samedi 3 octobre 2009

Rob Zombie : new track ?

Ceci serait un nouveau boquet du Hellbilly Deluxe 2 à venir du sieur Zombie. Au conditionnel toutefois, parce qu'à l'écoute, ça ressemble plus à du Ministry qu'à du Rob Zombie. Le titre ("What?") correspond en tout cas (ce serait la 3). Je suis en tout cas mitigé quant au morceau, puisque c'est à la fois old school et assez inattendu, et je suis pas sûr de bien aimer à vrai dire... On va attendre une version plus audible hein...


Alice In Chains Unplugged

Pendant qu'en Francophonie, la seule option qu'on ait pour voir de la musique en live à la télé est de se coltiner Nagui qui s'extasie devant un super duo entre Mika et Sylvie Vartan, ou encore de voir des enfants qu'on connait pas se prendre pour Amy Winehouse, accompagné par un orchestre aussi inspiré que les albums de Mylène Farmer à la Nouvelle Star, les Etats Unis ont le Jimmy Kimmel Show, dont je ne sais pas grand chose, si ce n'est que quand ils accueillent un groupe en live, c'est dans des vraies conditions de live (avec une scène normale et un public devant en contrebas), et que les groupes, c'est Alice In Chains... Cerise sur le gâteau, il les accueille deux soirs de suite, ce qui leur permet de faire un set normal, et le lendemain un set acoustique, et je vous rappelle qu'Alice In Chains est le meilleur groupe du monde en ce qui concerne les unplugged. Saletés d'américains, va !!



jeudi 1 octobre 2009

The Human Centipede

L'autre jour je comparais les remakes au metalcore et les torture porn au deathcore, vous vous souvenez ? Alors un torture porn, bande d'inculques, est un film où le seul intérêt réside dans les scènes de torture ultra graphiques et explicites, où la surenchère est le seul véritable enjeu. ça a commencé avec Saw et Hostel, et depuis il en sort 12 par mois, la plupart directement en DVD. Comme pour le deathcore, 99% de la production dans le genre est misérable, et les éventrations ont cessé d'être drôles en même temps que les breakdowns à répétition. Il arrive parfois qu'un film arrive à sortir du lot de par l'originalité de son scénario (Midnight Meat Train, adapté d'une nouvelle de Clive Barker, est un bon exemple, si on passe outre des effets spéciaux pourris), et parfois on peut en regarder un juste parce qu'il est drôle, ce qui a l'air d'être le cas de The Human Centipede, qui raconte l'histoire d'un médecin nazi qui crée un mille papattes humain en reliant ses victimes par leur système digestif, c'est à dire en cousant leur bouche sur le cul de leur voisin... J'aimerais pas être à la place du dernier maillon de la chaine...


mercredi 30 septembre 2009

Alice In Chains Live

Voici deux cool vidéos toutes fraîches (ça date d'hier) d'Alice In Chains en live à une émission télé comme il nous en faudrait ici ! Belle occasion de se rendre compte de la super voix de William DuVall, qu'on entend bien mieux ici que sur l'album.



Hevy Devy update

Sur sa page MySpace, notre bon vieux Devin Townsend a posté un teaser de 6 minutes d'Addicted, deuxième volet de sa quadrilogie. ça a l'air effectivement plus heavy et plus proche de ce à quoi il nous a habitué par le passé, ce qui en réalité me déçoit un peu, parce que Ki m'avait beaucoup surpris, et que là pour le coup je suis moins surpris. Mais pas de jugements hâtifs, ces 6 minutes permettent surtout de confirmer que l'ancienne chanteuse de The Gathering participe bien à l'ensemble de l'album, ce qui veut donc dire que Devy est co bin capable de me donner goût au metal chanté par des gonzesses !! Et puis quoi encore ? Du power metal ? En tout cas, ça sort en novembre, je me réjouis de décortiquer ça.
http://www.roadrunnerrecords.com/blabbermouth.net/reviewpics/addicted-banner.jpg

Le secret le mieux gardé de Suède enfin révélé !

Dans les années 90, le death metal suédois était le top du top du monde du death metal... Même si la Floride se défendait pas trop mal, des groupes comme Entombed, Edge Of Sanity, ou encore Dismember étaient de loin mes préférés. Ce que je préférais, c'était leur son de gratte ultra gras, et Daniel Ekeroth, auteur en 2006 d'un bouquin (que je veux pour Noël) intitulé : "Swedish Death Metal", explique de manière très simple comment obtenir ce son : une gibson, une pédale "heavy metal" (celle qui précédait la Metal Zone), et un réglage TOUT A FOND !!!


mardi 29 septembre 2009

Des news de Serj Tankian

C'est marrant, pas plus tard que cette nuit, je me demandais ce qui pouvait bien se passer chez les mecs de System Of A Down. En hiatus depuis quelques années maintenant, ça n'a pas empêché Serj Tankian et Daron Malakian de sortir des albums solos plus que respectables, permettant à l'un d'explorer sa face plus lyrique, et à l'autre son côté plus carré, voire punk. Mais depuis, plus aucune nouvelle, pas de concerts chez nous, que dalle. Jusqu'à ce que je tombe par hasard sur ce teaser, ou Tankian se fend d'un petit concert sympatoche, accompagné par un orchestre symphonique, et qui devrait arriver en dvd incessamment sous peu. Sympa !!


MUSTASCH !!!!

A mon avis, il va être difficile de se procurer le nouvel album de Mustasch qui sort demain, mais uniquement en Scandinavie, nous on devra attendre 2010 pour espérer le voir garnir les rayons d'un disquaire (et encore...)
En attendant, on peut quand même l'écouter, mais uniquement ici, me demandez pas comment j'ai obtenu ce truc... Je suis en train de l'écouter pour la première fois au moment où je tape ces lignes, donc va falloir attendre pour un avis circonstancié, mais à priori, ça tue...



ALICE IN CHAINS - Black Gives Way To Blue




There's no going back to the place we've started from.
Le refrain de All Secrets Known répond à la question que tout le monde se pose depuis la reformation du groupe : Est-ce qu'Alice In Chains peut exister sans Layne Staley ? Il est mort. C'est un fait. Il n'a pas quitté le groupe, il ne s'est pas fait virer, il n'est juste plus là. Et même s'il était sans aucun doute un des chanteurs les plus talentueux et charismatiques de sa génération, il ne reviendra pas. Alice In Chains par contre, continue d'exister, et William DuVall est là non pas pour remplacer Layne, mais pour lui succéder. Après, il ne nous reste qu'à juger du résultat, et le résultat est là. Personne ne peut décemment nier les qualités incroyables de cet album, le premier depuis 1995. Alice In Chains reprend les rênes exactement là où elles ont été laissées il y a 14 ans. Et la fougue est toujours là. Certes, le groupe est différent. Jerry Cantrell, s'il a toujours été le maître d'oeuvre et le principal compositeur du groupe, est dorénavant plus présent que jamais, aussi bien à la composition et à l'écriture (9 morceaux sur 11 sont de lui seul) qu'au chant, où il assure les leads la plupart du temps. Il est donc assez logique de retrouver pas mal de similitudes avec les deux albums solo de Cantrell, Boggy Depot et Degradation Trip. Mais l'album sonne malgré tout comme du Alice In Chains, de bout en bout. Et William DuVall, bien qu'en retrait, n'est pas en reste, et outre son support indispensable aux harmonies vocales qui sont la marque de fabrique du groupe, ses incursions aux lead vocals (Last Of My Kind, Acid Bubble) nous permettent de découvrir un chanteur ultra talentueux, à la signature vocale unique, qu'on se réjouit d'entendre plus. Les plus impatients pourront juger de son talent sur les deux albums de Comes With The Fall, son autre groupe, les autres devront attendre le prochain album d'Alice In Chains, car je suis persuadé qu'il sera de plus en plus présent dorénavant.
Les chansons, quant à elles, sont d'une qualité incoryable. Oscillant entre une lourdeur limite doom (A Looking In View, Acid Bubble) et des morceaux acoustiques rappelant les plus belles heures de Jar Of Flies et SAP (Your Decision, When The Sun Rose Again), l'album éclate avec des morceaux brillantissimes tels que le premier single Check My Brain, l'énervé et génial Last Of My Kind, le break incroyable d'Acid Bubble, ou le vibrant hommage de Jerry Cantrell à feu son chanteur et ami, Black Gives Way To Blue, qui clôture magistralement cet album.
Au final, on a exactement ce à quoi on s'attendait : un album d'Alice In Chains extraordinaire, où chacun est à sa place, ou le désespoir laisse la place à la mélancolie, voire même à l'optimisme, qui sont à mon avis les deux sentiments prépondérants tout au long du disque. Black Gives Way To Blue est l'album parfait pour annoncer le retour d'un Alice In Chains certes différent, mais toujours aussi inspiré et talentueux.

Le clip de la semaine : Paradise Lost : "Faith Divides Us - Death Unites Us"

Bon, je dois bien avouer que je ne trouve pas ce clip transcendant, mais je ne résiste pas à l'occasion d'en remettre une couche : le dernier Paradise Lost est une tuerie !! Courez l'acheter maintenant !!! Je l'aime tellement bien que je vais écouter l'un après l'autre tous leurs autres albums que j'ai, hem, loué à la Médiathèque, hem. En bonus, une interview du guitariste suggérée par Phil...





Remakecore

Le remake de films d'horreurs est au cinéma ce que le metalcore est au metal. Parfois c'est ultimimissississime (Massacre à la Tronçonneuse, La Colline a des Yeux, Halloween), parfois moyen mais sympa (Vendredi 13), parfois tellement mauvais que ça donne envie de faire du mal à des animaux mignons (Amityville, Prom Night).
Bref, comme pour le metalcore cher à notre ami VinZ, dans le remake, y a du bon et du pas bon, mais quand même beaucoup de pas bon, et y a surtout une quantité monumentale de films utilisant la même recette qui induit une certaine saturation (le même raisonnement s'applique entre le deathcore et les torture porn à la Hostel ou Saw).
Michael Bay, Marcus Nispel et Wes Craven surabusent du procédé, même si ce n'était pas ensemble jusqu'ici. Mais là, après avoir ressuscité Leatherface avec brio et Jason avec euh... ben rien en fait, c'est juste Jason quoi, ils s'attaquent au monumental Freddy. C'est quand même vachement culotté, parce que non seulement Freddy est certainement le plus iconique des boogeyman (c'est en tout cas de loin mon préféré), mais c'est surtout le seul dont le visage est le plus associé à l'acteur qui l'a incarné dans les 8 films où il apparait : Robert Englund. Or ici, ce n'est pas Robert Englund qui enfile le pull rayé et le chapeau sale du tueur/violeur d'enfants le plus célèbre du monde, mais bien Roman Polanski Jackie Earle Haley, qui est genre pas vraiment connu. Cela dit, c'est ce même type qui incarnait le génial Rorschach dans le non moins génial Watchmen, et on peut donc penser qu'il a les épaules pour reprendre le flambeau.
Enfin, c'est ce que je me disais jusqu'à ce que je vois cette bande annonce, qui est certes sympatoche, mais quand on voit la tête qu'ils ont fait à notre Freddy, je sais pas si ça va me le faire, j'en doute même fortement. Votre avis ?

VAN CANTO - "Battery"

Je n'ai pas l'habitude de poster des trucs mauvais rien que pour le plaisir de dire du mal, ou alors c'est que c'est du Black Metal. Ce qui ne doit évidemment pas nous empêcher de rigoler un bon coup. Van Canto a eu la (hem) brillante idée de faire comme Apocalyptica et de faire du metal sans instruments metal. Sauf que là où Apocalyptica, qu'on aime ou pas (moi j'aime pas), impressionne avec ses violoncelles, les membres de  Van Canto n'utilisent, outre une vraie batterie, que leur voix. Sauf qu'il ne s'agit pas d'une chorale, mais d'une interprétation du classique de Metallica à la bouche. ça pourrait être super drôle si ce n'était pas à la limite de l'inaudible tellement c'est laid, mais le solo (faut tenir jusque là) est à se pisser dessus de rire.

lundi 28 septembre 2009

Yeah yo, WHATEVER !!!

Comme mon néologisme "whatevercore" a bien plu au maître de ces lieux, je ne résiste pas au plaisir de vous asséner pour la quarantième fois ce monument de musique minimaliste...



Si un jour je fonde un groupe, je l'appelle Whatever... "Hi everyone, thanks for coming to our show, we are... whatever"

dimanche 27 septembre 2009

La minute soutoule

En cette période d'invasion metalcore/deathcore, toute formation qui se démarque de ces sous-styles devenus complètement anonymes et formatés est pour moi comme une grande bouffée d'oxygène. Alors oui, Karnivool peut être sans doute taxé de "sous-Tool", mais ça sonne mille fois mieux que la plupart des formations qui s'empilent dans le courant whatevercore...



Notez les guitares vers 3:00 qui illustrent à merveille le titre de la chanson (hive = ruche)...

/V\