samedi 25 septembre 2010

Terror : "Stick Tight"

Je ne le dirai jamais assez fort : Terror, c'est la toute grande classe du hardcore américain. Ce groupe dégage une violence absolument inouïe, que ce soit dans les boquets, dans l'ambiance de feu de leurs concerts, ou dans le montage frénétique du clip hallucinant qui vient de sortir.

Bande Annonce d'un film que tu verras jamais : Phantasmagoria

Phantasmagoria : The Visions Of Lewis Carrol était censé être un film ultra ambitieux tournant autour de l'univers du créateur d'Alice Au Pays Des Merveilles, écrit et réalisé par Marilyn Manson. Ca devait relancer sa carrière, redorer son blason, et lui rendre une crédibilité perdue il y a bien longtemps, la faute à des frasques people dignes de Lindsay Lohan, et des albums de plus en plus mauvais. Sauf qu'à la vision de la bande annonce, les exécutifs ont pris peur face à la crudité des images qu'ils voyaient, et ont donc stoppé net les vivres au projet, qui du coup, ne verra sans doute jamais le jour.
Quant à savoir si la grosse Marilyne va en pleurer ou en être tout fâché, on le saura sans doute sur son prochain album.
 

Danzig : "On A Wicked Night"

Danzig oscille depuis longtemps sur la fine ligne qui sépare le génie du pathétique. Et il y a un peu des deux dans cette chanson, et dans le clip qui l'accompagne, à l'image de l'album, Deth Red Sabaoth, dont il est tiré.

vendredi 24 septembre 2010

La photo de la semaine : who the fuck is this 2, le retour.

Allez hop, qui c'est qui veut gagner un spéculoos ?

Dimmu Borgir : Gateways

Comme j'y connais pas grand chose en fast food, impossible pour moi de dire qui de Dimmu Burger ou de Cradle Of Frite a copié l'autre, toujours est il que ça se ressemble vachement beaucoup, autant musicalement (les deux sont à vomir, c'est bien la preuve), que visuellement, même si je ne me souviens pas avoir jamais vu Dani Filth avec des tentacules de calamar en guise de cornes. N'empêche, avec toutes ses références alimentaires, je m'étonne qu'ils ne soient pas plus gros tous ces gens bizarres.

The Acacia Strain -- Wormwood

Suite à une injonction plus ou moins amicale succédant elle-même à un post dans lequel une personne mal informée / mal intentionnée / mal rasée (*) que je ne nommerai pas s'est de nouveau fourvoyée, j'ai bien l'honneur de vous parler du dernier mastodonte sonique en date, à savoir le cinquième opus de The Acacia Strain.


Pour planter le décor, quelques mots de Vincent Bennett, le chanteur : "[...] deathcore is the new nu-metal. You see the same kids and the same ethic. It sucks. And if anyone calls us “deathcore” then I might do something very bad to them. We aren’t deathcore. We are heavy."

Et en toute objectivité, il a mille fois raison... Je tiens à signaler que je découvre le groupe à peine, et donc que l'étiquette "deathcore" pourrait s'avérer plus discutable à l'écoute des plaques précédentes. Mais bref -- en toute objectivité donc, il y a deux grandes tendances dans Wormwood qui confirment la thèse : 1) les compos sont bien trop carrées et pas assez alambiquées (on y reviendra plus loin), et 2) le chanteur est un beau spécimen de beugleur mais ne s'époumonne pas assez pour rentrer dans la catégorie en question.

En fait, en parlant de heavy, la lourdeur extrême des lignes de guitare est telle que j'ai eu l'impression extatique de revivre pour la quatrième fois (ce qui est peu, considérant mon âge) l'expérience indélébile que Crowbar, puis Meshuggah, et enfin Gojira m'ont procurée. Si je devais désigner les trois groupes les plus heavy de la planète metal, ce serait sans doute ceux-là. Et la référence n'est pas innocente, tant les influences des deux premiers jalonnent le style de Wormwood. Le son de la gratte est non seulement très proche de celui qui signe obZen, mais toutes les compos sont parsemées de guitares éthérées qui hantent perpétuellement la section rythmique. Et du côté crowbarien, on retrouve surtout la patte "to-the-point" des structures (lisez : on va pas se faire chier à pondre 37 riffs organisés en 28 sections différentes pour une seule compo), mais aussi un chant qui est parfois très proche de celui de Kirk Windstein, témoin la plage Jonestown :



Quel bonheur donc de faire grandir le trio évoqué ci-dessus en un quatuor... Mais ce serait peut-être aller un peu vite en besogne. Et cela pour une raison toute simple, qui est le défaut majeur que j'ai ressenti sur Wormwood : sa "rejouabilité" relativement faible. En fait, les chansons font tellement l'impasse sur les artifices de composition et semblent finalement si... simplistes qu'au bout d'un moment, on a vite usé le filon. Après quelques écoutes, et l'effet de tsunami acoustique passé, l'expérience n'est donc plus aussi défoulante. Du coup, il vaut mieux espacer les écoutes de manière à savourer la présence écrasante des riffs ">world", ce qui risque pour ma part d'hypothéquer une place dans mon top 2010... Encore une fois, peut-être devrais-je m'attarder sur les albums précédents pour varier les plaisirs... ou peut-être pas ? Si vous êtes familiers avec The Acacia Strain depuis leurs débuts, je serais curieux d'avoir vos avis comparatifs.

(*) Biffer les mentions inutiles

/V\

Methods Of Mayhem : Time Bomb

Je pensais sincèrement qu'on avait touché le fond avec Linkin Park qui a viré à la techno allemande, mais c'était sans compter sur Tommy Lee, qui, avec son nouveau single tout copié à Stone Temple Pilots, marque malgré tout pas mal de points. Je me réjouis d'écouter le reste de l'album tiens, je sens que je vais bien me marrer.

jeudi 23 septembre 2010

Alice In Chains : Lesson Learned

Coupant l'herbe sous le pied aux naysayers qui râlaient que la vidéo interactive pour Acid Bubble était finalement assez pauvre en contenu, Alice In Chains a attendu moins d'une semaine avant de sortir un autre clip (le 4e pour Black Gives Way To Blue, l'air de rien) pour Lesson Learned, qui lui, fournir un contenu à la hauteur de la réputation du groupe. En plus, son réalisateur n'est autre qu'un directeur artistique habitué de toutes mes séries préférées, à savoir True Blood, Dexter ou encore Six Feet Under !

Le clip dont vous êtes le héros de la semaine ! Alice In Chains : "Acid Bubble"

Alice In Chains innove avec ce clip interactif, qui est surtout bien trippant, à l'image de la chanson qu'il illustre... 
Et pour ceux qui se foutent de l'interactivité, voici la version normale du clip : 

Le groupe que tu connais pas de la semaine : Meliah Rage

En voilà un dont moi-même, je n'avais jamais entendu parler jusqu'à la rédaction de cet article. J'ai juste vu le clip le plus drôle qu'il m'ait été donné de voir en longtemps, et comme la chanson est excellente, je me suis dit que j'allais vous faire découvrir ce groupe, dans lequel a quand même officié Sully Erna, futur chanteur de Godsmack, sauf qu'il était à la batterie à l'époque. Ils disposent aussi du chanteur le moins charismatique de toute l'histoire du rock n'roll, mention particulière au vortex capillaire gratuit et totalement hors rythme à 1'00".
(merci à Patrick pour le clip)

Vengeful : un tabernak d'bon groupe !


Depuis quelques semaines, le frontman de Black Dahlia Murder propose à ses amis virtuels ses meilleurs coups de coeur musicaux. Je n'y avais pas fait plus attention que cela, et ce fut une erreur car parfois, il trouve de belles perles, le bougre.

Ainsi, les montrealais de Vengeful devraient intéresser les amateurs de rockabilly/stoner/sludge/doom (aaargh, Butt, sors de mon corps !) death-metal type Morbid Angel et Behemoth.

Leur troisième album est prévu pour 2011, mais la première plage du précédent opus vous donnera déjà un avant-goût du bestiau.


PS : je me suis posé la question, mais non, ce n'est pas l'ancien patron du Tour de France qui joue dans le groupe à la guitare... Ok, je ---> []

Gratos : Huata

Huata, c'est du doom qui rigole pas. Ils ont beau venir de Rennes, ils ont voué l'âme de leur musique à Satan leur seigneur et maître. C'est pas moi qui le dit, c'est eux dans leur bio. Oui, moi aussi je trouve qu'ils sont loin dans leur tête, mais ils vont plus loin puisque afin de répandre son obscure parole parmi les profanes, ils plongent au coeur de la partie occulte de l'histoire occidentale, et invoquent la toute puissance du DOOM. Moi je dis qu'on va pas les contredire hein les garçons, on sait jamais. En tout cas, ils font pas ça pour le pognon, c'est sûr, puisque leur discographie occulte est gratos ici et .

mercredi 22 septembre 2010

Stone Sour : "Audio Secrecy"

Le style pratiqué par Stone Sour est sans doute l'un des plus casse gueule qui soit. Comment aligner les tubes, les chansons aux refrains imparables qu'on retient à la première écoute, sans tomber dans la soupe commerciale mille fois entendue ? Si les deux premiers albums du groupe relevaient ce défi sans peine, qu'en est-il de ce troisième effort ? Le résultat est à tout le moins mitigé. Ce qui est réussi, c'est le niveau des musiciens, qui jouent et chantent leur race tout au long de l'album, et la production, limpide et ultra lisible, tout en gardant une attaque suffisante pour ne pas ressembler à du Hoobastank. C'est vraiment au niveau des compos que des faiblesses se font ressentir. Si des morceaux comme Mission Statement ou Say You'll Haunt Me remplissent parfaitement leur rôle, beaucoup de chansons sonnent juste comme du Stone Sour, sans rien qui les distingue de la masse ou permette de les retenir. Des chansons en auto-pilot, ou le groupe se contente d'aligner des riffs anodins sur un chant de routine, voire de copier les gimmicks des albums précédents. Pire, quand ils s'essayent à la balade, ça en devient tellement mielleux que ça sonne comme du Nickelback (Dying et Hesitate) !! Venant du groupe qui a su réinventer les balades avec des morceaux comme Bother sur le premier album et Through Glass sur le deuxième, c'est juste impardonnable ! 
Bref, le pari est loin d'être relevé, et ce qui devait être un des meilleurs albums de l'année se retrouve tout juste bon à côtoyer les centaines d'autres sorties alt.metal. Dommage.

Le nom de groupe qui tue de la semaine : Satan's Almighty Penis

Bon, je me permets d'entorser la règle du titre de chanson qui tue de la semaine, mais je pouvais difficilement passer à côté d'un groupe qui s'appelle SATAN'S ALMIGHTY PENIS, même si, en le tapant en lettres capitales, je me demande si c'est pas un peu gay quand même. Et musicalement, c'est euh, comment dire ça avec tact ? Inaudible...

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L'instant cynique #14

mardi 21 septembre 2010

"C'est pas sorcier, putain!" - L'ampli

Dans la grande tradition Hail&Kill'ienne de vous faire (re)découvrir des choses que tout le monde ne connait pas mais qui sont intéressantes à savoir, voici une nouvelle série destinée au métalleux désireux d'en apprendre plus sur le fonctionnement des ces appareils responsables de son acouphène et de sa dose de chair de poule quotidienne...


L'amplificateur. The fuckin AMP!
On en a tous au moins un et souvent plusieurs. Dans sa chaine hifi, la télé, les baffles du desktop, l'autoradio... Le guitariste (le bassiste également, pas de jaloux) aussi. Et il l'aime. Il lui ferait bien l'amour. Son sang coule dans ses câbles. Il n'est rien sans lui.

Cet engin, qu'on a au moins une fois eu l'occasion d'admirer derrière son maitre sur une scène, n'est pas une invention si récente. Il date même d'avant l'ère de l'électronique moderne. Et paradoxalement, c'est un peu à ce détail que l'on doit ce rugissement qui se doit de nous broyer les oreilles à un rythme soutenu : la distorsion!

Quiconque possédant un ampli hifi haut de gamme le sait parfaitement : la distorsion est LA chose à fuir, à éviter au péril de sa vie. Faut pas, c'est mal. Les premiers gratteux à avoir étrenné une guitare électrique se sont ainsi branchés sur des amplificateurs dont le but premier était de permettre au signal provenant des micros de l'instrument d'être transformés en son via un haut-parleur. Et ils n'étaient pas supposés distordre. Jusqu'au jour où...

Jusqu'au jour où des guitaristes un peu plus excités que les autres remarquèrent qu'en attaquant les cordes un peu plus sèchement que de coutume, le son prenait l'aspect de la surface d'une crème brûlée titillant non pas nos papilles mais bien nos attributs auriculaires. Un délicieux rougeoiement auditif qui a du leur faire le même effet qu'aux premiers hommes ayant goûté de la viande cuite. Le son du blues était né...

Pourquoi et comment un tel miracle était-il arrivé? Plongeons au cœur de l'appareil pour comprendre. Un amplificateur... amplifie le signal en provenance de l'instrument à l'aide d'un procédé électronique découvert par Einstein himself et qui implique l'utilisation d'une triode. Cet objet magique est composé d'une plaque chargée négativement (la cathode) faisant face à une autre plaque (l'anode) et d'une troisième dressée entre les deux tel un casque bleu. La cathode, une fois l'appareil branché, chauffe sous l'arrivée du courant et génère un flux d'électrons qui n'ont d'autre choix que de filer très vite vers l'anode. Entre les deux, la plaque centrale est, elle, reliée à la guitare et ce sont les impulsions qui en proviennent qui "contrôlent" le flux électrique entre les deux plaques. Une faible impulsion provenant de la guitare est ainsi amplifiée en se permettant d'interférer dans ce flux. Magique.

Là où ça devient vraiment cool, c'est que les triodes dont disposaient alors les fabricants n'étaient que de bons vieux tubes, des lampes (valves chez les Anglais). Vos grands parents pourraient vous en parler de ces vieux appareils qui ne fonctionnaient pas tant qu'ils n'étaient pas chauds, pesaient des tonnes et bouffaient autant de courant que tout l'éclairage de l'E40 lorsqu'on daigne encore l'allumer. La particularité de ces lampes (et chaque métalleux devrait allumer un cierge en l'honneur de son concepteur) est justement d'amplifier proprement le plus fort possible le signal perçu SAUF quand... ben sauf quand elles ne peuvent plus y arriver. Dans ce cas, le signal subit ce que les binoclards appellent un "écrêtage" (clipping) : les sommets de l'onde produite sont proprement coupés, sectionnés, tranchés et l'onde arrive ainsi dans le haut parleur qui le reproduit sous une forme qui fait que nos vies sont vivables : cette putain de distorsion! Et si les lampes font ça si bien, c'est que cet écrêtage est progressif, chaud et naturel à l'oreille (les harmoniques produites sont paires). Beaucoup plus tard, le transistor va remplacer la lampe mais aura la mauvaise idée de distordre de manière beaucoup plus sèche et cassante, écrêtant salement et produisant une chiée d'harmoniques impaires insupportables pour l'oreille. Quiconque ayant déjà poussé trop fort le volume d'une petite radio à transistors sait parfaitement quel genre de distorsion immonde cela peut donner. Malgré les énormes progrès réalisés par l'amplification à transistors (solid state), tout guitariste cherchant un son digne de ce nom joue encore et toujours sur des lampes quelque part dans son circuit.

Quelques mots sur le mode de fonctionnement de l'ensemble. A l'heure actuelle, tout ampli est doté d'un "préampli" chargé de sculpter le signal en jouant sur les composantes basses, moyennes, aiguës de son spectre (mid, treble, tout ça...), son taux de saturation (donc de distorsion via le réglage du "gain") et d'une partie "puissance" qui amplifie réellement le signal (et participe, à fort volume, à la distorsion globale via la saturation du transformateur) avant de le livrer en pâture aux hauts-parleurs . Les métalleux étant les barbares qu'ils sont, on assiste depuis 30 bonnes années maintenant à une surenchère de la brutalité en matière de distorsion avec un doublement, voire un triplement des étages de préamplification, sans compter l'adjonction de pédales de distorsion qui se chargent d'écrêter déjà le signal avant même qu'il n'arrive à l'ampli. Notons aussi la présence fréquente d'un réglage de réverbération sur la plupart des amplis (cet effet d'enceinte d'église) ou d'une "boucle d'effets" qui permet d'intercaler en série différents appareils de modulation du signal (chorus, flanger, phaser...) entre la préamplification et la section puissance.

Le marché actuel est saturé (sic) d'amplis qu'on peut classer en trois genres : le bon gros ampli à lampes, souvent cher, redoutablement efficace, essentiel pour le pro mais loin de l'être pour le garnement de tout âge jouant dans sa chambre (un bon ampli à lampes ne déchaine toute sa qualité qu'à volume élevé) ; l'ampli à transistors, plus abordable, moins fragile, impensable pour le puriste mais dont certains représentants sont très largement suffisants pour un usage amateur ; l'ampli à modélisation se servant d'algorithmes pour reproduire et imiter plus ou moins bien les sons d'une panoplie d'autres amplis légendaires et qui devient de plus en plus intéressant à mesure que la technologie s'affine.
Quelques marques réputées pour taillader du métal : Mesa Boogie, Randall, VHT, Laboga, Krank, Line 6, Soldano, Engl, Peavey, Diezel, Framus, Bugera, Orange, Hugues & Kettner... (hé non, pas vraiment Marshall qui, si pas préparé spécialement, est plutôt à réserver aux rockeurs et Hard-FM'istes, Fender aux bluesmen et Vox aux fans des Beatles).

Voilà de quoi briller à la prochaine réunion de famille, en attendant de pouvoir tailler la bavette avec un puriste qui vous parle de "soucis à refaire le bias des KT88 qu'il vient de monter à la place des 6L6 dans son Rectifier"...

New Band Alert : These Are They

Trop fastoche de résumer la musique de These Are They en quatre mots : OLD SCHOOL DEATH FUCKING METAL ! Oui je sais, ça fait 5 mots, mais j'en ai rien à foutre, chuis comme ça moi, rebelle et tout...
Leur nouvel album, Disposing Of Betrayers, vient de sortir, sonne comme le meilleur de Morbid Angel, et déchire donc la race à sa maman.
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Gods Of Grind 1992

Déniché par Metalorgie, ce document rarissime montre que non seulement, en 1992, le death metal avait sa place sur M6, mais en plus, il résume parfaitement l'esprit d'un genre musical alors tout jeune, et qui a malheureursement bien changé depuis (au risque de passer pour un vieux con, mais bon, ce sera pas la première fois).

Gods of Grind 18-3-1992 - Metal Express M6 1992
envoyé par Jed_Cooper. - Regardez plus de clips, en HD !

lundi 20 septembre 2010

Uneven Structure : on y est presque !

Les mathématiciens djentistes d'Uneven Structure sont en studio pour me pondre Februus, mon futur album de l'année, et ils nous offrent un petit aperçu de ce que cela risque de donner. C'est fort aimable ma foi...

Et hop ! Une ENORME compile gratos !

The NewReview vient allonger la liste des blogs musicaux (que je connaissais pas) qui fêtent leur anniversaire en offrant une compile à leurs lecteurs. Excellente initiative que je copierai bien un de ces quatre (j'y travaille hein, enfin j'y pense, enfin je devrais y penser...), mais en attendant, The NewReview met le paquet, puisque ce sont pas moins de 60 titres qui sont dans la compile, téléchargeable en échange de rien du tout, faut juste cliquer ici. Une volée de groupes pas connus la jalonnent, ce qui n'est pas plus mal, mais on y retrouve aussi Skinlab, My Ruin, Cephalic Carnage ou Cilice.

Le clip de la semaine : The Acacia Strain : The Hills Have Eyes

Maintenant que VinZ a fait son coming out et reconnu qu'il adorait le dernier album de The Acacia Strain, on peut donc en déduire qu'il va prendre 30 kilos, se faire stretcher ses n'oreilles, et se faire tatouer "DEATHCORE BIATCH" dans le cou. Alors certes, il va sans doute venir nous expliquer pourquoi on a rien compris et que en fait, c'est même pas du deathcore d'abord, même que, gnagnagna... Sauf qu'en fait si, c'est du deathcore, même que c'est eux qui le disent, d'abord.


Les sorties de la semaine

  • Jorn : "Dio"
    Coupons court à toute rumeur tout de suite, Jorn avait enregistré cet album hommage à Ronnie James Dio bien avant son décès. On pourrait certes discuter de l'opportunisme de la sortie de la chose maintenant, mais ce serait oublier que Jorn est quand même fort connu comme étant le #1 fan de Ronnie James et qu'il n'a pas attendu le mois de mai dernier pour se découvrir une passion pour ce dernier. C'est d'ailleurs une évidence quand on entend ce florilège de reprise de Dio (le groupe), tant la voix du chanteur de Masterplan est identique en tout points à celle de son mentor. Du coup, même si c'est très bien interprété, ben autant rester sur les versions originales.
  • The Tony Danza Tapdance Extravaganza : "Danza III : The Series Of Unfortunate Events"
    Au delà de leur excellent nom de groupe, la musique reste un hardcore chaotique post machin qui part dans tous les sens et auquel je suis assez hermétique. Mais je présume que les fans de Converge, Dillinger Escape Plan et consorts devraient y trouver leur compte.
  • Kingdom : "Kingdom"
    Ce groupe de post-drone-doom-expérimentalo-chépakoi-core ouvrait pour Crowbar quand j'ai été les voir. Le concert ne m'avait pas impressionné pour un sou, et c'est un peu pareil pour l'album. Y se passe un peu rien en fait, jamais...
  • Kingsnake : "Book Of Promises"
    Ah çui là il est facile à décrire : des clones de Clutch, le génie en moins.
  • Sideburn : "The Demon Dance"
    Du doom psychédélique stonerisant avec pour une fois, une voix qui n'est pas insupportable, c'est assez rare pour être souligné non ?
  • Bret Michaels : "Custom Built"
    Le chanteur de Poison sort un album solo, et personne me dit rien ??? Y a même pas eu d'édition spéciale du JT de RTL, pas de rétrospective de toute sa longue et fructueuse carrière sur MTV ? Mais dans quel monde vit on ? D'autant que pour l'occasion, Bret joue les Bon Jovi, fait de la country, de la beatbox, et chante en duo avec Miley Cyrus,  ! Allez hop ! Album de l'année ça ma p'tite dame !

dimanche 19 septembre 2010

New Band Alert : Terror Syndrome

J'ai du mal à comprendre comment on a pu passer à côté de Terror Syndrome. Pourtant, il est composé des musiciens du Devin Townsend Band, avec le chanteur d'Annihilator, et leur album éponyme, sorti en 2008, est produit par Devin himself et compte une pléïade d'invités, genre Devin, Alex Skolnick, Trevor Gunn (de Mr. Bungle et Fantomas) ou encore Byron Stroud (Strapping Young Lad, Fear Factory).
Autant dire que l'album est une pure tuerie de thrash moderne, intelligent, virtuose et impossible à comparer à autre chose, si ce n'est de temps à autres une pointe Strapping Young Ladienne. Alors, pourquoi qu'on m'avait rien dit à moi ? Enfin, la bonne nouvelle, c'est qu'un deuxième album est en préparation, il est composé, reste plus qu'à l'enregistrer.

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3 Inches Of Blood : "Silent Killer"

Je sais qu'ils en horripilent plus d'un (hein VinZ ?), mais moi je suis ultra fan du métal tellement true qu'il en est presque parodique de 3 Inches Of Blood. Difficile de dire pourquoi, moi qui ne suis en général pas fan de voix haut perchées, ici ça va tellement loin que je ne peux pas m'empêcher d'afficher un sourire béat en écoutant ce groupe.

La chanson mystère...

J'ai besoin de vous les gens... Depuis hier soir, au détour d'une réplique dans un épisode de True Blood ("FUCK THE AUTHORITY"), je me suis rappelé d'un vieux morceau de punk grindcore des années 90 qui me hante depuis. Ça ressemble à du vieux Napalm Death, en plus punk, et le refrain fait comme ça : "FUCK FUCK FUCK FUUUUCK !! FUCK AUTHORITY !!! ". Je me suis replongé dans ma collection de grind, mais rien à faire, je le retrouve pas, et du coup, j'offre un B52 de spéculoos au premier qui me retrouve le nom de ceux qui interprétaient cette magnifique ode à la vie.
Pour info, les deux seuls morceaux que j'ai retrouvé et qui s'appellent Fuck Authority sont de Pennywise et de Mastic Scum, mais c'est pas eux que je cherche, ni des reprises de ces morceaux, je soupçonne fort l'objet de mes recherches de ne pas porter ce titre. Bref, une belle énigme, que je vous saurai gré de bien vouloir résoudre pour moi avant que mon cerveau n'explose.

News Of The World

  • Rumplestiltskin Grinder, groupe de thrash bien sympa malgré un nom imprononçable, a eu la bonne idée de se rebaptiser The Devil, ce qui est à la fois plus facile et bien plus cool. Update : en fait ils ne changent pas de nom, sauf que si, sauf que pas. Bref, c'est à n'y rien comprendre, donc faisons semblant de rien.
  • La rumeur courait depuis un moment, mais là c'est officiel : A Perfect Circle se reforme. Pour l'instant, seuls quelques concerts sont prévus aux States, mais je présume que c'est histoire de prendre la température.
  • Goatwhore devrait bientôt rentrer en studio pour donner un successeur à l'excellent Carving Out The Eyes Of God.
  • Si vous êtes à la pointe de la technologie à la mode et que vous possédez un iPhone, non seulement vous allez bien pleurer quand votre batterie sera morte après 18 mois et que ça vous coutera le prix de deux GSM LG pour la remplacer, mais vous pouvez aussi télécharger une application qui vous permettra d'écouter Imperfect Harmonies, le nouveau Serj Tankian. Ou alors, si comme moi votre téléphone vous sert à téléphoner et pas de signe extérieur de richesse, vous le louerez à la Médiathèque, où il est arrivé cette semaine.
  • Sacha Baron Cohen, aka Borat, aka Brüno, aka Ali G. a été casté pour incarner Freddie Mercury dans un film consacré au chanteur de Queen.
  • Le nouveau David Fincher s'appelle The Social Network, et raconte l'histoire du créateur de Facebook... Mwouay... Enfin, c'est Trent Reznor qui se charge de la musique du film, et on peut en télécharger 5 extraits ici.