samedi 17 octobre 2009

J'ai testé pour vous...

...le dernier Obituary, Darkest Day, à fond dans les écouteurs pendant que je m'adonnais à une des tâches les plus avilissantes qui puisse être donnée à tout mortel ici-bas, à savoir les courses au Cora.

Idéal pour se frayer un chemin dans les rayons et transformer le caddie en instrument de carnage.

Suboptimal lorsqu'il s'agit de repérer qu'on se fait appeler au rayon boucherie.

JOHN TARDY FOR PRESIDENT !!!

/V\

vendredi 16 octobre 2009

Le frontman de la semaine : Kyle Thomas

La Louisiane semble fourmiller de chanteurs ultra talentueux qui savent s'affirmer dans des styles assez divers, bien que connexes. Cette semaine, j'ai beaucoup écouté The Sign Of The Southern Cross, meilleur clône de Pantera/Down qu'il m'ait été donné d'entendre, ainsi que la formidable démo de Reverence, le projet solo du chanteur. Alors certes, ils sont de la Caroline du Nord et illustrent donc très mal mon propos, mais ils s'inspirent largement de Phil Anselmo, qui lui, aussi bien au sein de Pantera que de Down, Superjoint Ritual, Viking Crown, Southern Isolation, est un parfait exemple de la prolixité et du talent multi facettes louisianais. On pourrait encore citer Dax Riggs dont je parlais dans ces pages il y a quelques semaines.
Kyle Thomas, quant à lui, n'est pas en reste. Il a commencé sa carrière au sein d'Exhorder, une des plus grandes inspirations de Pantera, les mauvaises langues allant même jusqu'à dire que Pantera les a un peu beaucoup spoliés au moment de leur reconversion d'un heavy metal glam a coiffure bionique au thrash groovy et sudiste pour lesquels on les adore. C'est un pas que je n'oserai pas franchir, mais à l'écoute de Slaughter In The Vatican d'Exhorder (1990), et de son successeur, The Law (1992), il est difficile de nier les similitudes.

Après, le groupe splitte et son frontman forme alors Floodgate, plus groovy, limite grunge façon My Sister's Machine.

Après quelques démos en solo (disponibles sur son MySpace), il rejoint Pitts vs. Prepps qui explore une facette plus heavy de son chant, même si ça reste groovy à mort.

Il sera aussi sur scène en compagnie des légendaires Trouble, avant de rejoindre Alabama Thunderpussy sur leur dernier album en date, Open Fire.

Comme je le disais donc au début de ce post, le garçon est super prolifique, peut se vanter d'être une influence majeure d'un type comme Anselmo, et a une facheuse tendance à ne participer qu'à des projets qui, grâce à sa voix géniale, prennent une dimension irréelle d'excellence. Du coup je râle, parce que l'année passée, Alabama Thunderpussy a joué à Liège avec Ramon Zarate, c'était même à La Zone je crois, et que je n'y étais pas. Donc je râle, donc...

Calojira

J'entends déjà les dents grincer d'ici... Que se passe-t-il quand Ultra Vomit, groupe de grind rigolo, décide de fusionner Gojira et l'infâme Calogero ? ça donne CALOJIRA, et je suis mort de rire...


Hevy Devy's Universe In A Ball

Un autre morceau d'Addicted est disponible à l'écoute grâce à nos amis de MetalSucks, le meilleur site de Metal du monde après ces humbles pages. Le morceau s'appelle Universe In A Ball, et a plein de significations rigolotes quand c'est Devin qui les explique. Et pour lire ces explications en écoutant le morceau, c'est exclusivement là-bas que ça se passe !

Bande Annonce : The Road

Adapté d'un roman excellent que j'ai lu il n'y a pas longtemps (Sur la Route La Route, par Kevin McCormack, Cormack McCarthy, je le savais en fait, c'était juste un test), The Road place son action dans un monde ravagé par une apocalypse quelconque, et raconte l'errance d'un père et de son fils qui tentent de rejoindre le sud avant que le prochain hiver ne les rattrape et ne les tue. A la recherche permanente d'eau et de vivres, Viggo Mortensen (le père) doit en plus protéger sa famille de hordes de survivants qui ont cédé aux sirènes du pillage et du cannibalisme. Malgré ce pitch digne de mes films d'horreur préférés, le bouquin (et à priori le film) est loin de tomber dans la facilité de l'épouvante ou du film catastrophe, et se concentre avant tout sur ses personnages et sur la tension générée par les dangers permanents qui entourent la famille. Le bouquin est pessimiste et déprimant à souhait, je me demande vraiment si Hollywood va oser aller aussi loin dans la noirceur de l'âme que le livre dont le film s'inspire. On a déjà eu des surprises (la fin de The Mist, adaptation d'un Stephen King, est d'un cynisme anti-hollywoodien du plus bel effet), et j'adore les films qui se finissent pas bien.


jeudi 15 octobre 2009

Ulmmmmmmmmmmmmmmme...

Hier, Ercan nous honorait de sa noble prose pour nous vendre gratuitement Om Mani, sa nouvelle coqueluche, que j'ai écouté aujourd'hui et que je vous conseille aussi... Et par la même, j'en profite pour vous parler d'un groupe qui a rien à voir avec les précités, mais qui valent eux aussi leur pesant de côtes de porc... Ils s'appellent Ulme, ils sont allemands, et ils pratiquent un rock métalloïde sludgy du plus bel effet, que les fans de Queens Of The Stone Age, Mastodon, Clutch ou Baroness devraient apprécier... Le petit dernier s'appelle Tropic Of Taurus, et yabon.
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mercredi 14 octobre 2009

Ommmmmmmmmmmmmmmm...


Zen... Voilà ce qu'il faut être pour résister à l'avalanche tricolore de ces dernières années en matière de métal extrême.
Sérieux, ces mecs vont finir par m'achever. Pas le temps de se remettre du titanesque Hydra Lernaia de Eryn Non Dae., voilà qu'une nouvelle perle vient chambouler le podium 2009 que je pensais pourtant finalisé. Salauds de froggies, on peut avoir un peu de répit ouais ?!

"Pourquoi tant d'excitation ?" demandera le quidam lambda.
"Parce que !" répondra l'autre. Parce que ces mecs sont des Alphas de la musique, dans un sens tellement Brave New Worldien que même le non moins brave Huxley doit en faire un salto arrière dans sa tombe...

Om Mani est lillois. De Lille, pas loin de chez nous donc. Là où ces jeunes gens nous laissent à des années lumières par contre, c'est dans leur capacité à nous pondre - dès le premier album (!!!!!)² - une merveille indescriptible de métal moderne et biscornu comme eux seuls savent le faire.
J'en connais qui vénèrent Meshuggah, d'autres Tool, d'autres encore Hacride. J'en connais par contre peu qui aient osé imaginer un jour une bande de gamins du Nord capables de balancer à la face du monde un mix des trois avec une maîtrise qui ferait croire en Dieu. Quand un truc pareil est possible, tout l'est finalement...

On se jette donc sur le téléchargement gratuit et légal (!!!!!!)³ de Apology ici même et on se prépare à une baffe qui fera date dans l'histoire des baffes.

Les sorties de la semaine

C'est marrant, j'ai l'impression que les sorties de disque se raréfient en ce moment. Je dois vraiment fouiner pour trouver de la nouveauté à écouter, mais bon, en fouinant je trouve donc tout va bien !
  • Dead By Sunrise : "Out Of Ashes"
    En son temps, j'ai été fan de Linkin Park. Sans déconner hein, je trouve que leurs deux premiers albums et le live au Texas sont des perles de la musique pour jeunes. Ce que je préférais, c'était évidemment la voix surpuissante de Chester Bennington, qui savait pousser des gueulantes à se luxer la corde vocale antérieure gauche à chaque concert. Mais comme souvent avec les groupes pour jeunes, l'âge d'or fût de courte durée. ça a commencé avec une collaboration foireuse avec un rappeur de merde (Jay-Z pour ceux qui connaissent), et puis des albums tout pourris qui sonnent comme du mauvais U2. Si je vous parle de ce groupe, c'est parce que le chanteur de Dead By Sunrise n'est autre que Chester Bennington, qui est donc son side project en quelque sorte. Alors ce n'est pas aussi bien que les deux premiers Linkin Park, mais c'est vachement mieux que les albums plus récents. Oscillant entre rock alternatif, post-grunge avec quelques machines de ci de là, l'album se laisse écouter sans trop de peine, il y a même l'un ou l'autre morceau qui pette de temps à autres. Pas de quoi casser trois pattes à un canard donc, mais sympa pour devenir ami avec des jeunes.
    6/10
  • Drone : "Juggernaut"
    Drone choisit la simplicité. Mais aussi l'efficacité. Tout dans cet album respire la spontanéité. Des morceaux aux structures carrées qui fleurent bon le thrash groovy des années 90 avec juste ce qu'il faut de sens de la mélodie pour que ce ne soit pas répétitif. Ici, pas de breakdowns, pas de couplets beuglés refrains chantés systématiques, mais une volonté affirmée de puissance, n'omettant pas pour autant un niveau technique assez intéressant, notamment dans le jeu de batterie et les solos de guitare assez réussis.
    6,5/10
  • Hypocrisy : "A Taste Of Extreme Divinity"
    Pour une raison que j'ignore, je n'ai jamais vraiment accroché au death d'Hypocrisy. Du coup, je suis assez mal placé pour juger cet album, puisque c'est le premier que j'écoute en entier. Cela dit, ce n'est pas avec celui-ci que je vais devenir fan. C'est certes puissant et bien exécuté, mais les nappes de clavier et le côté épique des compos m'emmerdent un peu. Un groupe de death avec des influences Black symphonique et power metal, très peu pour moi.
    3/10
  • Rammstein : "Liebe Ist Fur Alle Da"
    J'ai jamais pu blairer ce groupe, et c'est pas avec cet album que ça va commencer. En plus, faire un clip porno et une édition limitée avec des godes en bonus juste pour qu'on parle de l'album, c'est minable. Enfin, cela étant dit, ça sonne comme du Rammstein, donc je présume que les fans vont bien aimer, que les pervers vont bien se latter et s'enfoncer l'édition limitée dans le cul. Moi en tout cas, j'assume ma note.
    1/10
  • The Sign Of The Southern Cross : "Of Mountains and Moonshines"
    Parfois, j'ai l'impression que la totalité de la scène metal sudiste est obnubilée par Phil Anselmo. En même temps, difficile de faire plus crédible en la matière, ce bon vieux Phil étant un des frontmen les plus impressionnants qu'il m'ait été donné de voir. Le nombre de chanteurs qui tentent de le singer est lui aussi impressionnant, de Throwdown à Lamb Of God en passant par les moins connus God Damn ou Set The Tone, la liste de groupes marqués par l'empreinte de Down ou Pantera est longue. The Sign Of The Southern Cross n'échappe pas à la règle, c'en est même parfois gênant de mimétisme, tant le chanteur a le même timbre et utilise les mêmes phrasés et techniques que son illustre modèle. A sa décharge, on peut dire qu'il fait ça rudement bien, et que c'est au service d'une musique qui, si elle aussi doit tout à Pantera et Down, n'en est pas moins ultra efficace et jouissive de bout en bout. Et la cerise sur le gâteau, c'est d'écouter Reverence, le projet solo du chanteur. Entre stoner, crooner, country et reprise du Hurt de Johnny Cash que lui même avait repris à Nine Inch Nails, ce mec a tout compris, et sa démo sur MySpace déchire tout !!
    7/10 pour l'album et un bon gros 8,5/10 pour la démo du chanteur !!
Voilà bien !

Need to go to a clinic !

Non, non, je ne souffre de rien en particulier. Un (et pas une) 'clinic' est une séance de démonstration offerte par un pro dans son domaine, pour ceux qui ne le savaient pas. En sport, cela se fait beaucoup (tennis, golf, hockey, etc...) mais je viens de découvrir récemment que les musiciens s'y mettaient aussi.

En voici un bel exemple avec Jeff Loomis (de Nevermore) venant montrer aux chanceux spectateurs suédois ce dont il est capable. La scène, un brin suréaliste, se passe dans un petit magasin de musique à Goteborg et tous les guitaristes amateurs présents se sentent tout à coup... je ne vais pas dire humiliés, mais avec les pieds remis sur terre.

Voici une des sept vidéos du set complet, avec Enemies of reality. Les différents soli, filmés d'aussi près, sont impressionnants !!!



mardi 13 octobre 2009

Alice In Chains : William vs. Layne

Je l'ai déjà dit plein de fois, je trouve ça lourd de comparer sans cesse William DuVall à Layne Staley. Malgré tout, Layne étant tellement unique, il est difficile de passer outre son absence, en particulier sur les morceaux des albums sur lesquels il est présent. En tout cas, la vidéo ci dessous démontre, même si ce n'est plus nécessaire, que William assure de bout en bout, et tient parfaitement la route comme nouveau chanteur du groupe, voyez plutôt :


lundi 12 octobre 2009

Black Sabbath : Le duo impossible

Depuis que j'ai vu la vidéo de Pearl Jam invitant Chris Cornell sur scène pour une version bien cool du Hunger Strike de Temple Of The Dog, je réfléchis à une playlist composée de duos. Bien sûr, on ne parle pas ici de Lara Fabian et la grosse Maurane, mais bien de duos rock n'roll, comme l'illsutre parfaitement la vidéo ci-dessous, même si le duo est le fait de mecs doués en montage : Ozzy et Dio entonnant ensemble War Pigs, ce n'est bien sûr jamais arrivé, et les chauves souris décapiteront Ozzy avant que ça n'arrive dans la vraie vie. Reste une version fantasmée du classique de Sabbath bien sympa.


Metallica Live @ Nîmes

Je ne sais pas combien de temps ça va rester online, donc regardez vite (ou alors http://www.keepvid.com/). A priori, le contenu devrait être identique à celui du DVD à paraître le mois prochain. Yeah madafaka...