samedi 28 novembre 2009

Le film de zombies nazi de la semaine : Dead Snow

Phil (pas toi, l'autre) n'est sans doute pas à même de se rendre compte de l'énormité du film qu'il a loué aujourd'hui. C'est danois, ça s'appelle Dead Snow, et ça remplit parfaitement les critères que je m'étais fixé après avoir loué Mamma Mia (mariez-vous, qu'y disaient) : plus jamais je ne louerai de films ouskya pas des zombies nazi dedans... Vous en avez rêvé, le Danemark l'a fait.






Le film de la semaine : Terminator Salvation


Certes, ce n'est pas une exclu mondiale, mais la dernière fois que j'ai été dans un cinéma, y avait une gonzesse avec une lampe de poche qui te conduisait à ta place et un type qui gueulait "Choco glacé !!" avant que le film commence. Bref, trève de nostalgie, aujourd'hui, comme tous les barakis, je vais au vidéo club, et puis je m'affale devant le poss'.
Terminator est un de mes films cultissimes de quand j'étais petit. J'étais déjà ultra fan du premier, et quand le deuxième est sorti j'ai cru que j'allais jamais m'en remettre tellement c'était BON !! On skippe discretos le 3ème qui est une bouse infâme et on se prépare à la Salvation qui nous occupe. Je suis à peu près sûr que les fans hardcore de la série ont sans doute plein de reproches à faire aux libertés scénaristiques que le film prend par rapport aux deux premiers opus, mais j'ai eu trop de débats sur les paradoxes temporels dans les films qui traitent de voyage dans le temps pour me relancer là dedans ici et maintenant, je suis trop vieux pour ces conneries.
L'action prend place en 2018, la guerre entre les machines de Skynet et ce qui reste de l'humanité fait rage. Dans cet univers post apocalyptique que ne renierait pas Cormack McCarthy, un John Connor adulte (Christian Bale, parfait comme toujours) est le héros prophétique de la résistance, et se bat sans relâche contre les robots, tout en ayant des problèmes avec sa hiérarchie (Michael Ironside, égal à lui-même). Il doit retrouver la trace de Kyle Reese, traqué par les machines, afin de le protéger pour pouvoir par la suite l'envoyer dans le passé afin qu'il sauve sa mère de Schwarzie et en profite pour la féconder histoire qu'il puisse naître. Vous suivez ? Bon, on continue. Parallèlement, un type se réveille dans les décombres d'une installation Skynet, avec comme dernier souvenir celui de s'être fait exécuter 15 ans plus tôt pour meurtre, juste après avoir donné son corps à la science et à une scientifique mourante (Helena Bonham Carter, bizarre comme d'hab). Dans son errance, il tombe sur Kyle Reese, et tente tant bien que mal de le protéger des machines qui les ont retrouvé.
Tout ça, ce n'est que la mise en place. Autant dire que les scénaristes ont mis les bouchées doubles pour que l'histoire du film soit à la fois complexe, palpitante, et respectueuse des autres films de la série. Un peu à l'opposé du 3, dont le scénario tient sur un confetti déchiré. Alors c'est bien d'avoir un scénario bien ficelé et qui tient la route, mais encore faut-il pouvoir le mettre en images. Et là aussi, totale recall réussite ! La réalisation est hyper immersive, un peu à la façon des jeux vidéo, et certaines prises de vue relèvent de la haute voltige, avec notamment un plan où une caméra suit un hélicoptère en vol pour y pénétrer et filmer son crash de l'intérieur. Impressionnant, presqu'autant que cette scène où John Connor est encerclé par des machines amphibies et les dégomme à la sulfateuse, scène tout aussi stressante que quand je jouais à Half Life et que j'essayais tant bien que mal de dégommer des créatures diverses à la sulfateuse. Alors certes, on n'atteint pas le niveau über stellaire de James Cameron, mais bon, James Fucking Cameron quoi ! On aurait pu confier la réalisation à Peter Jackson que ça aurait quand même été moins bien que le maître himself. Ici, le film est réalisé par un certain MCG, et j'ignore si c'est le diminutif de Mac kéékchose (Gyver peut-être), ou s'il s'agit des initiales de Miguel Carlos Gutierrez, mais on s'en fout un peu. Sa réalisation est musclée, efficace, et ambitieuse, sans trop en faire.
Et la cerise sur le gâteau, ce sont les clins d'oeil aux deux premiers films dont celui-ci regorge (T2 en particulier). Des scènes réminiscentes (une poursuite camion-moto), à la musique (héhéhé), à certaines répliques (on a presque l'impression de voir Christian Bale sourire en coin en sortant une phrase mythique du 2), avec en apothéose un cameo dont on n'osait plus rêver, le film est parsemé de preuves que Terminator Salvation se veut une suite directe du 2ème film, niant un peu le troisième, ce qui n'est pas plus mal. Le film offre en outre un bestiaire impressionnant avec des machines toutes plus cinégéniques les unes que les autres, et se permet en passant d'ajouter une dimension supplémentaire à la problématique de la relation homme/machine, que je ne vous révèle pour ne pas vous gâcher le plaisir, dans la mesure où elle conclut le film.
Terminator n'est peut être pas le fantasme geek que les fans hardcore (genre le vendeur de BD de Springfield) espéraient, il est sans doute plein de défauts pour ces gens là, mais on s'en cogne. Je l'ai loué en désespoir de cause (pas grand chose à se mettre sous la dent dans un video club un vendredi à 21h), je pensais que la franchise était morte avec l'immonde T3, et finalement j'ai assisté à un spectacle total, bluffant au niveau de son histoire, et qui pette dans tous les sens. La fin étant plus ou moins ouverte, on est même en droit de s'attendre à un reboot de la franchise, ce qui ne serait franchement pas pour me déplaire, peut être même que je ferai l'effort d'affronter l'hostilité des salles obscures... Mais bon, on y est pas encore hein...

vendredi 27 novembre 2009

L'album gratuit de la semaine : The Armed


On ne le dira jamais assez, la musique, c'est mieux quand c'est gratuit. C'est sans doute dans cette optique que The Armed, que je ne connais ni d'Eve ni d'Adam, a décidé d'offrir son premier album à l'internets... Je n'ai pas encore vraiment écouté, donc je donnerai mon avis sur la chose plus tard... En attendant, si vous voulez vous donner bonne conscience, c'est par ici que ça se passe, contre un étalage indécent de votre vie privée, il va de soi...

jeudi 26 novembre 2009

Le clip de la semaine : House Of Broken Promises - "The Hurt"

Qui qui veut du bon gros hard rock plein de balls et de grosses voix qui font peur aux nenfants ? Moi ! Moi ! House Of Broken Promises déchire, y a pas d'autres mots...

mercredi 25 novembre 2009

Le groupe de la semaine : The Violent Femmes

"The Violent Femmes, they bring all their equipment on the bus. And you can't fuck with The Violent Femmes, YOU CANNOT FUCK WITH THIS BAND !"

C'est sur cette phrase pleine de doubles sens que s'ouvre Add It Up, compilation de 1993, qui est aussi le meilleur moyen de découvrir ce groupe phénoménal qu'est Violent Femmes. Je suis un peu sur le cul de me rendre compte que je n'ai jamais parlé de ce groupe, alors que je le connais depuis 15 ans et que j'ai pour ainsi dire appris à chanter et à jouer de la gratte sur leurs chansons.
Pourtant, s'il y a bien un groupe qui n'a rien de metal, c'est bien les Violent Femmes. Mélangeant allègrement folk, punk, pop, country, americana, une petite dose d'expérimentation et une grosse dose de folie, ils ont un son unique, bien à eux, reconnaissable entre mille et qui ne prend pas une ride. Formé au tout début des années 80, ils vont traverser 3 décennies dans un milieu underground qui les adule sans jamais connaître un succès de foule, jusqu'à leur séparation apparemment définitive il y a quelques années.
Mais trève de bavardages inutiles, voici quelques extraits de ce qu'ils font de mieux...





Discographie :

  • Violent Femmes (1983)
  • Hallowed Ground (1984)
  • The Blind Leading the Naked (1986)
  • 3 (1988)
  • Why Do Birds Sing? (1991)
  • Add It Up (1981-1993) (1993)
  • New Times (1994)
  • Rock!!!!! (1995)
  • Freak Magnet (2000)
J'avoue avoir un peu arrêté de suivre après Add It Up, mais tout ce qui précède vaut de l'or... Enfin, pour peu que vous soyez un minimum open à une sphère exo-métalloïde (mais qu'est ce que je parle bien moi !).

mardi 24 novembre 2009

Hail the meat !!

J'aime la viande... Rouge, blanche, crue, cuite, grasse, maigre, en côtelettes, en saucisses, peu importe, j'aime la barbaque !!! Par extension, on peut dire que je n'aime pas beaucoup les végétariens (ceux qui me connaissent apprécieront le doux euphémisme). Enfin... je n'ai rien contre les végétariens qui se contentent de ne pas manger de viande (ça en fait plus pour moi), mais le blème c'est que bien souvent, le végétarisme est associé à un militantisme à la mord-moi-le-noeud visant à nous culpabiliser, nous autres carnivores.
Bien dommage que les industriels ne fassent pas de massage thaï aux cochons avant de les égorger, mais j'y suis pour rien, et c'est pas ça qui m'empêchera de manger du boudin. Ci-dessous, une bande de rigolos nous explique qu'ils savent tout car ils mangent des légumes...


Slash et ses drôles d'amis...

Décidément, Slash a décidé de passer l'héritage des Guns à la moulinette !! Après avoir invité Fergie à donner sa version de Paradise City, vla-t-y pas que sur scène, accompagné par Duff (!) et Steven Adler (!!!), il invite l'immonde Dave Navarro et l'infâme Chester Bennington à pousser la chansonnette sur le même morceau. Là où ça devient super drôle, c'est que Fergie tient mieux la chanson que Chester.
Faut dire que la chanteuse des Black Eyed Peas, déjà physiquement, ressemble beaucoup plus à l'Axl de 1987 que Chester qui lui, ressemble à un foetus. Je pense que si elle devient la nouvelle chanteuse de Velvet Revolver, j'achète l'album.


lundi 23 novembre 2009

Les sorties de la semaine

A croire que mon appel de la semaine dernière a été entendu, cette semaine, je n'ai pas eu grand chose à écouter de neuf, sauf ceci :
  • Diablo Boulevard : "The Greater God"
    Les anversois de Diablo Boulevard proposent un album de rock/metal gothique couillu, très largement influencé par Danzig, ou The Cult. C'est bien produit, bien composé, et ça se laisse écouter avec plaisir. Le groupe évite soigneusement les clichés inhérents au genre, se situe plus dans une vague darkwave (en version "avec couilles") que ne renierait pas Nick Cave, et nous épargne les nappes de clavier à la con et les chanteuses d'opérette à la Within Temptation. Le mélange est donc relativement inédit, même si l'influence de Danzig est prédominante. 
  • Flaw : "Homegrown Studio Sessions"
    Le premier album de Flaw est à tomber par terre. Le chanteur a une voix exceptionnelle, et des morceaux comme "Only The Strong Survive" sont parmi mes préférés du monde. Reformés récemment, le groupe revient avec un album ou on sent qu'ils ont voulu s'éloigner de leurs racines Nu Metal pour proposer quelque chose de plus neuf. C'est très mélodique, le travail sur les lignes de chant et les structures est impressionnant, mais il manque un je-ne-sais-quoi pour que la sauce prenne vraiment. On dit que les femmes enceintes ne peuvent pas réussir de mayonnaise, et c'est un peu l'impression que j'ai en écoutant cet album. A leur décharge, ils ont tout enregistré et produit tout seuls, c'est peut être ce côté "démo" qui empêche l'album de véritablement prendre son envol.
  • Sparzanza : "In Voodoo Veritas"
    J'avoue ne m'être intéressé à ce groupe que parce que leur ancien guitariste officie aujourd'hui dans Mustasch, et que le chanteur de Mustasch, ainsi que Peter Dolving, apparaissent en guest sur leur album précédent. Seulement voilà, on a beau avoir des références en béton, sur la plaque, il ne se passe pas grand chose. C'est un rock/metal/alternatif mou du genou dans lequel il ne se passe pas grand chose, ce n'est pas foncièrement mauvais, mais on passe son temps à se demander quand ça va commencer. 
  • Them Crooked Vultures : "Them Crooked Vultures"
    Quand t'es invité à bouffer chez quelqu'un, et que quand tu t'assois il te dit qu'il va te servir le meilleur repas que t'aies jamais mangé de ta vie, y a intérêt à assurer derrière. Du coup, si il te sert un spaghetti bolognèse, que ses pâtes (même pas des DeCecco) sont un peu trop cuites et que sa sauce est acide, c'est lourd. S'il l'avait jouée plus humble, t'aurais quand même pu passer une bonne soirée, finir ton assiette, voire même en reprendre un peu. Au lieu de ça, t'as mal au bide et t'es de mauvais poil. C'est un peu ce qui se passe avec Them Crooked Vultures. Sur le papier, c'est le supergroupe qui devait en finir avec tous les supergroupes. Son line up impressionnant (Josh Homme de QOTSA, Dave Grohl des Foo Fighters et John Paul Jones de Led Zep), ses apparitions surprise dans les festivals cet été, les déclarations fracassantes de l'intelligentsia du rock n'roll, tout préfigurait d'une révolution musicale dans nos platines. Au final, on a un album de rock souvent moyen, parfois franchement mauvais, de temps en temps brillant ("Scumbag Blues"), mais en tout cas jamais révolutionnaire.

dimanche 22 novembre 2009

News Of The World

  • Cocorico ! Les belges de Suicide Of Demons sortent leur premier vrai album, et sa sortie a été annoncée sur Blabbermouth. Classe...
  • Les fans de French Metal (dont je ne suis pas) vont être contents avec la compile "De Cendres et de Sang" contenant 40 morceaux de groupes qui voudraient tous détrôner Gojira.
  • Mastodon tournera en Europe en février ! Youhou ! Pas de date annoncée en Belgique, ni en Hollande... bouuuuuuh !
  • Dio a annulé sa tournée européenne et est hospitalisé pour des problèmes de coeur, selon la rumeur. 
  • Alice In Chains s'apprête à sortir une ligne de vêtements un nouveau clip pour Your Decision. En voici le trailer.
  • Dave Lombardo a déclaré qu'il aimerait bien donner des cours de batterie à Lars. Je suggère qu'en échange, James Hetfield donne des cours de chant à Tom Araya. Non mais...
  • Snot s'était reformé avec Tommy Vext (ex-Divine Heresy) au chant et je ne le savais pas. Dommage, parce que c'était plutôt pas mal, mais pas grave, parce qu'il s'est barré, un des gratteux aussi, et que les membres restants se sont baptisés Tons, et sont devenus mauvais.
  • On a le droit de se moquer de Cannibal Corpse ? Pas vraiment non. Mais bon, quand c'est drôle, on peut quand même regarder, même si on souhaite à l'auteur de la moquerie qu'il lui arrive tous les trucs dont il parle dans sa chanson.
  • Burzum, le projet ridicule de Varg Vikernes, gros con fraîchement sorti de sa prison où j'espère sincèrement qu'il s'est bien fait défoncer sa rondelle de gros nazi de merde, sort un nouvel album qui s'appelle The White God. Ne l'achetez pas, ne l'écoutez pas, ne lisez même pas cette news, d'ailleurs je la barre.
  • Alors qu'aucun nom n'a été annoncé, les places pour le Graspop 2010 sont déjà en vente. Les rumeurs parlent de Sepultura et d'un retour de Kiss. On verra bien...

Billy Milano is God

Billy Milano est un des frontmen les plus drôles du metal. Le genre de gars qui en a rien à foutre de rien, et qui doit être super pénible à côtoyer au quotidien. Nous on s'en fout, on a juste les albums et les DVD de S.O.D., pas assez pour se plaindre, mais largement suffisant pour bien se fendre la gueule. Ici, quand on le voit débarquer devant le public ravi de Municipal Waste et les saluer d'un "Shut up !" bien senti, on se retrouve direct au Budokan en 92 !!

Milano Président !!

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