jeudi 29 janvier 2009

MISSISSAUGA back on stage !!!

Une fois n'est pas coutume, voici une info de la plus HAUTE importance !!! Ce mercredi 25 février, afin de digérer ton mardi gras, viens nombreux assister au plus fabuleux concert de toute l'histoire de l'humanité... Au programme, pas moins de 3 groupes qui vont t'exploser les neurones avec leur musique envoûtante, puissante en diable et sexy comme la mort... Pour ouvrir les hostilités, Convoy, qui nous vient du pays du sandwich au hachis cru et des pâtes à la cassonnade, qui pratique un style musical sans doute très intéressant mais que je n'ai jamais entendu mais que c'est sans doute très bien puisqu'on joue EXCLUSIVEMENT avec des groupes très bien... Pour clôturer la soirée: Blister, qui nous vient de notre capitale préférée, et qui pratique un rock teinté de stoner aux influences telles que Alice In Chains ou Black Label Society.
Et entre les deux, bien sûr, MISSISSAUFUCKINGA, ton groupe préféré à toi ainsi qu'à tous tes amis : ceux de facebook, ceux de MSN, ceux de MySpace, ceux de Netlog, et même ceux de la vraie vie si par chance tu en as aussi... Invite donc tout ce beau monde à l'Escalier (le vrai du Carré hein, pas le bidon de Huy) et venez faire la fête pour la modique somme de 5 bouboules...

lundi 26 janvier 2009

Ultimate Universal Top Album : Les années 60

Loin du yéyé, de Salut Les Copains et de twist again à Saint Tropez, je ne vais pas m'attarder ici sur les carrières pourtant florissantes de Richard Anthony et Stone & Charden... Les sixties, c'est avant tout la consécration du rock n'roll, la naissance de la pop et du rock avec les Beatles, les Rolling Stones, mais aussi les prémices du notre genre préféré à tous avec les Kinks, les Who, pour terminer la décennie avec les incontournables Led Zep... Cela étant dit, mon classement ne compte pour cette décennie que 7 malheureux petits albums... Non pas que je trouve que les groupes précités soient surfaits, mais tout simplement, je n'ai pas leurs albums... Je pourrais jouer la mauvaise foi et lister les 30 albums que Johnny Cash a sorti entre 60 et 69 (oui, oui, 30 albums !!!), mais c'est pas mon genre d'être de mauvaise foi :-) Cela étant dit, le classement reste ouvert hein si y en a qui se sentent d'alimenter les sixties, allez y hein !!
  • Johnny Cash : "At Folsom Prison" (1968)
    Bon, je sais que je vais pas faire les 30, mais là, on est quand même en train de parler d'un des plus grands albums live jamais enregistrés !! A l'époque, les artistes donnaient assez régulièrement des concerts dans les murs des prisons, histoire de distraire les criminels... Cash, qui a toujours éprouvé une certaine sympathie pour les laissés-pour-compte, se sentait très proche des prisonniers, même si lui, contrairement aux idées reçues, n'y a jamais passé qu'une nuit, pour avoir cueilli des fleurs !! Cet album fleure donc bon la rébellion de Cash, qui n'a de cesse de chauffer son public (constitué de ce que l'amérique comptait de pire comme assassins, braqueurs et autres psychopathes de tout poil) et de titiller les gardiens par des bons mots (genre je demande un verre d'eau rien que pour qu'un gardien monte sur scène histoire de se faire huer sa race)...Il alla même jusqu'à interpréter une chanson écrite par un prisonnier, qui par la suite le rejoignit sur le Johnny Cash Show pendant un an... Bref, trève d'anecdotes, ce live constitue non seulement un album agréable à écouter, autant pour son contenu que pour son ambiance, mais aussi un instant important de l'histoire de la musique, voire des Etats Unis, voire du monde, voire de l'humanité... Je le recommande dans sa version "Legacy" sortie en 2008, qui contient les deux shows enregistrés dans leur intégralité, ainsi qu'un dvd avec un reportage sur les coulisses de l'évènement...
  • Johnny Cash : "At San Quentin" (1969)
    Oui bon je sais, pas les 30, mais juste celui-ci encore... Sorti un an après le Folsom, cet album se distingue par son jusqu'au boutisme encore plus présent. En intérprétant deux fois de suite le morceau "San Quentin", composé pour l'occasion, on sent, rien qu'à l'écoute, qu'on est au bord de l'émeute, et le visionnage du documentaire de la BBC sur ce concert confirme cette impression... De plus, ça me permet de souligner que certes, voir en 2003 le directeur du pénitencier expliquer aux 4 mecs de Metallica que la poiltique maison est de refuser toute négociation en cas de prise d'otages, c'est assez impressionant, ça le fait aussi de voir que 35 ans plus tôt, un homme en noir tenait tous les condamnés des USA dans sa pogne....
  • The Beatles : "The White Album" (1968) et "Abbey Road" (1969)
    Eh oui, les Beatles... Certes, leur titre d'inventeur de la pop music ne leur accorde pas automatiquement la sympathie des gros métalleux que nous sommes... C'est pourtant une grave erreur car, au même titre que les Kinks avec "You Really Got Me Now" ou encore les Who, les Beatles ont largement apporté leur pierre à l'édifice des débuts de notre style adoré... Ré-écoutez des titres comme "Helter Skelter" (qui invente le punk) ou "I Want You (She's So Heavy)" (qui invente le riff gras) et dites moi si c'est pas metal ça !!! Pas pour rien que Black Sabbath et Kiss les citent comme influence majeure...
  • Jimi Hendrix : "Are You Experienced ?" (1967)
    Difficile de passer à côté d'un des guitariste les plus talentueux, créatifs et influents de son époque... Un guitariste absolument indéboulonnable de son statut de Dieu vivant, même mort... Cet album contient en outre les plus grands classiques du genre, donc s'il ne faut en avoir qu'un, que ce soit celui là, ou alors un bootleg que j'avais loué à la Médiathèque en son temps, et qui avait pour particularité de voir un invité bourré sur scène chanter des "fuck you baby all night long" pendant 20 minutes... L'invité en question n'étant autre qu'un certain Jim Morrisson...
  • Iron Butterfly : "In A Gadda Da Vida" (1968)
    Ceux qui me connaissent un tant soit peu savent que je ne porte pas particulièrement les hippies dans mon coeur... Pourtant, si y a bien un groupe représentatif du mouvement, c'est bien Iron Butterfly... Mais il se fait que sur cet album se trouve le morceau qui donne son titre à l'album, et que c'est une pure tuerie de 17 minutes, dont 14 de solo d'orgue !!! Vous connaissez forcément ce morceau, et l'écouter en entier me donne encore des frissons, donc top...
  • Led Zeppelin : "I" (1969)
    Est ce que c'est Led Zep ou Black Sabbath qui a inventé le métal ? Vinz dit que c'est les Kinks, moi je dis que c'est les Beatles, et ma voisine de 14 ans est persuadée que c'est Marilyn Manson... Le débat est sans fin... du côté de Led Zep, ils ont l'avantage certain d'avoir sorti leur premier disque avant Black Sabbath... Cela dit, Led Zep, c'est quand même fort du blues hein... Joué bien fort et bien brutalement pour l'époque, mais du blues quand même... Disons que Led Zep a plutôt inventé le Hard Rock, et Black Sabbath le côté plus sombre et donc plus métalleux de l'histoire...Cela étant dit et paternité du métal mise à part, le premier album du Zep (et les 3 qui l'ont suivi) restent des chefs d'oeuvre absolus qui n'ont pas pris une ride hein !!

Voilà, les années 60 a pu !!! En tout cas, on commence la décennie suivante en sachant que dorénavant, fini les hippies, la country et la folk... La voie a été ouverte fin des années 60, mais la déferlante Metal qui n'a toujours pas fini de nous décoiffer (enfin, ceuc d'entre nous qui ont encore des cheveux) a bel et bien débuté dans les années 70, on peut donc dire que les choses sérieuses commencent dans le prochain chapitre !!!

Yet another f***ing top 10 -- Ces chers disparus

Ca devient une manie, les tops. En voici un autre qui m'a été dicté par deux-trois souvenirs en vrac, et surtout quelques gros coups de nostalgie en ré-écoutant des groupes disparus depuis belle lurette. J'ai choisi de mettre sous la loupe ceux qui sont disparus trop prématurément, laissant un grand vide derrière eux, et qui nous auraient sans doute gratifiés de l'un ou l'autre album incontournable que nous ne connaitrons jamais...


Alors comme d'hab, on fait le décompte...


10. Galactic Cowboys

Oui je sais, les Texans ont sorti six albums en moins de dix ans, mais je ne peux m’empêcher de phanstasmer sur six albums de plus. C’est irrationnel, je n’en peux rien, chaque fois que je les entends, toute velléité de résistance est illusoire. J’ai rarement entendu un groupe aussi « enlevé » que les GC, dont le sens de l’humour ne fait que les rendre plus adorables à mes oreilles.


9. Drain (STH)

Aaaahh oui je dois admettre que ce sont plus mes hormones qui parlent, ici... Après les avoir découvertes dès leur premiere plaque, je me souviens les avoir vues assurer la première partie de Fear Factory au Vooruit, un concert que j’ai passé en compagnie de Dave et Séba Lhoest entre autres. J’aurais bien cougné n'importe quoi en sortant de la salle, un pot de fleur, un abri-bus, une bouche à incendie, AARRRHHH!!! Drain, c’était une sorte de Alice In Chains un peu bourrin, mais qu’on déguste toujours comme une sucrerie... Tiens, devinez comment la carrière de la chanteuse Maria Sjöholm s’est terminée ? En mariant Tommy Iommi... vieux schnock, va.


8. Mary Beats Jane

Deux malheureux albums en deux malheureuses années pour ces Suédois. Le premier un peu fou-fou, un peu « folie de jeunesse », mais le second lourd d’ambiances merveilleusement travaillées sur les plans musical et vocal, une réussite que l’on doit en grande partie au chanteur Peter Dolving. On sait que celui-ci oeuvre maintenant dans rien moins que The Haunted, mais le registre est radicalement différent. Je crois que pour le change, j’aurais préféré une paire d’autres albums de MBJ, n’en déplaise aux fans des hantés.


7. Mindset

Très, TRES bon groupe américain. L’album éponyme sorti en 1996 se retrouverait sans doute sur ma liste « qu’est-ce que j’emporte avec moi sur une île déserte ? ». Un kick monstrueux, une baffe monumentale, un mawashi-geri de première sur quasi toutes les plages. De l’énergie pure, ultra-énervée et hyper-communicative qui détrônait même RATM en son temps. Un deuxième album en demi-teinte (voir CdV #1), et puis pouf, fini.


6. B-Thong

Pour ceux qui ne connaissent pas ces autres Suédois, ruez-vous sur ce que vous pourrez trouver. Leur carrière a commencé par un power metal vaguement indus, pas trop moche mais sans réelle étincelle, pour se terminer abruptement avec From Strength To Strength, qui rejoint le premier Mindset sur cette fameuse liste de l’île déserte. Le style de ce dernier album est beaucoup plus subtil, avec un mélange de rythmique endiablée, de riffs ultra-clairs mais fluides et naturels, et de mélodies imparables signées Ralph Lennart. Du tout grand art.


5. Powermad

Peut-être l’exemple le plus parlant de cette liste... une carrière eclair pour ces Américains, rendus plus ou moins célèbres grâce à une apparition en live dans le film Wild At Heart avec Nicolas Cage. Le seul album produit par le groupe relève d’un speed metal du meilleur cru, avec un arrière-gout thrashisant qui en a décoiffé plus d’un. Putain, je me rappelle encore de la cassette pourave insérée dans l’auto-radio pourave de ma Kadett encore plus pourave pendant lété 1990... le son était, euh, pourave mais c’est le VOLUME QUI COMPTAIT MERDE !!!


4. Death

Quand je parle des regrets vis-à-vis de Death, est-il utile de préciser que je m’attarde surtout sur la disparition de Schuldiner... Un bonhomme qui a su avec ses petits doigts potelés changer la face du metal, et en créant un genre portant le nom de son groupe, excusez du peu. Symbolic est un véritable bijou de technique très en avance sur son temps, que même les rugissements de Schuldiner n’arrivent pas à user. Une technicité qui arrive à son apogée dans le successeur de Death (Control Denied), dont le titre de l’unique album (The Fragile Art Of Existence) sonne comme une terrible prise de conscience par Schuldiner de sa propre maladie.


3. Carcass

Malgrée une carrière bien fournie, la disparition de ces Anglais est elle aussi un petit drame. Emergeant du mouvement grind qu’ils ont eux-mêmes contribué à former, les plaques de Carcass se sont subitement métamorphosées pour finir avec deux monuments du death, Heartwork et le justement nommé Swansong. A titre personnel, je considère la plage titulaire de Heartwork comme une des toutes meilleures compos de metal, tous genres et toutes époques confondus (ouais, carrément !), pour des raisons qui sortent du cadre de la présente discussion. Peut-être l’occasion de dresser une autre liste un de ces jours, si ça vous dit...


2. Alice In Chains

Seulement trois albums, et l’empreinte émotionnelle laissée par AIC n’en est que plus alourdie par le souvenir de feu Staley. Un groupe à part, avec un son inimitable et des mélodies suintant tellement la folie et l’auto-destruction qu’on en a la chair de poule. Et pourtant, c’est si beau... Nutshell et Brother continuent de bercer mes enfants lorsque je les borde, et c’est pas demain la veille que ces morceaux seront détrônés par plus somptueusement bouleversant. Même suite à leur reformation avec l'obscur William DuVall qui, s'il est talentueux, n'arrivera jamais à remplacer Layne...


1. Dearly Beheaded

Le groupe qui m’a donné l’idée de cette liste. Les deux malheureux albums sortis en 1996 et 1997 font penser à un prédateur impitoyable fauché par la balle d’un sniper. Ou à l’histoire de paf le chien, c’est pareil. Oui, je pleure à chaudes larmes l’évaporation prématurée de ces autres Anglais, surtout que ces albums sont tous deux à la fois excellents et très différents l’un de l’autre. On a en quelque sorte le Yin et le Yang du power metal dans deux plaques qui résument à elles seules ce qui peut se faire de meilleur dans le genre. (Attention, à ne pas confondre avec un groupe homonyme sur MySpace, reportez-vous plutot à ceci).


J’aurais pu en citer bien d’autres, par exemple Far, Quicksand, Baby Chaos, Handsome (autre carrière éclair), Headswim, ou même Soundgarden... sans oublier nos chers Semitones, Channel Zero et autres Keaton... mais je vais m’arrêter ici, en tentant d’oublier ma peine... merci de partager ma douleur et de boire une Westmalle à ma santé...


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