samedi 13 août 2011

Chrome Division : "Ghost Riders In The Sky"

J'aime bien Chrome Division, mais on ne touche pas à Johnny Cash (sauf si on est Volbeat, ou Mississauga). Vous me direz, c'est pas Johnny Cash qui l'a écrite, mais bon, c'est sa version à lui la mieux, donc faut plus y toucher, capito ?

Cypress Hill : le groupe qui met tout le monde d'accord

Bien souvent le seul groupe de Rap que les métalleux puissent écouter est Cypress Hill, en raison de leur penchant pour cette musique et de par ce fait leur multiple featuring sur leurs albums avec des bonhommes tel que Daron Malakian, Tom Morello etc.. Le live filmé ci-dessous date du 6 août. Show donné à l'occasion de leur 20èm anniversaire, avec comme guitariste et bassiste (pour quelques chansons).. Slaaaaash !! et Shavo Odabjian !

All Shall Perish : "This Is Where It Ends"

All Shall Perish survole la scène deathcore avec une aisance insolente que j'adore. Tout en respectant à la lettre les codes, voire les clichés du genre, ils parviennent à chaque fois à mettre tous les autres groupes du genre à l'amende en trente secondes. Pourtant, l'alternance chant hurlé/chant death/pig squeals, les breaks lourdingues, les riffs tordus avec mille notes à la seconde, les passages thrash, tous les ingrédients dont on se moque en général sont réutilisés, recyclés, réinventés par le groupe. Mais la qualité de l'exécution, la précision des musiciens, la production impeccable, et tout simplement la qualité des chansons, qui ne versent jamais dans la facilité, rendent une fois de plus l'album absolument incontournable pour tout fan de deathcore qui se respecte. This Is Where It Ends n'en est pas pour autant "un album de All Shall Perish" de plus. Le groupe explore des aspects plus mélodiques qu'à l'accoutumée. De manière homéopathique, certes, mais on sent que le groupe a un peu mis la pédale douce sur certains passages, on entend même un début d'esquisse de chant clair sur There Is Nothing Left et In This Life Of Pain ne va pas manquer d'alimenter les sections commentaires trollesques des gens qui savent mieux que les groupes comment leur musique doit être faite de la blogosphère métallique. L'album n'est au final certes pas aussi définitif que Hate.Malice.Revenge ou The Price Of Existence, mais reste de loin le meilleur album de deathcore de l'année, sans concurrence sérieuse possible.

vendredi 12 août 2011

L'hommage de Hail & Kill à la Corée du Nord

Voici la preuve définitive qu'un chiard avec un câble électrique dans le cul est capable de n'importe quoi.
Simple affaire de voltage...



Maintenant, posez-moi ces grattes et allez bosser petits cons, j'ai besoin d'une paire d'Adidas.

Metallica : les stats qui fâchent

Je ne vous cache pas que la prestation du Big 4 au Sonisphere français m'a laissé un goût de trop peu. Ok ok okaaaay il faut l'avoir vu au moins une fois dans sa vie, Belladonna c'est le seul et l'unique, Peace Sells, et tout ça. Non, ce qui m'a déçu, c'est les setlists qui restent calées au siècle passé. J'ai poussé le petit jeu un peu plus loin après avoir découvert ce site qui me parait plutôt bien documenté. (Les données pour 2011 sont hyper foireuses mais statistiquement, le reste me parait correct, si ce n'est que bizarrement, l'instru Anesthesia/Pulling Teeth est le seul boquet absent de la liste exhaustive des chansons.)


Hormis la confirmation que 'tallica adore s'adonner aux joies de la reprise (en particulier des Ramones), on ne peut que constater la polarisation à outrance sur les cinq premiers albums : plus de 86% des morceaux joués live en proviennent. La date choisie pour ce post n'est pas innocente, puisqu'il y a 20 ans jour pour jour, sortait le plus récent de ces albums...

On pourrait rétorquer que plus un boquet est récent, alors tout naturellement, moins il a une chance d'apparaitre en haut de la liste. Okay, statistiquement c'est défendable -- mais même à des concerts très récents comme le Sonisphere, le constat reste inchangé : sur 18 morceaux joués, seuls deux faisaient partie de la période "post Black Album". Pour le cas St Anger, à part Frantic et la plage titulaire, l'apparition d'un autre morceau sur une setlist tient lieu du miracle (avec quatre morceaux carrément absents de toute setlist). C'est dommage, dans la mesure où si l'album est particulièrement décrié, je trouve que le groupe devrait à la fois assumer (toutes) ses créations, et remercier les fans qui ont accueilli cet album plus positivement en interprétant plus souvent un de ces morceaux.

Et de se poser la question : le groupe se sent-il à ce point mal à l'aise avec les quatre derniers albums ? Ne peut-on pas trouver cette attitude (de se concentrer sur les vieilles gloires) un chouïa démago ?

Pour ma part, j'ai tellement entendu et ré-entendu tous ces morceaux que je n'ai pas vibré comme je l'aurais voulu, lors de cette fameuse nuit à Amnéville...

Control Denied : "Breaking The Broken"

Un nouveau clip pour un vieux boquet, mais une excellente excuse pour découvrir ou redécouvrir l'excellentissime groupe que Chuck Schuldiner a formé après Death. Un seul album, un pur chef d'oeuvre, allez l'acheter MAINTENANT, vous me remercierez plus tard.

Click Here To Watch The Video

Symphony X : "Iconoclast"

Je suis pas ultra fan de power metal. Je ne sais même pas comment j'en suis venu à m'intéresser à Symphony X, dont j'ignorais tout, sauf qu'ils étaient pour moi de fiers représentants du genre. J'ai donc eu une excellente surprise à l'écoute de cet album, dont la richesse musicale va bien au-delà du cliché power à la Kamelot, et propose un métal progressif racé, puissant, exécuté à la perfection, qui n'échappe pas à certains refrains un peu cucul genre je postule à l'Eurovision, mais dont le potentiel est tellement énorme que même ça passe encore. On dirait un hybride entre Dream Theater (pour le côté prog et démonstratif de la chose), Nevermore (pour la surpuissance des riffs), et Dio (pour le chant plein d'emphase) avec en plus un côté épique bigger than life qui fait toujours son petit effet. Une excellente surprise en ce qui me concerne, du genre qui pourrait bien me donner envie de creuser le sujet et de jeter un oeil à la disco du groupe.

jeudi 11 août 2011

Winds Of Plague : "California"

La dernière fois que j'ai dit du mal de Winds Of Plague, je me suis fait allumer par Séba et Rob qui eux, sont fans. En général, dans ce genre de cas, je redonne une chance au groupe, ce qui tombe bien puisqu'un nouveau clip est arrivé. Mais seriously guys, c'est quand même vraiment naze non ? On dirait Limp Bizkit qui se prend pour Madball...

"Enter Sandman" ... avec des klaxons

On savait déjà que les Anglais avaient un sens de l'humour assez spécial. Et, si on ne voit plus autant qu'avant leurs acteurs dans ce genre, du moins dans nos contrés, sachez qu'il existe encore des hurluberlus capables de "prouesses" aussi inutiles qu'amusantes.

SerpentCult : "Raised By Wolves"

SerpentCult a gagné ses galons de groupe de doom belge avec lequel le monde allait devoir compter en peu de temps. Leur EP Trident Nor Fire sorti en 2007 et surtout leur fabuleux album Weight Of Light l'année suivante leur ont assuré respect et admiration aux quatre coins du globe. Si le groupe n'est pas en reste, ce succès est sans doute en grande partie dû au talent incroyable de Michelle Nocon, chanteuse à mille lieues des chanteuses habituelles du métal, dont les mélodies rappelaient facilement le Ozzy des grands jours. Malheureusement, elle a quitté le groupe peu de temps après, nous laissant dans l'expectative quant à la suite des évènements. Le groupe n'avait pas l'intention de la remplacer, et après avoir annoncé que le prochain album serait chanté par des guests, c'est finalement une autre voie qu'ils ont choisi, les rares parties chantées étant assurées par le guitariste, mais la majorité de l'album étant instrumentale. Et comme je le craignais, le résultat est relativement décevant. De groupe unique en son genre, SerpentCult devient un groupe de doom comme j'en entends 12 par semaine, avec un chant laissé-pour-compte, jusque quelques beuglantes pour dire, et des arrangements où viennent s'inviter des influences drone qui viennent pourrir les morceaux qui gagneraient vraiment à être beaucoup, mais beaucoup plus court. Je n'irai peut-être pas jusqu'à dire que c'est mauvais, mais si j'avais ignoré le passé du groupe, je n'aurais jamais passé le cap de la première écoute distraite, et ça n'aurait peut-être pas été plus mal.

mercredi 10 août 2011

Black Tide : "Fire"

Y sont borderline le monde est foutu eux, mais on va dire qu'ils sont justes djeunz, parce que le boquet est pas mal en fait, et ils jouent bien ces ptits jeunes.

Anthrax : "The Devil You Know"

Et hop ! Une nouvelle chanson d'Anthrax balancée sur la toile. Une ! Je la trouve pas sensationnelle..

EDIT du maître des lieux : elle est très bien cette chanson d'abord bordel !!


Malefice : "Awaken The Tides"

A cheval entre thrash, metalcore, métal moderne, avec une petite touche de hardcore, Malefice a pas mal d'atouts pour plaire. C'est puissant, bien produit, bien arrangé (les touches de clavier sont pour une fois bienvenues), mais ça manque un peu d'originalité, ou plutôt d'identité, pour vraiment marquer, même si la deuxième moitié de l'album est mille fois plus intéressante que la première. Dans l'ensemble, c'est donc beaucoup mieux que sur le premier album, qui était bien calamiteux, mais il n'y a toujours pas de quoi se relever la nuit, à l'exception de l'un ou l'autre passage sympa, et de Blessed/Cursed qui est terrible !

mardi 9 août 2011

Le monde est foutu ! ou pas ?

Je suis perplexe face à Semargl. D'un côté, se définir comme un groupe de "Satanic Pop Black Metal", c'est à peu près aussi antinomique qu'un boucher végétalien, ou qu'un violeur romantique, ou qu'un émo joyeux. En plus de ça, au delà de l'étiquette, la musique est juste atroce, y a pas à chier. MAIS, en même temps, les trvegrimkvltfrost vont être tellement outragés que du coup ça me fait bien marrer. Au final, je me dis qu'y a de la cochonne qui se lèche à tous les étages dans le clip (pour de vrai hein, c'est über-NSFW), donc ça plaira au moins à l'Antoine (hein ptit pervers, t'aimes ça hein les cochonnes ? Au fait, on attend toujours les photos des danseuses de Rob Zombie hein pti cachottier).

Mayan : "War On Terror"

Mayan, qui trouve en son sein Mark Jansen, guitariste d'Epica n'est clairement pas ma tasse de thé. C'est pas si mal mais il y a trop (mais troooop) de clavier à mon goût. Le clip proposé est juste un poil original car pour une fois les Marines Américains ne sont pas les gentils héros que l'on peut voir dans bien des vidéos.

Metal Characters #2

Tout le monde connait Dexter?
C'est une série sur un type (euh : Dexter) expert pour la police scientifique le jour, tueur en série la nuit. Très cool comme idée (même si j'ai lâché la série, un peu trop répétitive à mon gout) : un gars d'une froideur chirurgicale, sociopathe et massacreur de bad-guys-qui-l'ont-mérité, incapable d'amour, intellectualisant la quasi totalité des sentiments humains pour pouvoir évoluer dans une société dans laquelle il n'a pas sa place.



Eh bien ce type me fait immanquablement penser à notre glorieux Devin Townsend...
Pas que Devin ait une dégaine de serial killer, mais un gars si visiblement torturé et décalé au point de pouvoir distiller à doses industrielles des trucs aussi variés que de la musique de relaxation à base de flute de pan ou le métal ultra extrême de Strapping Young Lad a forcément un grain quelque part et un ange gardien métalleux qui lui a permis de canaliser sa folie dans la musique et nous a offert un putain de génie...





Earth Crisis : "Neutralize The Threat"

Depuis la sortie de Slither en 2000, j'attends avec impatience qu'Earth Crisis réitère l'exploit de ce fabuleux album qui compte parmi mes préférés de tous les temps ! La parenthèse Freya n'a pas suffi à assouvir cette soif de génie, et To The Death, l'album de la reformation d'Earth Crisis sorti en 2009 était trop bourrin pour égaler le génie de leur séminal album. Qu'en est-il avec cet album ? Ca commence très fort avec un Neutralize The Threat qui rappelle Nemesis, notamment au niveau de la signature rythmique si particulière du groupe, et surtout du gigantesque son de basse. Et le reste de l'album est à l'avenant. S'il reste particulièrement bourrin, la finesse, le groove et ce putain de son de basse rappellent indéniablement cette période du groupe. On regrettera juste que le groupe ait visiblement complètement laissé tomber les lignes de chant clair, à la faveur des hurlements rageurs de Karl Buechner. Ces lignes de chant clair manquent vraiment, non seulement parce qu'elles étaient à mille lieues des poncifs good cop/bad cop dont le metalcore nous a gavé à mort, mais aussi parce que du coup, l'album manque de temps morts, de respirations et reste très compact, même s'il l'est un peu moins que son prédécesseur.

lundi 8 août 2011

Amon Amarth : "Destroyer Of The Universe"

Je suis pas super fan d'Amon Amarth, mais je dois bien leur reconnaître un truc : ÇA C'EST DU METAL !!!

Kyuss Lives! en Belgique

La Belgique a pu voir Kyuss Lives!, mais sans Nick Oliveri, en raison de ses déboires avec la justice (il avait séquestré sa compagne me semble-t-il). C'est donc Scott Reeder qui l'a remplacé.

"Freedom Run"


"Fatso Forgotso"

Le metal expliqué à ma mère : la suite...

... et la bonne manière :


Shraphead : "Blind & Seduced"

Ne vous fiez pas à la pochette digne des pires groupes de nu-deathcore 8-bit à mèche, ni aux jeunes membres du groupe qui ressemblent à rien, Shraphead cache bien son jeu. Le groupe envoie un gros hard rock métal couillu pour hommes, plein de solos virtuoses, et doté d'un chanteur excellent, avec une bonne grosse voix mélodique mais surpuissante. Shraphead, c'est un peu le groupe que Trivium aurait pu devenir s'il avait eu une once de talent. Shraphead n'invente rien, a parfois un peu du mal de se défaire de l'influence de Metallica qui transpire de l'album, mais délivre un album solide, varié, référencé sans être copié-collé, une belle réussite quoi ! Espérons que ça dure et qu'ils ne finissent pas comme les blaireaux de Trivium.

dimanche 7 août 2011

Sight Of Emptiness : "Predictable Tragedy"

Pas mal de bonnes idées dans le "métal extrême mélodique" (c'est eux qui le disent) des costa ricains. Bon, ok, le clip ne fait pas partie des bonnes idées, mais le boquet est sympa non ?

News Of The World


  • Danko Jones va rocker le musiekodrome de Hasselt le 30 novembre youhou !!! Qui c'est qui veut venir avec moi ?
  • Il paraîtrait que comme quoi un remake/réadaptation du Simetierre de Stephen King soit en projet. Pourquoi mais pourquoi de pourquoi pourquoiiiiiiiiiiii ? 
  • Le nouveau Biohazard (avec le line-up d'origine) sortira le même jour que le nouveau Machine Head. On est en 94 ou quoi ? Et quoi va y avoir un nouveau Rage Against The Machine, un nouveau Fear Factory et un nouveau Tool aussi ?
  • Un nouveau boquet de Textures est audible ici.
  • Le tracklisting publié il y a quelques semaines par Mastodon semble définitif et comporte des titres aussi rock n'roll que Octopus Has No Friends, Stargasm ou Bedazzled Fingernails. Il paraît que le groupe prévoyait de faire un concept album de science fiction et se prenait la tête sur l'orientation à prendre quand Brent Hinds a dit "Fuck It! Let's just have fun!". Dont acte.

L'instant cynique #30

Urge Overkill : "Rock & Roll Submarine"

Allez hop ! J'inaugure le concept de chronique automatique, que je rédige en même temps que j'écoute l'album pour la toutoute première fois. Comme le commun des mortels trentenaires, je ne connaissais de Urge Overkill que leur sympathique reprise du Girl, You'll Be A Woman Soon de Neil Diamond. C'est donc d'une oreille vierge de tout préjugé que j'écoute cet album. Ça commence très fort avec un morceau que je classerai entre du Kiss old school, QOTSA et les Foo Fighters ! Et l'album continue avec un rock catchy, efficace, énergique mais posé, un genre que 95% des groupes s'évertueraient à rendre mielleux et casse couilles, mais que le groupe parvient à garder intéressant de bout en bout. L'équilibre entre modernité et rock old school fonctionne super bien, et je me rends compte que je suis en train d'écouter un vrai putain de bon album de vrai rock comme on en fait plus ! En un demi-album (j'arrive à la 7), Urge Overkill enterre tous les groupes de hipsters en The... qui s'évertuent à massacrer un genre auxquels ils essayent de rendre hommage sans rien y connaître. Urge Overkill ne s'embarrasse d'aucun artifice, et rocke ! C'est simple, catchy à mort, et super efficace, j'adore ! Forcément, j'ignore si le niveau est aussi élevé sur les albums précédents du groupe, mais Wikipedia m'apprend que Rock & Roll Submarine est le premier album du groupe depuis 1995 ! Ils ont pris le temps, et ils ont bien fait apparemment ! L'album se termine sur la même bonne impression qu'au début, donc je le réécouterai !

Jeff Loomis vs. Chris Broderick : euh... \m/

Ben Laden n'a pas été tué par les Navy SEALs.
Il est juste tombé là-dessus sur Youtube :