Immolation : "A Glorious Epoch"

Behold the almighty IMMOLATIOOOOOOOOOOOOOOON !!! Kéén classe ce groupe ti !

Scion A/V Presents: Immolation - A Glorious Epoch from Scion A/V on Vimeo.

Behemoth les coulisses du clip de : "Lucifer"

Un bon clip ça se prépare. Et c'est pas les mecs de Behemoth qui nous dirons le contraire. En voyant la vidéo on se dit qu'il ne serait pas mal qu'un ptit film émanant de cette ambiance se fasse avec eux. J'appelle Rob Zombie pour savoir ce qu'il en pense.

Hail!Hornet : "Disperse The Curse"

En se positionnant à la croisée des chemins entre sludge et punk hardcore, avec une touche quasi thrash par moments, Hail!Hornet avait toutes les cartes en main pour tout déchirer. Sauf que c'est vraiment pas bien fait. Il y a quelques bonnes idées de ci de là, et un break ou l'autre bien sympa, mais tous les morceaux se bouffent la queue au bout d'1min30 d'écoute, par manque de choses à dire. C'est répétitif, pas original, et limite énervant tellement les morceaux sont redondants. Pourtant, il y a du beau monde dans le line up du groupe, puisqu'on y retrouve des membres de Buzzov*en, Weedeater ou encore Alabama Thunderpussy, mais rien à faire, la sauce prend pas.

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Destrage : "Twice The Price"

Un deuxième clip pour les italiens déjantés de Destrage, dont le petit dernier The King Is Fat n'Old, est une vraie petite merveille.

Gratos ! Cut Your Teeth : "CYTII"

Deuxième album pour les New Yorkais de Cut Your Teeth qui ont apparemment décidé de faire de la gratuité une excellente habitude. Au programme, un thrash old school mâtiné de hardcore old school, pour un résultat qu'on appelait crossover au début des années 90 et qui a été popularisé par des groupes comme Suicidal Tendencies, D.R.I. ou, dans une moindre mesure, S.O.D. La base est thrash, mais l'urgence, le côté direct droit dans ta gueule et la voix hargneuse gueulée rappelle les plus belles heures de Discharge ou Cro Mags. Un tout bel album bien old school, qui se termine en apothéose par une reprise excellent du Snortin' Whiskey de Pat Travers et qui mériterait qu'on s'y intéresse même s'il était payant, et ça c'est un gage de qualité pour un album gratuit !

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Fleshgod Apocalypse : "The Violation"

Si vous êtes un tant soit peu intéressé par le death metal et que vous ne connaissez pas encore Fleshgod Apocalypse, asseyez-vous, vous allez en prendre plein la gueule. Et si vous aimez aussi la musique classique, vous n'allez jamais vous en remettre. LA découverte death de l'année, sans nul doute.

Duff Mc Kagan se tape l'incruste chez Alice

On a pu voir ce bon vieux Duff Mc Kagan sur scène avec Alice In Chains le temps d'un "Rooster". Bon on voit pas grand chose parce que c'est pas filmé de tout près, mais la qualité du son n'est pas dégueu'.

Gemini Syndrome : "I"

Je n'ai découvert ce groupe que par le biais de son producteur, qui n'est autre que Mikey Doling, actuel guitariste de Channel Zero. Autre particularité, le chanteur est albinos, et j'ai peur des albinos. Alors certes, je sais que c'est pas bien de se moquer des gens différents tout ça, je suis moi-même pas mal différent, mais zavez vu Fous d'Irène ? Y sont pas nets les albinos, j'vous le dis moi ! A part ça, l'EP du groupe propose ce qu'on appelle aujourd'hui du alt.metal, qu'on pourrait aussi définir comme du post-nu metal (ou du nunu-métal, on en reparlera dans quelques semaines). C'est largement influencé par des groupes comme Korn, Tool, ou Staind, mais malgré le côté un peu antidaté de la chose, ça reste plaisant à écouter, non seulement parce que le chanteur a une sacrée voix, mais aussi parce que la production est limpide (toujours bon à savoir qu'il y a un producteur qui vient souvent en Belgique qui fait des chouettes trucs, hein Spitdown ?) et que les compos tiennent la route, même si elles vont rarement s'aventurer au delà de leurs influences directes.

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Hate Eternal : "Lake Ablaze"

Deicide, Morbid Angel, All Shall Perish, The Black Dahlia Murder, Decapitated, Loudblast, Excavated, Fleshgod Apocalypse, Nader Sadek, 2011 est décidément une toute belle année pour le death metal. Même Hate Eternal est au rendez-vous, et ça envoie putain de bordel de merde !

Dying Fetus : "History Repeats"

Dying Fetus a fait quelque chose que je ne croyais plus possible depuis un bout de temps : réussir un album (enfin, un EP) de reprises ! Certes, ça reste un groupe de death qui reprend d'autres groupes de death (Dehumanized, Napalm Death, Broken Hope, Bolt Thrower, Pestilence et Cannibal Corpse), mais non seulement leurs versions sont excellentes, trouvant l'équilibre entre respect de l'original et conservation de leur identité sonore forte, mais en plus, ces chansons permettent d'apprécier le groupe dans des morceaux plus mid tempos que ceux auxquels ils nous habituent en général avec leurs compos, en particulier sur le Bolt Thrower qui est monstrueux de lourdeur. Un morceau inédit parvient à se frayer un chemin au milieu de ces reprises, Rohypnol, dans lequel le groupe s'essaye avec succès au porno grind, la classe.

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Slaves On Dope : "No One To Blame"

Le nom du groupe ne m'est pas étranger mais je sais plus du tout où je l'ai entendu/vu. Musicalement, c'est pas trop mal, même s'il n'y a pas de quoi se relever la nuit.

Jeff Bridges : "Jeff Bridges"

Quand un acteur sort un album, deux cas de figure sont possibles : soit c'est un caprice de star pettée de thune entourée de gens incapables de lui dire quand elle a une mauvaise idée (exemple : Mélanie Laurent et toutes les actrices françaises, ou encore Jada Pinkett Smith) et du coup sort un étron indéfendable, soit c'est un vrai musicien qui utilise sa notoriété pour assouvir une vraie passion (exemple : Hugh Laurie, Juliette Lewis), et le résultat est, à tout le moins, crédible. Dans le cas de Jeff Bridges, l'aura du bonhomme (The fucking DUDE !!), couplée à son expérience dans le film Crazy Heart, où il interprète un chanteur country sur le retour et chante lui-même toutes les chansons de son personnage (la BO est à tomber !), laissait augurer un album digne de ce nom. Et s'il n'est pas franchement mauvais, l'album ne décolle jamais vraiment, se contentant d'aligner des chansons country/blues un peu passe partout aux arrangements limite pop un peu foireux. Alors certes, Jeff a un joli brin de voix, mais ça ne suffit pas à justifier la faiblesse des compos et la médiocrité des arrangements.

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Sleeping Giant : "Eyes Wide Open"

J'ai même pas eu besoin de Wikipedia pour me rendre compte que Sleeping Giant était un groupe de culs-bénis chrétien, puisqu'il y a des putains de prières sur leur album !! Du coup ça m'a un peu coupé toute envie de m'intéresser à eux, sauf que dans ce clip il y a le chanteur d'Emmure, donc ça va.

Head Cat : "Walk The Walk Talk The Talk"

Quand Lemmy fait un groupe avec le guitariste des Stray Cats, ben on s'attend à ce que le résultat soit une version rockabilly de Motörhead, et c'est exactement ça !!! Et comme Motörhead est déjà un groupe de rock n'roll, on pourrait voir dans Head Cat une version light du groupe, qui, entre reprises de standards et compos old school, permettent à Lemmy de se reposer un peu et de taper un blues ou l'autre, genre qui lui va comme un gant. Mais si on voit ça du côté rockabilly de la chose, la pêche transmise par le groupe à des standards comme le Somethin'Else d'Eddie Cochran donne une patate qui fait parfois défaut au rock'n'roll old school. Autrement dit, l'osmose des deux univers, déjà très proches, est parfaite, et l'album une vraie réussite, comme tout ce à quoi participe Lemmy !!

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Malefice : "Awaken The Tides"

Même s'ils ne réinventent pas la roue, aussi bien musicalement que visuellement, le clip de Awaken The Tides est sympatoche, et le chanteur a une bonne petite tête bien métal !

Suicide Silence : "The Black Crown"

Suicide Silence est l'archétype du groupe qui est au moins une génération trop jeune pour que ça me parle. Des groupes qui considèrent le deathcore comme un genre à part entière, qui sont influencés par le rethrash, qui considèrent Jonathan Davis comme une influence majeure et old school, et Metallica comme des ringards. Traitez-moi de vieux con, mais je préfère les ringards à ça. Certes, c'est puissant, plus varié que le deathcore à deux balles de base, et y a même l'un ou l'autre boquet sympa, mais l'image, le look des musiciens, la culture qui tourne autour, les casquettes amidonnées, les mèches émo, les stretchings d'oreille, les tatouages de cou et les pantalons slim, ça me donne envie de gerber. C'est bien fait, mais c'est le nu metal des années 10, et je suis trop vieux pour ces conneries.

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