Les plus fidèles d'entre vous se souviennent peut être de The Outbreak, un film de zombies interactif où vos choix en fin de chapitre déterminaient votre survie ou votre mort. Une pizzeria néo zélandaise a repris le concept pour faire sa pub, il vous faudra donc faire preuve d'astuce pour parvenir à vos fins et mener votre pizza à bon port !
samedi 14 août 2010
vendredi 13 août 2010
yeah... OK... yeah... you see...? OK...
J'ai déjà maté beaucoup de démos de produits sur Youtube, mais je ne me souviens pas m'être autant bidonné qu'à la vue de celui-ci...
Korg a dû payer le centre de désintoxication qui s'occupait de ce mec le temps qu'il fasse la vidéo, c'est pas possible autrement.
Korg a dû payer le centre de désintoxication qui s'occupait de ce mec le temps qu'il fasse la vidéo, c'est pas possible autrement.
Soilwork Live !
Je n'irai pas jusqu'à les mettre dans les groupes que je dois voir avant de mourir, mais si l'occasion se présente, j'irai volontiers mettre des baffes dans le pit à Soilwork.
Du nouveau chez Length Of Time !!!
Même si Ross multiplie les groupes et les projets, et que Length Of Time tourne régulièrement un peu partout, ça faisait bien longtemps qu'on avait plus eu de nouvelles chansons du groupe. Et bien ça y est !! Il reviennent ! Pas d'album annoncé pour le moment, mais un 7", autrement dit un 45 tours, qu'ils partagent avec Santa Karla, que je ne connais pas, mais je me renseigne. Il n'y aurait donc que deux boquets, mais il se trouve que lesdits boquets déchirent tout sur leur passage, comme le confirment les extraits en écoute sur le MySpace du groupe.
Ultimate Universal Top Album : 1992 - 1e partie
En passant en revue les albums datés de 1992 dans ma collection, je me suis rendu compte que ça devenait juste impossible de parler de tous les albums sans faire des posts de 450 pages. Et ça ne va certainement pas s'arranger avec les années à venir, donc je craque, et à partir de maintenant, je splitte les années en autant de parties que nécessaires pour ne pas vous saouler, et pour ne pas avoir des envies de suicide dès que j'entamerai un nouveau chapitre de ce périple dans les méandres de ma collection musicale.
- AC/DC : "Live"
Je n'ai jamais été un fan hardcore d'AC/DC, pour moi ils font partie de l'histoire du rock n'roll, c'est sûr, mais de là à me faire tatouer la casquette de Brian Johnson sur le cul ou de mettre un short d'écolier en concert, il y a un gouffre de la taille du New Jersey. C'est en tout cas avec ce live que j'ai un peu plus découvert ce groupe à l'époque, et il faut bien reconnaître que c'est une tuerie en matière de live, même si personnellement, j'ai une nette préférence pour le If You Want Blood de 1979. - Alice In Chains : "Dirt"
Il y a eu le grunge, et il y a Alice In Chains. Dirt est un des meilleurs albums à avoir jamais vu le jour, toutes catégories confondues. Il n'a pas pris une ride, je l'écoute avec autant de plaisir à l'instant où je tape ces lignes qu'au moment où à 16 ans, j'achetais la cassette à la Fnac, pour ne plus jamais la faire ressortir de mon walkman. - Alice In Chains : "SAP"
En marge de ce monument absolu qu'est Dirt, Alice In Chains sort discrètement un maxi contenant 4 titres acoustiques tout aussi fulgurant que son prédécesseur. Ce n'est qu'avec Jar Of Flies et son concert unplugged que le groupe s'imposera réellement comme le champion absolu de l'exercice acoustique, mais les 4 titres présents ici donnent déjà le ton. Notons aussi Right Turn, en duo avec Chris Cornell, qui est au moins aussi intense que le plus connu Hunger Strike. - Anthrax : "Going Underground"
Fût une époque où on trouvait, dans les bacs des disquaires, des live bootlegs, vendus dans le même rayon et souvent moins cher que les albums originaux des groupes. Comme j'étais un peu fauché à 16 ans, mais déjà bien boulimique de musique, j'achetais beaucoup de bootlegs. Je n'en ai gardé que les meilleurs, et ce Going Underground, d'Anthrax reste aujourd'hui un de mes préférés. Il est certes un peu hétéroclite, puisqu'il mélange allègrement live de la tournée State Of Euphoria (avec notamment une version d'anthologie de I'm The Man) et démos précédents le premier album, avec Neil Turbin au chant donc, avant de revenir au live, tournée Among The Living ce coup ci. Un peu décousu donc, mais indispensable dans ma discographie. - Beastie Boys : "Check Your Head"
Plus encore que Paul's Boutique, c'est Check Your Head qui m'a véritablement rendu fan du rap des Beastie Boys. Il faut dire que le groupe avait une façon bien à lui d'aborder le genre, très rock n'roll en fait, avec des morceaux comme Gratitude, So What'cha Want, ou le carrément punk Time For Livin'. A l'époque, je ne savais pas que le groupe avait commencé sa carrière comme erstaz de Minor Threat, mais quand je l'ai su, ça ne m'a plus surpris que ça... - Black Sabbath : "Dehumanizer"
Bon, je triche un peu ici, parce que je dois bien avouer qu'à l'époque, Black Sabbath, je m'en cognais un peu fort beaucoup. Mais bon, vu qu'avec la nouvelle formule de la rubrique j'ai le loisir de parler de tous les albums dont j'ai envie, je vais pas me priver. Il faut dire que Dehumanizer, même s'il est sorti dans l'indifférence la plus générale à l'époque, marque quand même le retour de Ronnie James Dio au chant (même s'il partira peu de temps après, refusant d'ouvrir... pour Ozzy !!!). Et puis, l'album est du même acabit que The Devil You Know, sorti l'année dernière, autrement dit excellent !
Bon ben voilà hein on va faire comme pour les sortie de la semaine et se limiter à 6 albums par fournée, comme ça je pourrais parler de pleeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeein d'albums, sans me limiter ! Ah la la pourquoi n'y avais-je pas pensé plus tôt, sot que je suis...
jeudi 12 août 2010
Limp Bizkit dans la balance...
Ah la la quel suspense !!! Comment va sonner Gold Cobra ??? A priori, j'aurais dit comme du gros caca, mais s'il y a bien une chose que j'ai apprise cette année, c'est de ne pas vendre la peau de l'ours avant que la caravane n'amasse de la mousse, ou un truc du genre.
Tout ça pour dire que comme pour Korn, Ozzy ou les Deftones plus tôt cette année, je me dis qu'on n'est pas à l'abri d'une bonne surprise et qu'on va ptete attendre d'avoir écouté l'album avant de le crucifier pour de bon. D'autant que j'ai bien aimé Why Try, qu'on a entendu il y a quelque temps, et que le Walking Away sur lequel je viens de tomber me laisse quelque peu perplexe, je n'arrive pas à décider si j'aime bien ou pas, tellement je trouverai ça normal de trouvé ça moooové... Z'en pensez quoi vous ?
Tout ça pour dire que comme pour Korn, Ozzy ou les Deftones plus tôt cette année, je me dis qu'on n'est pas à l'abri d'une bonne surprise et qu'on va ptete attendre d'avoir écouté l'album avant de le crucifier pour de bon. D'autant que j'ai bien aimé Why Try, qu'on a entendu il y a quelque temps, et que le Walking Away sur lequel je viens de tomber me laisse quelque peu perplexe, je n'arrive pas à décider si j'aime bien ou pas, tellement je trouverai ça normal de trouvé ça moooové... Z'en pensez quoi vous ?
Chimaira : Six (live)
A la vision de cette vidéo, je viens de décider deux trucs : je vais tout de suite redonner une chance au Resurrection de Chimaira à côté duquel je suis un peu passé, et ce faisant, je vais aller acheter Coming Alive, le DVD du groupe qui vient de sortir. Mais avant, va falloir que je change de slip.
Gratos : Versatil
En général, les groupes qui s'expriment en francophone, ça me donne pas des masses envie. D'ailleurs, à part les vieux Noir Désir et les premiers Lofofora, les groupes francophiles qui me plaisent se comptent sur les doigts de la main d'un lépreux en phase terminale. Vous l'aurez compris, Versatil est un groupe qui a choisi de s'exprimer en français, et très honnêtement, je n'ai pas écouté les textes, mais la musique le fait bien, dans un genre rock énervé et bien couillu qui n'est pas sans rappeler... le Noir Désir des débuts... Je présume que la comparaison doit bien leur casser les couilles, mais c'est vraiment le premier truc auquel j'ai pensé. L'EP 3 titres date de cette année, et ils disent sur leur MySpace que leur album de 2008 est lui aussi disponible gratuitement, mais le lien ne marche pas...
mercredi 11 août 2010
Soilwork : "The Panic Broadcast"
Dire que le nouveau Soilwork était attendu tient du doux euphémisme. Je trépignais est plus proche de la vérité. Tout simplement parce que depuis que je connais ce groupe, je n'ai absolument rien à lui reprocher, toutes les chansons de tous leurs albums étant d'une qualité incroyable, avec pour ainsi dire aucune chanson facile, histoire de remplir l'album. Non, Soilwork, c'est la toute grande classe, un groupe qui a su s'imposer en à peine plus de 10 ans comme un vrai modèle en terme de métal mêlant une technicité à l'épreuve des balles à un sens de la compo catchy qu'on retient à la première écoute. C'est une notion que le groupe a développé tout au long de sa discographie, en allant à chaque album un peu plus loin dans le concept. Certains de leurs albums (The Chainheart Machine, Natural Born Chaos et Stabbing The Drama) sont encore un cran au dessus et deviennent de véritables chefs d'oeuvre du genre, et The Panic Broadcast est bien parti pour rejoindre ce tryptique magique au sommet du panier.
L'album marque le retour de Peter Wichers au bercail, et si le groupe s'en est bien sorti sans lui sur Sworn To A Great Divide, on sent que Wichers a voulu marquer le coup. Du coup, les riffs et les (nombreux) solos présents sur l'album sont ébouriffants de talent, de créativité et de technique. Sans jamais tomber dans la démonstration gratuite, l'ensemble étant mis au service de chansons toutes plus efficaces les unes que les autres. Et les autres membres du groupe ne sont pas en reste, entre notre compatriote Dirk Verbeuren qui est tout doucement en train de s'installer dans le club des habitués des couv' de Batteur Magazine, le guitariste rythmique français Sylvain Coudret (ex-Scarve, comme Verbeuren), et le toujours fabuleux Bjorn 'Speed' Strid, qui fait preuve une fois encore d'un talent incroyable pour trouver le refrain parfait (Two Lives Worth Of Reckoning, Night Comes Clean, le fabuleux Let This River Flow qui rappelle Killswitch Engage, comme ça la boucle est bouclée).
Elle est sans doute là la force de Soilwork : son line up est parfait ! Tout le monde est à sa place, tout le monde maîtrise son instrument à la perfection, l'osmose est absolue. Mais c'est aussi là le grand défaut de cet album : il est tellement parfait qu'il en devient peu froid, voire un peu lisse, un peu à la manière d'un Dream Theater. Attention hein, ça reste un album à d'une qualité à couper le souffle hein, un des meilleurs de la carrière du groupe, mais dans l'absolu, les albums que je préfère sont ceux qui sont tachés, qui respirent, qui sont vivants. Ici, la mécanique est un peu trop bien huilée à mon goût, mais c'est un bien maigre écueil face à la quantité et à la qualité des traits de pur génie qui parcourent ce disque.
Recording Kiss
La société qui s'est chargé d'enregistrer les concerts de Kiss, de les mixer en quasi direct, de les taper sur des clé USB et de les vendre au public à la fin du concert a eu la bonne idée de sortir un petit reportage expliquant comment ils se sont organisés. C'est très intéressant, et le fond sonore est sympa...
Made In Belgium : Short On Time
Non seulement ils sont belges, mais ils sont même carrément liégeois les ptits gars de Short On Time. Et leur groupe ne cesse de m'impressionner par son professionnalisme nonchalant. Après l'album dont je vous avais déjà parlé, ils nous sortent leur premier clip, qui est juste excellent !
Gojira - Live at Garorock Festival 2009
Gojira sur scène et sous acide, l'année dernière au Garorock de Marmande en Garonne. Le fabuleux set, streamé à l'époque, est disponible un peu partout sous des formats dont on ne parle jamais et, dans la mesure où il ne sera certainement jamais commercialisé, il n'y a pas de mal à se faire du mal aux cervicales...
BACKBOOOOOOOOOONE !!!
BACKBOOOOOOOOOONE !!!
mardi 10 août 2010
"We're not emo. We're not metal. We're not hardcore..."
"...It's just Helmet."
Tu l'as ditbouffi Page !
Seeing Eye Dog devrait sortir en septembre (s'il n'est pas encore reporté), et je ne sais pas pour vous, mais je serais suuuuuper déçu s'il n'était pas aussi bon que je l'espère... mais la plage titulaire dispo sur leur site en guise de teaser m'a déjà convaincu, ça y est, cette plaque sera dans mon top 10, c'est sûr...
A noter, disponible en pré-commande : le pack "Deluxe+Laminate" qui donne accès à tous les concerts du tour 2010 et même un backstage pass... pour 99 pesetas. Bon, ils seront plus des masses en dehors des US, mais quoi, vous vous sentez pas l'âme d'un globe-trotter avec ce genre de marketing ?
/V\
Tu l'as dit
Seeing Eye Dog devrait sortir en septembre (s'il n'est pas encore reporté), et je ne sais pas pour vous, mais je serais suuuuuper déçu s'il n'était pas aussi bon que je l'espère... mais la plage titulaire dispo sur leur site en guise de teaser m'a déjà convaincu, ça y est, cette plaque sera dans mon top 10, c'est sûr...
A noter, disponible en pré-commande : le pack "Deluxe+Laminate" qui donne accès à tous les concerts du tour 2010 et même un backstage pass... pour 99 pesetas. Bon, ils seront plus des masses en dehors des US, mais quoi, vous vous sentez pas l'âme d'un globe-trotter avec ce genre de marketing ?
/V\
ça y est on la tient notre bouse 2010 !!
Wouaaaaaaah cette année ça aura été très difficile de trouver la sortie la plus minable et pourrie. Entre les Deftones et même Korn (!!!) qui réussissent leur come back, Limp Bizkit qui pourrait bien nous surprendre (le single n'est pas si mauvais que ça, pour du Limp Bizkit s'entend), tous les espoirs d'album de merde s'en sont allés les uns après les autres. Heureusement, Linkin Park est là !! Alors oui je sais, Linkin Park. Mais bon, comme je l'ai déjà reconnu, je trouve leurs deux premiers albums très bons, ainsi que le live au Texas. Après, ils ont fait un album avec Jay-Z, puis viré sous clone de U2, ce qui est difficile à battre en termes d'atrocité auditive absolue. Et pourtant, ils l'ont fait !! Ils ont trouvé le moyen de faire pire que ça en se mettant à la techno allemande, écoutez plutôt :
Le plus rigolo dans cette histoire, c'est Metal Insider qui nous ressort d'on ne sait où la chanson qui représentait la Turquie à l'Eurovision, qui est toute pourrie, mais qui ressemble étrangement au nouveau single de Linkin Park. Très fort Chester, continue comme ça et tu iras rejoindre Chris Cornell très bientôt !
Le plus rigolo dans cette histoire, c'est Metal Insider qui nous ressort d'on ne sait où la chanson qui représentait la Turquie à l'Eurovision, qui est toute pourrie, mais qui ressemble étrangement au nouveau single de Linkin Park. Très fort Chester, continue comme ça et tu iras rejoindre Chris Cornell très bientôt !
Le clip de la semaine : Rob Zombie - "Mars Needs Women"
Mêler le riff le plus gras du monde à un clin d'oeil à Stevie Wonder, y a que Rob Zombie qui peut se le permettre !
lundi 9 août 2010
Orgasme auditif : Soilwork
J'avais espéré que le dernier Soilwork ferait office du The Infection de 2010, et malgré qu'on n'en soit pas là, The Panic Broadcast atteint tout de même certains sommets. J'imagine qu'il trouvera une place douillette dans le top de la plupart d'entre nous.
Mais ce n'est pas pour discuter en détails de la plaque que je poste ici... c'est pour la plage d'ouverture, qui m'a offert un OA de derrière les fagots -- à savoir quand Björn "Speed" Strid y va d'un moment du genre "alles geben" : The day - has - COOOOOOOOOME (0:43 ci-dessous)
Quand on a pratiqué modestement le chant dans l'une ou l'autre formation, on apprécie ce que cela peut coûter en nature... En gros, à moins de s'appeler Araya (et encore), partir en vrille comme le fait Strid équivaut à donner un grand coup de latte dans sa gratte et espérer qu'elle restera accordée. D'ailleurs, un rapide coup d'oeil aux prestations live sur cette chanson démontrent que le susnommé ne risque pas le coup comme en studio... Peut-être s'était-il préparé tout spécialement pour cet instant cathartique ?
/V\
Mais ce n'est pas pour discuter en détails de la plaque que je poste ici... c'est pour la plage d'ouverture, qui m'a offert un OA de derrière les fagots -- à savoir quand Björn "Speed" Strid y va d'un moment du genre "alles geben" : The day - has - COOOOOOOOOME (0:43 ci-dessous)
Quand on a pratiqué modestement le chant dans l'une ou l'autre formation, on apprécie ce que cela peut coûter en nature... En gros, à moins de s'appeler Araya (et encore), partir en vrille comme le fait Strid équivaut à donner un grand coup de latte dans sa gratte et espérer qu'elle restera accordée. D'ailleurs, un rapide coup d'oeil aux prestations live sur cette chanson démontrent que le susnommé ne risque pas le coup comme en studio... Peut-être s'était-il préparé tout spécialement pour cet instant cathartique ?
/V\
Soundgarden : "Black Rain"
La grungeosphere ne tient plus en place depuis qu'une radio a diffusé il y a quelques heures un morceau inédit de Soundgarden. Alors certes, le morceau est loin d'être mauvais, il est à classer dans la case "heavy" de la palette du groupe, mais ce n'est jamais qu'une chute de studio qui remonte à Badmotorfinger, donc y a pas non plus de quoi faire une rupture d'anévrisme...
Les sorties de la semaine
- Hank Williams III : "Rebel Within"
J'aime beaucoup Hank Williams III, qui me permet de me rendre compte que je ne suis pas la seule personne au monde à aimer à la fois la country et le métal. Multipliant les projets et les sorties, Hank est décidément prolifique, et après nous avoir fourni le premier album d'Assjack, son projet metal-punk-cowpunk, l'année dernière, il revient avec un nouvel album de pure renegade country, dans la plus pure tradition de celle que proposait son grand père. - Sleepy Sun : "Fever"
Planant et trippant, le rock psychédélique de Sleepy Sun semble tout droit sorti d'un délire LSD qu'un hippie aurait fait en 1973. - The Dead Weather : "Sea Of Cowards"
Les mecs de Guilty Brothers Experience m'ont recommandé cet album. Mais j'y peux rien, j'ai toujours eu du mal avec le côté hype des projets de Jack White, et je n'arrive pas à me défaire de l'image qu'il véhicule, ce qui annihile complètement tout plaisir que je pourrais prendre à l'écoute de la plaque. Bref, c'est ptete bien, mais ça m'énerve quand même. - L.A. Guns : "Covered In Guns"
Si j'ai bien compris, il y a aujourd'hui deux groupes qui s'appellent L.A. Guns, l'un avec Tracii Guns, l'autre avec ses anciens musiciens. Je ne sais pas lequel des deux a enregistré cet album de reprises, mais il aurait franchement pu s'abstenir, c'est du gros caca. C'est mou, sans intérêt, moins bien que l'original, et si c'est encore limite passable quand il s'agit de reprises de Kiss, Def Leppard, AC/DC, ça devient carrément ridicule quand ils décident de reprendre le Check My Brain d'Alice In Chains dans une version que même les Kerbcrawlers auraient pas osé. - The Other : "New Blood"
Leur premier album était un brûlot mi-horror punk mi-psychobilly qui m'avait bien plu. Ici, ils ont rajouté un côté gros métal couillu qui les fait sonner comme un ersatz des Murderdolls, et j'aime pas les Murderdolls. - Bombus : "Bombus"
Bombus pratique un metal sludgy, doomesque et stonerisant tout droit hérité de la scène Kylesa, 16 et consorts, à savoir une scène qui se la pette, et qui a souvent rien à proposer que Mastodon n'ait déjà fait il y a 10 ans en mieux. Bombus ne fait pas exception, et son album ne fait donc pas illusion longtemps.
dimanche 8 août 2010
Skindred ou l'art de faire sauter les gens...
Vous ne vous souvenez sans doute pas de Skindred. Pas grave, moi-même j'ai du aller fouiller dans les tréfonds de ma mémoire des années 90 pour me remettre en tête ce groupe qui faisait partie de cette sous-scène de la fusion qui mêlait au métal un côté dub-reggae-raggamuffin, et dont les papes étaient Dub War. Vous vous souvenez maintenant ? Bah pas grave, de toute façon, ce court extrait n'est pas amusant pour sa musique, mais matez un peu le public du Sonisphere qui pette une durite pendant le morceau, j'en ai eu les poils qui se dressaient sur les bras ! ça me donnerait presqu'envie d'aller jeter une oreille sur les albums du groupes tiens...
Panic Cell, Anthrax, Papa Roach, Life Of Agony, Alice Cooper @ Lokerse Feesten, 01/08/2010
Revoir Anthrax (avec Belladonna) pour 25 euros, avec Life Of Agony et Alice Cooper en prime ? Je ne pouvais décemment pas rater ça ! Et grand bien m'en fît d'ailleurs. Certes, Lokeren, ce n'est pas la porte à côté, mais une fois sur place, on s'est vite rendu compte que le site (un parking de taille moyenne), les bars nombreux et variés, et l'organisation germanique, donc sans faille, nous feraient passer une agréable soirée. On regarde de loin Panic Cell, qui ressemble à une version amateur de Disturbed (et j'aime pas Disturbed), en buvant un godet et en en jaugeant la foule.
Pour Anthrax, on ne met pas longtemps à se décider à voir le concert de tout près, d'autant que l'accès y est particulièrement aisé. Le concert de 2006 m'avait laissé un souvenir absolument impérissable, c'est très certainement un des meilleurs concerts auxquels j'ai jamais assisté de toute ma life. Du coup j'avais un peu peur que cette fois-ci, le concert me plaise un peu moins. Je sais qu'ils sont en forme (je les ai vus au cinoche avec les Big Four), mais bon, en vrai, c'est jamais pareil. Et quelle baffe mes amis ! En ouvrant sur Caught In A Mosh, le groupe déclenche d'entrée de jeu un moshpit gigantesque dans lequel je m'engouffre comme un adolescent (mes lombaires s'en souviennent encore, c'est que je suis un peu vieux pour ces conneries, moi). Le set sera d'une efficacité imparable, la setlist parfaite et sans faute de gouts, avec bien sûr les classiques d'Among The Living (NFL, Indians et sa War Dance qu'on a démarrés nous mêmes, Séba et moi -re-aïe les lombaires-, I Am The Law), mais aussi des vieux boquets comme Metal Thrashing Mad, Medusa ou Madhouse, sans oublier l'incontournable Antisocial, que nous avons pris un malin plaisir à entonner en français, tout entourés que nous étions par des gros skins flamingants de merde.
Pendant le show, un seul sentiment : Anthrax, c'est avec Joey Belladonna derrière le micro, et personne d'autre. Ce mec est un frontman absolument fabuleux, d'une générosité et d'un charisme qu'on ne voit jamais, le genre de chanteur qui peut pointer une foule de 10000 personnes et donner l'impression à chacun d'entre nous que c'est nous qu'il pointe, personnellement. Du grand art, vraiment, et en guise de pied de nez à ses détracteurs qui le trouvent moins bon techniquement que John Bush, il chante Only en lui donnant une couleur heavy metal de très bon aloi. D'ores et déjà, on sait qu'il sera très difficile pour les autres groupes de faire mieux.
D'ailleurs, quand Papa Roach monte sur scène, je ne m'attends pas à grand chose, et heureusement ! C'était tellement mauvais que c'en était presque douloureux, le groupe bouffant à tous les rateliers afin de servir sa soupe insipide et pas originale pour un sou. Du coup, ça nous a laissé du temps pour aller visiter Lokeren et bouffer une mitraillette mexicanos andalouse à l'abri de cette horreur.
Je n'avais jamais vu Life Of Agony, j'étais donc content que l'occasion se présente. C'était un très bon show, mais le son un peu moyen et le côté quelque peu lunatique de Keith Caputo m'ont un peu empêché de vraiment rentrer dedans. Certains morceaux ont été fulugurants (Underground, Through And Through), mais d'autres étaient un peu plus molassons, et de nouveau, Keith Caputo est vraiment un garçon très bizarre dans son attitude et sa manière d'aborder les chansons, en faisant un challenge rythmique permanent pous ses musiciens. Je n'ai pas été déçu par le concert, qui est resté somme toute très plaisant, mais je n'ai pas non plus été ébloui.
Je ne connais que les tubes d'Alice Cooper. School's Out, No More Mr. Nice Guy, tout ça. J'étais quand même content de le voir, puisqu'il est de notoriété publique que ses concerts sont très visuels. Et de fait, le spectacle était bien de la partie, puisqu'entre décapitations à la guillotine, pendaison, empalements, brutalités sur une danseuse et autres joyeusetés du genre, le spectacle, très grand guignol, était bien le point d'orgue du concert. Plus même que les chansons, puisqu'une fois sortis desdits tubes (auxquels on pourrait ajouter Poison, Elected, Eighteen et une poignée d'autres), c'était malgré tout un peu ennuyeux. Et ça manquait de feu aussi. Des flammes, des feux d'artifices, des trucs qui pettent, tout ça. Mais bon, on ne va pas chicaner, ça restait un putain de show assez unique en son genre.
Anthrax aura donc sans peine volé la vedette, et je ne regrette pas d'avoir fait le déplacement rien que pour eux ! BELLADONNA !!!!
Pour Anthrax, on ne met pas longtemps à se décider à voir le concert de tout près, d'autant que l'accès y est particulièrement aisé. Le concert de 2006 m'avait laissé un souvenir absolument impérissable, c'est très certainement un des meilleurs concerts auxquels j'ai jamais assisté de toute ma life. Du coup j'avais un peu peur que cette fois-ci, le concert me plaise un peu moins. Je sais qu'ils sont en forme (je les ai vus au cinoche avec les Big Four), mais bon, en vrai, c'est jamais pareil. Et quelle baffe mes amis ! En ouvrant sur Caught In A Mosh, le groupe déclenche d'entrée de jeu un moshpit gigantesque dans lequel je m'engouffre comme un adolescent (mes lombaires s'en souviennent encore, c'est que je suis un peu vieux pour ces conneries, moi). Le set sera d'une efficacité imparable, la setlist parfaite et sans faute de gouts, avec bien sûr les classiques d'Among The Living (NFL, Indians et sa War Dance qu'on a démarrés nous mêmes, Séba et moi -re-aïe les lombaires-, I Am The Law), mais aussi des vieux boquets comme Metal Thrashing Mad, Medusa ou Madhouse, sans oublier l'incontournable Antisocial, que nous avons pris un malin plaisir à entonner en français, tout entourés que nous étions par des gros skins flamingants de merde.
Pendant le show, un seul sentiment : Anthrax, c'est avec Joey Belladonna derrière le micro, et personne d'autre. Ce mec est un frontman absolument fabuleux, d'une générosité et d'un charisme qu'on ne voit jamais, le genre de chanteur qui peut pointer une foule de 10000 personnes et donner l'impression à chacun d'entre nous que c'est nous qu'il pointe, personnellement. Du grand art, vraiment, et en guise de pied de nez à ses détracteurs qui le trouvent moins bon techniquement que John Bush, il chante Only en lui donnant une couleur heavy metal de très bon aloi. D'ores et déjà, on sait qu'il sera très difficile pour les autres groupes de faire mieux.
D'ailleurs, quand Papa Roach monte sur scène, je ne m'attends pas à grand chose, et heureusement ! C'était tellement mauvais que c'en était presque douloureux, le groupe bouffant à tous les rateliers afin de servir sa soupe insipide et pas originale pour un sou. Du coup, ça nous a laissé du temps pour aller visiter Lokeren et bouffer une mitraillette mexicanos andalouse à l'abri de cette horreur.
Je n'avais jamais vu Life Of Agony, j'étais donc content que l'occasion se présente. C'était un très bon show, mais le son un peu moyen et le côté quelque peu lunatique de Keith Caputo m'ont un peu empêché de vraiment rentrer dedans. Certains morceaux ont été fulugurants (Underground, Through And Through), mais d'autres étaient un peu plus molassons, et de nouveau, Keith Caputo est vraiment un garçon très bizarre dans son attitude et sa manière d'aborder les chansons, en faisant un challenge rythmique permanent pous ses musiciens. Je n'ai pas été déçu par le concert, qui est resté somme toute très plaisant, mais je n'ai pas non plus été ébloui.
Je ne connais que les tubes d'Alice Cooper. School's Out, No More Mr. Nice Guy, tout ça. J'étais quand même content de le voir, puisqu'il est de notoriété publique que ses concerts sont très visuels. Et de fait, le spectacle était bien de la partie, puisqu'entre décapitations à la guillotine, pendaison, empalements, brutalités sur une danseuse et autres joyeusetés du genre, le spectacle, très grand guignol, était bien le point d'orgue du concert. Plus même que les chansons, puisqu'une fois sortis desdits tubes (auxquels on pourrait ajouter Poison, Elected, Eighteen et une poignée d'autres), c'était malgré tout un peu ennuyeux. Et ça manquait de feu aussi. Des flammes, des feux d'artifices, des trucs qui pettent, tout ça. Mais bon, on ne va pas chicaner, ça restait un putain de show assez unique en son genre.
Anthrax aura donc sans peine volé la vedette, et je ne regrette pas d'avoir fait le déplacement rien que pour eux ! BELLADONNA !!!!
News Of The World
Retour des nouvelles les plus importantes du monde après une semaine d'absence due aux vacances à la mer (il a fait beau merci) de votre serviteur.
- Rob Zombie sortira fin septembre une version Deluxe de son excellent dernier album Hellbily Deluxe II. Il contiendra 3 nouveaux boquets (enregistré avec son groupe de tournée, donc Joey Jordison), et un DVD avec des brols.
- Toujours Rob Zombie, dont le single What? sera diffusé dans un prochain épisode de la meilleure série du monde (après Dexter) : True Blood.
- Soundgarden sortira bientôt Telephantasm, un bête best of qui contiendra au moins un morceau inédit, mais peut-être plus si on en croit la rumeur.
- J'ai du mal à supporter l'indifférence qui entoure la sortie du deuxième album solo de l'extraordinaire Dax Riggs. Heureusement, Metalunderground porte bien son nom, du coup voici le mp3 de la chanson qui donne son titre à l'album : Say Goodnight To The World.
- Dan Nelson, chanteur éclair d'Anthrax, a le vent en poupe... Non seulement il a formé Blackgates avec entre autres Paul Bostaph, mais il a sorti aussi quelques démos enregistrées avec des membres de Life Of Agony et Arsis, qu'on peut écouter ici. Ce qui est drôle c'est que ça sonne comme du Anhtrax époque John Bush, en plus thrash... Un peu comme ce qu'aurait du être Worship Music quoi...
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