Bon, ben voilà. Il va falloir passer à la caisse.
Entre le sale roux et le puéril dégarni, nous (le "nous royal" comme dirait The Dude) nous lançons dans notre propre décompte final aujourd'hui même pour une conclusion en fanfare et comme il se doit on day 365.
Chez nous, on aime les chiffres et les structures asymétriques. 5 albums aujourd'hui, 6 demain, 6 lundi et un à la fois les trois jours suivants seront donc dévoilés. Je devrais peut-être en parler à Thordendal, un tel rythme ouvrirait gracieusement le prochain Meshuggah...
Here we go...
Entre le sale roux et le puéril dégarni, nous (le "nous royal" comme dirait The Dude) nous lançons dans notre propre décompte final aujourd'hui même pour une conclusion en fanfare et comme il se doit on day 365.
Chez nous, on aime les chiffres et les structures asymétriques. 5 albums aujourd'hui, 6 demain, 6 lundi et un à la fois les trois jours suivants seront donc dévoilés. Je devrais peut-être en parler à Thordendal, un tel rythme ouvrirait gracieusement le prochain Meshuggah...
Here we go...
#20 : ANIMALS AS LEADERS - Animals As Leaders
La transition va être diablement simple puisqu'il s'agit ici du projet solo d'un branleur de 8 cordes et de Drumkit From Hell. Le résultat est un album savant, impressionnant de maitrise et de créativité, servi par une production irréprochable. L'intro de Thoroughly At Home a de quoi donner des sueurs froides d'orgasme à tout math-métalleux qui se respecte. Et la suite aussi d'ailleurs. Et la plupart des morceaux finalement...
#19 : SLAYER - World Painted Blood
Tout (vrai) fan de Slayer le sait : chaque Slayer est le meilleur album de l'année. Tous les autres sont des tarlouzes vendues. Des pédales. L'ennui est qu'on a beau gueuler SLAAAAAAAAAYEEEEEEEEEEER devant un sceptique, l'évidence vous poursuit et vous rattrape aussi vite que les roulements de Lombardo : Slayer n'est pas aussi bon qu'avant. Bien loin sont les époques glorieuses de Reign In Blood, Seasons In The Abyss ou de Decade Of Aggression. Cette dernière offrande slayerienne n'échappe pas à la règle. Frustrant est probablement le mot qui vient le plus souvent à l'esprit à l'écoute de la chose lorsqu'on se rend compte que pour un morceau foudroyant comme Psychopathy Red, on s'en paie volontiers 2 ou 3 très dispensables. Mais bon, Slayer quoi...
Pardon, SLAAAAAAAAAAAAAAAAYEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEER !!!
#18 : CHIMAIRA - The Infection
Que dire... La critique du Slayer ci-dessus pourrait très bien être utilisée ici tellement cet album m'a fait chier cette année. Chier parce que ce n'est pas ce que j'attendais des chimères après le somptueux Resurrection. Et ce qu'il m'ont offert ici n'a pas réussi à me satisfaire. J'y arrive pas, merde! J'aurais adoré voir cet album sur le podium pourtant, et non... Qu'on s'entende bien, ça reste énorme, testostéroné à l'extrême, viril comme rien d'autre mais il m'a manqué ce petit quelque chose qui fait la différence. Plus de vitesse peut-être. Ou de phéromones ?
#17 : DEVILDRIVER - Pray For Villains
Vilains, ce mecs-là le sont. Capables d'un métal extrême et séduisant comme j'aime depuis leur début, ce troisième album ne déroge pas à la règle. Pas de quartier ni de faux sentiments, direct en pleine gueule. Mention très particulière à Another Night In London, morceau délicieusement festif et plus entrainant qu'un tsunami.
#16 : MEGADETH - Endgame
Ce sale rouquin de Mustaine est inguérissable. Il ne se remettra JAMAIS de son éviction de Metallica. Jamais. Il s'en bousille l'intérieur depuis bientôt 3 décennies et toute son œuvre n'est rien de plus qu'un hurlement primal d'existence malgré la douleur. Megadeth n'aurait jamais existé sans le succès de Metallica et... Endgame n'aurait jamais vu le jour sans Death Magnetic... Le retour aux affaires de MegaDave fait franchement du bien par où ça passe tellement l'album regorge de moments de bravoure. On aurait juste voulu qu'il concentre ses efforts à pondre l'un ou l'autre morceau gigantesque et moins à s'obséder quant à la qualité générale de l'album qui reste très élevée, petit bémol qui lui coute le top 10. Mais impossible d'en vouloir à Dave. On t'aime Dave! Kirk est un PD, Dave! C'était toi le meilleur, Dave! Enfin non, pas vrai mais on peut faire semblant.