Mastodon est un groupe qui m'a toujours intrigué... Son image et sa réputation dans le metal semble sans tache, tout le monde semble s'accorder pour saluer le talent de ce groupe américain qui pratique un sludge-metal complexe, mélodieux, massif, technique, teinté d'ambiances lourdingues, avec une paire de chanteurs qui alternent un sens aigu de la mélodie qui tue à des grognements colériques du plus bel effet... Bref, un groupe qui a tout pour plaire, et pourtant... Et pourtant, malgré des écoutes répétées de 2 de leurs albums, Leviathan et Blood Mountain, et après les avoir vu en concert (en 2006, 1e partie de Tool avec un son de merde, il est vrai), je n'arrivais pas à accrocher à ce groupe... Puis, au hasard d'un clic sur Metalsucks, je tombe sur "Divinations", le nouveau clip du groupe et là, grande claque dans ma grosse gueule !!! Pourtant, alors que je suis en train de réécouter les 2 albums précités, je ne vois pas de révolution majeure dans le style pratiqué, mais depuis que j'ai fait tourner ce clip, ben maintenant j'ai qu'une envie, c'est aller acheter leurs albums, et les mettre dans ma voiture en heavy rotation jusqu'au 20 juin, date à laquelle ils seront à l'affiche du Sonisphere, ce qui me permettra sans doute ENFIN d'apprécier ce groupe qui me semble pour le coup ENORME... A noter que leur nouvel album, Crack The Skye, sort bientôt, et que s'il est de la même qualité que l'énorme morceau du clip, il va sans dire qu'ils semblent bien partis pour se tailler une place de choix dans le top 2009.
samedi 7 mars 2009
vendredi 6 mars 2009
METALLICA + MACHINE HEAD + THE SWORD - Sportpaleis, Anvers - 05/03/2009
Il est des jours qui marquent une vie, des jours sans lesquels on ne ferait rien de mieux que de tuer le temps en attendant que le temps vous tue...
Arrivée tôt à Anvers. Le geste s'avère inspiré: parking rapide, tickets, pulls au vestiaire, découverte des lieux et hop, prise de position stratégique dans un coin de la scène qui occupe le centre de la salle, à deux mètres de la plateforme.
19h : les jeunes Texans de The Sword arrivent et nous donnent rapidement un aperçu d'un élément que nous maudirons jusqu'au bout : l'acoustique dramatique de l'endroit qui massacre le set pourtant lourdingue de ces gamins stonecoreux.
On se dit que Machine Head ne va pas subir le même traitement, que les gars de la sono sont des pros, qu'il y aura un miracle, que... Tintin... 45 minutes de boucherie dans le mauvais sens du terme. Une cacophonie immonde, insulte au groupe et aux fans, à oublier au plus vite.
Et les choses sérieuses commencent donc :-)
40 minutes environ d'attente, un public qui s'impatiente, la hola mexicaine dans les gradins, et puis... clac! la salle plongée dans le noir à l'instant où retentissent les premières mesures du légendaire Ecstasy Of Gold de Morricone dans une ambiance de coupe du monde émotionnellement éreintante. Pas le temps de se poser de questions: l'intro de That Was Just Your Life s'élève déjà dans une salle prête à exploser qui accueille ses héros dans une orgie féérique de faisceaux laser. La ton est donné d'entrée de jeu: ça va cogner. Méchamment. On ne se tracasse plus du son, qui s'est d'ailleurs quelque peu amélioré.
Notre emplacement nous offre le bonheur de voir défiler à tour de rôle les quatre horsemen tout près de nous. On est là, bouche bée, à voir la sueur sur leur front, on parvient à distinguer les détails de leurs vêtements, les grattes sur leurs instruments...
Le morceau d'ouverture s'enchaine comme sur l'album avec The End Of The Line. Au total, un bon quart d'heure de marbrage de crâne, sans pitié, implacable.
Petite pause et on poursuit avec Leper Messiah, rarissime en live. Nous sommes des élus ce soir. Metallica a décidé de tout donner, comme l'explique un Jaymz enragé. La magnifique sixième plage de Puppets débouche sur un effronté Holier Than Thou, encore plus rare sur les planches, et portant magistralement exécuté.
La nuit tombe à nouveau dans le palais. Un air de champ de bataille. One.
Évidemment magique. D'autant plus que c'est notre coin qu'a choisi Kirk pour exécuter son tapping. La larme à l'œil, on tente tant bien que mal de maintenir le gsm droit pour immortaliser le moment de légende.
Ce morceau est dédié à ceux qui en ont bavé, explique James. Ceux qui sont marqués à vie mais qui ont compris que ce qui ne les tue pas les rend plus fort: Broken, Beat & Scarred, suivi d'un Cyanide pendant lequel la salle tremble sur des fondations qui n'ont pas du être pensées pour supporter 18.000 personnes sautant en rythme. Et elle n'a encore rien vu... Un atrocement lourd Sad But True vient tasser et combler les dernières failles géologiques flamandes. Il faudra attendre encore quelques millénaires avant de voir un tsunami en mer du Nord...
Il est temps de souffler un peu. Turn The Page va s'en charger, et servir sur un plateau un foudroyant All Nightmare Long aussi merveilleux sur scène que sur un Death Magnetic qui fournira ensuite sa dernière offrande de la soirée: The Day That Never Comes.
Larsen de fin de morceau... Des musiciens qui se regardent malicieusement... Tout le monde a compris... MASTER!! Hurlé à en crever par toute la salle. Peut-on mourir après ça? Bien sûr, surtout lorsque Fight Fire With Fire vous accompagne dans votre trépas et que Nothing Else Matters célèbre vos funérailles...
Enter Sandman en cloture.
Fini? Naaan. Deux reprises en rappel: le Breadfan de Budgie et le Prince de Diamond Head. L'ensemble prend définitivement fin dans le plus merveilleux des boxons et un Seek & Destroy de carnaval.
You kick ass!! hurle James avant de courir sous la douche puis dans le jet privé.
Ouais, c'est vrai. Et c'est si bon.
Arrivée tôt à Anvers. Le geste s'avère inspiré: parking rapide, tickets, pulls au vestiaire, découverte des lieux et hop, prise de position stratégique dans un coin de la scène qui occupe le centre de la salle, à deux mètres de la plateforme.
19h : les jeunes Texans de The Sword arrivent et nous donnent rapidement un aperçu d'un élément que nous maudirons jusqu'au bout : l'acoustique dramatique de l'endroit qui massacre le set pourtant lourdingue de ces gamins stonecoreux.
On se dit que Machine Head ne va pas subir le même traitement, que les gars de la sono sont des pros, qu'il y aura un miracle, que... Tintin... 45 minutes de boucherie dans le mauvais sens du terme. Une cacophonie immonde, insulte au groupe et aux fans, à oublier au plus vite.
Et les choses sérieuses commencent donc :-)
40 minutes environ d'attente, un public qui s'impatiente, la hola mexicaine dans les gradins, et puis... clac! la salle plongée dans le noir à l'instant où retentissent les premières mesures du légendaire Ecstasy Of Gold de Morricone dans une ambiance de coupe du monde émotionnellement éreintante. Pas le temps de se poser de questions: l'intro de That Was Just Your Life s'élève déjà dans une salle prête à exploser qui accueille ses héros dans une orgie féérique de faisceaux laser. La ton est donné d'entrée de jeu: ça va cogner. Méchamment. On ne se tracasse plus du son, qui s'est d'ailleurs quelque peu amélioré.
Notre emplacement nous offre le bonheur de voir défiler à tour de rôle les quatre horsemen tout près de nous. On est là, bouche bée, à voir la sueur sur leur front, on parvient à distinguer les détails de leurs vêtements, les grattes sur leurs instruments...
Le morceau d'ouverture s'enchaine comme sur l'album avec The End Of The Line. Au total, un bon quart d'heure de marbrage de crâne, sans pitié, implacable.
Petite pause et on poursuit avec Leper Messiah, rarissime en live. Nous sommes des élus ce soir. Metallica a décidé de tout donner, comme l'explique un Jaymz enragé. La magnifique sixième plage de Puppets débouche sur un effronté Holier Than Thou, encore plus rare sur les planches, et portant magistralement exécuté.
La nuit tombe à nouveau dans le palais. Un air de champ de bataille. One.
Évidemment magique. D'autant plus que c'est notre coin qu'a choisi Kirk pour exécuter son tapping. La larme à l'œil, on tente tant bien que mal de maintenir le gsm droit pour immortaliser le moment de légende.
Ce morceau est dédié à ceux qui en ont bavé, explique James. Ceux qui sont marqués à vie mais qui ont compris que ce qui ne les tue pas les rend plus fort: Broken, Beat & Scarred, suivi d'un Cyanide pendant lequel la salle tremble sur des fondations qui n'ont pas du être pensées pour supporter 18.000 personnes sautant en rythme. Et elle n'a encore rien vu... Un atrocement lourd Sad But True vient tasser et combler les dernières failles géologiques flamandes. Il faudra attendre encore quelques millénaires avant de voir un tsunami en mer du Nord...
Il est temps de souffler un peu. Turn The Page va s'en charger, et servir sur un plateau un foudroyant All Nightmare Long aussi merveilleux sur scène que sur un Death Magnetic qui fournira ensuite sa dernière offrande de la soirée: The Day That Never Comes.
Larsen de fin de morceau... Des musiciens qui se regardent malicieusement... Tout le monde a compris... MASTER!! Hurlé à en crever par toute la salle. Peut-on mourir après ça? Bien sûr, surtout lorsque Fight Fire With Fire vous accompagne dans votre trépas et que Nothing Else Matters célèbre vos funérailles...
Enter Sandman en cloture.
Fini? Naaan. Deux reprises en rappel: le Breadfan de Budgie et le Prince de Diamond Head. L'ensemble prend définitivement fin dans le plus merveilleux des boxons et un Seek & Destroy de carnaval.
You kick ass!! hurle James avant de courir sous la douche puis dans le jet privé.
Ouais, c'est vrai. Et c'est si bon.
jeudi 5 mars 2009
Mississauga Unplugged Le 1er avril à l'Inside Out
Dans le cadre de la tournée "Mississauga sauve le monde", et après avoir résolu une bonne fois pour toutes les problèmes communautaires de notre beau royaume la semaine dernière à l'Escalier, Mississauga s'attaque aujourd'hui de front à la facture énergétique de notre beau pays et s'engage à la réduire de manière drastique la consommation électrique de tout un pays en ne branchant rien lors de leur prochain show... Pas d'ampli, pas de disto, pas de lightshow, pas de pyrotechnie, pas de chorégraphie, on vient à pied et on repart à vélo, on mange du tofu bio et on boit du jus de pruneaux pour pouvoir faire du bon compost avec notre caca...
Bref, juste nous 5, tous nus, avec des fleurs collées sur nos guitares acoustiques... Quand on fait un unplugged à Mississauga, on le fait pas à moitié... Alors toi aussi qui aime quand ça fait moins de bruit, viens nous applaudir (pas trop fort) ce 1er avril à l'Inside Out, Quai Van Beneden à Liège...
mardi 3 mars 2009
Les sorties de la semaine - II
Sacrée fournée en effet...
- SAMAEL : "Above"
Ces sacrés Suisses nous étonneront toujours. Palliant l'absence de côtes par une abondance de liquide d'un autre genre dans les coffres de leurs banques, les Helvètes nous ont déjà démontré à plus d'une reprise leur talent à manier la distorsion tant et si bien qui quiconque ayant déjà jeté une oreille à Coroner ou, plus récemment, aux excellents cyber-métalleux de Sybreed ne serait rien de mieux qu'un converti que l'on prêche.
Samael ne déroge évidemment pas à la règle, loin s'en faut...
Auteurs en 1996 de "Passage", l'un des plus immenses albums de l'histoire du metal, réitérant l'exploit en 2004 avec "Reign Of Light", assurant l'essentiel avec le très bon Solar Soul de 2007, nos braves gus étaient pour le moins attendus au tournant avec ce "Above" d'abord annoncé comme un projet parallèle de Xy, compositeur principal, puis finalement ramené dans le giron du vaisseau mère samaelien.
Résultat?
La catastrophe :-)
Soyons clair : je vois d'ici les fans de la première heure, les hordes de clampins accrochés à cette période black du début des années 90 qui m'a toujours donné envie de rayer la Scandinavie de la carte, faire des bonds de joie dans le tintamarre de leurs bracelets en skaï clouté made in China devant ce MINABLE retour en arrière sans AUCUNE inspiration, mais il est honnêtement permis de se demander si l'on doit rire ou pleurer face à un spectacle aussi décevant. Des tas de groupes puisent dans leurs origines pour réaliser des choses sublimissimes (qui a dit Death Magnetic?), mais là... On se retrouve donc complètement atterré à essayer de s'enfiler les 11 morceaux de cet... album sans s'évanouir d'ennui... ou de honte... Aucune plage relevant l'autre, platitude généralisée, tournures faciles et téléphonées, production d'amateur (où est Vorph? et où sont les instruments? c'est du mono ou quoi?), et j'en passe et des meilleures. Ou des pires, c'est selon.
D'ores et déjà LA déception de l'année...
- BURIED INSIDE : "Spoils Of Failure"
Il était grand temps que ces gamins donnent une suite à l'oppressant "Chronoclast" de 2005 et force est d'avouer que l'attente en valait la peine. Huit morceaux numérotés de I à VIII et autant de briques atterrissant dans le ventre comme de l'huile bouillante. Un postcore sludgy du meilleur effet, maniaco-dépressif à souhait, sans concession aucune. Du tout bon boulot...
- THE AGONIST : "Lullabies For The Dormant Mind"
Vous vous êtes déjà demandés ce que pouvait donner le croisement d'un opéra-metal aux refrains d'Eurovision à la Within Temptation avec les beuglements bestiaux des plus tarés des deathcoreux? Ben cherchez plus, ça donne The Agonist... Curiosité à mi-chemin entre les deux mondes évoqués, par moments sacrément efficace, à d'autres plutôt rigolo, un disque qui fait plaisir, à défaut d'être révolutionnaire.
- THE MILES BETWEEN : "Deceiver"
Beeeeeeeerrrrrgggghhhhh !!!!!!!!! Vous en voulez encore du metalcore qui fait fondre la gueule? Bouffez-moi ça alors. Sérieux, ça vaut le détour!
- OBSCURA : "Cosmogenesis"
Fans d'Atheist, de Cynic et de Death, levez la main. Maintenant rabaissez-là et téléchargez-moi ce truc rapidement. Inutile de s'y étaler longuement: du death de grand art, technique à souhait, archi-travaillé, parfois carrément prog, ça ne court pas tant que ça les rues. Les connaisseurs apprécieront...
Mention particulière, en passant, à l'EP éponyme de Shaping The Random, déjà relevé dans le post précédent. 14 minutes qui se réécoutent sans fin... \m/
- SAMAEL : "Above"
Ces sacrés Suisses nous étonneront toujours. Palliant l'absence de côtes par une abondance de liquide d'un autre genre dans les coffres de leurs banques, les Helvètes nous ont déjà démontré à plus d'une reprise leur talent à manier la distorsion tant et si bien qui quiconque ayant déjà jeté une oreille à Coroner ou, plus récemment, aux excellents cyber-métalleux de Sybreed ne serait rien de mieux qu'un converti que l'on prêche.
Samael ne déroge évidemment pas à la règle, loin s'en faut...
Auteurs en 1996 de "Passage", l'un des plus immenses albums de l'histoire du metal, réitérant l'exploit en 2004 avec "Reign Of Light", assurant l'essentiel avec le très bon Solar Soul de 2007, nos braves gus étaient pour le moins attendus au tournant avec ce "Above" d'abord annoncé comme un projet parallèle de Xy, compositeur principal, puis finalement ramené dans le giron du vaisseau mère samaelien.
Résultat?
La catastrophe :-)
Soyons clair : je vois d'ici les fans de la première heure, les hordes de clampins accrochés à cette période black du début des années 90 qui m'a toujours donné envie de rayer la Scandinavie de la carte, faire des bonds de joie dans le tintamarre de leurs bracelets en skaï clouté made in China devant ce MINABLE retour en arrière sans AUCUNE inspiration, mais il est honnêtement permis de se demander si l'on doit rire ou pleurer face à un spectacle aussi décevant. Des tas de groupes puisent dans leurs origines pour réaliser des choses sublimissimes (qui a dit Death Magnetic?), mais là... On se retrouve donc complètement atterré à essayer de s'enfiler les 11 morceaux de cet... album sans s'évanouir d'ennui... ou de honte... Aucune plage relevant l'autre, platitude généralisée, tournures faciles et téléphonées, production d'amateur (où est Vorph? et où sont les instruments? c'est du mono ou quoi?), et j'en passe et des meilleures. Ou des pires, c'est selon.
D'ores et déjà LA déception de l'année...
- BURIED INSIDE : "Spoils Of Failure"
Il était grand temps que ces gamins donnent une suite à l'oppressant "Chronoclast" de 2005 et force est d'avouer que l'attente en valait la peine. Huit morceaux numérotés de I à VIII et autant de briques atterrissant dans le ventre comme de l'huile bouillante. Un postcore sludgy du meilleur effet, maniaco-dépressif à souhait, sans concession aucune. Du tout bon boulot...
- THE AGONIST : "Lullabies For The Dormant Mind"
Vous vous êtes déjà demandés ce que pouvait donner le croisement d'un opéra-metal aux refrains d'Eurovision à la Within Temptation avec les beuglements bestiaux des plus tarés des deathcoreux? Ben cherchez plus, ça donne The Agonist... Curiosité à mi-chemin entre les deux mondes évoqués, par moments sacrément efficace, à d'autres plutôt rigolo, un disque qui fait plaisir, à défaut d'être révolutionnaire.
- THE MILES BETWEEN : "Deceiver"
Beeeeeeeerrrrrgggghhhhh !!!!!!!!! Vous en voulez encore du metalcore qui fait fondre la gueule? Bouffez-moi ça alors. Sérieux, ça vaut le détour!
- OBSCURA : "Cosmogenesis"
Fans d'Atheist, de Cynic et de Death, levez la main. Maintenant rabaissez-là et téléchargez-moi ce truc rapidement. Inutile de s'y étaler longuement: du death de grand art, technique à souhait, archi-travaillé, parfois carrément prog, ça ne court pas tant que ça les rues. Les connaisseurs apprécieront...
Mention particulière, en passant, à l'EP éponyme de Shaping The Random, déjà relevé dans le post précédent. 14 minutes qui se réécoutent sans fin... \m/
Les sorties de la semaine
Belle fournée en ce début mars...
- Shaping The Random : "Shaping The Random" EP
4 courts titres pour ce groupe de post hardcore pas trop mal foutu, à la voix criarde mais pour une fois audible dans ce style de musique... - Chaoswave : "Dead Eye Dreaming"
Une fois n'est pas coutume, c'est à un groupe italien que nous avons à faire... Sarde même pour la précision géographique... Et musicalement, c'est un groupe assez original qui mèle avec aisance le progressif ultra technique cher à Dream Theater à une puissance et un énoooorme son qu'on retrouve plutôt du côté de Meshuggah ou Fear Factory, avec un chant assuré par un duo masculin/féminin super mélodieux, sans tomber dans la soupe heavy ou le marasme gothique mes couilles à la Nightwish/WithinTemptation et toutes les merdes du genre... Une bonne surprise en somme. - Sylosis : "Conclusion Of An Age"
Le thrash anglais n'est pas commun, mais là, on a à faire à des maîtres du genre... Musicalement, c'est quelque part entre le Metallica cher à nos glorieuses eighties, le tout mâtiné d'une touche death mélodique à la suédoise, voire parfois de groupes comme Killswitch Engage... Le tout porté par une voix puissante, pas très mélodieuse, certes, mais bien couillue et assez variée pour ne pas être lassante. - Entwine : "Painstained"
Une fois encore, un groupe qui mélange les genres avec audace et brio... Ici, on est face à des finlandais qui pratiquent un rock/metal mélodique, teinté d'ambiances gothiques, à la voix suave, presque pop, enrichi de quelques riffs bien gras comme on les aime... - Samael : "Above"
Je sais qu'Ercan attend cet album de pied ferme, je ne lui soufflerai donc pas la politesse et lui laisse le plaisir de nous en faire une vraie belle chronique dont il a le secret. - Nashville Pussy : "From Hell To Texas"
Si vous ne connaissez pas Nashville Pussy, jetez vous sur ce groupe de hard'n'rock'n'metal'n'roll texan qui décoiffe, le genre à faire passer Motorhead pour des vieux papys sur le retour... Et pourquoi pas commencer par cet album qui est parfait dans le style Nashville Pussy-ien... Et si vous connaissez déjà, vous serez pas déçu. - Various Artists : "Year Of The Cycos"
Depuis quelques années, Mike Muir ne trouve plus vraiment sa place sur la scène métal... D'ailleurs, s'agit-il toujours bien de Metal? Plus ou moins, Suicidal tendencies fournissant encore et toujours son quota de gros riffs bien gras, mais la frontière est souvent mince entre ST, Infectious Grooves, qui lui explore la facette funk-core du Muir, Cyco Miko, qui est un peu entre les deux, voire même plus punk... Vous avez du mal à suivre ? ben moi aussi à vrai dire, surtout avec ce "Year Of The Cycos" qui est une compile de nouveaux morceaux de tous les groupes précités... Un joyeux bordel donc, mais qui n'arrive pas à la moitié de la chaussette blanche de ce que ST a pu fournir dans les années 80 et 90... - The Prodigy : "Invaders Must Die"
Prodigy est de retour !! la bonne blague... D'ailleurs, à l'écoute de cette daube, j'aurais préféré que ce soit une blague. - CDC : "Burn"
- CDC : "Bonjour, nous faisons du gros hardcore bien méchant et on vient mettre des tatanes dans la gueule à ta race..."
- Butt : "Ouais ben faites la queue comme tout le monde hein !"
En voilà, un mois qui commence bien !
lundi 2 mars 2009
Mississauga @ l'Escalier 25/02/2009
Charité bien ordonnée commence par soi-même, j'auto-chronique donc ce super concert qui a eu lieu mercredi dernier à l'Esca... From the inside en quelque sorte...
Le principe de la soirée, c'était de mettre sur une même scène un groupe wallon (nous), un groupe flamand (Convoy) et un groupe bruxellois (Blister), histoire de faire un pied de nez à l'actualité politique casse-couille, mais aussi de nous permettre par la suite de jouer en Flandre, puis à Bruxelles, avec la même configuration...
Convoy, dont c'était le tout premier concert, nous a étonné par son efficacité... Son rock énergique aux influences métalliques, stoner et en tout cas bien rock n'roll, était super bien en place, très agréable à écouter, et l'énergie positive dont le groupe, son frontman (un peu intimidé de devoir nous parler en français, il est vrai) en tête, a fait preuve tout au long du set faisait plaisir à voir. Une totale réussite pour un premier concert, qui donne bien envie d'assister aux suivants...
Ensuite, c'était notre tour... Je n'aurai pas la prétention de juger moi-même notre prestation, mais toujours est-il que visiblement, quelques personnes avaient fait le déplacement pour nous... Il faut dire qu'outre la plupart de nos "habitués", Benja, enseignant de son état, s'est retrouvé face à l'intégralité de ses élèves, anciens, actuels et futurs, et y a pas à dire, ce qui est sympa quand on joue devant un parterre d'ados, c'est qu'ils sont pleins d'énergie, et qu'ils savent la transmettre... Du coup, on a donné tout ce qu'on avait à donner, pour ma part un peu trop même, vu mon état après le concert (c'est que j'ai le double de leur âge moi aux 6 premiers rangs)... Un excellent souvenir en tout cas, c'était la première fois que je voyais des gens dans le public chanter mes paroles (sauf brouns mais lui ça compte pas, et sauf piki aussi mais lui il est à côté de moi, pas devant, donc je le vois jamais), et on a même signé des autographes !!! C'est donc fourbu mais pleinement satisfaits de ce qu'on a donné et ultra heureux de la réponse du public que nous sommes tombés comme des merdes en sueur après le set...
La seule petite ombre au tableau, c'est que dés que nos dernières notes parachevaient l'acouphène de notre charmante audience, ils sont partis se soigner chez eux, se privant par la même du set de Blister, et c'est bien dommage, pour les uns comme pour les autres... Ce n'est pas pour autant que le power trio fait les choses à moitié sur scène... Faut dire que pendant l'intégralité du set de Convoy et du nôtre, ils étaient tous les 3 devant, à foutre une ambiance du tonnerre de Dieu, ces gars là étaient visiblement là pour bien se fendre la gueule, et ils savent y faire... Sur scène, c'est la même énergie qu'ils dégagent, pas déstabilisés par un public plus qu'épars, ils donnent tout, et obligent les gens présents à s'amuser !! Bref, une toute bonne ambiance avec Blister, va falloir mettre la barre haut pour mettre la même ambiance qu'eux sur les prochaines scènes qu'on partagera (en l'occurence, le 22 avril à Louvain La Neuve, les détails suivront) !!
Voilà comment Mississauga met un terme aux tensions communautaires, en rassemblant 3 groupes où personne se prend la tête, avec pour seule idée le fait qu'en flamand, en wallon ou en bruxellois, ROCK N'ROLL se dit de la même manière !!
Le principe de la soirée, c'était de mettre sur une même scène un groupe wallon (nous), un groupe flamand (Convoy) et un groupe bruxellois (Blister), histoire de faire un pied de nez à l'actualité politique casse-couille, mais aussi de nous permettre par la suite de jouer en Flandre, puis à Bruxelles, avec la même configuration...
Convoy, dont c'était le tout premier concert, nous a étonné par son efficacité... Son rock énergique aux influences métalliques, stoner et en tout cas bien rock n'roll, était super bien en place, très agréable à écouter, et l'énergie positive dont le groupe, son frontman (un peu intimidé de devoir nous parler en français, il est vrai) en tête, a fait preuve tout au long du set faisait plaisir à voir. Une totale réussite pour un premier concert, qui donne bien envie d'assister aux suivants...
Ensuite, c'était notre tour... Je n'aurai pas la prétention de juger moi-même notre prestation, mais toujours est-il que visiblement, quelques personnes avaient fait le déplacement pour nous... Il faut dire qu'outre la plupart de nos "habitués", Benja, enseignant de son état, s'est retrouvé face à l'intégralité de ses élèves, anciens, actuels et futurs, et y a pas à dire, ce qui est sympa quand on joue devant un parterre d'ados, c'est qu'ils sont pleins d'énergie, et qu'ils savent la transmettre... Du coup, on a donné tout ce qu'on avait à donner, pour ma part un peu trop même, vu mon état après le concert (c'est que j'ai le double de leur âge moi aux 6 premiers rangs)... Un excellent souvenir en tout cas, c'était la première fois que je voyais des gens dans le public chanter mes paroles (sauf brouns mais lui ça compte pas, et sauf piki aussi mais lui il est à côté de moi, pas devant, donc je le vois jamais), et on a même signé des autographes !!! C'est donc fourbu mais pleinement satisfaits de ce qu'on a donné et ultra heureux de la réponse du public que nous sommes tombés comme des merdes en sueur après le set...
La seule petite ombre au tableau, c'est que dés que nos dernières notes parachevaient l'acouphène de notre charmante audience, ils sont partis se soigner chez eux, se privant par la même du set de Blister, et c'est bien dommage, pour les uns comme pour les autres... Ce n'est pas pour autant que le power trio fait les choses à moitié sur scène... Faut dire que pendant l'intégralité du set de Convoy et du nôtre, ils étaient tous les 3 devant, à foutre une ambiance du tonnerre de Dieu, ces gars là étaient visiblement là pour bien se fendre la gueule, et ils savent y faire... Sur scène, c'est la même énergie qu'ils dégagent, pas déstabilisés par un public plus qu'épars, ils donnent tout, et obligent les gens présents à s'amuser !! Bref, une toute bonne ambiance avec Blister, va falloir mettre la barre haut pour mettre la même ambiance qu'eux sur les prochaines scènes qu'on partagera (en l'occurence, le 22 avril à Louvain La Neuve, les détails suivront) !!
Voilà comment Mississauga met un terme aux tensions communautaires, en rassemblant 3 groupes où personne se prend la tête, avec pour seule idée le fait qu'en flamand, en wallon ou en bruxellois, ROCK N'ROLL se dit de la même manière !!
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