samedi 10 septembre 2011

Bande Annonce : "Pearl Jam Twenty"

Même si je suis pas le fan le plus assidu de la musique du groupe, je ne doute pas une seconde que l'histoire de Pearl Jam doit être passionnante, et que l'esprit doit être bon, du coup je me réjouis de voir le film !

Pearl Jam Twenty from Pearl Jam on Vimeo.

Adrenaline Mob : "EP"

Quand des heavy métalleux progressifs se mettent à faire du Pantera, de deux choses l'une, soit on a Fight, soit on se marre bien. Mike Portnoy singe à merveille Vinnie Paul (tout en oubliant pas d'en faire des kilotonnes hein, on se refait pas), Rich Ward (de Stuck Mojo) squeale à tout va (c'est le seul à avoir une crédibilité quelconque en matière de southern metal), le chant de Russell Allen a beau être ultra virtuose et juste, il n'en est pas moins risible quand il essaye d'imiter Phil Anselmo, à l'instar du "oooooooh come on !" qui ouvre Believe Me. Réécoutez Cowboys From Hell, puis ce boquet, et jurez moi que vous vous êtes pas marrés. Ce léger manque de crédibilité mis à part, l'EP est sympa et fort bien joué, même si les musiciens sont beaucoup trop propres sur eux pour que ça décolle vraiment.

vendredi 9 septembre 2011

Le quiz du jour

Hey, devinez voir le point commun entre ceci... (PUTAIN de boquet !)



...et ceci :



Moi-même, je ne l'ai appris que récemment, et j'en suis toujours sur le pett.

Pourquoi j'aime pas Opeth ?

J'ai beau essayer, je n'arrive pas à accrocher à ce groupe. Pourtant, il a tout pour me plaire, mais y a rien à faire, j'aime pas. Sur leur prochain album, Heritage, ils laissent apparemment tomber le côté métal de leur musique pour se concentrer sur le côté progressif, comme l'illustre ce premier extrait, The Devil's Orchard, qui devrait me plaire, mais en fait pas. Pourquoi ?

Hell Or Highwater : "Begin Again"

J'aurais dû me renseigner avant de me dire "oh cool le nom du groupe ça doit être bien". Si j'avais su que ce groupe était le nouveau joujou de l'immonde chanteur des atroces Atreyu, je me serais épargné de subir cette purge infâme qui se veut une oeuvre à classer entre Avenged Sevenfold (invitation de M.Shadows à l'appui) et Sixx A.M., sans la moindre once de talent ou de créativité, juste un cashgrab pourri et vain, et j'ai beau essayer de trouver des trucs à dire sur cette purge, j'y arrive pas, c'est juste bien naze.

jeudi 8 septembre 2011

All Shall Perish : "There Is Nothing Left"

Bon ben tous les autres groupes de deathcore peuvent rentrer chez eux, All Shall Perish is back !

All Pigs Must Die : "God Is War"

Le premier EP de All Pigs Must Die était un magnifique mélange de death n'roll à la suédoise, de grindcore, de hardcore old school, avec une petite pointe de sludge en guise de cerise sur le gâteau, doté d'une magnifique pochette, il a fait son petit effet et reste un de mes favoris du genre depuis bien longtemps. Ce premier album fait exactement la même chose, la pochette est terrible, la recette musicale identique, et c'est tout aussi jouissif de bout en bout. Malgré tout, j'ai une légère préférence pour l'EP :  la production un peu plus propre et limpide  de l'album ne joue étrangement pas vraiment en leur faveur, la chaleur crasse de l'EP convenant mieux à la musique, mais c'est un bien léger écueil face à un album qui reste incontournable pour tout amateur de viande crue qui se respecte.

mercredi 7 septembre 2011

Down : "Stone The Crow" & "Bury Me In Smoke" live @ Rock Hard Festival, GER

Le groupe que je râle le plus d'avoir raté cett année !



Dream Theater : "A Dramatic Turn Of Events"

Avec le cirque médiatique phénoménal et dont personne n'est sorti grandi qui a eu lieu suite au départ de Portnoy du groupe, j'ai presque l'impression que  Dream Theater est devenu aussi populaire que Paris Hilton. Pas un jour sans que la blogosphere metal ne nous ressorte une interview de l'une ou l'autre partie qui déblatère sur l'autre. La question que je me posais vraiment, c'est comment le groupe allait pouvoir survivre au départ de leur leader ? Car ne nous leurrons pas, Mike Portnoy était l'âme et la force motrice du groupe, y a pas à chier. C'était aussi un excellent batteur, mais le groupe a vite pallié à ce souci en recrutant Mike Mangini, qui joue extrêmement bien et qui n'a donc pas à palir à ce niveau. Alors, qu'en est-il de cet album ? Est-ce que Dream Theater peut continuer à faire du Dream Theater sans sa légende ? La réponse est clairement oui ! Un tout grand oui, A Dramatic Turn Of Events sonne exactement comme du Dream Theater, tout y est. Trop même. Parce qu'à force d'avoir voulu faire bien, ils ont fait très lisse, et globalement très mou. L'album est forcément ultra bien joué, les morceaux forcément ultra longs (ils sont 4 à dépasser allègrement les 10', avec une pointe à 15'), mais à part de la démonstration et de la musique impossible à reproduire, il ne s'y passe pas grand chose. Le côté progressif prend largement le dessus, au point qu'on se demande si on peut encore classer le groupe dans la catégorie "métal", à l'exception de l'un ou l'autre break. Aucun album de Dream Theater ne peut être qualifié de mauvais, mais ils ont sorti une série d'albums passe partout, où ils se contentaient de "faire du Dream Theater". Celui-ci est le maître de tous, reprenant tous les poncifs du groupe. M'est avis qu'ils auraient mieux fait de ne pas sortir l'album aussi rapidement après le départ de Portnoy, histoire de laisser Mangini participer à la composition, peut-être que lui y aurait amené de l'âme, parce que c'est ce qui fait cruellement défaut à cet album. 

Vader : "Welcome to the Morbid Reich"

L'image que j'avais de Vader, c'était un death metal old school bien frontal, influencé par le thrash avec des solos à la Slayer. Je sais pas s'ils ont changé de guitariste ou quoi, mais plus l'ombre d'un solo à la Slayer ne pointe le bout de son bracelet à clous sur cette plaque. Par contre, pour le death old school bien brutal et thrashy, on est en plein dedans, on oscille entre Deicide et Morbid Angel, aussi bien au niveau de l'ambiance des boquets que de leur qualité. Comme bien souvent avec les polonais, ça a beau ne pas réinventer la roue, ça la fait tourner avec une efficacité redoutable, le genre qui donne envie d'éventrer un faon. 

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mardi 6 septembre 2011

Metallica : "The Call Of Ctulu" live @ Sonisphere, Amnéville, France

I was there bitch !

Trivium : "In Waves"

Je m'apprêtais à tailler un costard en règle aux rigolos de Trivium, tant ces types ont rien fait qu'à me décevoir depuis la sortie de The Crusade, il y a bien longtemps déjà. Mais bon, j'ai aimé ce groupe. Du temps de Ascendancy et The Crusade, je les trouvais excellents, mais jeunes, et m'impatientait de les voir mûrir et s'améliorer. Par la suite, le groupe s'est surtout attelé à se chercher une identité, tout vexés qu'ils étaient qu'on fasse rien qu'à les comparer à Metallica. Et depuis, c'est la débandade. A force de ne plus assumer leurs influences, ils ont fini par ne plus ressembler à rien, et ils ont sorti Shogun. Un album décousu, sans queue ni tête, qui laisse l'auditeur dans le flou le plus total quant aux intentions du groupe. Qu'en est-il de ce In Waves ? Bon, c'est un peu mieux, même si ça commence très mal : l'intro est naze, il ne se passe rien dans le morceau-titre, et Inception Of The End a les mêmes défauts que la plupart des morceaux de Shogun. Le reste de l'album est inégal, il y a de très bons moments, voire de bonnes chansons (Watch The World Burn se défend pas mal), mais voilà, les mecs de Trivium ont beau être d'excellents musiciens, ils sont de bien piètres compositeurs, et l'album ne décolle jamais vraiment. En plus, ils restent largement tributaires d'un certain succès de masse, du coup les refrains fastoches histoire de garder sa fanbase de minettes à mèche sont légion. Un point positif quand même : la plupart des morceaux sont courts. Par contre, il y en a beaucoup trop ! Au lieu de sortir 16 plages dont 8 sont inutiles et 6 tout juste passables, ils auraient mieux fait de s'en tenir à 10 compos et de les bosser correctement, ça aurait sans doute été beaucoup plus digeste. Au final, ce n'est pas aussi catastrophique que les deux premiers extraits laissaient entrevoir, mais on est encore loin du compte, et je commence à me dire qu'ils n'y arriveront sans doute jamais les pauvres...

lundi 5 septembre 2011

Le retour de Beavis & Butthead !!!

Je vous parle d'un temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître ! Une époque où MTV diffusait des clips (des quoi ?) et où Beavis & Butthead les commentaient à leur manière. Ils reviennent ! Alors certes, époque oblige, aujourd'hui ils commenteront les milliards de télé-réalités qui inondent la chaîne musicale (Je suis une grosse vache de 12 ans enceinte qui fête son anniversaire avec de la drogue dans un bus plein de mecs qui se font nexter dans le new jersey), mais au vu de cette préview, ça s'annonce aussi drôle qu'à l'époque !

Revocation : "Chaos Of Forms"

Même si la musique de Revocation est clairement old school, elle est beaucoup trop riche et intéressante pour être limitée à l'étiquette revival réductrice. Une grosse dose de thrash ultra couillu, une bonne dose de death, des passages limite black (Conjuring the Cataclysm), une brutalité ultra frontale, rien de bien neuf sous le soleil, même si la qualité des compos est élevée et le niveau des musiciens très élevé. Là où le groupe se démarque de la masse, c'est dans son approche des solos, qui ne sont jamais ni faciles, ni attendus. La plupart des temps, ils sont parties intégrantes de breaks plus mélodiques, où ils contribuent à aérer les chansons de manière on ne peut plus plaisante, mais n'hésite pas à prendre les morceaux à contresens (il y a de l'orgue hammond sur The Watchers !!). Du coup, ces solos, plus qu'un refrain catchy ou un riff pachydermique, sont les vrais moments "poils qui se dressent sur les bras" de la plaque, qui en fait du coup une vraie découverte et pas juste un bon album de thrash de plus. S'ils parviennent à composer des morceaux qui, tout en gardant leurs propres gimmicks, sont aussi catchy que ceux de Suicidal Angels, je crois que je me fais dessus.

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dimanche 4 septembre 2011

Je me remettrais bien à la basse tiens...

En fouinant sur Haemorrhaghe (le groupe préféré de l'Antoine), je suis tombé sur la marque de guitare qui les endorse, 666Strings. Et non seulement ces gars sont spécialisés dans la guitare spéciale grindcore, mais ils font aussi preuve d'une originalité sans bornes quand il s'agit d'innover dans les formes. J'ai notamment repéré deux basses qui me donneraient presqu'envie de m'y remettre ! Attention, c'est un tout petit peu NSFW !

Ce modèle s'appelle "la grande classe" :
Et celui-ci : "la toute grande classe" :

Chimaira : "The Age Of Hell"

Après l'enième départ d'Andols du groupe, puis celui de Jim LaMarca, puis celui de Chris Spicuzza, remplacés par des intérimaires (en gros, les mecs de Daath), suivi de près par l'annonce des deux guitaristes rejoignant Chris Barnes au sein de Six Feet Under, ça sentait fort l'oignon pour un Mark Hunter qui a du se sentir bien seul... Sauf que Matt DeVries et Rob Arnold n'ont pas quitté le navire, et que Mark Hunter est sans doute un emmerdeur de première, mais voilà : le premier single, Year Of The Snake, est excellent, avec un break qui TUE, et ça a réveillé mon intérêt pour le groupe que j'ai sans doute un peu vite considéré comme à l'agonie. Et aussi étonnant que ça puisse paraître, The Age Of Hell est certainement le meilleur album que le groupe a sorti depuis leur album éponyme (qui date de 2005, quand même !) Tout en gardant un son unique en son genre, le groupe marque une évolution majeure en calmant un peu le jeu, et en se permettant enfin d'intégrer des lignes de chant clair de manière plus systématique dans les chansons. Alors certes oui bouuuuuuuuuh c'est des vendus le chant clair c'est pas métooool, tout ça. Sauf qu'ici, ces lignes et le côté plus calme et posé des compos sonnent super bien et collent à merveille au style du groupe qui lui, n'a pas vraiment changé. Au point que j'en viens à me demander pourquoi ils ne l'ont pas fait plus tôt, tant cette modération leur va bien. L'album est donc passionnant, très riche (je suis loin d'en avoir fait le tour), et j'espère que le CD contiendra le désormais traditionnel DVD making of, toujours passionnant avec ce groupe, et qui devrait sans doute un peu éclairer ma lanterne sur le tsunami qu'a subi le line up du groupe. En attendant, je me fais dessus à chaque fois que j'entends Born In Blood (avec un passage que je soupçonne beuglé par le chanteur de Daath, qui est aussi désormais le clavier/sampleur/backing vocal du groupe, vous suivez ?), qui est très certainement le meilleur morceau de Chimaira depuis Everything You Love, qui lui est leur meilleur morceau tout court, vous suivez ?

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