Royal Republic : "Underwear"

Même si je déteste ce genre de son de gratte et ce côté groupe à la mode, les compos de Royal Republic sont vraiment excellentes, et puis comme dirait l'Antoine, on peut aussi couper le son et ne garder que les images...

The Spudmonsters : "Stand Up For What You Believe In"

Du temps de Biohazard, Cro Mags, Madball et autres héros du hardcore crossover, les Spudmonsters faisaient office de petits gamins de merde de la bande, refusant de se prendre au sérieux, et jouant la carte de l'humour et de la provoc à deux balles. C'était un peu les Ugly Kid Joe du hardcore en quelque sorte. Ce qui ne les a pas empêchés de sortir Stop The Madness, un incontournable du style à la pochette magnifique ! Après avoir arrêté les frais en 1996, ils reviennent et reprennent les affaires exactement là où ils les avaient laissées. Hardcore frontal, groove irrésistible, mosh parts qui doivent faire mal en live (le "Clobbering time !!" de Tolerance doit en laisser pas mal sur le carreau), et solos bien métal, on se croirait en 1994 ! Ça fonctionne comme au premier jour en tout cas, on peut juste regretter que les paroles aient l'air un peu plus hardcore basique (avec des titres comme Loyalty, Moment Of Truth ou Warzone!) et moins humoristiques que par le passé, mais ce petit écueuil mis à part, l'album est bien parti pour devenir aussi culte que ceux des année 90.

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Opeth : "The Devil's Orchard"

Je présume que ça doit grincer des dents chez certains fans d'Opeth depuis que le groupe a décidé de complètement laisser tomber l'aspect extrême de leur musique. Perso, ça continue à m'en toucher une sans faire bouger l'autre, mais le clip est cool.

Opeth - "The Devil's Orchard" from Phil Mucci on Vimeo.

Maylene & The Sons Of Disaster : "IV"

En voilà des mecs qui ont tout compris ! Avoir des influences old school, ça ne veut pas forcément dire copier à l'identique ce qui a déjà été fait des années avant, en mieux ! Maylene & The Sons Of Disaster transcende ses influences hard rock, southern rock, digère ZZ Top, Creedence Clearwater Revival, Lynyrd Skynyrd et les Allman Brothers pour sortir un album irrésistible, aux accents certes traditionnels, mais qui vont bien plus loin que la simple copie. Il leur aura fallu le temps de comprendre cela dit, parce que les trois albums qui ont précédé celui-ci étaient bien décevants, même s'ils étaient prometteurs. Mais là ça y est ! Ils ont trouvé le cap, pourvu qu'ils le gardent, et ils pourraient bien atteindre le niveau des excellentissimes Audrey Horne, dans le même genre de catégorie.

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Skeletonwitch : "Forever Abomination"

Oh tiens, du rethrash, how original... Bon allez c'est bien parce que c'est vous. De prim'abord, Skeletonwitch sonne plus volontiers black que thrash, et au fur et à mesure de l'écoute (30 secondes par boquet hein, plus j'aurais vomi), on se rend compte que de fait, le groupe oscille entre thrash pas original, death metal à deux balles, et black de merde. Next...

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Rwake : "Rest"

Dans le microcosme magique du sludge, il y a deux univers : la scène de NOLA, et le reste du monde. A la Nouvelle Orléans, on retrouve bien sûr Crowbar, mais aussi Eyehategod, Soilent Green, Down ou encore Haarp, voire même Goatwhore (sisi) qui, chacun à leur manière, marient le gras et le groove comme personne. Et c'est comme ça que j'aime mon sludge moi : avec du gras et du groove. Le reste du monde fait ce qu'il peut, et à quelques rares exceptions près, c'est forcément moins bien. Rwake vient de l'Arkansas, donc pas très loin de la Louisiane, et fait donc partie du reste du monde. C'est bien, mais pas aussi bien que les autres.

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The Answer : "Revival"

On ne peut pas reprocher à The Answer de ne pas assumer son statut. Car c'est bien de revival dont il s'agit, on nage même dedans jusqu'au cou ! Si les albums précédents naviguaient entre Led Zeppelin et AC/DC, je placerais celui-ci plutôt quelque part entre Whitesnake et Def Leppard, même si la voix du chanteur rappelle souvent celle de Robert Plant. C'est plaisant, bien produit et bien composé, ça n'atteint bien évidemment jamais le talent de ses modèles, mais c'est sympa quand même.

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Landmine Marathon : "Gallows"

Souvent, les groupes à chanteuse, c'est pas ma came. Pas que je suis macho hein, mais en général, soit c'est des divas gothiques de merde, soit des gonzesses qui fondent leur carrière sur leur image plutôt que sur leur voix (genre Maria Brink), ou alors c'est des gonzesses qui veulent jouer les dures et qui gueulent avec une voix de crécelle insupportable (Arch Enemy en tête). Si j'avais la pourtant fluette chanteuse de Landmine Marathon en face de moi, je me garderai bien de lui faire ce genre de commentaires, parce qu'elle a beau avoir l'air de peser 38 kilos, ABL comprises, si elle cogne comme elle beugle, je risque fort de me faire démonter la gueule. C'est que ça envoie chez Landmine Marathon ! Un gros métal qui tache, fortement inspiré par le grind, qui atomise tout sur son passage. Ce qui est bien, c'est qu'une fois que l'album a démarré, on se fout complètement de savoir si c'est un mec, une gonzesse ou un labarador à rayures qui beugle : ça déchire, point barre ! Et dans ce genre de musique, c'est largement suffisant !

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Devin Townsend Project : "Juular"

J'imagine que si on pouvait aller faire un tour dans la tête de Devin Townsend, on y verrait des choses dans ce goût là :

Gratos ! Methonia : "The Ocean Salvation"

On a déjà parlé de Methonia dans ces pages, j'avais dégoté ...And Affection et Follow, 2 EP magnifiques et gratuits, et le groupe avait même eu les honneurs de la compile Hail & Kill. Le groupe n'existe malheureusement plus depuis quelques mois, et ils proposent en guise de testament l'intégrale de leurs enregistrements, qui comporte donc les deux EP précités, ainsi que Of Love... et Insomnia, pour un total de 17 titres de rock métal progressif mélodique, original, intelligent, ultra bien chanté et ne cédant à aucune facilité. A découvrir de toute urgence si ce n'est déjà fait.