South qui met immédiatement tout le monde d'accord : on en a pour 1h30 d'orgasme. Lysergik Funeral Procession précède un Lifer joué deux fois plus vite que sur album mais qui déchaine définitivement la totalité de la salle. Enfin une bonne partie en tout cas puisque Phil n'a de cesse d'aller chercher le moindre participant dans les recoins les plus intimistes des balcons (arrêtez de sourire et headbanguez motherfuckers!). The Path suivi d'un Losing All magique ouvrent la voie à une saleté de New Orleans Is A Dying Whore à liquéfier les fondations du bâtiment. Pillars of Eternity, Ghosts Along the Mississipi, Temptation's Wings et NOD clôturent un show qui ne se raconte pas mais qu'il est éternellement bon d'avoir vécu.
Rappel.
Ramassant le T-shirt qu'un gars lui a balancé à la gueule, Phil découvre dessus l'image censurée qui aurait du orner Far Beyond Driven de qui on sait (celle où la vrille entre dans un bon gros cul en lieu et place du crâne). Le résultat ne se fait pas attendre : on se croit revenu 15 ans en arrière à chanter à tue tête le refrain de Walk malicieusement lancé par le batteur. Un Stone the Crow chaleureusement jouissif et l'obligatoire mais définitivement monstrueux Bury Me In Smoke achève tout le monde dans un joyeux bordel où la scène est envahie par tout individu trainant backstage.
Petite info : d'après Anselmo lui-même, les morceaux du prochain Down sont en train d'être fignolés. 2011 pourrait aussi nous offrir la suite des aventures de nos bons gars de Louisiane...

Les photos du gig ici

Winds Of Plague : "Drop The Match"

Bien vu de la part de Winds Of Plague, qui choisit le seul morceau plus ou moins audible de son calamiteux dernier album pour faire ce clip. C'est limite hein, et ne vous laissez pas blouser, l'album est quand même ultra naze, mais bon, on ne peut nier l'efficacité d'une phrase comme Burn This Motherfucker Down !

Otep : "Atavist"

Otep s'acharne sans relâche à sortir le même album un an sur deux depuis plus de 10 ans. La formule est inlassablement la même, à savoir un nu metal vieillot, pas original pour un sou, avec un chant à la Korn chanté par une fâchée qui met plein de disto sur sa voix pour bien appuyer sa colère (et certainement pas pour augmenter artificiellement la puissance de ses cris, c'est pas le genre voyons). Et quand elle ne gueule pas, elle geint ou murmure dans des spoken words aux paroles de rebelle de salon de thé (la guerre c'est pas bien).

MetallouReed !!!!

La nouvelle est tombée cette nuit : Lou Reed et Metallica vont sortir un album ensemble !!! C'est une excellente nouvelle pour plein de raisons, parmi lesquelles METALLICAAAAAAAAAAAAAAAAAAA !!! Mais aussi Lou Reed, compositeur de génie, dont le Perfect Day accompagnait les gens qui rentraient à l'église le jour de mon mariage (oui, je me suis marié à l'église. Bon, on l'a brûlé juste après, mais ça c'est une autre histoire), qui est un choix à la fois surprenant et excellent pour une collaboration. Lou Reed parle de la collaboration comme d'un "mariage au paradis", ajoutant que la première fois qu'ils ont joué ensemble (au 25 ans du Rock n'Roll Hall Of Fame), il a tout de suite su qu'il avait trouvé la perfection ! 
L'album a été composé par Reed, avec une participation "active" de Tallica aux arrangements des 10 chansons, pour un résultat qualifié par le Rolling Stone de croisement entre le Berlin de Reed et Master of FUCKING Puppets. Bon, à mon avis, on doit pas s'attendre à un album de thrash, loin de là, mais je jubile quand même en pensant à tous les trolls qui savent mieux que Metallica ce qu'ils doivent faire comme musique pour être crédibles qui ne vont jamais se remettre de leurs émotions, crier au scandale, dire que c'était mieux avant, que ceux qui aiment bien ça c'est des cons, qu'on peut pas faire de la bonne musique avec des coiffures pareilles (ça c'est rock n' roll comme argument !). Bref, tous ces discours tellement ouverts d'esprit et respectueux d'autrui qu'ils me donnent envie de répondre avec du napalm. U mad ?

mercredi 15 juin 2011

Black Jasta Society !

Jamey Jasta s'apprête à sortir son premier album solo, et contrairement à ce que VinZ pourrait croire, le garçon semble cueillir l'occasion pour étaler son spectre musical dans toute sa splendeur. Oui, Jamey Jasta sait faire autre chose que beugler comme un âne au sein de Hatebreed (ce qu'il fait par ailleurs très bien), qui ne représente finalement qu'un tout petit aspect de l'univers musical du garçon. Dois-je vous rappeler que Kingdom Of Sorrow est avant tout son projet et qu'il en a écrit et composé 85 % des chansons ? 
Bref, il a des choses à dire, et son album risque d'en surprendre plus d'un, à l'instar de ce The Fearless Must Endure qui voit en plus Zakk Wylde jouer les invités de luxe ! 

Bukowski : "The Midnight Sons"

Bukowski m'avait étonné avec son premier album. Malgré un manque d'identité propre parfois un peu gênant, ils parvenaient sans peine à convaincre avec leur rock stoner couillu et mélodique. En 2011, ils reviennent avec un album plus travaillé, plus abouti, à la fois plus personnel, mais aussi plus accessible, voire commercial. Là où ils sont très forts, c'est qu'on sent bien qu'ils ont voulu aligner quelques "tubes". Des morceaux faciles, au potentiel commercial assez appuyé. Mais ça marche ! C'est effectivement hyper efficace, et ils arrivent du coup à rendre des morceaux "à la Nickelback" crédibles musicalement et surtout vraiment plaisants à écouter. Si on excepte la faute de goût flagrante de la beatbox horrible et inutile qui clôture Fight!, ainsi que le discours ambigu du groupe qui affirme sans rougir vouloir faire du blues alors qu'ils n'y connaissent rien au blues (ce qui ne les empêche pas de réussir à rendre le riff blues classique de base ultra heavy sur Hit The Ground Again), on se retrouve à nouveau avec un album excellent, catchy, qui représente une nette évolution par rapport au premier. S'ils parviennent à se débarasser de ces menus défauts pour le prochain, ça pourrait bien passer de très cool à énoooorme !!

MySpace

mardi 14 juin 2011

Le monde est foutu (episode #17)

Comment surpasser l'ignominie du dernier épisode du monde est foutu ? Comment faire pire q'un groupe d'émocrunkcore à autotune ? Facile : retirez l'autotune...

Hate Eternal : "Phoenix Amongst The Ashes"

Que les déçus de Morbid Angel se réjouissent, Hate Eternal est là pour assouvir votre soif de non-bousculage de votre petit univers restreint et fermé d'esprit. Je charrie hein, mais bon, C'est clair qu'avec un album comme Phoenix Amongst The Ashes, les deatheux purs et durs ne risquent pas d'être déçus. Pas la moindre trace de sample, de breakdowns, ou de pigsqueals. Ici, c'est de baffe dans ta gueule qu'il s'agit, de celles qui claquent et te laissent avec la joue en feu et les oreilles qui sifflent. C'est ultra rapide, ultra efficace, ultra technique aussi (bonjour les riffs qui ont l'air de rien mais qui sont juste impossible à reproduire). Erik Rutan est une brute, et il sait s'entourer, du coup forcément le résultat déchire. La production est impeccable, assez logique puisque Rutan est sans doute le meilleur producteur de musiques extrêmes en activité. Au final, l'album parvient, malgré une brutalité permanente vite lassante dans les groupes de ce genre, à garder l'attention de l'auditeur, par le biais d'une exécution sans failles, de riffs ultra inventifs, et d'un sens de la mélodie qu'il faut aller chercher loin, mais qui est bien présent !

lundi 13 juin 2011

One Night @ CBGB's

Belle compile de tous les groupes hardcore mythiques qui ont foulé la scène du CBGB New Yorkais. On y croise les Cro Mags, Agnostic Front et plein d'autres !!

Morbid Angel : "Illud Divinum Insanus"

Ça faisait bien longtemps qu'un album n'avait pas enclenché autant de polémique dans la sphère Metal ! Même les membres de ce blog ne savent plus où donner de la tête ! Depuis la sortie de l'album, Ercan se laisse repousser les cheveux, JB s'est enfermé dans sa cave avec tous ses disques de Darkthrone et envoie des mails toutes les trois minutes en se cognant la tête contre les murs, VinZ écoute du djent, l'Antoine cherche des infos sur le groupe sur Wikipedia, et moi je jubile. Le death metal doit tout à Morbid Angel. Et Morbid Angel ne doit rien à personne, ils ont tenu à le montrer de manière on ne peut plus explicite avec cet album. Les quatre premiers albums du groupe sont tous des chefs d'oeuvre absolus du genre. Après le départ de David Vincent, le groupe n'a plus vraiment su convaincre de manière aussi radicale, jusqu'à devenir l'ombre du groupe qu'il était. Puis, le retour de David Vincent au sein du groupe, la découverte de Nevermore laissant entrevoir un retour aux sources, ont nourri les espoirs les plus fous des fans du : refaire ce qu'ils avaient déjà fait. Et là paf ! Ils prennent tout le monde de court en tapant exactement là où ne les attend pas, avec un album expérimental ! Et rien que pour ça, je tire mon chapeau à Morbid Angel ! Certes, l'album n'est pas parfait (on y vient), mais la démarche du groupe est juste excellente. Alors qu'ils auraient pu fracasser le death metal mondial en offrant un album ne contenant que des morceaux de la trempe de Nevermore (on pourrait encore citer Blades of BAAL, Existo Vulgoré, ou Beauty Meets Beast), ils ont préférer prendre le risque de se foutre de ce que les fans et la presse allaient bien pouvoir penser d'eux, et se permettre de se faire plaisir en explorant des horizons nouveaux. Enfin, pas si nouveaux que ça à vrai dire, Morbid Angel ne s'étant jamais caché de son goût pour les musiques électroniques, entre David Vincent qui a joué pendant des années dans Genitorturers, ou encore les remixes de Laibach en 1994, largement soutenus par le groupe. Après, je peux comprendre que le fan de death metal de base ne retrouve pas son compte dans le gabber digne des compilations Thunderdome de Too Extreme! ou les tempos martiaux de White Zombie de Radikult, mais si on prend l'album dans son ensemble, on se rend compte que même s'il n'est pas parfait (les paroles sont souvent nazes, la batterie est beaucoup trop triggée, MAIS la voix de David Vincent sonne mieux que jamais et les solos de guitare sont ahurissants !), Morbid Angel a encore des choses à dire, et préfère aller de l'avant plutôt que de se reposer sur ses lauriers. En cela, Illud Divinum Insanus ressemble un peu au St.Anger de Metallica. Pas musicalement hein, mais dans la démarche qui explique son existence. Or, n'en déplaise aux naysayers, St. Anger, une fois le choc initial de la première écoute digéré, est un grand album, et je suis sur qu'il en va de même pour le Morbid Angel 2011 ! Je suggère donc aux déçus de retourner dans leur grotte écouter les démos enregistrées dans les toilettes de Deicide et Burzum, tout en continuant à râler sur Metallica qui a vendu son âme au diable en ne sortant pas Kill'em All sous son nom d'origine, ou que le rock n'roll est mort quand Elvis est rentré à l'armée tout ça. Pour les autres, le nouveau Morbid Angel est là, et c'est un putain de bon album !

dimanche 12 juin 2011

Enter Shikari : "Quelle Surprise"

Rarement une chanson aura porté un titre aussi porteur de sens, car j'ai effectivement été super surpris par ce boquet ! J'avoue que je n'avais jamais écouté Enter Shikari auparavant, même si j'avais déjà croisé le nom de ci de là. Y a des fans parmi vous ? C'est tout le temps comme ça ou bien ? 

News Of The World

  • Alors qu'ils s'étaient reformés sous le line up d'origine depuis peu (je pense même qu'un album est prêt), Evan Seinfeld a annoncé qu'il quittait Biohazard pour aller sodomiser des gonzesses qui ont l'air d'avoir douze ans mais en fait pas.
  • Machine Head publiera Locust, son nouveau single, le jour de mon annif. Sympa les gars merci !
  • Metallica sort son Monopoly ! Il m'en faut un !! Ou pas...
  • Un album de reprises du Black Album est en préparation, pour célébrer les 20 ans de la chose (tain chuis vieux). Jusqu'ici, le seul nom à avoir filtré est Devildriver qui reprend Holier Than Thou.
  • Le nouveau Dream Theater sort bientôt et s'appellera A Dramatic Turn Of Events. Bien trouvé.
  • Le nouveau Chimaira arrive aussi bientôt. Il s'appelle The Age Of Hell et c'est triste à dire, mais je crois que je m'en branle. Teaser ici.
  • Le prochain Mastodon s'appellera The Hunter. Ça c'est du titre d'album de l'année ou j'y connais rien bordel !