mercredi 13 mai 2009

La 2ème playlist de la semaine : Black Sabbath Covers

Je n'arrive pas à me séparer de vous les gars c'est grave... Je prépare soigneusement quelques compiles pour préparer mon départ en vacances de demain, histoire de pouvoir me dorer la pilule en écoutant autre chose que Magic System (ne cliquez pas, je vous aurai prévenus !!)... Et là, il se fait que je suis particulièrement content de celle-ci, donc je partage parce que chuis troooop sympa... Il s'agit donc des meilleures reprises de Black Sabbath, toutes périodes confondues (même si évidemment les grands classiques sont de la période Ozzy) et y en a une volée, même au delà des compiles Nativity In Black. Mais comme d'hab, cette petite sélection n'excède pas les 80 minutes au compteur... Let's go :
  1. Faith No More : "War Pigs" (Live At The Brixton Academy)
  2. Anthrax : "Sabbath Bloody Sabbath" (I'm The Man)
  3. Type O Negative : "Black Sabbath (from the satanic perspective)" (B-Side)
  4. Metallica : "Sabbra Cadabra" (Garage Inc.)
  5. Cannibal Corpse : "Zero The Hero" (Hammer Smashed Face EP)
  6. Six Feet Under : "Sweet Leaf" (Graveyard Classics)
  7. Sepultura : "Symptom Of The Universe" (Nativity In Black Vol.1)
  8. Pantera : "Electric Funeral" (Nativity In Black Vol.2)
  9. Machine Head : "Hole In The Sky" (Nativity In Black Vol.2)
  10. Slayer : "Hand Of Doom" (Nativity In Black Vol.2)
  11. Earth Crisis : "Children Of The Grave" (The Last Of The Sane)
  12. Solitude Aeturnus : "Heaven And Hell" (Adagio)
  13. Zakk Wylde : "The Wizard" (B-Side)
  14. Ugly Kid Joe : "N.I.B." (Nativity In Black Vol.1)

Bonnes vacances !! (enfin pour moi, parce que vous vous bossez héhéhé)

lundi 11 mai 2009

La playlist de la semaine : Looooooooong songs

C'est une interview de Mike Portnoy (batteur de Dream Theater, bande d'inculques) qui m'a donné l'idée de cette playlist... Il s'y plaignait que maintenant c'était trendy de faire des longs morceaux, alors que eux ça fait 25 ans qu'ils le font, et que quand ce sera plus la mode il espérait que son groupe intéresserait toujours les gens... Oui je sais, c'est pas très logique comme discours, et ça l'est encore moins quand il cite pour illustrer son propos des groupes comme Tool et Mastodon, qui sont loin d'être spécialement trendy, puisque qu'ils ont quand même respectivement 15 et 10 ans de carrière, et des albums majestueux qui traversent les années avec grâce... Bref, malgré tout le respect que j'ai pour Dream Theater, je suis pas DU TOUT d'accord avec Mike Portnoy... Mais bon, du coup je me suis dit que ce serait rigolo de faire une playlist de ce que le monde a donné de plus long, sans pour autant que ce soit casse couilles (ni "trendy"), avec comme critères de sélection une durée d'au moins 8 minutes au compteur, et une durée totale de pas plus de 80 minutes, puisque je vous rappelle que tout ça doit tenir sur un CD audio pour ma voiture... Voici donc ce que ça a donné :

  1. Dream Theater : "Beyond This Life" (11'23")
    Ben oui, je commence par eux puisqu'à en croire leur batteur, c'est eux qui ont inventé le concept... Ce morceau est en tout cas le meilleur qu'ils aient jamais fait, à tomber...
  2. Machine Head : "Halo" (9'03")
    Juste pour montrer qu'il faut pas forcément être un groupe de prog ou assimilé pour faire dans le long pas chiant...
  3. Neurosis : "Purify" (12'18")
    Le morceau le plus hypnotique de "Through Silver In Blood", le meilleur album de Neurosis
  4. Mastodon : "The Czar" (10'54")
    Le meilleur du mieux... Je ne taris pas d'éloges sur cet album incroyable ("Crack The Skye", bande d'inculques)...
  5. Hacride : "Lazarus" (8'49")
    Une découverte toute récente en ce qui me concerne, mais un groupe très éloigné de la case "clone de Gojira" dans laquelle je les avais classés
  6. Tool : "Third Eye" (13'47")
    Tool garde bien évidemment sa couronne d'empereur de la chanson longue...
  7. Motorpsycho : "Vortex Surfer" (9'00")
    un groupe moins connu pour terminer, sans doute parce qu'ils proviennent plutôt de la scène rock alternatif indépendant machin tout ça, mais ce morceau reste magistral...
Voilà c'est tout... ben oui, vu la durée des morceaux, on se remplit tout un disque avec juste 7 morceaux, mais le voyage vaut le détour, croyez-moi...

Les sorties de la semaine

Ce jeudi, je pars en vacances avec la famiglia, et je laisse l'internet à la maison, vous allez donc devoir vous passer de mes découvertes auditives, visuelles, humoristiques, gustatives et, pour certains, olfactives pendant une grosse quinzaine de jours... Essayez de ne pas vous suicider à cause de la détresse que cette absence représente, je vous promets qu'à mon retour je chronique tous les tubes de l'été à venir, vu que comme je pars avant tout le monde, je les aurai en exclu (même si à l'avance je pense que c'est Magic System avec Khaled qui va emporter la palme de l'envie de génocide cette année). Je compte bien entendu sur VinZ et Ercan pour alimenter ces pages en chroniques, vidéos pas drôles et messages de haine divers pendant mon absence... En attendant, voici les dernières sorties tombées dans mon escarcelle :
  • Necrophobic : "Death To All"
    Ce groupe de death metal mâtiné de black n'a pas grand chose d'amusant, si ce n'est le titre de l'album, jouissivement anti tout et pro haine, ainsi que le titre de ses compos, telles que "For Those Who Stayed Satanic" (genre on est trop old school, même que on a 19 ans d'abord et que on a des ALLUMETTES !!), "La Satanisma Muerte" que même Brujeria a jamais osé, et "Revelation 666" qui montre qu'ils ne sont pas nés de la dernière pluie et qu'ils sont extrêmement pointus en matière de Diable et de Satan... Si on ajoute à ça le nom ridicule du groupe (ben ouais, y font du death et y zont peur de la mort ? WTF ? c'est comme si Mississauga s'appleait Hippiephiliac)... Bref, le cliché death satanique dans tout ce qu'il a de plus stupide et ridicule... Quoi ? La musique ? ben je viens de le dire : stupide et ridicule...
  • Green Day : "21st Century Breakdown"
    Alors certes, Green Day ne bénéficie pas de l'image la plus hardcore dans notre milieu de brutes assoifées de sang et de bidoche, mais je dois bien reconnaître que depuis quelques années, ils ont bien su s'éloigner du revival punk pourri qu'ils menaient tambour battant dans les années 90, Basket Case et consorts m'ayant fait vomir plus d'une fois (à moins que ce soit la bière, mais soit...). En ce qui me concerne, c'est une reprise étonnante du "Working Class Hero" de Lennon qui l'a fait m'intéresser d'un peu plus près à ce groupe... Alors certes, cet album (ainsi que son prédécesseur, "American Idiot"), est beaucoup plus mature, abouti et moins énervant que Basket Case, mais ça reste un rock gentillet, pas très original, faiblard au niveau des lignes de chant, et avec pas grand chose à dire... Alors certes, pas grand chose, c'est toujours mieux rien, mais ça reste pas grand chose...
  • Misery Speaks : "Disciples Of Doom"
    Encore un groupe de death !!! En plus, eux se targuent sur papier d'une étiquette -core qui perso me donne très rarement envie, n'est pas All Shall Perish qui veut... Sauf qu'à l'écoute, ça ressemble plus à Entombed qu'à Nehemiah, et du coup c'est vachement plus écoutable... ça en excuserait presque la mèche d'un des musiciens... Heureusement qu'y a deux gras sales qui ont jamais du voir un peigne de leur vie dans le tas...
  • Seventh Void : "Heaven Is Gone"
    Pour terminer la sélection hebdomadaire, une excellente surprise de derrière les fagots, puisque non seulement Seventh Void est un groupe de stoner-doom dont la moitié des compos pourrait aisément trouver sa place dans la Heaviest Playlist Of The Universe, la seconde moitié lorgnant plutôt du côté d'un groove Sabbathien du plus bel effet, mais en plus il se compose de deux membres de Type O Negative (dont je vous conseille la réédition du cultissime "Bloody Kisses", en digipack remasterisé avec un 2e CD plein de bonus plaisants), à savoir Kenny Hickey (gratte et chant) et Johnny Kelly (batterie)... Parfait en attendant le nouveau Down, même si évidemment ils n'atteignent pas le niveau de génie incomparable de la bande à Anselmo...

Et tant qu'on y est, dans la liste des concurrents au top des tops de cette année, j'ai appris que nous aurons donc droit à un nouveau Dream Theater cette année (dont un morceau intitulé "A Rite Of Passage" circule déjà dans toutes les bonnes boulangeries), et aussi un nouveau SLAYER !!!!!!!!! qui lui débarque en juillet... miam... et pour ceux qui se demandent s'ils ont viré leur cuti et ont finalement intégré un accordéoniste au line up, voici Psychopathy Red qui devrait en toute logique figurer sur ledit album...

dimanche 10 mai 2009

Le meilleur fan du monde...

Ces derniers jours, tous les sites de news Metal ont posté cette vidéo où on voit un fan de Black Sabbath petter une durite tellement qu'il est content de voir son groupe préféré en vrai... J'avais un peu ignoré le truc, n'ayant pas envie de voir un gamin à mèche y aller de ses éructations prépubères tel un vulgaire fan de Britney Spears ou Rihanna... Puis j'ai quand même craqué et en fait le fan en question est non seulement pas un jeune à mèche mais plutôt un vieux à bide, et en pkus de ça il est à mourir de rire... Regardez donc cette vidéo jusqu'au bout, et si vous vous marrez pas au moins une fois, ben c'est que vous êtes pas drôles...

Durbuy Rock 2009 -- "Faites du bruit Durbuy"

Ca faisait un moment que je m'étais quasiment juré de ne plus mettre les pieds dans un festival, mais que voulez-vous, il n'y a que les fans de Slayer qui ne changent pas d'avis... C'est donc avec grand plaisir que j'ai laissé le Phil m'emmener à Bomal pour cette treizième édition du Durbuy Rock. Le crochet par Bastogne pour la séance mitraillette nous a malheureusement privés des premiers groupes de la journée, ainsi que, accessoirement, l'envie de faire du stage-diving avant la tombée de la nuit.

Nous sommes donc arrivés au moment où les Américains de Horse The Band concluaient leur set, signant une performance leur attribuant la palme des "zarbis du jour" : des guitares vaguement death et un chant scream/growl accompagnés par un synthé genre Bontempi et un... triangle. Je n'invente rien, le type au triangle était super motivé et convaincu que son instrument faisait toute la différence. Je n'ai pas distingué de cable reliant ce bout de métal à une disto, peut-être n'y ont-ils pas encore pensé.

Un de nos objectifs pour ce jour était de se remplir les cages à miel des bons décibels pondus par Hacride, et les Français ne nous ont pas déçus. Tout d'abord ils jouaient sur la scène extérieure (remarque importante pour la suite), mais en plus ils ont osé jouer deux des plus longs morceaux de Lazarus, pour notre plus grand plaisir. La mauvaise nouvelle, c'est que l'horaire (à savoir quarante minutes à partir de 15h) était absolument indigne d'un groupe de cette trempe. Résultat, un public plus que clairsemé et mollasson comme un gros pourceau qui vient de s'enfiler, euh... au hasard, une mitraillette. Malgré cette désillusion, le groupe a fourni une solide prestation et le chanteur Sam n'a pas perdu son sourire et sa décontraction. Nous nous sommes empressés d'aller le féliciter juste après, et il nous a fait part d'une "possible date au Luxembourg à la rentrée". Je signe à deux mains, no soucy !!!

On repasse devant la scene intérieure pour y découvrir un groupe dont la description m'avait alléché : Amen Ra, "groupe belge culte du post-hardcore down-tempo". Tout un programme non ? En fait, le programme a fait flop au bout d'un morceau et demi, vu que la musique, bien que lourdissime à souhait, ne proposait que des accords plaqués paresseusement sur un faux rythme doom/sludge, et n'offrait donc que trop peu de variation. Mais il nous a tout de même été donné d'assister à une grande première (?) dans ce genre d'évènement : le chanteur a chanté L'INTEGRALITE du set dos au public. Combiné au fait que son "chant" était plutot une succession de cris stridents désarticulés, que même à côté Brutal Truth parait propre sur soi, vous imaginez aisément que cette "expérience" fut plutot déplaisante.

Re-scène extérieure, et commence notre long pélerinage dans la jungle du hardcore pur et dur, avec cinq gosses rassemblés dans une formation nommée Trapped Under Ice. C'est vilain, minimaliste, pas communicatif, et en plus à force de se démener et de gueuler à pleins poumons, le chanteur passe le dernier quart de chaque chanson à reprendre son souffle en zappant un mot sur deux. Bref, il y a encore du chemin à faire, et c'est pas ce genre de prestation qui va me réconcilier avec le hardcore, rumine-je dans ma barbe.

Phil et moi choisissons le moment pour nous dégourdir les jambes et méditer devant l'Ourthe sereine, ce qui nous fait manquer une grande partie de Sidilarsen, une formation electro-metal de Toulouse. Je regrette un peu ce timing, car ce que j'ai pu en entendre se laissait écouter avec un certain plaisir, malgré le côté un peu démodé de cette frange du metal. C'était assez proche de Mass Hysteria, avec des moments sympathiques et propices à déclencher le "vautchon" (comme on dit dans la région), genre une reprise du Breathe de Prodigy, etc. Sans doute la petite surprise de la journée, en ce qui me concerne... à creuser.

Sur la scène extérieure, une autre formation hardcore (Stick To Your Guns) n'a pas tardé à aligner les sempiternels accords à la mords-moi-l'noeud qu'on avait du subir une petite heure plus tôt. Circulez, y a rien à voir : on décide de splitter pour un casse-dalle en dehors de l'enceinte du festival.

Un crapuleux burger plus tard, nous prenons nos positions dans la salle pour savourer notre dessert, à savoir la venue des Marseillais de Dagoba. Franky fait son sound-check lui-même, et en rajoute des tonnes, mais on s'aperçoit déjà que l'acoustique de la salle ne va pas servir le style d'un groupe comme Dagoba. Et dès les premières notes du set, c'est la grosse bouse acoustique : bien que très impressionnant à contempler, Franky et sa double caisse bouffent complètement le reste. Regards interrogés vers le type en charge à la table de mixage, mais pas de réaction... J'en parle à la personne à côté de moi pour être sûr que ce n'est pas moi qui deviens sourd, mais non, pas de doute. Une fameuse déconvenue pour un groupe qui doit encore prouver, en ce qui me concerne, que Face The Colossus mérite mieux sur scène que sur platine... La bouillie n'empêchera pas les (nombreux) inconditionnels de s'en donner à coeur joie, et nous assisterons même au seul wall of death de la journée pendant ce set.

Le groupe suivant ne nous consolera pas vraiment, puisqu'il se produit sur la scène extérieure, et l'agenda est tel que après Hacride, seuls des formations hardcore y sévissent. C'est donc au tour de Born From Pain, et allons-y pour une petite heure de musique qui se veut rebelle mais qui reste une des plus formatées, tous genres compris. L'ennui s'installe et les gosiers engloutissent mousse sur mousse.

La nuit tombe et la première (?) grosse pointure arrive sur le podium intérieur : The Milka Boys Samael. Phil et moi avions déjà eu l'occasion d'échanger nos points de vue (convergents) à propos du dernier album, dans lequel le quatuor n'a heureusement pas trop pioché pendant le set. Mais fourtt de nondikass, c'est pas pour autant que celui-ci était emballant. La faute derechef à ce putain de son pourri dans cette putain de salle de putain d'omnisports. On s'est rendu compte que se placer complètement décalés vis-à-vis de la scène améliorait légèrement l'acoustique, ce qui est un comble. Mais bon, je retiens surtout la première place de poseur attribuée sans hésitation au chanteur Vorph, dont le talent de communication reste en mode rase-mottes malgré ses vingt-plus années d'expérience (la majorité de ses interventions consistant à exhorter le public à scander HEY-HEY-HEY à l'unisson)... Bref, on commençait à devenir de mauvaise humeur, et nous n'avons pu tromper l'ennui que grâce à l'arrivée de LG Petrov et Alex Hellid sur le stand de Entombed. Il était révélateur de constater que les grands maitres du Death Metal suédois animaient eux-mêmes leur merchandising. Ma gorge se serra un instant.

De guerre lasse, nous nous sommes dirigés pour la dernière fois vers le podium extérieur pour y subir les assauts de la grrrrrande tête d'affiche hardcore, à savoir les losangeliens de Terror. Après avoir vu les artworks sur les T-shirts en vente, que je considère comme les plus moches depuis la pochette d'un certain Poison, j'avais un a-priori ultra négatif. Et là, je dois avouer... ce fut la deuxième surprise de la soirée. Musicalement, on ne pouvait pas attendre grand chose de cette formation, mais au niveau de la présence sur scène... c'était du jamais vu. En particulier le bassiste, le plus remuant de la création depuis Frank Bello, et surtout le chanteur, qui doit dépenser facile 200.0000 calories en l'espace d'un concert. Hallucinant. Le plus beau, c'était l'appel non dissimulé à mettre le boxon : "We're not fucking rock stars. This stage is your stage. I want to see some serious stage-diving. You, you, you, you and you : you are going to stage-dive on the next song." Et il allait jusqu'à laisser son micro pour laisser un fan le remplacer le temps d'un couplet. Inutile de dire que les circle-pits se sont enchainés... Un bon petit moment de divertissement, qui m'a redonné envie d'écouter Deviate et Downset. Pas Hatebreed hein, faut pas exagérer.

Minuit approchait et les messies du mal allaient enfin arriver... Entombed, un des groupes que je me suis juré de voir sur scène avant ma/leur disparition. Oui, c'était la première fois pour moi... donc, comme le puceau que je suis, et voulant éviter la déconvenue des groupes les ayant précédés sur la scène intérieure, je me suis dit que le moins risqué (acoustiquement) serait de se positionner contre ladite scène. Eh ben c'était la meilleure idée de la journée. Le son était tout de suite mille fois meilleur, pas cristallin mais c'est chose impossible dans ce genre de manifestation. Nous étions quasiment à portée de main de Alex Hellid, qui oeuvre désormais seul à la gratte -- un putain de sacerdoce, si vous voulez mon avis. Mais il a tenu bon, en donnant un sens à l'expression "jouer les yeux fermés", aidé par de solides Nico Elgstrand (basse) et Olle Dahlstedt (percu). Le chant de LG était difficilement audible, mais c'était un semi-problème vu que le chanteur était très visiblement plein comme une barrique, au point que c'en devenait pathétique par moments. Il range sa clope dans sa poche, s'emmêle les pinceaux dans les cables des grattes, chancelle et vacille... un vrai branquignol. Quant au set, il nous a faits voyager du début à la fin de la carrière du groupe, avec des titres comme Sinners Bleed, Night Of The Vampire, Damn Deal Done, ainsi qu'un To Ride, Shoot Straight And Speak The Truth sorti tout droit de mes phantasmes... Un minimum de présence scénique, mais un maximum d'impact. Lorsque LG quitte la scène avant le rappel, j'ai un pincement au coeur : aucun morceau de Wolverine Blues, un des albums que je porte au pinacle depuis 1993. Le quatuor se représente sur scène pour le rappel convenu et joue cinq autres morceaux que je vous donne en mille : Morning Star / Demon / Wolverine Blues / Out Of Hand / [connais pas]. Autant dire que j'ai fini ce Durbuy Rock en mode "sévèrement burné"... signe du destin, j'ai pratiquement découvert sous ma semelle un médiator d'Alex... y a des soirs comme ça...

Dans la purée de pois qui nous a accompagnés sur le retour, le larsen résonnait dans mes oreilles et semblait me projeter continuellement aux premières secondes de Eyemaster : "I Am The Way"...

/V\