samedi 26 décembre 2009

TOP 2009 : #20 -> 16

Bon, ben voilà. Il va falloir passer à la caisse.
Entre le sale roux et le puéril dégarni, nous (le "nous royal" comme dirait The Dude) nous lançons dans notre propre décompte final aujourd'hui même pour une conclusion en fanfare et comme il se doit on day 365.
Chez nous, on aime les chiffres et les structures asymétriques. 5 albums aujourd'hui, 6 demain, 6 lundi et un à la fois les trois jours suivants seront donc dévoilés. Je devrais peut-être en parler à Thordendal, un tel rythme ouvrirait gracieusement le prochain Meshuggah...

Here we go...

#20 : ANIMALS AS LEADERS - Animals As Leaders
La transition va être diablement simple puisqu'il s'agit ici du projet solo d'un branleur de 8 cordes et de Drumkit From Hell. Le résultat est un album savant, impressionnant de maitrise et de créativité, servi par une production irréprochable. L'intro de Thoroughly At Home a de quoi donner des sueurs froides d'orgasme à tout math-métalleux qui se respecte. Et la suite aussi d'ailleurs. Et la plupart des morceaux finalement...

#19 : SLAYER - World Painted Blood
Tout (vrai) fan de Slayer le sait : chaque Slayer est le meilleur album de l'année. Tous les autres sont des tarlouzes vendues. Des pédales. L'ennui est qu'on a beau gueuler SLAAAAAAAAAYEEEEEEEEEEER devant un sceptique, l'évidence vous poursuit et vous rattrape aussi vite que les roulements de Lombardo : Slayer n'est pas aussi bon qu'avant. Bien loin sont les époques glorieuses de Reign In Blood, Seasons In The Abyss ou de Decade Of Aggression. Cette dernière offrande slayerienne n'échappe pas à la règle. Frustrant est probablement le mot qui vient le plus souvent à l'esprit à l'écoute de la chose lorsqu'on se rend compte que pour un morceau foudroyant comme Psychopathy Red, on s'en paie volontiers 2 ou 3 très dispensables. Mais bon, Slayer quoi...
Pardon, SLAAAAAAAAAAAAAAAAYEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEER !!!

#18 : CHIMAIRA - The Infection
Que dire... La critique du Slayer ci-dessus pourrait très bien être utilisée ici tellement cet album m'a fait chier cette année. Chier parce que ce n'est pas ce que j'attendais des chimères après le somptueux Resurrection. Et ce qu'il m'ont offert ici n'a pas réussi à me satisfaire. J'y arrive pas, merde! J'aurais adoré voir cet album sur le podium pourtant, et non... Qu'on s'entende bien, ça reste énorme, testostéroné à l'extrême, viril comme rien d'autre mais il m'a manqué ce petit quelque chose qui fait la différence. Plus de vitesse peut-être. Ou de phéromones ?

#17 : DEVILDRIVER - Pray For Villains
Vilains, ce mecs-là le sont. Capables d'un métal extrême et séduisant comme j'aime depuis leur début, ce troisième album ne déroge pas à la règle. Pas de quartier ni de faux sentiments, direct en pleine gueule. Mention très particulière à Another Night In London, morceau délicieusement festif et plus entrainant qu'un tsunami.

#16 : MEGADETH - Endgame
Ce sale rouquin de Mustaine est inguérissable. Il ne se remettra JAMAIS de son éviction de Metallica. Jamais. Il s'en bousille l'intérieur depuis bientôt 3 décennies et toute son œuvre n'est rien de plus qu'un hurlement primal d'existence malgré la douleur. Megadeth n'aurait jamais existé sans le succès de Metallica et... Endgame n'aurait jamais vu le jour sans Death Magnetic... Le retour aux affaires de MegaDave fait franchement du bien par où ça passe tellement l'album regorge de moments de bravoure. On aurait juste voulu qu'il concentre ses efforts à pondre l'un ou l'autre morceau gigantesque et moins à s'obséder quant à la qualité générale de l'album qui reste très élevée, petit bémol qui lui coute le top 10. Mais impossible d'en vouloir à Dave. On t'aime Dave! Kirk est un PD, Dave! C'était toi le meilleur, Dave! Enfin non, pas vrai mais on peut faire semblant.

Ma chanson préférée du monde de la semaine : DAX RIGGS : "Tower Of Song"

Hier, je réécoutais ce qui est de plus en plus en train de s'imposer comme une de mes voix préférées : Dax Riggs. Je vous ai déjà parlé de lui quand j'ai redécouvert Acid Bath, puis ses projets plus persos. Sur Electric Comoland, un de ses albums solos, il reprend le "Tower Of Song" de Leonard Cohen, et cette chanson est juste ouqdghfiohyr, y a pas d'autres mot (je sais Ercan, je t'ai piqué ta formule). Les paroles sont à tomber par terre, et l'interprétation de Dax, qui commence en guitare/voix avant d'ajouter des nappes et de créer une ambiance unique, donne un charisme à cette chanson que je n'avais plus entendu depuis Johnny Cash et Nick Cave, rien de moins. Je suis sur le cul.



Je ne résiste pas au plaisir de partager les magnifiques paroles avec vous, elles devraient parler à tout qui à un jour pris sa plume pour tenter d'écrire une chanson :

Well my friends are gone and my hair is grey
I ache in the places where I used to play
And I'm crazy for love but I'm not coming on
I'm just paying my rent every day
Oh in the Tower of Song
I said to Hank Williams: how lonely does it get?
Hank Williams hasn't answered yet
But I hear him coughing all night long
A hundred floors above me
In the Tower of Song

I was born like this, I had no choice
I was born with the gift of a golden voice
And twenty-seven angels from the Great Beyond
They tied me to this table right here
In the Tower of Song

So you can stick your little pins in that voodoo doll
I'm very sorry, baby, doesn't look like me at all
I'm standing by the window where the light is strong
Ah they don't let a woman kill you
Not in the Tower of Song

Now you can say that I've grown bitter but of this you may be sure
The rich have got their channels in the bedrooms of the poor
And there's a mighty judgement coming, but I may be wrong
You see, you hear these funny voices
In the Tower of Song

I see you standing on the other side
I don't know how the river got so wide
I loved you baby, way back when
And all the bridges are burning that we might have crossed
But I feel so close to everything that we lost
We'll never have to lose it again

Now I bid you farewell, I don't know when I'll be back
There moving us tomorrow to that tower down the track
But you'll be hearing from me baby, long after I'm gone
I'll be speaking to you sweetly
From a window in the Tower of Song

Yeah my friends are gone and my hair is grey
I ache in the places where I used to play
And I'm crazy for love but I'm not coming on
I'm just paying my rent every day
Oh in the Tower of Song

Top Album 2009 : 6. GOATWHORE - "Carving Out The Eyes Of God"


Quelle baffe que cet album mes amis ! Aussi incroyable que ça puisse paraître, un album estampillé Black Metal s'est frayé un chemin dans le sommet de mon top. Il faut dire que Goatwhore est un putain de groupe et Carving Out The Eyes Of God un album à couper le souffle. Quelle violence ! Quelle brutalité ! Le genre à faire passer Slayer pour un choeur de fillettes. Dès le premier riff et le premier cri de son chanteur (All Riiiiiiiiiiight !!!!!), on a compris. Le death/thrash/black (biffez la mention inutile, ou pas) du groupe est absolument irrésistible, tout dopé au rock n'roll et à la punk attitude qu'il est. L'album rafrâichit la scène death (ou black, peu importe) de manière aussi radicale et géniale que le Wolverine Blues d'Entombed, tout simplement. D'une jouissivité totale, il passe bien évidemment la chrétienté à la moulinette (Who needs a God when you got Satan ?), sans jamais se prendre la tête, et sans jamais tomber dans la facilité. Tout le contraire de Slayer autrement dit. Sur MySpace, ils disent que leur groupe sonne comme "A formulated ritual of diverse blasphemy to be played as a requiem for your suicide. An uplifting revenge in the battle for your loss of words to prove any God is at fault for our existence". C'est exactement ça, je ne l'aurais pas mieux dit moi-même.

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vendredi 25 décembre 2009

SVT'09 : Petite Dis'

Tchu kéén tartine la catégorie précédente hein ? Eh ben attendez, c'est pas fini parce que voici le gros du peloton. C'est Noël, on fait dans l'opulence, quoi !! Si vous avez besoin de Maalox, faites-moi signe.

Ah oui au fait : mention spéciale pour Baroness, The Eyes Of A Traitor, Killswitch Engage, Seventh Void et Mister Devin Townsend bien sûr ! Comment ça, ça en fait beaucoup ? Et alors, c'est mon top que c'est le mien, alors je fais ce que je veux, aussi, d'abord.
  • -(16)- Bridges To Burn – Stoner bien dodu, à mi-chemin entre Fu Manchu (en plus hargneux) et Down (en moins inventif). Une paire de compos imparables comme Flake et So Broken Down.
  • Allhelluja Breath Your Soul – Un peu à contre-courant des tendances actuelles (trop agressif pour être stoner, pas assez techie pour être metalcore), ces Italiens rassemblent en quelque sorte ce qu’il existe de plus bourrin dans les formations de « redneck metal » telles que Monster Magnet et Corrosion Of Conformity. C’est pas bien subtil, mais parfois ça fait du bien par où ça passe…
  • The Answer Everyday Demons – Hard rock qui devrait plaire à tous les fans de AC/DC, avec une bonne dose de flamboyance plus typique des Black Crowes, comme dans le jouissif On And On.
  • Baroness Blue Record – Catégorisés dans le sludge/stoner, ces Géorgiens ont un singulier sens du riff mélodique. La dernière fois que j'ai eu une impression similaire, c'était il y a bien longtemps avec les Wildhearts, même si les deux groupes ne sont évidemment pas dans le même registre... En plus il y a quelques passages épiques qui me rappellent Brian May. Niam niam niam.
  • Brutal Truth Evolution Through Revolution – Juste parce que c’est le disque qui m’aide à tenir quand je dois bosser tard le soir (sic). Et puis, pratiquer du grind/noise aussi extrême et parvenir à dégager des riffs qui vous restent en tête, c’est tout de même une performance.
  • Buried Inside Spoils Of Failure – Compos monolithiques qui ne font que renforcer l'impression d'écrasement… une belle pièce de métal atmosphérique aux ambiances oppressantes.
  • Bukowski Amazing Grace - Qui a associé ce groupe à "la scène stoner française" ?? (OK je vais pas faire semblant, c'est Butt.) Disons que si Nickelback se greffait des cogliones et essayait de faire du stoner, alors à la rigueur... ça ressemblerait sans doute à une mauvaise version de Bukowski. Je ne suis pas en train de dire que ces derniers sont à ranger aux côtés de Nickelback, mais qu'ils pratiquent un FM metal bien couillu et suffisamment entraînant que pour résister à l'usure des écoutes.
  • Callisto Providence – Entre rock alternatif et metal ambient, Callisto impressionne en faisant le pari d'exploiter (avec parcimonie) des instruments inhabituels tels que trompette, xylophone, mandoline et autres exotismes… Il en résulte une impression de grande classe, malgré le relatif manque de relief dû aux compos toutes traitées sur plus ou moins le même tempo.
  • Chickenfoot Chickenfoot – Encore un super-groupe, mais pas n'importe lequel… quand on réunit des (ex) membres de Van Halen et Red Hot autour de Satriani, ça fait fatalement des étincelles. Malgré le timbre caractéristique de Sammy Hagar, les compos restent très proche du style d'AC/DC.
  • Cilice Deranged Headtrip - "Mad math metal from Amsterdam" annoncent les flyers de ce groupe batave. Chant travaillé et recherches instrumentales tiennent le haut du pavé et il faut parfois s'accrocher (l'album porte bien son nom). Ces efforts sont louables mais on n'atteint pas encore les sommets du math groovy, incarnés selon moi par Textures et Fellsilent.
  • Clutch Strange Cousins From The West – Power rock qui vaut surtout le détour pour la voix chatoyante et le sens rythmique de Neil Fallon. L'album manque cependant de ressort, pour ma part je n'ai vraiment accroché que sur une paire de plages (Motherless Child et 50,000 Unstoppable Watts pour ne pas les nommer).
  • The Eyes Of A Traitor A Clear Perception – A la lisière du metalcore (et donc à deux doigts de se faire tackler de la présente liste), EoaT s'en démarque quelque peu grâce à des compos inventives qui font la part belle aux cascades de riffs variés et parfois à l'exploration d'ambiances musicales. Ceci donne lieu à quelques morceaux surprenants tels que The Impact Of Two Hearts. Formation angliche à suivre, malgré le ton ultra-classique du chanteur qui ne casse rien... remember Unearth ?
  • He Is Legend It Hates You - Le post-grunge a encore son mot à dire ! Un chouette album que ce It Hates You : du lourd à revendre, des chants mélodiques sans en faire des tonnes, et moult occasions de se démettre quelques cervicales. Seul petit reproche : la production a tendance à entasser les instruments dans une bouillie sonore, ce qui gâche un peu le plaisir. (Merci Butt, je l'avais raté çui-là.)
  • Isis Wavering Radiant – A la pointe du prog-metal ambient et un chouïa expérimental. Idéalement, un album à déguster au calme, en soirée, lumières tamisées et un petit oinj verre de Saint-Julien pas loin.
  • Karnivool Sound Awake – Une jolie réalisation qui devrait plaire aux fans de A Perfect Circle et 30 Seconds To Mars. Compos peaufinées, production soignée, travail appréciable au chant… le seul reproche à formuler est que l’album hésite à décoller et s’enferme dans un style trop intimiste.
  • Killswitch Engage II – Pas facile de tirer son épingle dans la bouillasse metalcorienne dans laquelle nous surnageons depuis quelque temps. KsE n’y arrive qu’à moitié, puisque pour chaque plage sortant du lot, deux autres se contentent de ressasser du déjà-entendu. Et dans l’aventure, ils ratent la montre en or, à savoir offrir le petit frère du magnifique A Sense Of Purpose pondu par In Flames l’année passée, tant les meilleures plages renvoient à cet opus.
  • Kylesa Static Tensions – Une formation avec un duo mixte de gratteux/chanteur et gratteuse/chanteuse, qui joue également avec un second batteur en live… Les compos restent parfois très « roots » au sens sabbathien du terme, mais n’hésitent pas à se lacher version Crowbar en d’autres moments. Un bon moment bien heavy rudement efficace.
  • Megadeth Endgame – Les chiens du metalcore aboient, mais la caravane MegaDave passe. Endgame foisonne littéralement de soli, vous savez, ces trucs qu’on n’entend plus jamais dans une plaque qui se dit metal. Tout l’album est d’une qualité constante ; dommage qu’aucune plage ne soit vraiment renversante. Et puis, avant que Megadeth soit excellent, faudrait que Mustaine cesse d’être roux. Car chacun sait que les roux puent. AAAARGH AU SECOURS Y EN A UN AUTRE QUI ME POURSUIT POUR ME SODOMISER AVEC UN PIED DE MICRO !!!
  • Obituary Darkest Day – Ah aahh AAARRRHH c’est toujours autant le panard de s’envoyer une bonne dose de ce death faussement lent et dopé au groove. Okay c’est pratiquement le même topo depuis World Demise, mais on a toujours tendance à se déformer la face dès les premières mesures. Vous savez, le genre de grimace que Rambo fait quand il se recoud tout seul.
  • Pestilence Resurrection Macabre – Oufti minga ça c’est du gros lourd qui tache ! J’ai eu un peu peur au début sur « l’intro » de la première plage… impressionnant. Malgré la voix plus-death-que-ça-tu-meurs, les Hollandais n’oublient pas d’injecter un certain groove dans leurs compos (plus proche de Pungent Stench que d’Obituary), et du coup l’album se laisse écouter.
  • Seventh Void Heaven Is Gone – Surprenante performance du gratteux et du batteur de Type O ! Les deux lascars se sont concentrés sur un style bien plus classique que leur groupe d’origine, mais le résultat est plus que convaincant. La surprise du chef, c’est surtout la voix très haut perchée, mais remarquablement bien modulée de Kenny Hickey… qui nous projette loin en arrière dans la mesure où le chant et les tonalités sont terriblement proches de Badmotorfinger ! A ne pas rater.
  • Throwdown Deathless - Un autre Pantera-like... mais autrement plus inspiré que les God Damn cités précédemment. Throwdown nous promène entre passages mélodiques (The Scythe), moments aériens (Burial At Sea) et compos ultra-basiques où le lourd le dispute au gras (Tombs). Cet album est comme le double cheeseburger : pas subtil pour un sou, il vous attaque au point faible et vous procure un plaisir coupable...
  • Devin Townsend Addicted – « Enya Metal » !! En effet, pas de meilleur résumé pour cette énième réalisation de Hevy Devy. J'irais même jusqu'à comparer certaines compos comme Supercrush avec du Vangelis... L’apport d’une voix féminine devenait presque une évidence après toutes ces années, et le résultat est ici très aérien, assez proche de l’épisode Ocean Machine. Il y a cependant un petit côté « propre sur soi » qui confère à cet opus un goût de trop peu… comme si Townsend s’était retenu en vue des deux albums promis pour terminer la quadrilogie…
  • Ulme Tropic Of Taurus – J’ai toujours eu des tas d’atomes crochus avec les formations qui n’hésitent pas à injecter une certaine sensibilité dans leur metal sans tomber dans les affres du mielleux emo à deux balles. Ulme œuvre pile dans ce créneau qui nous renvoie aux groupes pré-emo tels que Far (un de mes chouchous) et Shihad.
  • Wolfmother Cosmic Egg – Tirant parti du succès planétaire de quelques formations « revival » telles que The Darkness ou The Killers, ce groupe australien avait sorti un album éponyme comprenant l’irrésistible Woman. Quatre ans après, Cosmic Egg ne change pas vraiment la formule, à savoir du « Led Zep light » pour faire court. Mais l’album est tellement entrainant qu’il serait bête de passer à côté de ce moment rafraichissant.

/V\

Top Album 2009 : 7. DEVIN TOWNSEND PROJECT - "Ki"



Assez bizarrement, il aura fallu attendre 2009, et la sortie de cet album tellement différent de ce qu'il a fait par le passé pour qu'enfin, je voue à Devin Townsend le culte qu'il mérite. Mon problème avec lui a toujours été qu'à part certains titres de Strapping Young Lad et son album avec Steve Vai, j'ai toujours préféré le personnage à sa musique. Mais ici, avec Ki, il a enfin trouvé un langage musical qui me parle. C'est d'autant plus étonnant que Ki est sans conteste son album le plus calme, le plus introspectif. Les grosses guitares se comptent sur les doigts d'une main, le ton étant plutôt aux ambiances rêveuses, lo fi, hypnotiques. Ce qui empêche l'album de devenir chiant, c'est une espèce de vague constante dans des morceaux qui ne sont jamais figés mais qui évoluent soniquement au fil du morceau d'un extrême à l'autre. C'est très reposant, mais c'est aussi captivant. Pour cet album, il s'est adjoint les services d'une section basse batterie au groove absolument extraordinaire, d'une finesse rarement entendue. On y entend aussi une chanteuse à la voix incroyable (Heaven Send) qui aurait sans doute pu faire des merveilles si elle avait été à la place d'Anneke sur Addicted, mais c'est un autre débat. Ajoutons à cela deux titres plus décalés : Trainfire et son faux rockabilly qui devient vite chaotique, et la vraie fausse reprise de Quiet Riot, en réalité une compo originale à la manière de Quiet Riot, le groupe, et on obtient un album décalé de tout ce qui se fait, mais malgré tout excellent.

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jeudi 24 décembre 2009

Joyeux Noël motherfuckers !



Halloween, c'est quand même vachement plus metal que Noël ! Mais bon, je cède quand même à l'ambiance rouge et verte et partage avec vous mon cantique préféré :



Joyeux Noël à tous !!!

Heeeaaar Theeeeeeeeeeeem, They're Ignooominyyyyyyyyyyyyyyyy !!!!

Un nouveau trailer du futur DVD de 'shuggah.
Ce truc s'annonce absolument luciférien ou je n'y connais plus rien...



February 5th 2010 A.D.
The day we got polyrythmically fucked

Top Album 2009 : 8. CHIMAIRA - "The Infection"


Chimaira est désormais un incontournable du metal. Le groupe a atteint le panthéon des groupes sur lesquels on peut compter à force d'albums surpuissants et de concerts à tomber par terre. Tout en ayant un son reconnaissable entre mille, ils n'ont jamais fait deux albums identiques, et rien que pour ça, ils méritent le respect, le mien en tout cas. Pour The Infection, ils empruntent des chemins plus lourds et posés que par le passé. Sans jamais atteindre la mégasurenchère de Everything You Love (mon morceau de Chimaira préféré du monde, soit dit en passant), les tempos sont toutefois en mode marche militaire sur la quasi totalité de l'album, ne s'accélérant que de temps à autres, le temps d'un break ou d'un refrain. C'est visiblement une volonté affirmée du groupe, puisque deux morceaux ayant été écartés de la tracklist finale (qu'on retrouve en bonus sur les éditions limitées) sont beaucoup plus rapides que ceux de l'album. Le résultat marche à fond en tout cas, The Infection étant un album qui avance dans ta stéréo avec la finesse d'une panzer division destinée à réduire tes oreilles en miettes. Après avoir écouté un tel album, on est sur les genoux tellement on s'en est pris plein la gueule. Car qui dit lenteur et lourdeur ne dit pas repos et ambiances éthérées à la drone machin. Chez Chimaira, on remplit ma p'tite dame, et la lenteur des tempos permet juste de remplir encore plus. Les riffs sont complexes, nombreux, les structures alambiquées et tortueuses. Mais malgré tout, l'album reste très digeste, parce qu'un autre atout indéniable du groupe est une efficacité de tous les instants. Irrésistible.

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mercredi 23 décembre 2009

Le clip de la semaine qui date pas d'hier : Depressive Age - "Eternal Twins"

Si vous ne connaissez pas Depressive Age, c'est une gravissime lacune dans votre culture musicale. Ce groupe allemand avait juste tout compris 15 ans avant tout le monde. Visionnaire, intelligente, originale, et inégalée, la musique du groupe allemand avait déjà fait en 1992 à peu près tout ce que les autres groupes n'ont compris que 10 ans plus tard. A découvrir de toute urgence donc, et je vous conseille de commencer par l'incroyable Eternal Twins ci-dessous, qui clôture Lying In Wait, leur deuxième album, sorti en 1993. La quintessence même de ce que doit être un morceau qui mêle growls et chant clair. Les growls, qui rappellent fort Obituary, sont effectués par un guest totalement inconnu qui n'apparaît nulle part ailleurs, d'ailleurs, j'offre un spéculoos à celui qui me retrouve son nom, une boîte de spéculoos à celui qui me donne le nom d'un groupe dans lequel il aurait joué, et un 38-tonnes de spéculoos à celui qui me fournit un album dudit groupe.


Top Album 2009 : 9. MEGADETH - "Endgame"


Même si je n'ai jamais été un fan hardcore de Megadeth, je me disais, comme tout un chacun, que le groupe ne parviendrait jamais à surpasser, ni même à égaler les deux chefs d'oeuvre que sont Rust In Peace et Countdown To Extinction. Certes, en termes de nostalgie, Endgame ne peut pas surpasser ces albums qui sont sortis quand j'étais ado, mais c'est le cas pour tous mes albums cultes. Impossible pour moi de préférer Death Magnetic ou Chinese Democracy à Master Of Puppets et Appetite For Destruction. Logique, puisque mon attachement aux albums que j'ai aimé dans ma prime jeunesse va bien au delà de la musique. Mais si on s'en tient à la musique à proprement parler, j'ose affirmer que Endgame est le meilleur album de Megadeth, la quintescence même de ce que j'attends du groupe, à savoir du thrash d'ultra haute voltige, avec des riffs impossibles, des structures compliquées, des solis virtuoses à foison, un sens de la mélodie et du refrain catchy. Endgame est une collection sans fin de ce genre de choses, de la pure démonstration technique de l'intro instrumentale au thrash ultra rapide de morceaux comme This Day We Fight ! ou Headcrusher, à la martialité de Bodies, à la zoulie balade The Hardest Part Of Letting Go, sans oublier l'incroyable morceau qui donne son titre à l'album qui est une pure tuerie et de loin mon préféré de l'album. Même le chant de Mustaine, d'ordinaire si irritant, est ici parfaitement à sa place. La seule ombre au tableau est finalement la pochette, qu'on jurerait réalisée par un type qui vient juste de terminer le chapitre 3 de Photoshop For Dummies. C'est finalement bien peu de chose pour un album qui va très certainement devenir avec le temps un classique de la discographie du groupe, ce qui n'était plus arrivé depuis bien longtemps.



mardi 22 décembre 2009

Camp Freddy

Camp Freddy est un projet un peu particulier. Pas tout à fait un groupe, il est composé de musiciens plus ou moins fixes (dont Matt Sorum et Dave Navarro, pas des clinches quoi), et fait des concerts de reprises à des occasions diverses, mais toujours un peu spéciales. Le "collectif" a aussi la particularité de recevoir une floppée d'invités prestigieux en son sein à chacun de ses shows. Ici par exemple, c'est Corey Taylor qui revisite trois classiques du grunge. Je VEUX qu'ils m'engagent !!!




Top Album 2009 : 10bis. THE COMPANY BAND - "The Company Band"


Et oui, je triche. Comme l'année n'est pas finie, je devais forcément prévoir la situation où une sortie récente devait trouver sa place dans le top. C'est donc chose faite avec The Company Band, qui sort ici son premier album, et qui trouve sa place à égalité parfaite avec le nouveau Clutch, ce qui tombe on ne peut mieux. Difficile en effet de départager ces deux albums, qui partagent le même chanteur. Là où Clutch joue la carte du funky blues heavy groovy, The Company Band est dans un registre plus rock carré, mais la voix du chanteur, une fois encore fait toute la différence et place directement l'album au sommet de sa catégorie.



lundi 21 décembre 2009

Les sorties de la semaine

Allez hop ! Tant qu'il y aura des disques estampillés 2009 dans mon escarcelle, la liste ne sera pas terminée. Même si au vu de l'avancement dans le top, il y a peu de chances qu'un miracle se produise et m'oblige à reconsidérer mon classement. En tout cas, c'est pas la fournée de cette semaine qui va faire trembler les fondations de mon système.

  • Various Artists : "Getcha Pull! A Tribute To Dimebag Darrell"
    Voilà, j'ai enfin pu écouter attentivement l'album de reprises de Pantera, transformé de manière opportuniste par Metal Hammer en hommage à Dimebag. Ben ouais, si c'était un hommage à Dimebag, y aurait du y avoir des reprises de Damageplan et de Rebel Meets Rebel, non ? J'espère au moins qu'ils auront la décence de reverser une partie de leurs bénéfices à un truc cool genre euh... Mississauga ? Sinon, mes premières impressions livrées ici-même étaient les bonnes. L'album est partagé entre reprises excellentes (Zakk Wylde, Machine Head, Chimaira, Unearth), honnêtes (Evile, Malefice), et décevantes (Throwdown, Avenged Sevenfold, This Is Hell). Quoi qu'il en soit, aucune des versions n'arrive à la cheville des versions originales, ce qui rend cet album, au mieux, anecdotique.
  • Dethklok : "The Dethalbum II"
    Metalocalypse est un excellent dessin animé qui marche bien chez les métalleux ricains pour des raisons évidentes, puisqu'il met en scène les aventures du plus grand groupe de metal de toute l'histoire de l'humanité : Dethklok. J'ai vu la première saison et c'est assez rigolo, même si ça tourne vite un peu en rond. La particularité, c'est que les morceaux sont vraiment écrits, composés et joués comme des morceaux metal, et pas uniquement des parodies. C'est même carrément Gene Hoglan qui joue de la batterie !! The Dethalbum II est, comme son nom l'indique, le deuxième album du faux groupe, et s'il faut bien reconnaître que c'est bien composé et joué, une fois sorti du contexte du dessin animé, ça reste un peu vain et pas très amusant.
  • The Binary Code : "Suspension Of Disbelief"
    Un énième groupe de death technique et barré pas catchy pour un sou mais qui permet aux branchouilles du metal de se dire que le death metal est au moins aussi bien que la musique classique. Excusez moi, mais moi je retourne écouter Six Feet Under, bande de petteux.
  • Incite : "The Slaughter"
    Bienvenue en 2001. Cet album, bien dans son temps, utilise bien les ficelles qui viennent de naître dans le monde du metal et mêle habilement son hardcore tough guy à des plans thrash que Sworn Enemy n'a pas encore pensé à faire... Quoi ? Nous sommes fin 2009 ? Sans déconner les gars, faut sortir un peu hein...

Top Album 2009 : 10. CLUTCH - "Strange Cousins From The West"



J'ai découvert Clutch au milieu des années 90, dans un épisode de Beavis & Butt-Head. A l'époque, je trouvais le morceau cool, avec son clin d'oeil au rock n'roll emballé dans un morceau à la Ministry. J'ai oublié ce groupe jusqu'à la sortie de ce Strange Cousins From The West, et le moins qu'on puisse dire, c'est qu'il a bien changé. Le hard rock groovy teinté de funk et de blues du groupe est unique en son genre. C'est la première fois que j'entends un album qui soit à la fois super lourd et super dansant. La voix du chanteur est totalement hors norme, chaude, vibrante, pleine de soul, il ferait parfois presque penser à Tom Jones ! Et pourtant, ça marche à mort, l'album est magistral et fait mouche à chaque note. Rempli de trouvailles toutes plus malines les unes que les autres, le groove incroyable qui se dégage de l'album est tout simplement parfait !

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dimanche 20 décembre 2009

SVT'09 : Satis'

Bien. Bien bien bien bien.

Après les clûûtes qui gisent désormais dans les tréfonds de l'oubli pour ne jamais en ressortir, attardons-nous sur les albums qui m'ont fait lever un sourcil. (Je parlerai plus tard de ceux qui m'ont fait lever DEUX sourcils, voire d'autres attributs corporels que je ne nommerai pas ici.)

Mention spéciale dans cette catégorie : Kiss, Slayer (eh oui, vous voyez que je suis honnête à ce point), et à l'extrême rigueur, Lamb Of God.
  • 3 Inches Of Blood Here Waits Thy Doom – Avec un nom pareil, on pouvait s’attendre à du hardcore bien routier, mais non, c’est du re-thrash que ces Canadiens proposent. Alors on verse une larmouille sur le temps où on s'usait les yeux sur les pochettes de Maiden et Priest, mais c'est à peu près tout.
  • Amorphis Skyforger – Metal mélodique qui explore un certain lyrisme à grands renforts de pianos, chœurs et synthés. C'est en général joli mais ça sonne un peu suranné et les compos manquent de prise de risque. Bref, pas de quoi crier au génie.
  • Bury Your Dead It’s Nothing Personal – Je peux comprendre que l’on trouve des atomes crochus avec cette plaque, mais perso je reste perplexe devant cette espèce de resucée de l’album fondateur Home de Sevendust.
  • Candlemass Death Magic Doom – On ne peut décemment pas parler de revival dans le chef de ces Suédois puisqu'ils oeuvrent depuis 1980… Mais tchu que ça sent bon le old school sabbathien. Et donc, bis repetita : aaah les premiers Maiden, Priest, ‘tallica, bouhou, snif, etc. Volgende suivant.
  • Devildriver Pray For Villains – Curieux album, qui démarre très bourrin puis qui devient plus écoutable au fil des compos… Mais bref, Devildriver préfère rouler des grosses mécaniques la plupart du temps (au propre comme au figuré, la double caisse occultant les grattes la plupart du temps).
  • Fu Manchu Signs Of Infinite Power Fu Manchu, c’est un peu les AC/DC du stoner : sorte de pères fondateurs, souvent imités, un son reconnaissable entre mille… et une fâcheuse tendance à refaire toujours le même album. Mais bon, du moment que la qualité dudit album reste constante, alors ça va.
  • Goatwhore Carving Out The Eyes Of God – Old-school revival en bonne et due forme, avec un son qui n'est pas sans rappeler les grattes de Obituary.
  • God Damn Old Days – Une fois n'est pas coutume, voici des Frenchies plus qu'influencés par le stoner de Down… le mimétisme du chanteur avec Anselmo est particulièrement impressionnant. On leur prête bien volontiers une oreille, mais en l'absence de toute différenciation ou de trace novatrice, c'est bien d'ersatz qu'il convient de parler.
  • Kiss Sonic Boom – Il ne fallait s’attendre à aucune surprise avec ce (nouveau) come-back, dans la mesure où Ki$$ propose toujours ce hard-rock bubble-gum ultra formaté. Il n’y a aucune chanson fondamentalement mauvaise dans Sonic Boom, mais aucun trait de génie ni de prise de risque non plus… le public ciblé est clairement le redneck moyen. Là où l’album me surprend positivement, c’est au niveau du son des grattes : rond, chaud, généreux… à tel point qu’on se surprend à évoquer les frères Young eux-mêmes ! Ceci sauve complètement cette galette, qui du coup se laisse écouter.
  • Lamb of God Wrath – Ouille c’est peut-être ZE deception de l’année… (ou une source de quolibets pour le VinZ qui va encore se faire allumer par la bande de zoulous qui peuplent ce blog). A part Set To Fail, la plupart des compos de Wrath m’inspirent « meh », comme disent nos potes de MetalSucks… et quand LoG se réveille enfin pour pondre un quasi chef-d’œuvre, on se rend compte qu’il s’agit de la dernière plage, comme si elle était reléguée pudiquement comme challenger de cet opus…
  • Papa Roach Metamorphosis – Okay je suis HYPER généreux ici parce que c’est juste pour I Almost Told You That I Love You que j’ai trouvé sympa. En dehors de ça, l’album n’arrive jamais à convaincre que le groupe tente de virer sa cuti… Putain je regrette déjà de l’avoir mis dans cette section… VITE OU EST MON CD DE BRUTAL TRUTH ?!?
  • Shrinebuilder Shrinebuilder – Un album pondu par des vieilles gloires (membres de Sleep, Saint Vitus…) et qui propose un doom de bonne facture, en faisant la part belle aux moments hypnotiques, voire léthargiques, propres à ce style. Ceci dit, ça ne suinte pas l’inspiration, et sa longueur ridicule (quatre plages seulement) me laisse un peu sur ma faim. Moi y en a préférer SerpentCult.
  • Slayer World Painted Blood – Comme à mon habitude, j’ai commencé à écouter ce nouvel album comme on déguste le Beaujolais nouveau, en trainant des pieds et en faisant mumble grumble pendant la première moitié de la plaque. Mais à ma grande surprise, la seconde moitié voit le groupe ENFIN s’éloigner quelque peu des sentiers battus, avec Human Strain, Americon et Playing With Dolls pour ne pas les nommer. Ciel, mais c’est que je suis en train de me réconcilier avec l'affreux King moi ?!?
  • Soil Picture Perfect – Du FM metal moins pète-couilles que la moyenne et qui se laisse donc écouter, malgré l’impression de suranné dans le paysage actuel.

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News Of The World

  • John Frusciante aurait quitté les Red Hot Chili Peppers. Mais bon, c'est pas comme si les Red Hot avaient sorti quelque chose d'audible depuis 1992, donc on s'en bat un peu les couilles en fait.
  • Dans la même série, des rumeurs insistantes font état de la défection du batteur de Trivium, je ne sais pas si je pourrais jamais m'en remettre. Ah ben si tiens, je m'en suis remis.
  • Ici et se trouvent les notes que Flemming Rasmussen a pris durant les sessions de ...And Justice For All et Master Of Puppets. ça a l'air génial, dit comme ça, mais en fait c'est pas très intéressant.
  • John Garcia, frontman des légendaire Kyuss, va faire un concert en ne jouant QUE des chansons de Kyuss, et en plus il va faire ça lors du Roadburn Festival, qui a lieu du 15 au 18 avril prochains au 013 de Tilburg ! S'il y a des amateurs pour m'accompagner, je suis chaud comme une baraque à frites !!
  • Décidément, le rockabilly, c'est fatiguant ! Après Michael Poulsen qui s'effondre sous mes yeux ébahis après 30 min de concert de Volbeat, c'est Brian Setzer qui s'est effondré après deux morceaux au Nouveau Mexique. Cette fois ci c'est pas ma faute, je n'y étais pas promis !!
  • Vous saviez que Danzig faisait toujours des concerts ? La dernière fois que j'ai eu des news (si on excepte les vidéos de son ancienne danseuse), il se prenait une mandale par un type backstage, mais c'était genre en 2006, un truc comme ça. Mais là, il vient d'annoncer sa venue au Sweden Rock Festival, qui a lieu deux semaines avant le Graspop, il y a donc un infime espoir de l'y voir.
  • Le Sonisphere version Big Fuckin'Four a ajouté une date : en Suisse... Toujours pas la porte à côté, mais on se rapproche, d'autant que sur metallica.com, ils annoncent la date suisse en disant : "One more Sonisphere, for now...".
  • J'ai posté cette semaine une vidéo de la mouture 2009 des Guns sur scène. La version de Sweet Child O'Mine était à mon sens honnête, je n'ai donc pas vraiment d'explication à l'horreur qui se passe dans cette vidéo-ci pendant le solo de This I Love. On dirait que le guitariste des Kerbcrawlers s'est invité sur scène... J'espère que c'est pas comme ça tout le temps, d'autant qu'ils viennent de petter leur record de longueur de concert en jouant 3h37min à Tokyo, soit 42 morceaux !!!!
     
  • Le nouvel album d'Ozzy Osbourne s'appellera Soul Sucka. J'ai comme l'impression que ça va être mauvais genre un peu comme la reprise de Changes qu'il avait fait avec son horrible grosse fille.
  • Et hop, un autre nouveau morceau de Rob Zombie ! Il s'appelle Burn et j'adore les arrangements, plein de clins d'oeil pas évidents à l'univers de Rob Zombie et aux films qu'il aime. Le morceau en lui-même est plus que bien aussi, je me réjouis d'entendre l'album entier, qui sortira en édition limitée dans un cercueil tout rempli de goodies genre t-shirt, boucle de ceinture, plug anal, tout ça (détails ici)...
  • Le nouveau Fear Factory est déjà arrivé à la... ahem... Médiathèque... Fou non ?

Top Album 2009 : 11. IRON AGE - "The Sleeping Eye"


Avec le recul, j'aurais du me rendre compte que le revival thrash apparu l'année passée n'allait être qu'une mode très passagère. Singer des groupes ayant déjà existé, en allant jusqu'à copier leur look, ça ne pouvait forcément pas durer. Par contre, certains groupes ont su utiliser les influences de cette époque pour créer leur propre son, ou pour proposer un mélange inédit. C'est clairement dans cette catégorie que le "Sleeping Eye" d'Iron Age se trouve. Si on ne peut nier la forte influence thrash années 80 dans leur musique, ils lui ont adjoint une très forte dose de doom/sludge qui donne une dimension stellaire à l'ensemble. Les tempos passent donc de l'ultra rapide à l'ultra lent en quelques secondes, et l'ensemble garde une cohérence incroyable, on dirait que Neurosis a mangé Metallica (époque Ride The Lightning), et vomi Iron Age. Le résultat est décoiffant d'efficacité, et les mecs savent jouer, chaque riff étant plus jouissif que le précédent. The Sleeping Eye est un album incroyable, que je ne me lasse pas d'écouter, et que je râle à fond qu'il est absolument introuvable sur un support CD.

MySpace

Je n'ai pas trouvé de clip ou de live avec un morceau de l'album, mais juste un teaser de l'ensemble de Sleeping Eye, mais qui est bien représentatif de son contenu.