samedi 28 mai 2011

Metal Characters #1

Dans la grande tradition Hail&Killienne (selon la formule consacrée), voici une nouvelle série consacrée au couple d'arts que nous chérissons tout particulièrement en ces lieux : le cinéma et le (muthafuckin') métal.

Les règles sont simples : nous allons choisir un personnage célèbre (ou pas) d'un film célèbre (ou pas) et le relier à un genre ou un groupe de métal célèbre (ou pas). Exemple? C'est parti...

Le révérend Scott, interprété magistralement par l'immense (et toujours aussi énervé) Gene Hackman dans le film catastrophe très seventies "The Poseidon Adventure".

Ciel! Un homme d'église mis à l'honneur sur Hail&Kill??
Ouais. Mais pas n'importe lequel.

Scott est un mec en colère. Il a la rage. Il a la rage de vaincre, de survivre, d'affronter les épreuves, de ne rien lâcher. C'est un pittbull de transept, un gars dont la foi est un affrontement continuel avec les éléments, un esprit nietzschéen à en bâtir des bars à putes au Vatican.
L'histoire du film est simple : un paquebot empli de Ricains croise le chemin d'une grosse vague et se retourne. Les survivants n'ont d'autre choix que de remonter les entrailles du navire pour tenter de s'échapper par la coque. Ou du moins une poignée d'entre eux, menés par un Scott déchainé, beuglant ses ordres, refusant toute idée d'abandon, invectivant ses suiveurs à la moindre faiblesse, défiant le Tout Puissant lui-même à chaque nouvel obstacle se dressant sur leur chemin tortueux. Il finira par les mener au salut, non sans s'être sacrifié lui-même en digne sauveur à quelques mètres de l'issue finale... De loin l'un de mes personnages préférés parmi ces films dont je me délecte pensivement lors d'une nuit pluvieuse d'insomnie.

Facile alors de relier le gus à nos hardcoreux de Hatebreed dont les textes et l'attitude auraient pu servir de bande son au film si leurs époques s'étaient croisées. On voit le genre? Gene Hackman déboulant d'une coursive sur le refrain de Perseverance? Alors on a compris le truc.


Against all opposition
Crushing all limitations





Petite leçon de chant...

Avant une performance vocale, il est important de s'échauffer la voix, ça permet non seulement plus d'endurance, mais aussi de chanter plus juste... Et il serait faux de croire qu'il en va différemment dans le death metal !

Gratos ! XII Boar : "XII"

Ce n'est qu'une malheureuse démo de 4 titres bien trop courts, mais qu'est-ce que ça déchire !!! XII Boar a juste tout compris au rock n'roll ! Pas besoin d'en parler des heures, la musique parle d'elle même : 

vendredi 27 mai 2011

Eryn Non Dae. - Blistering Hate LIVE

Eryn Non Dae., on se souvient? Y'a plutôt intérêt parce que la suite du sublime Hydra Lernaia de 2009 ne devrait plus trop tarder. Infos en exclu très bientôt.
En attendant, pourquoi pas se faire un petit Blistering Hate capturé en pro à l'Impetus Fest...


Pain : "Dirty Woman"

Peter Tägtgren, du groove, des gouines avec des gros nichons, OOUUAAAIIIIIS !!!

Mais euh... pourquoi qu'y casse sa batterie le monsieur ? Ah oui j'ai compris, elle doit être programmée sur ce boquet...

Y me reste un peu de Gojira, je vous le mets ?

Qu'y a-t-il de mieux qu'un morceau de Gojira ? Un morceau INEDIT de Gojira pardi ! Et encore mieux ? Un morceau inédit de Gojira featuring DEVIN FUCKING TOWNSEND bon sang ! Encore encore mieux ? Un morceau inédit de Gojira featuring DEVIN FUCKING TOWNSEND ET FREDRIK FUCKING THORDENDAL putain de bordel de Dieu !! Si ça vous suffit pas, ben je sais pas ce qui vous faut alors ! Euh Ercan, t'as trouvé un génie dans une lampe ou quoi ? C'est quoi tes deux autres voeux ?

Chrome Division : "3rd Round Knockout"

Ah du putain de bon gros rock n'roll plein de testostérone et de cuir et de chaînes et puuuutes à gros seins !! Sorte de Motorhead mâtiné de Motley Crue, la musique de Chrome Division ne fait pas de quartier et dégomme tout sur son passage. Etonnant quand on sait que son guitariste n'est autre que le chanteur de Dimmu Borgir. Mais n'ayez crainte, il n'est jamais question de black metal ici, mais plutôt de grosses cylindrées et de rock n'roll !! J'adore, et je ne résiste évidemment pas au plaisir de vous resservir le clip, qui dispose d'une énorme paire de loches d'une réalisation sans failles et d'une image cristalline. Et des puuutes. Avec des gros seins.

jeudi 26 mai 2011

Avenged Sevenfold : "So Far Away"

Un clip pour illustrer la magnifique ballade dans le plus pur esprit Metallica/Guns n'Roses du dernier Avenged Sevenfold, on se croirait en 1992. Evidemment, la chanson s'y prêtant on ne peut mieux, l'hommage larmoyant au Rev est poignant. Enfin, touchant quoi. Enfin, mignon quoi. Enfin, on sent bien qu'ils l'aimaient bien, leur batteur quoi.

Meat Puppets : "Lollipop"

Difficile de juger un album quand on s'est endormi au bout du troisième boquet... A l'image de la pochette, qui est sans doute une des choses les plus horribles et baclées que j'ai jamais eu le malheur de voir, le nouvel album des Meat Puppets est tellement chiant qu'on se demande si ce n'est pas une blague. Mais bon, que voulez-vous ? Le soleil m'a donné goût aux Foo Fighters, du coup j'ai réécouté du Nirvana, du coup quand je suis tombé sur Lollipop, je me suis dit pourquoi pas ? Bon ben maintenant je sais pourquoi pas....

mercredi 25 mai 2011

Suicidal Angels : "Final Dawn"

Suicidal Angels confirme sa place nouvellement gagnée de seigneur absolu de la scène thrash mondiale actuelle. A la vue de ce clip, j'ai réécouté l'album, et il a le quota de poils qui se dressent et de "oh putain" le plus élevé de toute ma discographie !

The Black Dots Of Death : "Ever Since We Were Children"

Shawn Crahan a tout plein d'activités autres que taper sur des grosses boites en fer avec des battes de base ball tout en portant un masque de clown. Il est vidéaste bozarroïde (regardez les DVD de Slipknot, si vous osez), artiste alternatif décalé, producteur (de notamment le seul et unique album de Gizmachi, le groupe le plus injustement méconnu de la terre), et il a participé à plein d'albums dont le nom m'échappe. The Black Dots Of Death est le dernier de ces projets en date, et l'album est une espèce de rap alternatif hybride. Rien à voir donc avec des gros gangsters de pacotille aux dents en diamant qui roulent en Hummer avec des biatch. Ici, c'est de l'art ma p'tite dame, du vrai ! L'environnement sonore est intéressant, mais le rappeur a cette sale manie de pas vraiment rapper, de plutôt murmurer. Ça aurait pu être rigolo sur un boquet ou l'autre, mais il fait ça tout le temps, apparemment c'est juste comme ça qu'y rappe, ou alors il avait une laryngite le jour où il a enregistré ses parties. Mais ça rend l'album globalement indigeste du coup, ce qui est dommage parce qu'à part ça, il y a des trucs intéressants et assez inédits dans le genre sur ce disque.

mardi 24 mai 2011

Bande Annonce : Ronal Barbaren

Ah ben il était temps que quelqu'un fasse un film d'animation en 3D bien METAAAAAAL !!!

Pentagram : "Last Rites"

Outre la gueule hallucinante de son frontman, Pentagram, c'est la toute grande classe du doom stoner classique, qui renvoie un peu tous les groupes actuels du genre à leurs gammes. Le son de la gratte est hallucinant, on dirait qu'ils ont inventé le fuzz. Les compos sont elles aussi terriblement bien foutues, avec un groove associé à une lourdeur qu'on ne retrouve que chez les très grands du genre. Oui, je parle de Black Sabbath. Mais la comparaison s'arrête là, Pentagram étant loin de singer qui que ce soit, c'est le genre de groupe à influencer les autres, pas l'inverse. Reste le chanteur, Bobby Liebling, dont le timbre très particulier peut sans doute en refroidir plus d'un. Moi-même il m'a fallu du temps pour m'y faire, et c'est clair que ce n'est pas ce que je préfère, mais la puissance des riffs et le son à tomber par terre des grattes suffit à me faire aimer cet album quand même.

lundi 23 mai 2011

La photo de la semaine : Morbid Angel, c'était mieux avant...

Loin de moi l'idée de vouloir dire du mal de Morbid Angel, je reste persuadé que ces mecs pourraient faire fondre mes entrailles rien qu'en me regardant de travers.
N'empêche, quand j'étais jeune, j'étais fort impressionné par leurs gueules de tueur :
Ca rigolait pas à l'époque, on faisait du death metal ma ptite dame, pas de la musique de tarlouze !!
Et puis je tombe sur ça : 
Un mythe s'effondre, je n'ai plus peur du tout...
Heureusement, leur look euh, pas très impressionnant ne les empêche aucunement de me trouer le cul (au sens figuré hein, je précise parce qu'il a des moeurs bizarres David Vincent) musicalement parlant, avec ce deuxième extrait de leur album qui arrive dans quelques jours. Il s'agit de Nevermore, bien connu des bootleggers, mais qui dans sa version studio confirme tout le bien que je pense de ce groupe et tous les espoirs que je mets dans cet album !
Si ça marche pas, essayez ici.

Le monde est foutu (episode #14)

Un fond blanc, des musiciens habillés en chirurgiens, un chanteur torse-nu couvert de sang, tout est là pour faire d'Haemorrhage un groupe metal archi-gore (un poil caricatural).
Sauf que c'est archi-nul. Je suis prêt à parier la poupée Oui-Oui de mon filleul que la chanson a été composée en deux minutes, dans des toilettes qui sentaient forts la colique aigüe. Mes coups de cœur ? Le solo ultra-technique et l’extrême motivation du batteur.

Winds Of Plague : "Against The World"

Si je ne me trompe pas, Winds Of Plague a été pour moi LE groupe de deathcore de trop. Celui qui m'a fait me dire "maaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaarre des breakdowns à tout va et des pig squeals !!!!!!". Et il y avait de quoi, tant leur premier album était horripilant de banalité et de lieux communs. Sur cette deuxième plaque, ça ne va pas tellement mieux. Le clavier est absolument insupportable, et ce n'est pas parce que la claviériste sort ses loches à tout bout de champ que ça change quelque chose. Je présume que son rôle, outre exploser les stats de recherche sur le groupe dans Google (allez, je t'épargne la recherche, c'est ça que tu veux voir, petit cochon va), est de donner un côté symphonico-épique à l'ensemble. Echec. Total. Je sais pas où elle a acheté son Bontempi, mais elle s'est bien fait avoir avec son son de merde et ses mélodies à la con. Deuxième carton rouge : le chant. Certes, c'est bien grave et guttural, et il y a moins de pig squeals que dans mon souvenir. Mais il ne se passe rien. Le reste n'est certes pas aussi catastrophique, mais bon, pas de quoi excuser les deux écueils majeurs d'un album qui ne présente donc absolument aucun intérêt, je vais donc arrêter d'en parler. 

dimanche 22 mai 2011

Plus fort que Gerogerigegege !

Vous vous souvenez de cet OVNI de nihilist-noise-industrial-rock proposé par un one-man band japonais répondant au doux nom de Gerogerigegege ? (Je vous laisse googler pour en trouver une traduction approximative)

Bon, en trichant un peu, y a moyen de faire mieux (euh, pire). Par exemple, en juxtaposant tous les morceaux de Scum sur une seule plage :



N'empêche, l'expérience n'est pas si débile : quand on sait que la durée moyenne des boquets de cet album est de 73 secondes (read my lips : SEPTANTE-trois), on tend l'oreille et on découvre progressivement les "couches" qui se dévoilent... un peu comme un oignon musical, quoi ! Voire un chicon. Bon ça y est, j'ai perdu les fransquillons qui nous lisent ?

Preview du nouveau All Shall Perish

All Shall Perish, c'est les rois, les papes, les empereurs, les dieux incontestés du deathcore. Oubliez tous vos préjugés par rapport au style que je suis le premier à démolir. All Shall Perish, ça tue, point barre.

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