samedi 4 décembre 2010

Deathcore for dummies

En attendant que Phil nous explique le pourquoi du qui du comment du black metal, instruisons-nous avec cette vidéo expliquant les fondements du deathcore par le biais de leur instrument le plus important : les vocalistes. Contre toute attente, et contrairement à ce que pense VinZ (un spécialiste international du genre), il ne suffit pas de déclarer qu'on ne fait pas du deathcore pour ne pas en faire, encore faut il ne pas en faire, vous suivez ?

The Burning : Hail The Horde


The Burning, c'est un groupe d'acrobates. Ils fricotent un peu avec plein de styles, les effleurent, tantot thrash, tantot southern metal, tantot melodeath, voire metalcore, parfois limite death, ou djent, ou stoner, ou plein d'autres choses, mais ils ne restent jamais assez longtemps pour qu'on puisse leur coller une étiquette. Du coup, on ne peut vraiment pas les accuser de bouffer à tous les rateliers, au contraire. Ils ont intégré toutes ces influences pour en sortir quelque chose d'assez unique et ma foi, de fort plaisant ! L'album est riche, varié, original, puissant, catchy, et ne souffre que de très peu de défauts. On pense parfois à Diesel Machine, ou à une version altérée de Lamb Of God, mais je pense surtout que le groupe a trouvé un son bien à lui, et il lui va comme un gant...

Blind Test #5

Indice : It's a long way to the top...

vendredi 3 décembre 2010

L'instant cynique #24

On pensait être servis avec nos Bande et Couillet nationaux (les Suisses ne sont pas en reste avec leur ville de Gland), eh ben tout le monde s'est fait surpasser par ces Autrichiens qui vivent dans le bled au nom le plus rock 'n roll du monde...



Evidemment, quand on s'en va, ça fait un peu bizarre et ça doit sentir le vécu pour certains :



/V\

System Of A Down se reforme !!!!!

Ça y est ! C'est maintenant officiel, System Of A Down sort du coma artificiel dans lequel ses membres l'avaient plongé depuis 2006. Mais est-ce vraiment une bonne nouvelle ? Euh, oui et non. Si c'est juste histoire de remplir les caisses après le succès moyen des albums solo de Serj Tankian et le four (commercial, s'entend) de Scars Of Broadway, et que du coup ils se contentent de phagocyter les têtes d'affiche des festivals d'été, ben c'est pas top. Non seulement parce que de par chez nous, ce sera certainement à Werchter qu'on les retrouvera, ou au Pukkelpop à la rigueur, mais pas au Graspop (quoique, rien que pour voir la gueule de Phil, ce serait drôle !), et encore moins en concert tout seul, ou alors dans une salle de merde genre le Sportpaleis, puisqu'ils font quand même Bercy les cochons ! Voici les dates :
Jun. 02 - Milan, Italy - Milan Fiera Arena
Jun. 04 - Nürnberg, Germany - Rock im Park
Jun. 05 - Nürburgring, Germany - Rock am Ring
Jun. 06 - Paris, France - Omnisports de Bercy
Jun. 09 - Interlaken, Switzerland - Greenfield
Jun. 11 - Castle Donington, UK - Download
Jun. 13 - Nickelsdorf, Austria - Novarock
Jun. 15 - Berlin, Germany - Wuhlheide
Jun. 17 - Gothenburg, Sweden - Metaltown
Jun. 19 - Turku, Finland - Provinssirock
Et quand bien même ils viendraient, ce serait oublier que System Of A Down, sur scène, ben c'est pas toujours top hein ! Entre Serj Tankian qui se sent toujours obligé de s'accompagner d'une espèce de clavier bontempi à deux balles et au son de merde, et leur incapacité chronique à reproduire les harmonies vocales qui font tout le charme de leur discographie, les concerts du groupe sont souvent une grosse déception pour les fans (dont moi : à la Ozzfest en 2002, j'en aurais pleuré !), et une vraie plaie pour les autres. A leur décharge, les harmonies sont souvent extrêmement difficile à reproduire, et je sais de quoi de parle, puisque ça fait 6 ans que j'essaye en vain de sortir une version potable de Roulette pour impressionner ma femme, mais mes efforts sont vains, j'y arrive juste pas...
Cela étant dit, s'ils se réunissent pour de bon, et qu'ils se remettent à écrire et à composer, là on assiste vraiment à un grand moment de l'histoire du rock n'roll, parce qu'à ce niveau, ces mecs sont des génies, tout simplement ! Et je n'ai aucun doute quant à leur capacité à réitérer l'exploit de Toxicity et du dyptique Hypnotize/Mezmerize, qui sont juste les meilleurs albums de la dernière décennie !

La photo de la semaine : ptite collection sympa...

Depuis le temps qu'on se connait, je crois pas que je vous ai déjà montré une photo de ma chambre si ? Bah allez dans le doute : 

jeudi 2 décembre 2010

Le groupe que tu connais pas de la semaine : Hord


"Inspiré des littératures post-modernes et du cinéma postapocalyptique, THE WASTE LAND est un concept album sur lʼexpérience de l'anéantissement et de la fin du monde, alliant musique, poésie, photographie et graphisme." nous dit la bio officielle des Nîmois de Hord.

Ça a l'air foutrement bandant à lire évidemment, mais est-ce que ça vaut ce que ça a l'air de valoir? Ben euh, oui. C'est TRÈS bon, Hord.
Deux albums : Reborn From Chaos en 2007 et le petit dernier, The Waste Land, superbe démonstration de métal technique et moderne produit par Joachem Jacobs (de feu Textures), aux accents industriels plus froids que le sang d'un chacal écrasé sur une route du désert. A écouter d'urgence et à suivre de très près...

Falling Anvils : Mothers Milk

On a déjà parlé ici de Falling Anvils, un groupe montréalais ultra-fréquentable, dont l'album est excellent, en plus d'être gratuit, et qui seront bientôt en concert de par chez nous puisqu'ils feront une mini tournée avec nos potes de Spitdown en mars/avril, et on y sera !!! Leur nouveau clip est à l'image du groupe : efficace !

Les sorties de la semaine

  • Halford : "Made Of Metal"
    Depuis 1993, à chaque fois que Halford sort quelque chose, que ce soit avec Fight, Judas Priest ou Halford, je n'ai de cesse de le comparer au fabuleux premier album de Fight. Et à chaque fois, forcément, je suis déçu. Et ce Made Of Metal
     ne déroge pas à la règle. Il a beau être heavy à souhait, il manque sérieusement de couilles.
  • Extreme Noise Terror : "When The American Dream Is Over"
    Extreme Noise Terror n'en a rien à foutre de rien. Son grind largement punk est sale, mal produit, approximatif, droit dans ta gueule. Y a rien d'autre à dire, pas de future, fuck everyone.
  • All That Remains : "For We Are Many"
    Qu'est-ce qui est arrivé à All That Remains ? Alors qu'ils étaient aussi prometteurs que Killswitch Engage, c'est le deuxième album de suite qu'ils sortent qui est ultra chiant. Ici, on atteint quand même des sommets, entre plagiat mollasson et pas crédible de KsE, morceaux hyper commerciaux pas intéressants pour un sou et auto tune à tous les étages pour masquer les lacunes de Phil Labonte, il n'y a pas grand chose à sauver, si ce n'est le mélodique mais réussi Hold On
    , et l'énervé Dead Worng. A part ça, c'est de la grosse crotte.
  • Set The Tone : "Pallas Athena"
    A chaque fois que je parle de Set The Tone, que ce soit dans ces pages ou avec mes potes, je dis la même chose : "c'est vachement bien fait, dommage que le chant de Denis soit si linéaire". Et c'est pareil avec ce nouvel EP. Le groupe continue d'explorer la face sombre du sludge avec un talent et un groove indéniable et ultra efficace, mais les hurlements constants de Denis sont décourageants, à force. Heureusement, l'EP ne comporte que trois titres, évitant l'overdose de justesse. N'empêche, faudrait vraiment que Rolls, qui a un tout joli brin de voix, vienne un peu tempérer tout ça, comme il le fait en live sur The Eagle Is Back
    .
  • War From A Harlots Mouth : "MMX"
    Le métal hybride de War From A Harlots Mouth est assez singulier. Tout en partant dans tous les sens et en étant volontairement tellement barré qu'il en devient presqu'hermétique, la lourdeur et la brutalité permanente qui se dégage des rythmiques impossibles des morceaux ont un côté catchy qui rend l'ensemble ultra efficace. Du beau boulot ! 
  • Arson Anthem : "Insecurity Notoriety"
    Avec un line up pareil et des années d'attente, je pouvais difficilement passer à côté de cet album. Avec la crème de la crème de la scène NOLA dans son line up, c'était fait pour moi. Pourtant, ici, on oublie la plupart du temps les tempos lourds et le groove poisseux auxquels la scène louisianaise nous habitue. On penche ici plutot du côté d'un punk hardcore oldschool droit dans ta gueule, mais les breaks nous rappellent quand même régulièrement où on est. L'album est donc certes un peu indigeste pour une oreille non initiée, mais pour le fan hardcore de la scène de là-bas, le plaisir est bien là !
  • Conducting From The Grave : "Revenants"
    Conducting From The Grave, c'est un peu le chaînon manquant entre le deathcore des familles et le death chaotique ultra technique façon Cephalic Carnage. Au final, ça a beau être mieux joué que la plupart des groupes de deathcore, ça tourne quand même un peu fort beaucoup à vide, à part sur certains rares passages plus calmes et aériens où là, étonnamment, il se passe des choses intéressantes, voire sympas.
  • Chad Smith & His Bombastic Meatbeats : "More Meat"
    Pour ceux qui ne le savaient pas encore, Chad Smith est un super bon batteur. Pour les autres, jetez une oreille sur son album solo, qui déchire, en tout cas si on est fan de rock-jazz-funk-fusion instrumentale, ce qui est loin d'être mon cas. Mais bon, ça joue sa race, on peut pas leur retirer ça aux garçons.

mercredi 1 décembre 2010

Faisez-vous plaisir, c'est la maison qui régale

Nous voici donc en décemppp. Tout bon métalleux fourbit ses armes et compte fermement imposer son top 10 de l'année comme le sixième évangile. Voire pour certains, le 666ème. Et fuse dès lors la question brûlante : qui domine le top ?

Alors dans ces colonnes, il n'y a plus guère de suspense -- Phil a jeté son dévolu sur Dimmucradnagar, JB a découvert un groupe de folk islandais pratiquant le über-black-sludge-core, Ercan ne jure plus que par le dernier bootleg de Slayer (une vidéo Youtube dans laquelle Araya gerbe son chili con carne après la bar-mitzvah de son neveu), et Butt reste scotché sur la compil de reprises de Johnny Cash par Yvette Horner.

Qu'en est-il de Tonton VinZ, me direz-vous ? Eh ben voss' papy vous propose le deal suivant : devinez mon #1 et je vous l'offre. Un exemplaire original hein, pas un en spéculoos.

Alors procédons dans l'ordre (ou pas) :
  • Le concours est ouvert jusqu'au 31 décembre à minuit, heure belge, de l'an de grâce 2010

  • Chaque participant a droit à un essai et le premier à me balancer le titre de l'album a gagné. Envoyez votre réponse à hailandkill.blog (at) gmail (point) com pour ce faire.
Le groupe en question a été mentionné dans ces colonnes, donc inutile de chercher chez les obscurs challengers qui tentent de bousculer Sumerian... y a pas d'arnaque. D'ailleurs il FAUT que quelqu'un gagne, donc je balancerai des indices additionnels au besoin. Et d'ailleurs voici le premier : je n'ai pas encore posé une oreille sur le dernier Helmet, donc on va dire que Seeing Eye Dog est hors concours...

Sont exclus du présent concours : Phil (parce qu'il me connait trop bien), JB (parce qu'il est trop fort), Ercan (parce qu'il est Turc chauve mâle alpha daltonien) et Butt (parce que parce que, d'abord). Donc toi, cher lecteur impartial, as toutes tes chances. Séb, tu es prié de faire un pas de côté. Ou pas.

Elémentaire, mes chers Watsons ?

/V\

Hatebreed : "Everyone Fucking Bleeds Now"

La grande classe, y a pas grand chose d'autre à dire, hein VinZ ?

Gratos ! Them Crooked Vultures : "Live @ Rockpalast"

Bon, moi-même je ne suis pas des masses fan du supergroupe, mais dans un élan de bonté, je vous offre quand même ce live du meilleur groupe de toute l'histoire de l'humanité depuis Led Zeppelin (dixit le bassiste du groupe, un certain John Paul Jones qui passe plus les portes depuis).

mardi 30 novembre 2010

Testimony...


Samedi 9 novembre 1985. 19h39. Delhaize d'Alost.

Un enfant entend des coups de feu, des cris et des pleurs depuis le parking. Tout le monde se couche par terre. Son petit frère a peur et il pleure. Le gamin se lève et va se coucher sur son petit frère. Des clients foncent dans le magasin et s'enfuient vers la sortie à travers les rayons. Tout le monde crie "Un hold-up, un hold-up". On court dans tous les sens. Un homme voit 4 bandits. Un autre client voit comment on abat une femme juste derrière lui. Les jambes de la victime lui tombent presque dessus.



Then multiple shots made holes in bodies
Panic in the hearts of those who were still alive

Piece by piece they were dead

Caused by a cut-off riotgun in their heads

Un enfant enregistre tout visuellement. "Ma marraine était couchée devant l'entrée. Elle essayait de ramper à plat ventre pour s'enfuir. C'est alors que le premier bandit a passé son arme à travers le trou dans la porte et a tiré sur ma marraine. Elle a été atteinte à la gorge et est décédée sur place. Le choc a dû la projeter en arrière, ce qui a libéré l'entrée. Les trois gangsters sont sortis. Le numéro 1 portait un costume brun clair serrant, et sous son veston une veste comme les paras. A la ceinture il portait trois sachets et un couteau d'une vingtaine de centimètres. A son cou était suspendu un couteau dans un étui en cuir. Il mesurait 1m90, il avait l'air d'un bodybuilder. Il portait un riot gun et parlait français et néerlandais. "Ne tirez pas! C'est mon papa!" hurle un enfant en pleurant. Sa maman et sa sœur se vident de leur sang un peu plus loin.

I can still hear the words that fucking bastards shouted
NO. ONE. LEAVES. HERE!

Alors que les bandits sont encore sur le parking, la police arrive sur place. Depuis le café en face de la sortie du parking, des habitués voient un homme grand, mince, long manteau, cagoule, mitraillette attachée sur le dos, se diriger tranquillement vers une Golf GTI foncée, occupée par deux personnes. La portière arrière de la voiture est ouverte. Quand la police le voit, il tire, glacial. La police riposte. Du fait de la densité du trafic, la police doit faire attention à ne pas atteindre un passant. Le tireur ne cherche pas de protection et continue à tirer. Les agents plongent derrière un muret. Finalement le tireur saute à l'arrière de la voiture, qui file tous feux éteints vers Ninove. Deux voitures de police la suivent.

I remember that day as if it was yesterday
They drove a Golf, a Volkswagen Golf
That had been stolen in Brussels
And beaten up like a jackal wolf

Maintenant qu'ils sont sûrs que les bandits sont partis, les agents et les services de secours arrivent sur le champ de bataille Il y a des voitures détruites partout : criblées de balles, les vitres explosées. Toutes les maisons dans la rue ont des impacts de balles. Au volant d'un véhicule se trouve un homme gravement blessé, il décèdera plus tard à l'hôpital. Dans une autre voiture, la dépouille d'un homme, la tête sur le volant. Sur la banquette arrière, le corps sans vie de sa petite fille. Juste devant l'entrée du magasin, les agents voient trois corps ensanglantés. Certains bougent encore. A droite se trouve une femme, couchée sur le dos. Elle porte une robe blanche. Sa joue est éclatée. Son collier de perles est cassé, les perles et une boucle d'oreilles se trouvent un peu plus loin. A côté de sa tête se trouve un panier à provisions, plein d'impacts.

Justice, a cool word
Our lives have been disturbed
The question is - Who runs the bizz ?
It's corruptive
Rotten to the core
Guilty as charged
But never proven


Une femme est couchée dans le sas près de l'entrée. Elle n'a plus de gorge. Elle est affalée contre un caddy. Un pompier trouve une fillette dont le bas de la joue est arraché, la main posée sur la poitrine de son père. On dirait qu'ils se sont enlacés dans la mort. A l'intérieur se trouve un homme dont la joue gauche a été arrachée, mais il vit encore. Un ambulancier voit un homme qui cache un enfant sous son manteau, il erre en panique à travers le magasin. On dénombre huit morts, sept blessés graves.

And the culprit still breathes the air of freedom...





After The Burial - In Dreams


After The Burial déchire. Pulvérise tout.
Ultra moderne représentant de la scène qu'on a décidément fini par appeler le djent (et ça commence à être troublant, voir plus bas), le quintette du Minnesota s'est fait rapidement embrigader chez les pourvoyeurs de bizarreries de Sumerian après un Forging A Future Self autopoduit en 2006 qui en disait déjà long sur leur aisance à générer du polyrythme à dose industrielle (la structure du morceau d'ouverture, Pi, suit le fameux chiffre du même nom. Orgasme d'ingénieur garanti...)

Rareform, en 2008, ne viendra que confirmer le génie. On tenait là un metal technique à pleurer de l'antigel, mélodique quand nécessaire, sauvagement violent par nature. Bref, énorme.

In Dreams donc.
Première impression : braaaaaaaaaaaaaaaaaaaaargghhhh.....
Tout y est, tout ce qu'on attend est là, on en a pour son grade, tout va bien, c'est la démonstration... Et c'est bien là qu'est le problème.
Soyons clair : In Dreams enterre et pisse sur la tombe de la majorité des productions du même style. C'est grandiosement bon et jouissivement bien foutu. Mais à devenir les big boss d'un genre, on a vite fait de tomber dans le piège de la frime musicale. Alors on attaque par l'intro convenue, on mélodise ce qu'on peut et on attaque le break de dadadamdamdamdadadamdadadadadamdamdamdamdadadadam syndical. Et là les gars, autant je vénère le style, autant je vous le dis cash : trop is te veel... Ce n'est plus un morceau, c'est un gimmick. Meshuggah fait ça depuis 15 ans mais sait saupoudrer ces parties algébriques dans ses morceaux de manière intelligente et dosée. Là, on frise l'overdose. C'est là parce qu'il le faut bien. Un peu comme l'orgie de CGI de certains films qui sont impressionnants une fois mais qui font bailler dès la seconde, la faute au manque de fond véritable.
Difficile à écrire, mais In Dreams ne sera certainement pas l'album de l'année. Fait chier.

worC - When The Day Forms

worC est le projet d'Aurélien Pereira, membre d'Uneven Structure.
Et Uneven Structure mes enfants, ce n'est jamais que le groupe auteur du grandiose EP 8 et de l'imminent Februus qui va TOUT dévaster. Tout.

En vue de s'y préparer, on se relaxe donc à l'écoute de When The Day Forms.


lundi 29 novembre 2010

In Memoriam

Ce court reportage voit Vinnie Paul  et Corey Taylor se confier sur leurs deuils respectifs d'une manière assez rare et poignante...

Ektomorf : "Last Fight"

Ektomorf, ils sont tellement mauvais qu'ils en deviennent fascinants ! Regardez-moi un peu ce clip, et quand vous vous direz que c'est sans doute le morceau le plus simple, con, téléphoné et générique de toute l'histoire du metal, ben dites-vous qu'en fait, c'est sans doute la chanson la plus complexe et aboutie qu'ils aient jamais fait. La cerise sur le gâteau, c'est quand même le t-shirt du batteur, histoire qu'on le confonde pas avec le concierge ou un gitan qui veut voler le matos.

Les sorties de la semaine

  • Acid Drinkers : "Fishdick Zwei : The Dick Is Rising Again"
    Quand j'étais jeune (car oui, j'ai été jeune), un des tout premiers groupes de thrash que j'ai écouté était Acid Drinkers. Pourtant c'était pas top hein, mais à l'époque, je découvrais tout juste le genre. Alors en réécoutant le groupe, je pensais que la nostalgie aidant, j'aurais un truc sympa à dire sur eux. Sauf que cet album, composé uniquement de reprises (de Maiden, Led Zep, Slayer, mais aussi Johnny Cash, Ray Charles  ou Joe Fucking Dassin !!) est juste calamiteux. Les reprises se veulent décalées (Johnny Cash en punk, Slayer en country, how original ?), mais en vrai elles sont juste pourries.
  • City Of Fire : "City Of Fire"
    L'année dernière, quand j'ai entendu un extrait du groupe de "rock alternatif" de Burton C. Bell, je n'ai pas vraiment été ébloui, ni convaincu. L'album est un peu au dessus de ce que j'en attendais, et donc pas si calamiteux que ça. Il est volontiers heavy, souvent groovy à souhait, et s'il reste très mélodique, et très éloigné des triolets de Fear Factory, on ne peut décemment pas le qualifier d'album de rock. Il n'en reste pas moins que Burton n'est pas exactement le meilleur chanteur que je connaisse, en particulier pour le chant clair, et est donc clairement le maillon faible du groupe, un comble quand on sait qu'on aurait sans doute jamais entendu parler de ce groupe si un anonyme en avait été le chanteur.
  • Insidious Disease : "Shadowcast"
    Composé de membres émérites de diverses formations black et death que j'ai pas envie de retrouver parce que j'ai la flemme, Insidious Disease est un side project comme je les aime : un ou ses membres se font plaisir et se lâchent complètement, en l'occurence ici dans un thrash surpuissant aux accents death, voire black, mais black comme Goatwhore, donc ça va...
  • Mississipi Bones : "Mississipi Bones"
    Un one man band qui ne fait pas du djent ou du porno grind progressif instrumental, c'est assez rare pour être mentionné. Non ici, notre gaillard lorgne plutôt vers un stoner mâtiné de southern metal qui pourrait être très bon s'il avait des gens autour de lui pour lui dire quand il a une mauvaise idée. Du coup, il y a à boire et à manger sur cet album, avec des morceaux très réussis, mais d'autres totalement ratés, notamment à cause d'un chant parfois mal assuré, voire faux.
  • Death Angel : "Relentless Retribution"
    Death Angel, c'est du thrash. Du pur, à l'ancienne, de ce groupe issu de la deuxième génération du genre, au milieu des 80's. C'est puissant, carré et efficace, même si le chant particulier demande qu'on s'y habitue quelque peu.
  • Hephystus : "Burn The Page"
    Le gros point faible du rock progressif, c'est que c'est vite casse couilles si on a pas une maîtrise en doctorat du solfège académique. Et le gros point faible de l'alt. metal, c'est que c'est tellement calibré et fastoche que c'est un peu todi la même chose. Hephystus a eu la brillante idée de mêler les avantages des deux styles et nous propose un hybride inédit, fait de virtuosité, de structures alambiquées, mais aussi de vraies chansons catchy et efficaces, et la sauce prend plutôt pas trop mal.
  • System Divide : "The Conscious Sedation"
    Souvent, dans le métal, quand c'est une fille qui chante, soit elle beugle comme un mec, façon Arch Enemy, soit elle fait du chant lyrique à la mords moi le noeud, genre Nightwish. Apparemment, impossible de sortir de ce carcan. Jusqu'à ce que System Divide débarque et propose autre chose. Musicalement, on pourrait dire que c'est une sorte de Soilwork sous acide, avec Sven d'Aborted au chant guttural, et une fille au chant clair. Le résultat, s'il n'est pas ébouriffant, n'en est pas moins beaucoup plus agréable à écouter que toutes ces divas gothiques de mes couilles.
  • Cradle Of Filth : "Darkly, Darkly, Venus Aversa"
    Si on prend ça comme du théâtre, avec un côté burlesque assumé et bigger than life second degré assumé, ben en fait, c'est pas si mal que ça. C'est un peu une version horrifico-gothique de Barbara Streisand. ça garde un nombre incalculable de trucs horripilants au possible, mais ça aurait pu être vachement pire en fait. C'est en tout cas musicalement et visuellement mille fois plus réussi que les immondes Dimmu Borgir.

dimanche 28 novembre 2010

L'instant cynique #23



Dans la catégorie "société de consommation"...




/V\

Les 8 façons d'aborder une reprise

Cracked.com, excellent site de perte de temps, nous propose ce petit schéma récapitulatif des différentes manières de s'y prendre pour s'adonner à l'exercice difficile de la reprise. Et c'est con, mais j'ai bien ri, et c'est bon de rire BORDEL DE MERDE !!

News Of The World

  • Jim LaMarca, bassiste de Chimaira, raccroche les gants !!! Il a décidé de se consacrer à sa famille et quitte donc le groupe. C'est Emil Werstler (de Daath) qui assure l'intérim en attendant que Chimaira ne trouve un remplaçant définitif. Euh, au cas où tu lirais ces lignes, moi j'ai joué de la basse dans Redrum 4 hein Monsieur Chimaira...
  • Malgré la réédition de Cowboys From Hell et la quasi-présence de Phil Anselmo au dernier dimebash, Vinnie Paul ne semble pas prêt à faire la paix avec le vocaliste. C'est con.
  • Myles Kennedy devrait assurer seul les parties vocales du prochain album solo de Slash. C'est bien parce que c'est un excellent chanteur, mais faudrait pas qu'il quitte Alter Bridge hein pas déconner !
  • Dans la série "nous aussi on va sortir un album en 2011", je vous donne Abysse (miam!), 16Earth Crisis et Mr. Fucking Big ! 2011 sera décidément une année bien productive !
  • Ross, qui avait quitté Hunter, a rerejoint le groupe, et ils sont en train de bosser sur des nouveaux morceaux définis par l'intéressé comme "différent, heavy, lourd, du béton", me réjouis d'entendre ça !!