Le monde manque cruellement de groupes comme Implode. Du bon gros Metal sans fioritures, sans étiquette, sans flonflon, qui va droit au but et qui est ultra efficace. En plus, ces mecs sont même pas signés et ont juste une démo à leur actif ! Un groupe à suivre !
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samedi 9 avril 2011
Agnostic Front : "My Life My Way"
J'ai une vision un peu candide de groupes comme Agnostic Front ou Madball. N'ayant pas vraiment suivi leur carrière, je chronique leurs albums d'une oreille vierge de tout préjugé par rapport à ce que leur public attend d'eux. De toute façon, la musique d'Agnostic Front n'a pas besoin d'analyses ultra poussées pour être appréciée : c'est du hardcore old school droit dans ta gueule, ultra efficace, qui ne peut que fonctionner ! Les morceaux sont courts, simples carrés, directs, les refrains fédérateurs et taillés pour être scandés par une foule en délire. Ce n'est peut être pas grand chose, mais il n'y a pas grand monde qui le fasse aussi bien qu'Agnostic Front !
vendredi 8 avril 2011
Holding Sand : "The Future Belongs To Heartless Whores"
Un deuxième clip pour les excellents Holding Sand, en attendant l'album qui est annoncé pour cette année. En plus, il illustre le morceau qui est sur la compile qui toujours dispo gratuitement ici !
Soundgarden : "Live on I-5"
Je sais que les albums live sont à priori hors concours dans mon classement annuel. Mais à situation exceptionnelle, chronique exceptionnelle ! Le retour de Soundgarden était attendu de pied ferme et de sourcil froncé par les fans de longue date, moi le premier. Il faut dire que Chris Cornell s'est quand même attelé avec un acharnement rare à démolir absolument toute trace de crédibilité artistique de son CV depuis le split du groupe, entre une carrière solo mollassonne qui a viré au tragique avec l'immonde Scream, un Audioslave qui ne m'a jamais convaincu, et une mauvaise foi de diva digne de Marilyn Manson, voire Mariah Carey. C'est dire si je voyais d'un oeil circonspect le retour d'un des Big Four du grunge. Et si les premiers bootlegs laissaient transparaître un Cornell en grande forme (je n'ai jamais douté de la capacité des autres musiciens à faire revivre la magie), les démarches commerciales (même s'ils le démentent), sous forme de concerts uniques à répétition (cherchez l'erreur), de best of compilation pour les fans alors que les fans ont déjà tous les albums (du coup vas-y que je te sors l'édition collector qui tue et qui coûte bien cher), un faux inédit sous forme d'une chute de session vieille de près de 20 ans, et aujourd'hui l'inévitable live.
Sauf que ce live, il est vachement bien en fait. Le groupe est en pleine forme, le son est énorme, la tracklist parfaite, et, ô miracle, Chris Cornell n'en fait pas des kilotonnes, se contentant d'être un des meilleurs chanteurs de sa génération, avec une nonchalance et une distance qui lui sied à merveille. Il m'a complètement replongé dans l'univers riche et tortueux du groupe, se permettant même de jammer sur pas mal de morceaux, avec une setlist qui ne se contente pas d'aligner les hits, mais va chercher quelques raretés bienvenues, à l'instar de Nothing To Say qui figurait sur le méconnu (mais excellent) Screaming Life/Fopp EP.
Bref, ce live a beau avoir des allures de cashgrab (un de plus) , il n'en est pas moins la première sortie du groupe qui soit vraiment indispensable depuis 1996, année de sortie de Down On The Upside. Un successeur est en cours d'enregistrement, et s'ils parviennent à garder cet esprit, ça promet !
jeudi 7 avril 2011
Ok, d'accord, mais pourquoi ?
Je viens tout juste de tomber sur une vidéo montrant Jared Leto affublé en Kurt Cobain, dans une espèce de mini-clip-style docu' archive, le mettant en scène en train de reprendre Pennyroyal Tea, et Rape Me. Visuellement, ça approche d'assez près l'original. La voix par contre, bien que pas trop mal imitée, ne fait pas ressentir autant d'émotion.
La façon dont cela a été filmé se veut amateur. Ça bouge comme si le cameraman était assis derrière dans le public, ou planqué derrière des meubles genre images volées (ou alors c'est peut être tout simplement une burne). Je ne connait pas les réelles motivations de cette vidéo ("embauchez moi pour le rôle", "yeah et si on faisait un clip pour le fun"...
Une partie de moi se dit que c'est bien cool et que même si je n'aime pas trop Jared Leto, il a plutôt fait du bon boulot. Et l'autre partie cri qu'on ne touche pas à Kurt. Du coup je n'ai pas d'avis tranché. A vous de jugez sur pièce.
La façon dont cela a été filmé se veut amateur. Ça bouge comme si le cameraman était assis derrière dans le public, ou planqué derrière des meubles genre images volées (ou alors c'est peut être tout simplement une burne). Je ne connait pas les réelles motivations de cette vidéo ("embauchez moi pour le rôle", "yeah et si on faisait un clip pour le fun"...
Une partie de moi se dit que c'est bien cool et que même si je n'aime pas trop Jared Leto, il a plutôt fait du bon boulot. Et l'autre partie cri qu'on ne touche pas à Kurt. Du coup je n'ai pas d'avis tranché. A vous de jugez sur pièce.
Badger !!! Le retour...
Dites c'est rigolo, ça fait tout juste deux ans aujourd'hui que je postais un article consacré à une des légendes de l'Internets, à savoir l'animation en flash de Jonti Picking. Or voilà-t'y-pas qu'un nostalgique pond une adaptation dub de ce boquet qu'on ne peut apprécier que dans un état de stonitude avancée...
J'aime co bin ce genre de crasse de temps à autre... mais rien à faire, c'est l'original qui continue de m'hypnotiser !
J'aime co bin ce genre de crasse de temps à autre... mais rien à faire, c'est l'original qui continue de m'hypnotiser !
Gratos ! Spitdown : Live @ Bang Your Head Tour 2011
On va dire que je favorise les potes mais fuck it ! Spitdown mérite largement toutes les louanges que j'ai à leur égard, et puis c'est mon blog, je vous emmerde ! Tout ça pour dire que pour célébrer la fin de leur première tournée européenne avec Falling Anvils, ils ont décidé de nous offrir un tout bel album live enregistré sur ladite tournée, et qui nous fera patienter en attendant la sortie de Proudly Alive, leur premier album !
Cavalera Conspiracy : "Blunt Force Trauma"
L'annonce de la réconciliation des frères Cavalera était une excellente nouvelle, qui laissait augurer le meilleur quant à la résurrection de l'esprit du Sepultura de la grande époque. Et si le premier album de Cavalera Conspiracy était attendu de pied ferme, il n'a pas déçu, malgré un esprit plus direct et plus punk que ce qu'on aurait pu être en droit d'attendre. Avec le recul, si le premier album reste de bonne facture, il est quand même loin d'être aussi définitif que Arise, Chaos AD ou Roots. Reconnaissons-le, l'engouement de l'époque était principalement dû à la nostalgie d'une belle époque désormais révolue. Du coup, c'est d'une oreille plus critique et moins acquise à la cause des frères que j'ai écouté Blunt Force Trauma. Et j'ai beau chercher, je ne vois pas grand chose à sauver de cet album pataud, répétitif et qui semble avoir été composé à la va-vite entre deux concerts. La frontière entre le groupe et Soulfly s'amoindrit, et aucune compo ne sort véritablement son épingle du jeu, les morceaux s'enlisant dans une succession de riffs sans âme et de vocalises paresseuses (gueuler le riff, ça va deux fois, mais sur les 3/4 des morceaux, ça lasse). Ce n'est pas vraiment mauvais, mais pas du niveau des gens qui jouent dedans. Max Cavalera est un homme fatigué (paresseux ?), et l'indigence qui transparaît à la fois dans son jeu de guitare et dans son chant ne laisse pas augurer grand chose de bien pour la suite des évènements, même si Greg Puciato annonce sa collaboration avec Max comme une version réactualisée de Nailbomb. On jugera sur pièces.
La seule chose qui sauve véritablement l'album, c'est le DVD bonus de l'édition collector, qui contient l'intégralité d'un show du groupe capté en 2008 en France, et qui, à l'instar du concert du Graspop auquel j'ai assisté, fait la part belle aux grands classiques de Sepu (et même Nailbomb !!), et qui pour le coup, fait vraiment revivre cet esprit que je recherchais ! En plus, les morceaux du premier album passent bien mieux en live, c'est donc tout bonus !
mercredi 6 avril 2011
Becoming The Archetype : "The Magnetic Sky"
Malgré des choix artistiques et philosophiques douteux (8-bit ET chrétiens, faut le faire !), Becoming The Archetype est un groupe intéressant, qui parvient à tirer son épingle du jeu sans peine. Et quand on voit la mélasse de laquelle ils doivent sortir le nez, c'est déjà un exploit en ça de se distinguer !
The Human Abstract : "Digital Veil"
Je ne vais pas y aller par quatre chemins : cet album est absolument incroyable !! Pourtant, The Human Abstract ne partait pas avec tous les atouts en poche, leur réputation de groupe de "deathcore progressif" trendy ne jouant pas pour eux. Mais après avoir entendu le single éponyme irrésistible, je me suis dit qu'on tenait sans doute l'album de deathcore de l'année 2011. Sauf que The Human Abstract va bien au-delà du cliché deathcore, et sur cette structure de base viennent se greffer des influences qui rendent l'album stellaire. D'un point de vue strictement technique, c'est déjà très impressionnant, les structures, les rythmes multicouches devrant mettre sur leur cul les nombreux fans de djent qui hantent ces pages, et les riffs, complexes, virtuoses et précis à mort devraient satisfaire les plus exigeants, je mets Yngwie Malmsteen au défi d'y trouver quelque chose à redire. Et je ne cite pas Malmsteen par hasard, les musiciens du groupe étant largement influencés par la musique classique, ça transpire à tous les étages de techniques qu'on a plus l'habitude d'entendre chez Tchaïkowski et Pasolini que dans les casquettes fluo à visière amidonnée. Le mélange deathcore/construction classique est ultra audacieux, mais fonctionne à mort, l'un servant à chaque fois de soupape anti-overdose à l'autre. Dans cette optique, le groupe se rapproche de Between The Buried And Me, mais la comparaison s'arrête là, la musique de The Human Abstract étant moins opaque que celle de BTBAM.
Le dernier atout du groupe n'est pas des moindres : le chant est juste à tomber par terre ! Que ce soit dans les grunts deatheux, les hurlements sauvages où les mélodies envolées ou inspirées, ce mec tombe juste à chaque son qui sort de sa bouche, n'en fait jamais trop, ni pas assez, et ne tombe jamais dans la facilité. Et ce chant, quant il est mélodique, couplé aux influences musique classique du groupe, fait immanquablement penser à un autre ténor du genre : Muse, qui, si on regarde au-delà du spectre deathcore du groupe, est sans doute l'influence la plus tangible du groupe, en particulier sur la deuxième moitié de l'album.
Je pourrai écrire une chronique particulière sur chaque plage de l'album tant cet album m'a troué le cul, mais je vais juste vous inviter à vous jeter dessus, il en vaut vraiment la peine.
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mardi 5 avril 2011
Protest The Hero : "C'est La Vie"
Je n'ai jamais pris le temps de m'intéresser à Protest The Hero, parce que leur musique est compliquée et demande du temps justement, pas possible de se contenter d'une oreille distraite. Ce morceau pourrait bien changer la donne, parce qu'il est excellent, et qu'il me donne vachement envie d'en entendre plus !
Rotten Sound : "Cursed"
Y a des jours comme ça, on a envie d'en découdre. De choper tous les gens qui nous cassent les couilles dans nos vies quotidiennes, de leur enfoncer un bras dans la gorge, de choper leur estomac, et de les retourner comme des chaussettes. Personnellement, le moyen le plus efficace que je connaisse pour éviter de passer à l'acte, c'est de transposer cette brutalité en musique, j'ai donc toute une collection d'albums "défouloirs" qui sont certainement responsables de mon non-internement dans un hôpital psychiatriques pour sociopathes criminels incurables. Rotten Sound vient tout juste de s'ajouter à l'étagère de ces garants de ma santé mentale, aux côtés de trucs sympas comme Napalm Death, Goatwhore, ou Brutal Truth. Rotten Sound, sur un son typé "à la suédoise" pratique un grindcore thrashisant teinté de death n'roll de toute bonne facture, qu'on se prend comme un uppercut de bout en bout des 28 minutes (pour 16 boquets) que dure cette petite merveille. Ce n'est certes pas très fin, mais ce n'est pas bordélique non plus, ni répétitif. C'est vachement réussi en fait. Notons aussi que le groupe est responsable du meilleur clip de toute l'histoire de l'humanité !
lundi 4 avril 2011
Ça c'est fait
J'écoutais déjà Paradise Lost alors que j'étais à donf dans le rap français (et ouais kes ki ya!)
Je ne sais d'ailleurs pas pour quelle raison il me l'a donné, et ni comment il avait atterri entre ses mains, mais c'est mon père (totale dédicace!) qui m'avait offert One second. J'en suis tombé amoureux dès la première écoute, et il a longtemps été le seul opus "Metal" que je pouvais écouter à l'époque. Mon premier pas vers ce genre musical.
Ce n'est que bien plus tard que l'on m'offrit Draconian Times, mon second album du groupe, mais aussi du style. Fait, marquant dans ma vie car c'est une fois adapté à ce son plus dur que je me suis mis à tourner le dos à IAM, NTM, et consort (le Metal, c'est trop de la balle).
Toute cette séquence nostalgique pour dire que j'ai (enfin!) vu pour la première fois d'ma life, Paradise Lost en concert. C'était le 3 mars 2011 au Bataclan à l'occasion du Draconian Times Tour.
Et ce n'était malheureusement pas si génial que je l'avais espéré. Les nombreux problèmes de micro, de Nick Holmes, ont un peu gâché la fête, ainsi que son chant qui ne m'a pas toujours paru juste.
C'est content mais un peu déçu tout de même que j'ai quitté la salle, n'empêche que sur ma liste des choses à faire avant de mourir, la ligne "voir Paradise lost" est désormais ornée d'un "check".
rappel #1 Faith Divides Us - Faith Unites Us
True Belief
One Second
Say Just Words
rappel #2 The Rise of Denial
As I Die
sur la video (qui n'est pas de moi) : Jaded
BANG YOUR HEAD TOUR : Spitdown, Falling Anvils, NY Zombie @ CC Ans-Alleur, 02-04-2011
Samedi à Alleur se clôturait la partie européenne du Bang Your Head Tour, co-headlinée par mes potes de Spitdown et les canadiens de Falling Anvils. Pour la dernière date à Alleur, c'est NY Zombie qui avait la lourde tâche d'ouvrir les hostilités devant un public plus qu'épars en cette journée estivale.
Leur death métal carré et sans fioritures est efficace, et ils ont l'air de bien s'amuser sur scène, même si sur la longueur, c'est vite devenu un peu lassant. Etonnant quand on sait que le groupe est composé de membres de Neverlight Horizon et Bursting, deux groupes pourtant connus pour leurs concerts intenses.
Le temps de se rafrâichir un peu et Falling Anvils arrive sur scène, au son de Sweet Life, qui ouvre l'album et qui est aussi le morceau par lequel j'ai découvert le groupe. En 15 secondes, le public (toujours pas très fourni, les barbecues jouent les prolongations) et votre serviteur sont conquis par l'efficacité, la présence, et le professionnalisme du groupe. Le chanteur voit sa joue ouverte par la tête de la basse dans les premières minutes du show, mais ça ne l'interrompra pas, tout juste épongera-t-il le sang qui lui coule sur le visage en se marrant : "C'est ça le métal !!"
Tout au long du set, ce sera un festival de chansons mêlant énergie ultra brute et mélodies irrésistibles, qui rappelle par moments Mudvayne (Mother's Milk) ou encore Pulkas, tout en ne singeant personne. L'attitude du groupe est excellente, un sourire vissé en permanence sur le visage, le groupe est visiblement heureux d'être là et donne absolument tout !
A priori, on pourrait se dire que ça va être difficile de passer derrière un set pareil, mais ce serait mal connaître mes vieux potes de Spitdown. Ces gars peuvent jouer devant 2 ou 1000 personnes, ils donneront exactement la même chose : TOUT !!!
La magie opère toujours, et le set du groupe était une fois de plus juste parfait ! Toujours plus en place, toujours plus pros, toujours plus sympas, les morceaux s'enchaînent et on est face à un groupe qui se fait plaisir en permanence, qui ne se prend pas la tête, qui est proche de son public, fan ou pas, de son entourage, de tout le monde ! C'est touchant de voir un groupe si soudé, si généreux, et je suis vraiment fier de faire partie de la Spitdown Family ! La venue de Séba sur scène pour entonner la désormais classique reprise de Dewback et celle de Yoan pour Little Boy encouragera le chanteur de Falling Anvils a investir la scène lui aussi, avec cette bonne humeur caractéristique que je ne suis pas près d'oublier, avant un envahissement général pour un My Force d'anthologie !
Ce groupe a vraiment tout pour réussir, y compris un album qui est quasiment prêt ! Mes oreilles ont quelque peu traîné devant le rough mix de deux chansons et demi dudit album et mamma mia !!! Je me réjouis de faire pèter ça à fond de balle dans ma bagnole !
Je suis plus tout jeune, et j'aime bien jouer aux vieux cons un peu blasés qui a tout vu, mais là, samedi, j'ai pris une belle leçon de rock n'roll dans les dents, et putain qu'est-ce que ça fait du bien !!!!
Photos : Joel Bernacki
Je ne résiste pas au plaisir de partager en bonus le set complet donné par Spitdown en Suisse il y a quelques jours à peine, ainsi que le set acoustique que Falling Anvils a joué pour une radio bruxelloise !
J Mascis : "Several Shades Of Why"
On n'est pas que des animaux sauvages avides de barbaque, de death métal et de bières non ? On peut aussi apprécier les douces mélopées, les guitares acoustiques arpégées, le piano, la flûte traversière et les lignes de chant mélancoliques et éthérées non ? Bien sûr qu'on peut ! Certes, quand on est un jeune métalleux, on se dit que la brutalité, y a que ça de vrai, et que la musique douce c'est pour les tarlouzes, mais avec l'âge, c'est pas qu'on s'assouplit, c'est juste qu'on s'autorise à aimer la musique pour ce qu'elle est, et pas juste par rapport à l'image qu'elle donne de nous. Du coup, le fait que l'album de J Mascis, frontman de feu Dinosaur Jr., soit exclusivement composé de balades folk acoustiques et mélancoliques à souhait, ça ne me dérange pas du tout. Ce qui me dérange par contre, c'est que l'album soit soporifique à souhait, qu'il ne s'y passe rien de rien et qu'au bout de 10 minutes d'écoute, on a juste envie de se pendre. Ou mieux, de LE pendre !
dimanche 3 avril 2011
La découverte de l'année : Destrage
Chaque année depuis quelques temps, il y a un moment où, par le plus grand des hasards, je trébuche sur un groupe qui me met une gigantesque baffe dans la gueule et qui, dès les premières secondes d'écoute, s'installe confortablement au sommet de la liste de mes groupes préférés du monde. Depuis que je partage ces découvertes dans ces pages, il y a d'abord eu Volbeat, puis Mustasch, puis Danko Jones, et c'est maintenant au tour de Destrage de venir rejoindre cette case particulière de ma collection musicale.
Mais avec Destrage, c'est différent. Déjà, ils sont italiens. Or, je n'écoute pour ainsi dire aucun groupe italien, à part Adriano Celentano. Et puis, musicalement, Destrage ne suit pas vraiment le modèle musical commun aux trois pré-cités.
Pourtant, Destrage est un groupe bien fun, c'est clair. Mais musicalement, ça ressemble plus à une sorte de croisement improbable entre Lamb Of God et System Of A Down. Ils ont la brutalité, la technique et la précision des premiers, et le grain de folie et la liberté artistique totale des seconds. Pourtant, ils se gardent à tout moment de se cantonner à de la copie, au contraire. C'est vraiment rare d'entendre un groupe qui affirme de manière aussi percutante et directe une identité aussi forte, qui plus est dans un style que beaucoup pratiquent à vide. Destrage utilise ses influences (on pourrait encore citer Dillinger Escape Plan, voire le Slipknot complètement allumé du premier album) pour offrir quelque chose de neuf, métal et brutal à mort, mais aussi catchy et fun à tous moments, à l'instar de la chanson absolument irrésistible qu'illustre le clip.
Ils ont deux albums à leur actif, Urban Being en 2009 et The King Is Fat n'Old en 2010. Je suis en train de prendre un panard absolu sur le deuxième, je n'ai pas encore eu le temps de décortiquer le premier, mais je me réjouis à l'avance !
News Of The World
- Après avoir recruté Kevin Talley à la batterie, puis Rob Arnold comme second guitariste, c'est au tour de Matt DeVries (l'autre guitariste de Chimaira) de rejoindre Six Feet Under, en tant que bassiste, et à priori uniquement pour la tournée européenne qui arrive. Chimaira avec Chris Barnes au chant ? Je viens de me faire dessus !!!
- C'est le 20 juin que le monde aura le plaisir de compter dans sa discographie Ghost et Deconstruction, deuxième moitié de la quadrilogie du Devin Townsend Project.
- Vision Of Disorder rentre en studio en mai ! J'aime 2011 !
- Cette semaine on a fêté le 25ème anniversaire du meilleur album de toute l'histoire de l'humanité.
- Jamey Jasta devrait sortir son premier album solo fin juin, et je parie qu'il ne vire pas country dessus...
- Après Gary Holt, c'est au tour de Pat O'Brien (Cannibal Corpse) d'assurer l'intérim chez Slayer pendant la convalescence de Jeff Hannemann.
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