samedi 11 juillet 2009

Les tubes de l'été !!!

Ouééééé, c'est les vacances !!!
M'en fous, z'aviez qu'à être prof, na...

ENORMISSIMES sorties en cette période estivale :

- ERYN NON DAE. : Hydra Lernaia
The songs are a jumble of guitar, bass, drums, and vocals, all set to irregular time signatures.
This extreme metal is so far away from normalcy that it is almost unlistenable.
Vous croyez vraiment votre serviteur capable d'éviter une éjaculation précoce à la lecture de ce bout de review tiré au hasard d'un surf sur les vagues du Net ?
Et bien vous surestimez grandement ses capacités à maitriser son corps, parce que c'est exactement ce qui est arrivé et arrive encore à chaque écoute de cet, de ce...
Comment décrire END. (de leur ancien nom) ?
Einstein avait coutume d'expliquer que lorsqu'il butait sur un Y de possibilités alors qu'il démontrait la relativité, il avait tendance à choisir les équations les plus belles, les plus harmonieuses pour continuer, et abandonnait le reste. Imaginez ce reste tombé aux mains de quelques musiciens (évidemment français...), travaillé, affiné, décanté et incorporé dans une création parfaitement luciférienne et vous aurez un vague aperçu de la teneur de la chose...
Si Meshuggah représente un sommet inatteignable dans le monde du métal mathématique, une espèce de sphère superbement glabre et étincelante, Eryn n'est alors rien de moins que le versant obscur de ce mur algébrique. Le chaos transposé en ondes sonores. L'apocalypse soigneusement calculée et exécutée pour l'oreille humaine. Un hurlement primal tout droit issu des premiers instants opaques et bouillonnants de l'Univers.
L'au-delà par deçà. L'à travers en dehors. L'être sans le sens.



- AUGUST BURNS RED : Constellations
Stooop !! Vous cherchiez encore l'album métalcore de l'année ? Alors arrêtez, et écoutez cette tuerie. Qu'écris-je?! Ce génocide !!!
Cette plaque va tout bonnement représenter un monument de l'American Metal matiné de hardcore, rien de moins. Et peut-être enfin dégouter définitivement les hordes de groupuscules insignifiants qui en polluent l'athmosphère depuis si longtemps...
Il y a tout dans ce truc. TOUT. Des breakdowns par containers, de la mélodie, des trouvailles de fou... Du talent quoi! A revendre, ou même à offrir, c'est gratuit...
Farfouillant un peu dans le passé de ces braves, je suis tombé sur une véritable bombe : une reprise démentielle du Baby, One More Time de la délicieuse Britney. Ca m'étonnerait pas qu'elle ait perdu ses cheveux le jour où elle l'a entendue...



- REIGN SUPREME : Testing The Limits Of Infinite
Voilà bien ce que je ne définirai jamais comme étant un groupe insignifiant de métalcore. Parce que, franchement, ça décapote à mille à l'heure sur le bande de gauche et avec le sourire...
Ca donne des envies brutales et primaires de barbarie gratuite et instinctive, et c'est finalement tout ce qu'on leur demande. Gaffe aux meubles si vous écoutez fort à la maison...



Encore bien d'autres (je pense au terrible The Trial de Faust Again, ou au nouveau (génial) Poison The Well), mais encore insuffisamment muries...

EET FUK ! \m/


vendredi 10 juillet 2009

CQFD : ANb = DRI

En écoutant le dernier Agoraphobic Nosebleed, j'ai eu cette impression de déjà-vu (ou déjà-entendu, si vous voulez) :



Maintenant, écoutez ceci (à partir de 0:50 à cause de l'intro rigolote) :



Instructif, non ? En fait une petite moitié de Agorapocalypse se résume au Dealing With It (qui va bientôt fêter son PUTAIN DE QUART DE SIECLE, miyar), avec un son plus gonflé bien évidemment. Ceci dit, je ne voudrais pas paraitre réducteur envers ANb, leur dernier album est plutôt une bonne surprise, avec entre autres un solo de batterie (sur Question Of Integrity) aussi réussi qu'inattendu pour ce genre de groupe.

/V\

jeudi 9 juillet 2009

3 Inches Of Blood

Imaginez les paroles de Hammerfall, la voix de Halford, la musique de Metallica (époque Kill'Em All/Ride The Lightning) ou, et la production de maintenant, c'est 3 Inches Of Blood, dont le nouveau morceau (Call Of The Hammer), est une belle petite boucherie pleine de violence comme on l'aime...

mercredi 8 juillet 2009

A l'autre bout du spectre

Une fois n'est pas coutume, je tenais à partager avec l'auguste aréopage que vous êtes un moment de solitude pour l'honnête fan de Metal que je suis. Comment, en effet, ne pas rougir lorsque l'on a le malheur d'écouter la compo ci-dessous ? Cela fait quelques années que nous chouchoutons une certaine "new wave of French Metal", mais ici il faut bien avouer que Aqme a sans doute pondu ce qui se fait de plus mauvais dans le nu-metal. En particulier, je ne pense pas avoir entendu un chant aussi nullissime, et les paroles me donnent une furieuse envie d'envoyer un kit "comment s'injecter vingt centicubes de testostérone" par Postpack au chanteur.



Tant qu'on y est, je pense tenir le favori au titre de "chanson la plus en-dessous de tout" pour cette année. On la doit à Ektomorf qui, non content de sucer Sepu jusqu'a la moëlle, nous gratifie de cet étron pseudo rap-metal qui ferait passer Limp Bizkit pour du Dream Theater.



Ca fait mal aux oreilles hein ? Enfin, je me comprends...

/V\

mardi 7 juillet 2009

Ultimate Universal Top Album : 1980

ça y est, nous entrons de plein pied dans les glorieuses 80's, années pendant lesquelles la plupart d'entre nous ont grandi (bande de vioques), et si par hasard vous êtes jeunes, bouchez vous les oreilles parce que des fois tonton Buttor dit des gros mots dans son blog putain de bordel de cul !!!

  • AC/DC : "Back In Black"

    Ah ça commence fort... Hasard de la liste alphabétique que j'ai décidé d'appliquer à ce top, il n'en reste pas moins qu'un album comme le Back In Black ne peut trouver sa place ailleurs qu'en haut d'un classement, quel qu'il soit. Passons rapidement outre la "succession" de feu Bon Scott, tant la comparaison est inutile... Brian Johnson IS the man sur cet album magistral, qui ne mérite sa place nulle part ailleurs qu'au Panthéon général de la meilleure musique du monde, genre que Mozart à côté c'est un enfant avec un bâton et une casserole... L'album parfait, qui a inspiré plusieurs générations de groupes après, genre que certains sont mêmes pas au courant qu'ils sont influencés par cet album... AC / DC a une très belle discographie, avec très peu d'erreurs de parcours malgré sa conséquence, mais sur Back In Black, ils sont au sommet de leur art, y a pas à chier...
  • Black Sabbath : "Heaven & Hell"

    Décidément... Remplacer Ozzy au sein de Black Sabbath, ça aussi ça met la pression... A l'instar de Brian Johnson ci dessus, le grand, l'unique Ronnie "are you ready to rock ?" James fucking Dio ne se serait jamais abaissé à singer Ozzy, ce qui aurait été stupide, à la fois parce qu'Ozzy est unique en son genre, et puis d'un strict point de vue technique, Ronnie chante à peu près 4756445215125411326,12 fois mieux que son prédécesseur... Quant aux chansons, elles marquent le retour en grâce du riffmaster Iommi, après un Never Say Die! et un Technical Ecstasy en demi teinte (et encore, je suis sympa). Alternance parfaite de morceaux aux rythmes enlevés (Neon Knights, Wishing Well), et de la lourdeur caractéristique du groupe (Children Of The Sea, l'éno000OOOOOO000rme Heaven & Hell), un album qui ne lasse jamais, un classique autrement dit...
  • Iron Maiden : "Iron Maiden"

    Je ne me suis toujours pas décidé à chroniquer l'excellentissime documentaire "Flight 666" qui a fait remonter en grâce Maiden dans mon petit coeur de métalleux... Non pas que je ne les aime pas, mais je dois bien reconnaître que, autant j'ai un respect sans borne pour leur carrière, leurs concerts, le charisme inhumain de Bruce Dickinson, le talent incroyable des autres musiciens du groupe, autant musicalement, je n'ai jamais été excessivement fan... Heureusement, je connais mes classiques, et le premier Maiden, quand même !!! Ce qui est très très fort, c'est qu'on retrouve déjà dans ce premier album tous les ingrédients qui feront leur succès plus tard : Eddie orne déjà la pochette, et musicalement, c'est déjà le heavy metal envolé, très mélodique, et tellement reconnaissable qu'il en est devenu inimitable (c'est pourtant pas faute d'avoir essayé...) auquel on a droit... Suivra un Killers du même acabit, avant que Paul DiAnno ne tire sa révérence face Sa Majesté Bruce Dickinfickinson, le frontman le plus énergique de toute l'histoire de l'humanité...
  • Judas Priest : "British Steel"

    Y a pas à chier, en 1980, c'est les anglais les maîtres du monde de la musique qui pette... Le Priest l'a bien compris en sortant le bien nommé "British Steel" qui, rien que via le riff et le refrain de "Breaking The Law", qui ouvre l'album, vont poser les jalons de la NWOBHM (avec Maiden évidemment) et par la même, les prémisces du thrash. Mais là où ils sont très forts, c'est quand ils arrivent à placer un "Living After Midnight" très classic rock (Marc Ysaye A-DO-RE)sur la plaque qui, presque 30 ans après, fait le bonheur de tous les groupes de bal composés de métalleux à la retraite qui peuvent jouer du Priest dans les chapiteaux des fêtes de village sans se faire chasser à coups de fourche par les culs bénis locaux...
  • Kiss : "Unmasked"

    Autant le dire tout de suite, je n'ai pas l'intention d'oublier le moindre album de Kiss dans ce top... Même si ce "Unmasked" n'est certes pas leur meilleur album, loin s'en faut, il s'ouvre quand même sur "Is That You?", le 2ème 45 tours de Kiss que j'ai eu il y a très très longtemps, et puis la BD ou est les voit enlever leurs masques est excellente !!! Il faudra quand même attendre encore un peu pour les voirs démaquillés (ben ouais vous vous êtes fait avoir hahaha, même si ils enlèvent leurs masques on s'en fout puisqu'en fait ils sont maquillés hahaha)
  • Motörhead : "Ace Of Spades"

    Le 4ème album des anglais (encore !!) de Motorhead est aussi celui qui contient leur hymne ultime, qui doit être LE morceau le plus présent sur les compiles "Best Of Hard Rock" à 2€ qui jonchent les bacs à solde. Mais c'est aussi le plus rock n'roll de tous les albums metal du monde, ou vice versa, même si ce bon vieux Lemmy s'est toujours défendu de cette étiquette métal : "I come from way before Metal. I’m playing Rock n’ Roll and I think Rock n’ Roll should be sacred – it is to me. I don’t see why it should not be for everybody else." Si ça c'est pas plein de sagesse et de poésie, c'est qui j'y connais rien en la matière, putain de bordel de merde !!
  • Ozzy Osbourne : "Blizzard Of Ozz"

    Après s'être fait baquer comme un malpropre de Sabbath, Ozzy aurait pu épouser une vieille rombière acariâtre et faire carrière dans la télé-réalité... Au lieu de ça, il a préféré engager ce qui se trouvait de mieux comme musiciens/mercenaires dans le circuit, et aligner des albums en demi teinte qui, vu le niveau des musiciens, sont loin d'être vraiment mauvais, mais ne convainquent jamais autant que ce qu'il faisait avec Sabbath... Cela étant dit, l'image sulfureuse d'Ozzy (les chauves souris, la drogue, tout ça) et l'occasionnel morceau de grande qualité qui jalonne sa discographie sufift à en faire une icône du metal qui mérite pleinement son aura quasi divine... Ici, c'est Crazy Train et Mr. Crowley qui tiennent le haut du pavé de l'album, le reste étant bien mais pas top...
  • Trust : "Répression"

    En général, quand ça chante en français, je pars en courant. Mais là, Trust sort en 1980 un brûlot qui remet toute la scène francophone à sa place. Fini les métaphores et les allures de poète maudit à la Gainsbourg pour revendiquer, Trust met la France le nez dans sa merde avec un premier degré et une une hargne que personne n'avait jamais osé... Alors certes, il y avait Renaud qui dans le genre a pu faire très fort (sans dec hein, lisez un peu les paroles de "Société tu m'auras pas" et surtout de "Hexagone", les deux sur son premier album, en 1975 !), mais l'avantage avec Trust, c'est que les revendications sont emballées dans un Hard Rock d'excellente facture, fort influencé par AC/DC, et donc foncièrement rock n'roll... En plus de ça, l'album s'ouvre sur le classiquissime "Antisocial", hymne de toute une génération qui a envie de décapiter Téléphone avec les os des membres d'Indochine, dont ils sont la parfaite antithèse... Et puis, un morceau repris par l'Anthrax des années de grâce ne peut être qu'excellent...
Et hop ! plus que 13 ans avant 1994 !!