samedi 10 octobre 2009

Ultimate Universal Top Album : 1985

Continuons l'exploration des méandres des meilleurs albums que le monde ait jamais connu avec l'année 1985.
  • Anthrax : "Spreading The Disease"

    Moins connu que les albums qui ont suivi, le premier album d'Anthrax avec Belladonna au chant contient pourtant pas mal d'hymnes incontournables du groupe : A.I.R., Madhouse, Armed And Dangerous, Medusa ou Gung Ho. Le reste est à l'avenant, tous les éléments de la recette unique d'Anthrax étant déjà présents sur ce disque.
  • Exodus : "Bonded By Blood"

    N'ayant jamais atteint le succès des Big Four, Exodus, qui a compté dans ses membres un certain Kirk Hammett, n'a pourtant rien à leur envier. Leur premier album est un classique incontournable pour tout fan de thrash qui se respecte, et les nombreux changements de line up que le groupe subira par la suite n'entameront en rien la hargne que le groupe dégage encore aujourd'hui.
  • Faith No More : "We Care A Lot"

    Faith No More a révolutionné la musique. Précurseurs du mélange des genres, ils devront attendre quelques années et la venue de Mike Patton dans leurs rangs pour prétendre au succès de foule, mais leurs premiers albums, avec Chuck Mosley au chant, étaient déjà très novateurs et préfiguraient de ce qu'allait devenir près de 10 ans plus tard la fusion et le nu-metal. A noter que Chuck Mosley vient tout juste de sortir un album solo sur lequel il reprend et actualise le morceau titre de cet album. Mais c'est mauvais.
  • Iron Maiden : "Live After Death"

    Encore un album à placer dans le panthéon des meilleurs albums live de tous les temps. On n'a pas vu un concert tant qu'on a pas vu Maiden sur scène. Et pourtant, je suis loin d'être un fan hardcore, mais sur cet album, tout est parfait : la setlist, le son, l'ambiance, et la pochette. Incontournable.
  • Kiss : "Asylum"

    Si les années Kulick sont sans doute les plus intéressantes de la carrière de Kiss en terme de qualité des compos, c'est aussi la période la moins fun et mémorable, de mon humble avis en tout cas. Pour preuve cet album, qui n'est pas mauvais, mais qui tourne un peu en rond dans un hard rock FM formaté et pas assez fou. Reste la dernière plage, Uh ! All Night, qui est un des titres de chanson les plus drôle du monde.
  • Megadeth : "Killing Is My Business"

    Dans le genre rancunier, difficile de faire plus fort que Mustaine. Resté 11 mois au sein de Metallica, il passe encore son temps, presque 30 ans plus tard, à râler sur cette époque lointaine et bénie. Ce mec aura passé toute sa vie à faire des disques en réponse à ceux de sa némésis, sans jamais atteindre le succès phénoménal des four horsemen. Alors certes, il ne manque pas de talent le Mustaine, même si la comparaison avec Metallica n'a jamais joué à son avantage. Reste un niveau technique ultra-impressionnant, et une poignée d'albums légendaires, dont celui-ci (le premier) ne fait pas partie, si ce n'est à un niveau anecdotique, puisque la chanson The Mechanix est sa propre version du The Four Horsemen de Metallica, qu'il avait co-composée.
  • Original Soundtrack : "Back To The Future"

    Certes, mon amour inconsidéré pour le film n'est pas étranger à la présence de cette bande originale dans cette liste, mais il faut bien dire que dans Retour Vers Le Futur, la musique joue un rôle prépondérant. Du thème mythique au hit de Huey Lewis & The News en passant par les chansons des années 50, sans oublier la version incroyable de Johnny B. Goode, rien n'est à jeter dans ce film qui s'écoute autant qu'il se regarde. Et ni le film ni sa bande annonce n'ont pris une ride. En même temps, il est logique qu'un film ayant pour thème les voyages dans le temps traverse les années sans peine.
  • S.O.D. : "Speak English Or Die"

    Side project formé par Scott Ian, Charlie Benante, l'ultime Dan Lilker et Billy Milano, Stormtroopers Of Death, par son irrévérence, la brutalité de ses compos, son humour, et la présence phénoménale de son frontman, a atteint dans les années 80 un statut de groupe cultissime. Inventeurs du concept de la ballade des célébrités mortes, S.O.D. résout les problèmes du Moyen Orient avec Fuck The Middle East, prône l'intégration avec Speak English Or Die, et sauve la vie des ados avec Kill Yourself (an anti-suicide song).
  • Slayer : "Hell Awaits"

    A elle seule, l'intro du deuxième album de Slayer est plus démoniaque que l'intégralité de tous les albums de Black Metal du monde. Au delà de ça, c'est sur cet album que pour la première fois, un chanteur utilisait la voix caverneuse qui allait devenir la marque de fabrique du death metal quelques années plus tard. Et au delà de ça, cet album est une pure tuerie, tout en gardant la brutalité et l'aura maléfique installée avec le premier album, s'affine au niveau des compos, plus réfléchies et mieux construites que sur l'urgent prédécesseur.
Notons encore en 1985 les sorties du tout premier White Zombie ("Gods Of Voodoo Moon"), du premier album de Possessed (précurseur du death metal), de l'Afterburner de ZZ Top, et du tout premier Pantera (si, si) ("I Am The Night").

Throwdown - This Continuum

Le dernier album de Throwdown était sympa, même s'il pompait plus qu'allègrement dans le répertoire de Pantera, à la limite du plagiat. Cela étant dit, la qualité y était, et on aura plus jamais d'album de Pantera, donc c'était assez plaisant en réalité. Voici un nouveau morceau du groupe, qui s'éloigne du plagiat total, même s'il reste une grosse influence.

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vendredi 9 octobre 2009

Strait Line Stitch - Taste Of Ashes

J'ai déjà parlé de Strait Line Stitch dans ces pages, et leur deuxième clip me plaît tout autant que le premier. Le genre de morceau qui donne envie d'amicalement ouvrir le crâne de plein de gens dans un pit, la présence de Jamey Jasta en guest dans la chanson n'y étant sans doute pas étrangère. N'empêche, va quand même falloir que je jette une oreille sur l'album du groupe.



jeudi 8 octobre 2009

La playlist de la semaine : Ultimate Fucking GRUNGE !!

Aussitôt dit, aussitôt fait. J'ai retourné ma vieille collection d'albums et de compiles grunges pour concocter cette playlist composée des plus gros tubes historiques du genre. Pour vous replonger dans l'époque, je vous conseille le visionnage (et l'écoutage de l'excellente bande originale) de Singles, comédie romantique du début des années 90 dont l'action se déroule à Seatlle, berceau du genre, et met en scène un musicien un peu loser (Matt Dillon) qui tente de percer avec son groupe (Citizen Dick, sauf que c'est Pearl Jam avec lui au chant) et de se taper Jennifer Jason Leigh si mes souvenirs sont bons. On y voit Eddie Vedder boire un café et Alice In Chains jouer sur scène. Bon, après c'est une comédie romantique un peu lourdingue hein, mais bon, rien que pour l'ambiance...

  1. Mudhoney : "Touch Me I'm Sick" (1988)
    Considéré à juste titre comme le tout premier morceau de grunge du monde, on doit en tout cas l'utilisation du terme "grunge" à son chanteur (alors dans Green River). Pour info, le grunge désigne un truc pas propre, extension du caca inter-orteils qu'on a quand on se lave pas.


  2. Green River : "Swallow My Pride" (1988)
    Eux aussi précurseurs du genre, Green River a en outre compté dans ses membres Jeff Ament et Stone Gossard, qui allaient ensuite former Mother Love Bone, puis Pearl Jam.


  3. Mother Love Bone : "Crown Of Thorns" (1989)
    Mené par le charismatique Andrew Wood, c'est sa mort prématurée qui en fera une légende, ce qui n'empêche pas leur album d'être excellent.


  4. Temple Of The Dog : "Hunger Strike" (1991)
    Après la mort d'Andrew Wood, les membres survivants, épaulés par des membres de Soundgarden, forment Temple Of The Dog et enregistrent cet unique album en mémoire de leur ami. Sur ce morceau, un de leurs proches, un certain Eddie Vedder, vient faire un duo avec Cornell.

  5. Pearl Jam : "Alive" (1991)
    Une fois les membres de Soundgarden partis de Temple Of The Dog, Gossard et Ament ont la bonne idée de garder Vedder et de former Pearl Jam, dont le Ten reste bien évidemment un grand classique du genre.
  6. Soundgarden : "Jesus Christ Pose" (1991)
    Au moment de l'explosion du grunge, Soundgarden est déjà un groupe d'expérience, le Badmotorfinger dont est tiré leur premier vrai "tube" étant leur 4ème album.
  7. Alice In Chains : "Would ?" (1992)
    A mon avis de super loin le meilleur groupe à avoir émergé de cette époque. La musique d'Alice In Chains allant bien au delà du spectre restreint du grunge, même s'il en est bien évidemment l'un des plus fier représentants, leader charismatique héroïnomane et mort compris.
  8. Nirvana : "Smells Like Teen Spirit"
    La déferlante Nirvana a transformé le visage du grunge, au grand dam de Kurt Cobain qui n'en demandait pas tant. Ce qui est sûr, c'est que plus rien n'a jamais été pareil après ça. Tout le monde pouvait dorénavant choper une gratte et composer des chansons, moi le premier. Nirvana a démontré que la technique n'était rien, que seule l'émotion transmise compte. Plutôt que de vous taper la vidéo rabachée que même ma soeur connaît par coeur, voici une version "live" dont je vous parlais dans le post sur Muse en playback.
  9. My Sister's Machine : "I Hate You"
    Injustement laissé pour compte, My Sister's Machine est pourtant un excellent groupe, dont le chanteur-guitariste a quand même été membre d'Alice n'Chainz à leurs débuts. C'est sans doute pour ça que, comme ne le montre pas du tout ce morceau, leurs albums sonnent fort comme Facelift.
  10. Screaming Trees : "I Nearly Lost You"
    Ayant une approche plus pop alternative que franchement rock ou métal, les Screaming Trees sont du coup moins populaires parmi nous autres gros chevelus, mais c'est bien quand même.
  11. L7 : "Pretend We're Dead"
    Complètement déjantées, L7 était un girlband comme je les aime. Ici, pas question d'utiliser une plastique avantageuse comme argument commercial pour mieux dorer la pilule de compos plus que médiocres, elles sont aussi moches, sales, mal élevées et stupides que des mecs. Et de manière bien plus crédible et fun que cette connasse de Courtney Love que j'ai jamais pu blairer, même quand elle était pas encore mariée avec Kurt Cobain.
  12. Babes In Toyland : "Bruise Violet"
    Pareil que pour L7, les gonzesses aussi savent être bêtes et méchantes.
  13. Veruca Salt : "Seether"
    Plus propres sur elles que les 2 précitées, leur unique tube reste sympa, mais j'adorerais les voir se faire déchirer par L7.
  14. Drain STH : "I Don't Mind"
    Les suédoises de Drain contredisent ce que je disais sur les grungettes moches. Sorte de version féminine (et ultra bonne) d'Alice In Chains, tout en guitare bien heavy et harmonies vocales. Et pas de conneries de chant d'opérette à la mords moi le noeud (ouais, c'est à toi que je parle, Epicaca)
  15. Stone Temple Pilots : "Dead And Bloated"
    Aujourd'hui considérés comme des pionniers au même titre que Pearl Jam ou Alice In Chains, beaucoup ont oublié que STP s'est fait fusiller (à juste titre) lors de la sortie de leur premier album, arrivé après tout le monde et prenant un peu fort beaucoup le train en marche. Aujourd'hui, tout le monde s'en foutrait comme d'une guigne (metalcore ? deathcore ? re-thrash ? 74484452215452 groupes pour refaire la musique de 12 d'entre eux, merci Internet), mais à l'époque, se relever de telles accusations relevait de l'exploit. Cela étant dit, leur premier album est tellement excellent qu'on passe vite outre le côté un peu opportuniste de la chose.
  16. Silverchair : "Tomorrow"
    Eux aussi ont pris le train en marche. A leur décharge, ils avaient 15 ans en moyenne (!!) et venaient d'Australie. Leur premier album, Frogstomp, est sympa, même si leur jeune âge ne leur permettait pas vraiment de s'affranchir de leurs influences qu'on reconnaît du coup très vite. ça s'est un peu arrangé par la suite, mais pas tant que ça.
  17. Bush : "Swallowed"
    Eux aussi sont arrivés une fois la machine bien lancée, c'est d'ailleurs Gavin Rossdale qui est responsable de l'overdose de voix de gorge que j'ai eu en 95 par là. Mais bon, ce single est devenu un classique, à force.
  18. Keaton : "Intravenous"
    Petite perle pour terminer cette playlist. Même si les membres du groupe s'en défendraient, les liégeois de Keaton pourraient aisément être partie prenante de la scène grunge. Leur album, envoûtant, n'est jamais totalement acoustique, ni jamais franchement électrique, mais vogue en permanence entre les deux. Un magnifique album aujourd'hui introuvable, mais que je vous conseille malgré tout. Pas de clip malheureusement, mais allez jeter une oreille sur MySpace si vous connaissez pas, vous m'en direz des nouvelles.

Metallica DVD !!

Assez bizarrement on n'en parle pas des masses, mais d'ici le mois de novembre, Metallica sort un DVD live, enregistré en juillet dernier à Nîmes. Vu la forme olympique du groupe ces derniers temps, et l'extrait ci-dessous, ça s'annonce comme un achat obligatoire ! Et la cerise sur le gâteau, c'est qu'on est des privilégiés, puisque ça ne sort qu'en France. Donc nous, on devrait pouvoir se le procurer facilement, mais par contre, pour les ricains, c'est dans le cul lulu ! Ha !


Le comeback du Grunge

Je connais personnellement des gens qui se la pettent parce qu'ils ont été voir Pearl Jam il y a quelques années en concert, et que le groupe a invité le chanteur du groupe de la première partie (les infâmes Wolfmother) pou reprendre Hunger Strike, chanson légendaire du non moins mythique seul et unique album de Temple Of The Dog.
Temple Of The Dog, bande d'inculques, s'est formé au début des années 90 pour enregistrer un album en hommage au chanteur mort de Mother Love Bone, autre groupe mythique des années pré-grunge. Il était composé des musiciens de Soundgarden et de ce qui allait devenir Pearl Jam plus tard. Sur cet album figure le morceau Hunger Strike, légendaire disais-je donc parce qu'il met en duo Chris Cornell et Eddie Vedder, et que ce morceau est une pure tuerie. Bref, tout ça pour dire que c'est bien beau de voir Pearl Jam jouer ce morceau dans une salle pourrie au son de merde (le Sportpaleis) avec un blaireau à la voix nasillarde qui singe Cornell, mais ce qui est mieux, c'est d'avoir Pearl Jam dans une salle à taille humaine qui reprend Hunger Strike avec le VRAI Chris Cornell qui chante ! Ha ! Et ce qui est encore mieux, c'est d'avoir, à ce même concert, Jerry Cantrell qui vient taper la gratte sur Alive ! re-Ha !
Cela étant dit, entre ça, le comeback le plus réussi de toute l'histoire du rock n'roll d'Alice In Chains, la réédition du Ten de Pearl Jam et du Bleach de Nirvana, les rumeurs de plus en plus insistantes de reformation de Soundgarden, on serait pas en train d'assister à un comeback en force des chemises à carreau, combat shoes, jeans pourris et cheveux sales ? C'est pas moi qui vais m'en plaindre, mais à mon avis, le metalcore peut numéroter ses abattis... Tout ça me donne des idées de playlist tiens...


Exodus - Piranha (live @ Wacken 2008)

Y a pas à chier, quand on parle de thrash old school, tous les groupes qui font revivre le genre n'arrivent pas à la cheville de ça :


Pourquoi j'en parle ? Pour faire plaisir à Phil (pas toi, l'autre), mais surtout parce qu'Exodus s'apprête à sortir "Assorted Atrocities", composé de 2 DVD et d'un CD, et contenant, entre autres, l'intégralité du concert ci-dessus, ainsi qu'un documentaire sur la vie du groupe sur la route. Les bandes annonces promettent tout ce que j'aime dans les docs sur le thrash old school : de la bière, du sang, des pits gigantesques, et des mecs qui gueulent... Cool... Je me réjouis de revoir les images de Rob Dukes obligeant un type de la sécu à aller rechercher un gamin qu'il vient de jeter dehors sans ménagement pour cause de stage-diving (on en voit un tout petit bout dans la deuxième bande annonce)
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mercredi 7 octobre 2009

Mustasch - Damn It's Dark + Mine (live)

J'aimerais bien faire une toute belle chronique du dernier album de Mustasch, mais tout ce que j'ai pour l'instant pour l'écouter c'est ça. Pas très pratique pour être attentif, et donc pour le moment j'ai pas grand chose à dire si ce n'est que j'aime vraiment bien. Mais bon, je ne désespère pas d'importer l'album d'une manière ou d'une autre, parce que je n'ai pas l'intention d'attendre 2010 qu'il sorte (peut-être) chez nous, et donc je vais trouver un moyen de faire atterrir la plaque dans mon autoradio.
En attendant, voici deux extraits de l'album joués en live à la TV Suédoise. Saloperie de suédois, déjà que leurs gonzesses sont ultra-bonnes...


Alice In Chains - Again ??

Dans la série "Alice In Chains-déchire-tout-sur-scène-et-je-vais-aller-les-voir-youhou", voici quelques vidéos du groupe en live et en grande forme. Pour rappel, le concert c'est le 19 novembre à Tilburg (NL) et à ma connaissance, il reste des places ici. A bon entendeur...





What about 2010 ?

Bon, là, ça y est, je pense qu'on peut honnêtement dire qu'on a exploité jusqu'à la moelle ce que 2009 avait à nous offrir. Et pour l'année prochaine ? Quelques sorties d'album sont déjà attendues de pied ferme (le Graveyard Classics 3 de Six Feet Under, l'édition européenne de l'album éponyme de Mustasch, le nouveau Rob Zombie, un nouveau Volbeat,...), Channel Zero va nous démolir les esgourdes dans 2 semaines, les Big Four vont vraiment jouer pour de vrai ensemble, Kiss revient au Graspop, et j'oublie sans doute 2154 évènements, annoncés ou pas.
Quant à ces pages (que vous êtes de plus en plus nombreux à consulter, merci les gars et les garces, s'il y en a), on va essayer de continuer sur notre lancée et de continuer à raconter ce qu'on a envie, d'ailleurs, si le coeur vous en dit, n'hésitez pas à me contacter, les pages de ce blog sont ouvertes à tout qui à quelque chose à dire. On garde les rubriques existantes comme les sorties de la semaine, les news of the world, les clips de la semaine, l'universal top album, le pompage éhonté de MetalSucks, et j'ai quelques idées pour de nouvelles rubriques, je vous en parlerai en temps voulu.
Bref, 2010 s'annonce aussi riche que 2009, ce qui est une très bonne chose en soi non ?
En attendant, je ne pense pas vous l'avoir déjà souhaité, alors : BONNE ANNEE !!!

Devin Townsend Project - Addicted

Avant que vous ne hurliez de joie en pensant que j'ai mis la main sur l'album, il s'agit de la chanson-titre, pas de l'album !! Comme prévu, c'est énorme, et pour la première fois depuis bien longtemps, l'apport de la voix féminine est un vrai plus et une totale réussite. Ethérée et en retrait, c'est une excellente manière de s'habituer à la présence d'Anneke (ex-The Gathering) sur l'album. Pour le reste, ça ressemble beaucoup plus à ce que Devin Townsend nous avait habitué, avec plein de couches et un son ultra-massif, mais ça reste très mélodieux. Lui en tout cas, définit ça comme du Enya-core. Excellent.


mardi 6 octobre 2009

The Empire Shall Fall

En 2002, lorsque j'ai été voir Killswitch Engage à la Lintfabriek devant 12 personnes, je m'attendais à voir ces gars là :

Bon, c'était bien les bons musiciens, mais le chanteur avait beaucoup changé, puisque c'était la première fois qu'on avait l'occasion de voir le talentueux Howard Jones sur scène. Alors certes, depuis il a fait sa place dans le groupe, mais n'empêche, Alive Or Just Breathing reste le meilleur album du groupe, et Jesse Leach est un putain de chanteur que j'ai toujours regretté de pas avoir vu en live. Il a joué dans Seemless entretemps, un groupe de post grunge moyen moyen, et revient à ses premières amours alternant beuglantes surpuissantes et mélodies qui tuent dans The Empire Shall Fall, dont le premier album sort en Novembre, et dont le contenu m'a l'air plus que sympathique si j'en crois les extraits de cette vidéo :

La playlist de la semaine : HALLOWEEN !!


De toutes les fêtes qui ne servent qu'à nous faire dépenser plein de sous, Halloween est certainement la plus sympa. Déjà, c'est quand même vachement plus cool d'être entouré de ghoules, zombies et autres vampires que d'un vieillard à barbe affublé d'un âne et d'une tonne de culpabilité et de menaces. D'un autre côté, c'est vrai que les mandarines et les spéculoos, c'est meilleur que les potirons, mais là je digresse. Halloween, c'est aussi l'occasion de regarder des cool films (Halloween en tête, certes, mais tout ce qui saigne est bon à prendre), et d'écouter de la musique qui fait peur. C'est le but de cette playlist, même si je ne tiens pas à concurrencer la playlist qui fout les jetons de VinZ. Ici, c'est du qui fait peur pour rire, comme à Halloween quoi.

Commençons par l'icône ultime de la musique qui fait peur pour rire :
  1. Alice Cooper : "Welcome To My Nightmare"
  2. Bobby "Boris" Picket & The Crypt Kickers : "Monster Mash"
    Un morceau des années 60 qui n'est pas exactement un tube, mais qu'on entend souvent dans les films d'horreur de série B, et qui colle parfaitement à l'ambiance.
  3. Blue Oyster Cult : "(Don't Fear) The Reaper"
    LA chanson indispensable à tout film d'horreur qui se respecte.
  4. Screamin' Jay Hawkins : "I Put A Spell On You"
    Un blues maléfique, qui n'a l'air de rien mais qui dégage une aura malsaine à des degrés divers.
  5. Johnny Cash : "Ghost Riders In The Sky"
    Un peu bigot sur les bords, Johnny Cash instille à cette chanson qui parle du Diable une ambiance cowboy de l'enfer qui déchire.
  6. Buck Owens : "Satan's Got To Get Along Without Me"
    Je sais que la country n'amuse que moi parmi les lecteurs de ces lignes, mais c'est pas pour ça que je vais renoncer à faire votre éducation. Buck Owens mes amis, Buck Owens...
  7. The Blasters : "Dark Night"
    Dans From Dusk Til Dawn (Une Nuit En Enfer, bande d'inculques), la bande originale a été écrite, composée et interprétée par des démons venus exprès de l'enfer, c'est un fait avéré.
  8. Mike Gibson : "American Witch"
    Cet inconnu a fait un album de reprises semi punk semi folk de chansons d'Halloween vraiment pas mal du tout. Ici, un tube de Rob Zombie.
  9. Kiss : "God Of Thunder"
    Le morceau le plus dark de toute la carrière de Kiss, pour qui c'est un peu Halloween tous les jours.
  10. Lordi : "They Only Come Out At Night"
    Si vous ne vous souvenez pas de ce groupe finlandais qui a remporté l'Eurovision il y a quelques années, allez faire un tour sur youtube.
  11. Mercyful Fate : "Evil"
    Ozzy peut aller se rhabiller, c'est King Diamond le Prince Of Darkness !
  12. Danzig : "Evil Thing"
    Plus bluesy seul qu'avec les Misfits, Danzig est certes un rigolo, mais ses 4 premiers albums solo sont la bande son parfaite de tous les cauchemars des enfants.
  13. The Misfits : "Halloween"
    Forcément...
  14. Murderdolls : "Welcome To The Strange"
    Mené par Joey Jordison, le groupe doit autant aux Misfits qu'à Marilyn Manson ou White Zombie.
  15. Marilyn Manson : "Man That You Fear"
    J'ai beau souvent me moquer de la grosse Marilyne, il n'empêche qu'Antichrist Superstar est un putain d'album, d'ailleurs à l'époque j'étais très fan. Mais bon, c'était avant qu'il ne devienne une diva pleurnicharde aussi.
  16. White Zombie : "Boogie Man"
    Rob est le meilleur défenseur d'Halloween. Déjà, son remake (ainsi que tous ses autres films) tue, quoi qu'en disent les critiques, et c'est très certainement le mec le plus cool que la terre ait jamais porté. Ici, il brille avec cette reprise d'un standard disco, à la sauce Zombie bien sûr.
  17. Type O Negative : "Black Sabbath (from the Satanic Perspective)"
    J'aurais pu choisir la facilité avec Black N° 1, d'autant que cette chanson qui, je le rappelle, raconte l'histoire d'une gothique qui ose pas sortir de chez elle le soir d'Halloween parce qu'elle n'a plus de teinture pour cheveux (couleur Black, N° 1) et qu'on voit ses racines, mais j'ai préféré cette reprise de Black Sabbath. Non seulement cette version était poisseuse et stressante dans sa version normale parue sur le premier Nativity In Black, mais cette relecture des paroles, racontant la même histoire, mais non plus du point de vue de la victime comme dans l'originale, mais de celui de Satan himself, est tout bonnement géniale. (note : le lien pointe vers la version avec les paroles originales, pas trouvé l'autre).
  18. Fantômas : "The Omen (Ave Satani)"
    Mike Patton chantant l'hymne séminal de La Malédiction, accompagné par Dave Lombardo. Si là on est pas en plein dans notre sujet, j'y connais rien.
  19. Entombed : "Night Of The Vampire"
    Terminons sur une touche plus brutale avec ici, une reprise des Misfits.
  20. Macabre : "Vampire Of Dusseldorf"
    Le groupe de thrash death meurtrier le plus rigolo de la planète.
  21. Acid Witch : "Witchblood Cult"
    Ce groupe, injustement méconnu, pratique un death doom qui doit tout à Halloween, des orchestrations psychédéliques à l'utilisation surabusive de chorus lointains hérités du meilleur de l'horrorpunk.
Voilà, si un jour je fais un film, ben je vous ai déjà préparé sa bande originale !

Metallica : "Through The Never" (live @ Tampa, 03/10/09)

On peut dire ce qu'on veut de Metallica... Euh, non en fait, on peut pas. Metallica tue tout, there is none higher. Comment peut-on humainement dire, voire penser, que la prestation ci dessous n'est pas au dessus de tout ce qui se fait dans le monde ? D'autant que ça faisait 16 ans (!!) qu'ils n'avaient plus joué mon morceau préféré du Black Album en live. J'en pleurerais bien tellement c'est beau...


dimanche 4 octobre 2009

Les sorties de la semaine

Vous avez parlé ! Enfin pas tous, puisque seul 9 d'entre vous ont participé au sondage pour savoir si on devait mettre une note aux albums chroniqués. Or, je sais que vous êtes au moins 12 à lire ces pages ! D'autant que le sondage a pris des proportions dantesques lorsque VinZ est venu défendre bec et ongles le seul vote contre lesdites notes. Cela dit, la démocratie a parlé, et donc dorénavant je terminerai mes chroniques par une note globale. VinZ, t'es pas obligé de la lire, promis. Voici donc la première fournée d'albums notés !!
  • Hatebreed : "Hatebreed"
    Commençons dans la joie et l'allégresse avec le groupe préféré de VinZ, justement. Hatebreed a marqué son temps avec Perseverance et The Rise Of Brutality, livrant son hardcore droit dans ta gueule avec une maîtrise de la brutalité qui ne peut qu'inspirer le respect. En plus, leurs prestations live sont des tueries totales, leur public étant complètement taré et leurs sets d'une efficacité que beaucoup aimeraient approcher, ne serait-ce que de très loin. D'un autre côté, c'est quand même un peu todi la même chose, on s'en est bien rendu compte avec Supremacy, qui m'a ennuyé comme rarement, et For The Lions, album de reprises sorti un peu plus tôt cette année, totalement anecdotique, et pas super bien exécuté en plus. Alors, qu'en est-il de cet album éponyme ? Et bien, contre toute attente, Hatebreed évolue. Les influences metal sont de plus en plus présentes, ça se ressent surtout au niveau des solos de guitare (la nouvelle recrue n'y est pas étrangère), et au niveau du chant, Jamey Jasta faisant quelques tentatives de variations dans ses gueulantes certes puissantes mais un peu trop monocordes à mon goût. Ce qui est dommage, c'est qu'on sent bien qu'ils essayent très fort de changer, mais c'est parfois un peu grossier, avec des lignes de chant maladroites ou des choeurs qu'on dirait sortis d'un stade de foot. Et puis, il y a des moments ultra jouissifs, comme l'excellent In Ashes They Shall Reap, ou encore le "Everyone fucking bleeds now !!" qui précède le break du morceau du même titre, et qui donne autant envie de faire du mal à des enfants que le "Let the blood spill !" sur "A Call For Blood". Bref, les références au sang chez Hatebreed, elles sont effectivement sanguinolentes. Au final, un album bien plus réussi que son prédécesseur, qui a juste un peu le cul entre deux chaises entre l'innovation et le côté simple, droit et direct qui les rend si efficaces, mais parfois un peu ennuyeux aussi.
    6,5/10
  • Kowloon Walled City : "Gambling On The Richter Scale"
    Encore un groupe qui a compris que le meilleur moyen de faire découvrir sa musique à des gens qui, à priori, ne s'intéresserait pas à eux, c'était de donner leur album plutôt qu'espérer le vendre. On ne va pas relancer le débat du téléchargement (légal ou pas) et/ou de l'achat de bons vieux CD, mais dans ce cas-ci, le groupe est gagnant, puisqu'il est évident que je ne me serais jamais donné la peine d'écouter ce groupe si leur album n'avait pas été téléchargeable ici. Cela étant dit, l'album n'est pas désagréable, dans un genre de post hardcore lourd, poisseux et noisy que ne renierait pas Unsane.
    6/10 (mais uniquement parce que c'est gratuit hein !)
  • Immortal : "All Shall Fall"
    Je vous ai déjà dit que j'aimais pas le Black Metal ? Et bien figurez-vous qu'Immortal est sans doute LA raison pour laquelle j'exècre ce style. Alors certes, cette année j'ai découvert qu'il pouvait y avoir des choses intéressantes, voire audibles dans ce style, mais en ce qui concerne Immortal, je paraphraserai le grand philosophe G. Clooney : "je préfère subir un examen rectal en public par un type aux mains très froides plutôt que de devoir encore écouter cette merde". La pochette est sympa, mais musicalement, c'est la quintessence même de tout ce que je déteste dans le genre, il ne manque rien. C'est monotone, monocorde, le son est pourri, le chant est horrible. Je continue ? Non, pas envie.
    0,5/10 (uniquement parce que la pochette est cool)
  • Arch Enemy : "The Root Of All Evil"
    Contrairement à tous mes potes qui ont une bite à la place des oreilles, la chanteuse d'Arch Enemy me laisse dans une indifférence totale. Du coup, affranchi du préjugé "ouah la chanteuse elle est trop bonne et en plus ça pette", je peux prendre le temps d'écouter un peu ce que ça joue, et franchement, c'est pas foncièrement mauvais, mais ça casse vraiment pas trois pattes à un canard. C'est du death mélodique à l'ancienne, joué par des musiciens émérites (dont des anciens de Carcass, quand même), mais bon, voilà quoi... En plus, cet album est un réenregistrement de morceaux datant de l'époque où le groupe officiait avec un chanteur, réenregistrés par une Angela Gossow égale à elle-même, c'est à dire bien, mais pas top.
    5/10
  • Powerman 5000 : "Somewhere On The Other Side Of Nowhere"
    Vous vous souvenez de ce groupe ? Mené par un membre de la famille de Rob Zombie (son frère ? son cousin ? sa tante ?), le groupe a surfé sur la même vague que Rob avant de se recycler dans le rap metal, ou alors ça s'est passé dans l'autre sens, je me souviens plus. Enfin, toujours est il qu'en 2009, le groupe est sorti de son hibernation, et n'a visiblement pas acheté le journal, et donne toujours dans le sous-sous-sous-White Zombie, sans le fun, sans le talent, avec un son propre sur soi qui ne sied vraiment pas au style, avec des influences Marilyn Manson non négligeables, des breaks rappés et des passages techno-jungle à la Prodigy, histoire d'être obsolète jusqu'au bout. Le pire, c'est que même si l'album était sorti en 1997, époque à laquelle il aurait été en accord sonore avec son temps, on aurait quand même trouvé ça ultra mauvais. Pourtant, j'en écoutais, des merdes, en 1997.
    1/10

Rob Zombie : NEW TRACKS !!!

Bon, ce n'était donc pas un fake, le morceau que j'ai publié hier, What?, vient donc bien du nouveau Rob Zombie, c'est même le premier single tiré de l'album. Entretemps, un deuxième morceau est apparu, il s'appelle "Sick Bubble-Gum", et marque un très net retour au son qui a fait son succès sur le premier volet de Hellbilly Deluxe. J'en connais à qui ça va faire plaisir. Quant à moi, je garde mon jugement pour l'ensemble de l'album, je suis encore assez mitigé, voire perplexe, pour le moment.

Sick Bubble-Gum :


What ? (avec un meilleur son qu'hier) :