samedi 19 décembre 2009
Le clip de la semaine : Slipknot - "Snuff"
Le nouveau clip/court métrage de Slipknot est réalisé par le clown du groupe, très inspiré une fois de plus. La chanson, Snuff, est une des plus belles de leur dernier album en date, All Hope Is Gone. On est très très loin du grand guignol des débuts, mais c'est quand même un excellent clip.
Six Feet Under président !!
Contrairement à ce que disent VinZ et le reste de l'humanité, Six Feet Under est le meilleur cover band que la terre ait jamais porté ! Les deux volumes des Graveyard Classics sont fabuleux, ils poussent le délire de la Six Feet Under-isation des morceaux à leur paroxysme, en ignorant superbement les critiques qui fusent. Rien que pour ça ils méritent le respect, mais en plus il se fait que les reprises déchirent, tout simplement, même si c'est souvent l'anus des fans des originaux. Tout ça pour dire que le 19 janvier prochain débarque le 3è volume des Graveyard Classics, et que leur reprise de Slayer, At Dawn They Sleep, est diffusée sur leur MySpace.
Tracklisting :
01. A Dangerous Meeting - MERCYFUL FATE
02. Metal On Metal - ANVIL
03. The Frayed Ends Of Sanity - METALLICA
04. At Dawn They Sleep - SLAYER
05. Not Fragile - BACHMAN TURNER OVERDRIVE
06. On Fire - VAN HALEN
07. Pounding Metal - EXCITER
08. Destroyer - TWISTED SISTER
09. Psychotherapy - RAMONES
10. Snap Your Fingers, Snap Your Neck - PRONG
Top Album 2009 : 12. PARADISE LOST - "Faith Divides Us - Death Unites Us"
J'ai l'impression que depuis que je connais Paradise Lost, j'ai attendu qu'ils sortent un album comme Faith Divides Us - Death Unites Us. Je n'ai jamais aimé aucun de leurs albums, et pourtant je les ai tous toujours écouté, alors qu'en général, au bout d'un moment, j'arrête d'insister. Mais le fait qu'ils puissent passer du doom death le plus lourd et gras du monde à une sorte de post new wave à la Depeche Mode au fil de leurs albums m'a toujours intrigué. J'aime les groupes qui osent sortir des sentiers battus et qui font la musique qui leur plaît, au risque de s'aliéner une partie de leurs fans. En ce sens, Paradise Lost a une démarche comparable à celle de Metallica, qui contre vents et marées, n'en a jamais fait qu'à sa tête, au grand dam des fervents défenseurs du METAAAAL !!! Pour en revenir à cet album, je l'ai donc écouté en me disant qu'une fois de plus, ça allait certainement être très bien fait, mais pas pour moi. Qu'il est bon de se tromper parfois ! Cet album contient absolument TOUT pour que dès la première écoute, on tombe dedans. Les riffs sont ultra gras, le chant traverse tous les états d'âme, de la colère la plus brutale à la mélancolie la plus poignante avec une justesse qui fait mouche à chaque fois. Les trouvailles au niveau des structures des morceaux et des solos sont brillantes. C'est bien simple, il s'agit pour moi du meilleur album de "métal gothique" que j'aie jamais entendu. La production quant à elle, est d'une limpidité impressionnante, les sons sont cristallins tout en étant d'une puissance ravageuse dès que nécessaire. L'album est une totale réussite, et la confirmation de ce que finalement j'ai toujours su : Paradise Lost est un groupe énorme !
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vendredi 18 décembre 2009
Mississauga is back !
Mississauga, ton groupe préféré, revient sur scène pour le plus grand plaisir de tes yeux et de tes oreilles. Le carnage aura lieu à l'Inside Out, que nous avons déjà eu le plaisir de déflorer en acoustique. Ce coup-ci, on met les joules, et on monte le volume, le but étant donc bien de faire chavirer ce putain de bateau. Viens nombreux avec tes amis et tes femmes, et n'oublie pas tes boules quiès. On partagera la scène avec Twisted Sister Trees, qui était déjà avec nous pour l'unplugged (sous le nom de Janitor), et la soirée sera clôturée par Les Hors La Loi qui viennent de France et qui font presque aussi bien que Gojira, sauf que pas du tout. Je cite leur bio : "évolue dans un style et un univers qui lui est propre, teinté de rock, d’électronique, de magie et d’une poésie imprévisible, Tim Burtonienne." Tout un programme...
Fear Factory : "Replica" live 04/12/2009
J'avais déjà posté quelques vidéos de Fear Factory en live avec le nouveau line-up, mais ici le son et l'image sont meilleurs, on pourrait presque voir les renforts en titane commandé à la Nasa pour pas que la scène s'effondre. Ce qui est drôle, c'est que Burton chante toujours ses lignes claires en étant bien à côté de ses notes, et que le reste du groupe est tellement gros qu'ils arrivent même pas à bouger, du coup on dirait qu'y se font super chier. Mais bon, FEAR FUCKING FACTORY quoi !!!
Top Album 2009 : 13. BARONESS - "Blue Record"
C'est vraiment dommage que Baroness soit condamné à vivre toute sa carrière dans l'ombre de Mastodon. Leurs styles sont proches, mais on ne peut décemment pas accuser Baroness de copier Mastodon. Il se fait juste qu'une bonne partie de leurs influences sont similaires, et qu'ils développent donc un style à la croisée des chemins entre le metal sludgy et poisseux à souhait, le rock progressif de haute voltige, et le classic rock à la Thin Lizzy. La comparaison s'arrête là, parce que le Blue Album est d'une telle richesse qu'il se suffit à lui-même. Tout est beau sur cet album, de la pochette (réalisée par John Baizley, qui fait des pochettes presqu'aussi belles que Paul Romano, et qui est aussi le guitariste/chanteur de Baroness) au packaging, à la musique, pénétrante, hypnotique, puissante, lourde, mélodique. Cet album déborde de toutes ces qualités, et ne lasse pas une seconde. C'est le genre d'album qui va traverser les âges sans prendre une ride, et que j'écouterai avec le même plaisir dans dix ans qu'à l'heure où je tape ces lignes. Et les albums de cette trempe ne sont pas légion de nos jours... Dans son édition limitée, l'album est accompagné d'un cd live qui donne une envie quasi irrépressible d'aller les voir en concert, ce qui tombe assez bien, puisqu'ils viennent à l'AB Club en février et que je me réjouis à mort d'y être.
jeudi 17 décembre 2009
Guns n'Roses : "Sweet Child O'Mine" Live in Seoul 13/12/2009
Depuis que les Guns sont revenus sur scène, pour la première fois depuis la sortie de Chinese Democracy, Axl Rose revient sur le devant de la scène, du moins dans les colonnes potins de la presse métal. Et vas y que je te colle une beigne à un paparazzi dans un aéroport, que je ne me montre pas mais un peu quand même histoire que les gens sachent que j'ai une belle moustache et que j'ai défait mes tresses de Offspring, blablabla. Mais bon, moi, ce que je voulais savoir, c'est ce que les Guns valent sur scène. Avec cette vidéo, on en a un bel aperçu : avec Barracuda à la batterie et Motley Crue aux grattes, Axl attend un heureux évènement (à vu de nez je dirai qu'il est enceint de 6 mois). Je me moque hein, mais j'aime bien en fait : son guitar hero du moment, c'est DJ Ashba, qui s'est fait connaître sur l'excellent album de Sixx A.M. en 2007, et si je ne m'abuse, le batteur est la méga brute qui déchire tout sur les morceaux qu'il joue sur Chinese Democracy. On n'est donc visiblement plus en 1992, mais il n'empêche que s'il y a un groupe qui pourrait me faire bouger mon gros cul jusqu'au Graspop cette année, c'est bien mes bons vieux Gunners, comme ça j'aurais vu tous mes héros de jeunesse.
SVT'09 : Seconde sess'
Bon c'est bien beau les hors concours et toutes ces sous-catégories parallèles à la con, il est temps de rentrer dans le vif du sujet. Et pour laisser derrière nous les sujets qui fâchent, je préfère commencer par les crabes. Quitte à me prendre des baffes virtuelles de votre part. Donc on ne parle plus ici de "ni chaud ni froid", entendons-nous bien, on parle de bouses monumentales.
Au fait, je signale que plus d’une galette s’est faite prématurément éjecter de ma platine pour cause de pétage de couilles aggravé, de sorte que je ne m’y attarde pas du tout dans ces lignes. Je les ignore superbement. Citons Job For A Cowboy, Broadcast The Nightmare, Earth Crisis, Emmure et une bonne douzaine d’autres groupes whatevercore similaires. Sans compter le dernier Sepu.
Et NON, je n'ai pas oublié Slayer -- chaque chose en son temps.
Ouf ça y est c'est passé. On va pouvoir se relaxer et discuter en mode crescendo de choses autrement plus réjouissantes.
/V\
Au fait, je signale que plus d’une galette s’est faite prématurément éjecter de ma platine pour cause de pétage de couilles aggravé, de sorte que je ne m’y attarde pas du tout dans ces lignes. Je les ignore superbement. Citons Job For A Cowboy, Broadcast The Nightmare, Earth Crisis, Emmure et une bonne douzaine d’autres groupes whatevercore similaires. Sans compter le dernier Sepu.
Et NON, je n'ai pas oublié Slayer -- chaque chose en son temps.
- 30 Seconds To Mars This Is War - Il fut un temps où j'étais très impressionné par l'arrivée du groupe de Jared Leto, avec une paire de compos inoubliables comme Oblivion. Le deuxième album avait cruellement déçu, et non seulement le dernier opus suit la même tendance, mais ici on touche carrément le fond : des guitares bien proprettes, des vocoders (je HAIS les vocoders), sans compter les choeurs populaires à deux balles qui font WOOOHHOOWOOOH. On croirait entendre une (mauvaise) resucée de U2. Que je hais.
- Entwine Painstained – Voila une plaque qui lorgne dangereusement du côté du nu-metal le plus nunuche en empruntant tous les poncifs du genre. Le type qui a rédigé leur article officiel Wikipedia et qui les classe en « gothic doom » me fait hurler de rire. A éviter.
- Ektomorf What Doesn’t Kill Me – Ca aurait pu être juste un clone de Sepu/Soulfly, mais l’étron musical qu’est Sick Of It All suffit à condamner l’album tout entier.
- Arkaea Years In The Darkness – L'ex-section rythmique de FF essaie de nous faire croire qu'ils peuvent s'en tirer tout seuls. Gros pétard mouillé que cet album, affichant un manque total d'inspiration et des compos entendues mille fois.
- Children Of Bodom Skeletons In The Closet – Une compil de reprises au moins aussi intéressante que celle(s) de Six Feet Under… Non contents de massacrer des intouchables tels que Aces High, CoB se ridiculise en attribuant Antisocial à Anthrax…
- Hatebreed For The Lions – Dans « Hatebreed sort un album de reprises », il y a : 1) « Hatebreed », un des groupes les plus surévalués de la galaxie ; 2) « sort un album », comme dans « putain encore un » ; et 3) « reprises », comme si on n’en avait pas assez (voir plus haut). Résultat, un album qu’il faudrait vendre au rayon charcuterie plutôt que chez le disquaire.
- Marilyn Manson The High End Of Low et Chris Cornell Scream – A n’en pas douter, les réalisations les plus imbitables de cette année. C’est d’autant plus impardonnable que les deux artistes (ouh que ça fait mal de les appeler comme ça ici !) ont un passé plus que glorieux. Un vrai scandale.
- Creed Full Circle – Euuhh attendez il y a pire ! On peut cracher tout le venin qu’on voudra sur Scott Stapp, les premiers opus de Creed contenaient leur pesant d’or en combinaison de guitares gonflées et de chant ultra-mélodique. Ici, Full Circle tient plus du cauchemar éveillé, tant on a l’impression de subir une compil formatée pour cette bouse télévisée qu’est « American Idol »… C’est d’autant plus regrettable que le line-up moins Stapp a pondu deux véritables joyaux dans la formation Alter Bridge.
Ouf ça y est c'est passé. On va pouvoir se relaxer et discuter en mode crescendo de choses autrement plus réjouissantes.
/V\
Top Album 2009 : 14. SEASICK STEVE - "Man From Another Time"
Magnifique découverte cette année avec Seasick Steve, le bluesman le plus roots de tout l'univers. Avec son look de clochard et ses instruments ultra minimalistes, il ressemble plus à un chanteur de station de metro qu'à la nouvelle sensation blues à la mode. Et pourtant... Tour à tour armé d'une vieille guitare à 3 cordes, d'un diddley bow ou d'un banjo, accompagné par un batteur (ou pas), il faut peu de choses à Steve pour assurer le show. Parce que si je suis certain que la hype qui l'entoure tient plus à sa dégaine qu'à sa musique, je ne suis pas du genre à m'arrêter à ce genre de détails, et il se fait que son nouvel album est une pure tuerie ! Enregitré à domicile, il ne redéfinit pas le blues, mais rend un hommage poignant aux artisans de la musique, et démontre qu'avec trois francs six sous, du matos pourri et des chansons simples, seul le talent ressort. Et le bougre en a à revendre ! Entre blues, country, bluegrass, rockabilly et boogie, il revisite avec classe tout un pan de l'histoire musicale des Etats Unis. Et quand les bobos à la con qui le portent au pinacle parce que c'est trop cool de voir un vieux tout seul sur scène au Reading ou à Werchter sans retenir la moindre note de ses chansons se seront lassés et seront retournés à leurs vies de merde, Seasick Steve aura gardé son talent intact, parce que ce lui ne se tracasse que de sa musique, et c'est très bien comme ça.
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mercredi 16 décembre 2009
Serj Tankian goes symphonic !
Un nouveau trailer pour le DVD à venir de Serj Tankian, qui est un concert enregistré en compagnie d'un orchestre philarmonique. D'après ces quelques images, il semble bien que Tankian redéfinisse un peu le genre, car loin d'un Metallica, de Kiss ou des Scorpions qui se contentaient de greffer l'orchestre sur leur format rock standard, ici il semble bien que l'orchestre remplace le groupe, donnant un côté opératique (oui je sais, j'invente des mots) à l'ensemble qui sied à merveille à la voix ultra riche de Serj Tankian. Je me réjouis à fond de voir ça.
Top Album 2009 : 15. BETWEEN THE BURIED AND ME - "The Great Misdirect"
En général, j'aime ma musique simple, directe, et efficace. ça ne m'empêche aucunement d'apprécier la technicité de haute voltige, pour autant que ce soit au service des chansons, et pas juste du branlage de manche. La musique de Between The Buried And Me est ultra complexe. D'ailleurs, la première fois que j'ai écouté The Great Misdirect, j'ai tellement rien compris que je l'ai un peu descendu, avant de lui redonner une chance et de le réécouter attentivement. C'est ça le secret pour apprécier un album tel que celui-ci. Si on y jette juste une oreille distraite en faisant mille autres trucs à côté, on a vite l'impression de n'entendre qu'un brouhaha chaotique sans aucun sens. Par contre, si on se pose, et qu'on prend la peine de vraiment écouter ce qui se passe, on se rend compte de la richesse et de la beauté de cet album. Oui, c'est très compliqué et on ne comprend pas toujours tout. Mais au final, on se rend compte que ça forme un tout hyper cohérent, ou l'ensemble du spectre musical connu (ou non) est abordé d'une manière ou d'une autre. De l'ultra-violence aux mélodies éthérées et ultra intelligentes. The Great Misdirect est un album qui respire, tellement riche que chaque nouvelle écoute donne l'impression d'être la première. Alors certes, ce n'est pas la bande originale idéale pour guindailler entre potes, mais quand on veut juste s'en prendre plein la gueule et qu'on est disposé à ne rien faire d'autre qu'écouter, ça le fait à fond.
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mardi 15 décembre 2009
Les BIG FUCKING FOUR en vrai !
J'avais relaté les rumeurs faisant étant d'une éventuelle tournée rassemblant les BIG FOUR du thrash (Anthrax, Megadeth, Metallica et Slayer), c'est maintenant presque chose faite. Il ne s'agit pas vraiment d'une tournée, mais les étapes polonaise tchèque du Sonisphere compteront les 4 groupes sur leur affiche !! Et la fiesta du rock à Flémalle, c'est pour quand ?
Déclaration du Lars sur Metallica.com :
Déclaration du Lars sur Metallica.com :
"Who would have thought that more than 25 years after its inception, thrash metal's 'Big Four' would not only still be around and more popular than ever, but will now play together for the first time...what a mindfuck! Bring it on!"
Top Album 2009 : 16. KILLSWITCH ENGAGE - "Killswitch Engage"
Certains groupes ont besoin de se réinventer à chaque album, de prendre des risques, d'innover. Killswitch Engage ne fait définitivement pas partie de ces groupes là. Au contraire, ils sont plutôt dans une catégorie de groupes qui, une fois la formule magique trouvée, ne s'en éloignent que très peu d'album en album, au risque parfois de lasser les gens qui les écoutent. Heureusement, on n'en est pas encore là. Même s'il est évident que n'importe laquelle des chansons de cet album aurait pu figurer sur n'importe quel autre album du groupe, le plaisir qu'on prend à écouter Killswitch Engage est ailleurs. La voix magnifique d'Howard Jones, ses trouvailles mélodiques bigger than life qui font mouche à chaque coup, les morceaux tous plus catchy les uns que les autres, laissant parfois transparaître une envolée polyrythmique surprenante, ce parfait équilibre entre mélodies quasi pop et brutalité metalissime, tous les éléments sont présents pour faire de l'album éponyme (le deuxième !) un disque aussi réussi que son prédécesseur. ça n'empêche pas d'espérer que le suivant soit un tant soit peu plus surprenant, mais en attendant, c'est du bon Killswitch ! Il y a tellement de groupes qui les imitent qu'une bonne dose de l'original, ça fait du bien, histoire de remettre l'église au milieu du village.
lundi 14 décembre 2009
Chuck Schuldiner : 8 ans déjà
On a beaucoup parlé de l'anniversaire de la mort de Dimebag, beaucoup moins de celle de Chuck Schuldiner, leader de Death et de Control Denied. Il était certes moins charismatique, mais ô combien talentueux et influent. Hier, ça a fait 8 ans qu'il a disparu. Je ne suis pas peu fier de pouvoir dire que j'ai vu Death en concert, j'en ai d'ailleurs pris plein la gueule au Biebob en 1998.
Les sorties de la semaine
Alors que la publication des tops fait rage (même dans ces pages on fait rien qu'à se mettre sur la gueule, attardez vous un peu sur les commentaires, et choisissez votre camp, le mien de préférence), les sorties continuent à affluer dans ma petite boîte aux lettres. Heureusement, il n'y a pas de quoi remettre en question la légitimité de mon classement qui est plein de goût et de bon sens, en plus d'être facile à comprendre, contrairement à d'autres (gniark gniark gniark). En plus, ça me permet aussi d'atteindre les 200 sorties chroniquées, et rien que pour le principe, ça me fait plaisir, d'autant que le 200ème album 2009 est pas mal du tout.
- The Devil's Blood : "The Time Of No Time Evermore"
Attention, OVNI ! The Devil's Blood est un groupe un peu à part. Un peu beaucoup en fait. La musique donne dans une espèce de classic rock psychédélique mâtiné de doom, le tout emmené par une chanteuse complètement barrée qui n'est pas sans rappeler les expérimentations arty des années 70. Difficile de croire que l'album a été enregistré cette année tant le disque transpire les seventies psychédéliques et défoncées à l'acide. Les fans de Blue Oyster Cult, de Black Sabbath, voire de Janis Joplin devraient y retrouver leurs billes. Malsain au possible, le groupe est couvert de sang (celui du Djaaaaap je présume, cf. le nom) sur scène, et respire le satanisme premier degré qui doit vouer un culte sans nom à Anton Lavey. Mais bon, au delà des considérations philosophico-religieuses, l'album a un côté roots et catchy qui le rend assez plaisant à écouter, on n'entend pas ça tous les jours en tout cas.
- Katatonia : "Night Is The New Day"
J'ai lu dans une pub pour l'album que Katatonia faisait le lien entre Opeth, Paradise Lost et Porcupine Tree. Alléchant sur le papier, et ce qui est impressionnant à l'écoute de ce dernier album, c'est qu'il n'y a à mon sens pas de meilleure façon de définir cet album. Je m'attendais à des lamentations émo-gothico-darko-djin'sé nin to kwé, et je me retrouve à écouter l'album que Porcupine Tree aurait du sortir après Fear Of A Blank Planet. C'est super joli, ça chante ça race, c'est un peu tristoune mais bon c'est quand même des goths aussi, mais c'est surtout un album de très grande qualité, ultra bien joué, arrangé et composé. Belle surprise, et ce sont donc eux les heureux n° 200.
- Malefice : "Dawn Of Reprisal"
Malefice est un des 3 groupes qui participe à l'album tribute à Pantera et que je ne connaissais pas. C'est maintenant chose faite, et je me serai bien abstenu en fait. Pratiquant un metalcore ultra classique et à 85% pompé à Killswitch Engage, le seul intérêt de l'album réside dans euh... bon, dès que j'ai trouvé un truc à sauver je vous fais signe (ou pas). J'espère qu'ils ont au moins assuré le minimum syndical sur I'm Broken.
- Mindslaved : "T(h)ree"
Ils sont français, et sur leur EP (4 titres et disponible gratuitement ici), ils pratiquent ce qu'ils appellent du "metalcore progressif". Difficile de faire plus fourre tout comme style. D'autant que ça donne un à priori négatif qu'ils ne méritent pas forcément. Parce que loin d'un metalcore convenu et mille fois entendu ailleurs, les compos de l'EP sont techniques, fouillées, complexes, longues (elles passent toutes allègrement les 7 minutes) et limite originales. Si on passe à côté du son moyen (il s'agit plus d'une demo que d'un EP, mais soit), et qu'on s'en tient à la musique, on se dit que ce n'est pas foncièrement mauvais, mais il leur manque quand même le petit plus qui pourrait éventuellement les faire accéder au palmarès des groupes de metal français chéris par mes potes. Peut-être lors du premier album, affaire à suivre donc. - Mudvayne : "Mudvayne"
S'ils m'avaient beaucoup impressionné avec leur premier album (LD.50), Mudvayne n'avait pas su donner au reste de sa discographie le même souffle d'originalité qui propulsait son premier album au sommet. Aujourd'hui, ils reviennent avec un album éponyme, et... ben rien... c'est du metal, moderne, mais qu'on oublie aussitôt le morceau terminé. On ne peut pas vraiment les accuser de faire comme les groupes à la mode, car ce n'est pas le cas, ni de vouloir simplifier ou arrondir les angles pour plaire aux masses (le morceau d'ouverture est super brutal), mais la sauce ne prend juste jamais. Mention particulière toutefois à la pochette, réalisée par le fameux tatoueur Paul Booth, qui est splendide. - Plutonium Orange : "Volume"
C'est de Finlande que débarque Plutonium Orange. Pratiquant un rock/metal assez couillu et au chant assez mélodique, c'est relativement sympa, mais ça casse pas trois pattes à un inuit. Zut, un petit tour sur google me montre qu'il n'y a pas d'inuits en Finlande, donc ma feinte tombe à l'eau. Tant pis. - The 11th Hour : "Burden Of Grief"
Dooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooom. Ce seul mot pourrait suffire à décrire cet album. Lourdinguissime, le tempo ne dépasse jamais 0,0000000001 bpm. Quant au chant, il est partagé entre envolées lyriques épiques à la Candlemass, et growls death merveilleusement bien exécutés, donnant une dimension funérale (oui je sais j'invente des mots) à l'ensemble qui donne envie de creuser un trou avec ses doigts, et de s'y terrer jusqu'à ce que mort s'en suive.
Top Album 2009 : 17. THE BRIAN SETZER ORCHESTRA - "Songs From The Lonely Avenue"
S'il y en a un qui a réussi sa reconversion avec classe et distinction, c'est bien Brian Setzer. Après avoir mis tous les fans de rockabilly d'accord dans les années 80 avec les Stray Cats, il a eu une carrière solo brillante, qui se décline depuis quelques années sous la forme d'un orchestre avec lequel il mélange ses racines rock'n'roll au jazz big band avec une classe peu commune. Les chansons de l'album oscillent donc entre rock'n'roll enlevé (Trouble Train), chansons de crooner à la Frank Sinatra (Kiss Me Deadly), et envolées instrumentales démonstratives mais ô combien jouissives (Mr. Jazzer Goes Surfin' et Mr. Surfer Goes Jazzin'). Car Brian Setzer est avant tout un guitariste brillant, qui n'a rien du tout à envier aux guitar heroes du metal, même si c'est dans un style (et avec du matos) radicalement différent. Composé en hommage au cinéma des années 40 qu'il adore, il a confié rêver qu'un type comme Quentin Tarantino utilise cet album comme base pour un de ses films. Les ambiances s'y prêtent à merveille, il ne reste plus qu'à espérer que Quentin l'entende...
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dimanche 13 décembre 2009
Dimebag Tribute Album
Je me suis laissé embarquer dans la hype provoquée autour de l'album de reprises de Pantera que le magazine Metal Hammer sort à l'occasion de l'anniversaire de la mort de Dimebag. Je suis souvent déçu par les albums de reprises, mais là, allez savoir pourquoi, je le sens bien celui-ci. En tout cas, on peut maintenant s'en faire une idée ici même.Mes impressions à chaud à côté de chaque boquet.
Comme à son habitude, Zakk Wylde est parfait, le morceau lui va comme un gant, et il en fait des kilotonnes dans le solo. Bel hommage d'un des meilleurs amis de Dimebag.
Le matériau de base est évidemment un joyau pour tout détruire, et c'est exactement ce que Machine Head fait. Belle boucherie.
Mieux que ce à quoi je m'attendais face à la médiocrité de leur album. ça reste très proche de l'original, mais c'est bien exécuté.
Ultra opportuniste et foncièrement mauvais. En plus, c'est (à ma connaissance) le seul groupe à ressortir une vieille face B et ne pas enregistrer le morceau pour l'occasion. Minable.
Le morceau a déjà une aura particulière au vu de son thème, qui prend une ampleur toute nouvelle quand on sait que c'est le dernier morceau enregistré par Mike Alexander avant son tragique décès. En plus, c'était sa chanson préférée du monde, à ce qu'on dit. Cherchez après le making of du morceau sur youtube, ça m'a donné envie de redonner une chance au groupe. Quant à leur version de la chanson, elle est très respectueuse de l'originale, et très réussie.
Contre toute attente, leur version est couillue à souhait et se laisse écouter sans peine.
Par respect pour Biohazard, qui a longtemps été un de mes groupes préférés, je préfère me taire. Ou pas. C'est à chier mauvais, la totale honte, Evan Seinfeld ferait bien de s'en tenir a tremper sa stouquette dans des films de boule et définitivement raccrocher son micro. Pathétique.
Largement sous-estimé, Sylosis en a à revendre, et donnent une version ultra propre (sans manquer de puissance) d'un morceau super compliqué à jouer (je le sais, j'ai déjà essayé).
On dirait bien que quoi que Chimaira fasse, ils sonnent comme... du Chimaira. Ce qui est une bonne chose, parce que jusqu'ici toutes les reprises singent un peu le son de Pantera, ou essayent en tout cas.
Unearth joue la carte de la surpuissance sur leur contribution. Et ça fonctionne relativement bien.
Eux qui clament reprendre le métal là ou Pantera l'a laissé, ils devraient en principe tout déchirer. Alors, le chant est tout pareil pile poil que celui de Phil Anselmo (enfin, un Anselmo qui aurait 17 ans et qui n'aurait jamais touché à l'alcool et à la drogue), la batterie est impressionnante (le jeu aux pieds à l'air suuuuuper dur à reproduire et là il s'en sort comme un chef), mais la gratte laisse un peu à désirer malgré tout. En plus, ils la jouent super lentement, mais ça ne donne pas une impression de lourdeur, ça a juste l'air tout mou. Dommage.
Kiuas était un des groupes que je ne connaissais pas sur cette compile. Il s'agit en fait d'un groupe de Power Metal bien heavy, dont l'album se laisse écouter. Cela dit, une version limite prog de This Love, ça fait tout bizarre. Au moins, ils essayent de se démarquer de l'original, ce qui est bien sûr tout à leur honneur. Toutefois, si les parties mélodiques sont ultra mélodiques, les parties qui pettent manquent cruellement de cojones, le chanteur n'a visiblement pas l'habitude de pousser sa beuglante.
Encore un groupe (de hardcore) que je ne connaissais pas pour conclure l'album. Le problème avec le hardcore, c'est que c'est vachement moins précis que le métal. Du coup, leur version de Rise est un poil trop bordélique pour que la sauce prenne vraiment.
01. ZAKK WYLDE - "Suicide Note Pt. 1"
Comme à son habitude, Zakk Wylde est parfait, le morceau lui va comme un gant, et il en fait des kilotonnes dans le solo. Bel hommage d'un des meilleurs amis de Dimebag.
02. MACHINE HEAD - "Fucking Hostile"
Le matériau de base est évidemment un joyau pour tout détruire, et c'est exactement ce que Machine Head fait. Belle boucherie.
03. MALEFICE - "I'm Broken"
Mieux que ce à quoi je m'attendais face à la médiocrité de leur album. ça reste très proche de l'original, mais c'est bien exécuté.
04. AVENGED SEVENFOLD - "Walk"
Ultra opportuniste et foncièrement mauvais. En plus, c'est (à ma connaissance) le seul groupe à ressortir une vieille face B et ne pas enregistrer le morceau pour l'occasion. Minable.
05. EVILE - "Cemetery Gates"
Le morceau a déjà une aura particulière au vu de son thème, qui prend une ampleur toute nouvelle quand on sait que c'est le dernier morceau enregistré par Mike Alexander avant son tragique décès. En plus, c'était sa chanson préférée du monde, à ce qu'on dit. Cherchez après le making of du morceau sur youtube, ça m'a donné envie de redonner une chance au groupe. Quant à leur version de la chanson, elle est très respectueuse de l'originale, et très réussie.
06. FIVE FINGER DEATH PUNCH - "A New Level"
Contre toute attente, leur version est couillue à souhait et se laisse écouter sans peine.
07. BIOHAZARD - "Mouth For War"
Par respect pour Biohazard, qui a longtemps été un de mes groupes préférés, je préfère me taire. Ou pas. C'est à chier mauvais, la totale honte, Evan Seinfeld ferait bien de s'en tenir a tremper sa stouquette dans des films de boule et définitivement raccrocher son micro. Pathétique.
08. SYLOSIS - "Strength Beyond Strength"
Largement sous-estimé, Sylosis en a à revendre, et donnent une version ultra propre (sans manquer de puissance) d'un morceau super compliqué à jouer (je le sais, j'ai déjà essayé).
09. CHIMAIRA - "Slaughtered"
On dirait bien que quoi que Chimaira fasse, ils sonnent comme... du Chimaira. Ce qui est une bonne chose, parce que jusqu'ici toutes les reprises singent un peu le son de Pantera, ou essayent en tout cas.
10. UNEARTH - "Sandblasted Skin"
Unearth joue la carte de la surpuissance sur leur contribution. Et ça fonctionne relativement bien.
11. THROWDOWN - "Becoming"
Eux qui clament reprendre le métal là ou Pantera l'a laissé, ils devraient en principe tout déchirer. Alors, le chant est tout pareil pile poil que celui de Phil Anselmo (enfin, un Anselmo qui aurait 17 ans et qui n'aurait jamais touché à l'alcool et à la drogue), la batterie est impressionnante (le jeu aux pieds à l'air suuuuuper dur à reproduire et là il s'en sort comme un chef), mais la gratte laisse un peu à désirer malgré tout. En plus, ils la jouent super lentement, mais ça ne donne pas une impression de lourdeur, ça a juste l'air tout mou. Dommage.
12. KIUAS - "This Love"
Kiuas était un des groupes que je ne connaissais pas sur cette compile. Il s'agit en fait d'un groupe de Power Metal bien heavy, dont l'album se laisse écouter. Cela dit, une version limite prog de This Love, ça fait tout bizarre. Au moins, ils essayent de se démarquer de l'original, ce qui est bien sûr tout à leur honneur. Toutefois, si les parties mélodiques sont ultra mélodiques, les parties qui pettent manquent cruellement de cojones, le chanteur n'a visiblement pas l'habitude de pousser sa beuglante.
13. THIS IS HELL - "Rise"
Encore un groupe (de hardcore) que je ne connaissais pas pour conclure l'album. Le problème avec le hardcore, c'est que c'est vachement moins précis que le métal. Du coup, leur version de Rise est un poil trop bordélique pour que la sauce prenne vraiment.
La vidéo de l'année ?
Ca devient une manie, on rippe MetalSucks à tout bout de champ... mais bon ici ça vaut le coup, cette vidéo est magistrale et elle est habillée par un mash-up qui me laisse coi... (tiens au fait c'est quoi le féminin de cet adjectif ?)
Vivement leur retour parce que côté influences de ce qui a (re)défini la face du metal moderne, SOAD est pour moi au sommet de la pile.
Au fait, meilleure définition ici.
/V\
Vivement leur retour parce que côté influences de ce qui a (re)défini la face du metal moderne, SOAD est pour moi au sommet de la pile.
Au fait, meilleure définition ici.
/V\
News Of The World
- Après Pearl Jam et Muse, c'est Rammstein qui est confirmé à Werchter. J'en connais qui vont mouiller leur culotte, mais ce sera définitivement sans moi.
- Lenny Kravitz a démenti les rumeurs dont je n'étais pas au courant et a déclaré qu'il ne serait pas le nouveau chanteur d'Aerosmith. Je ne sais pas quoi penser de ça. Je crois que je m'en fous en fait.
- En parlant d'Aerosmith, vous avez vu cette vidéo où Fred Durst massacre Sweet Emotion ? Non ? Bon ben désolé, je vais vous pourrir la journée alors :
C'est horrible hein oui ? Je crois que je préfère encore Ektomorf.
- L'EP gratuit de la semaine vous est offert par les français (et hop, éjac automatique de VinZ et Ercan) de Mindslaved. Ils pratiquent du "metalcore progressif" (hahaha VinZ, comment tu t'es fait avoir !), mais j'ai pas encore écouté. C'est dispo ici.
- Metallica revient en Europe et amène le Sonisphere avec lui. La vraie nouveauté, c'est que Metallica ne joue pas sur toutes les dates du festival (sur presqu'aucune en fait), puisqu'en Angleterre par exemple, c'est Maiden qui assure la tête d'affiche, accompagné pour ce faire (assieds-toi Phil) d'Anthrax, Slayer, Motley Crue et Rammstein. Allez Phil, c'est pas si loin que ça l'Angleterre.
- Suicidal Tendencies s'apprête à sortir un DVD live, le tout premier de leur looooongue carrière.
- Maynard James Keenan, chanteur légendaire de Tool, fait aussi du vin. Sa cuvée s'appelle Judith, comme la chanson de A Perfect Circle, mais surtout comme sa môman (c'est-y pas mignon). Il sort aussi un documentaire sur comment qu'on fait du vin quand on est un gros ricain qui connaît rien à rien, et la bande annonce est bien rigolote, ça donnerait presqu'envie de voir le documentaire, mais pas de goûter le vin, chuis pas fou quand même !!
Top Album 2009 : 18. THROWDOWN - "Deathless"
Le statut de Throwdown est un peu particulier. Forts d'une réputation de groupe de metalcore puissant et sans concessions taillée à la force du poignet au fil d'une discographie qui laisse peu de place à la poésie, le groupe a décidé en 2007 de changer complètement de cap et de reprendre le metal là ou Pantera l'a laissé. Venom & Tears est donc complètement dans cette veine, ce qui n'est pas pour déplaire à l'auteur de ces lignes, car je n'ai rien contre les imitations quand elles sont bien faites, et Venom & Tears est un excellent album. Avec ce Deathless, Throwdown reste dans cette optique et continue son petit bonhomme de chemin. Moins caricatural, l'album transpire toujours autant ses influences Pantera-iennes, avec des riffs énormes, un groove imparable et des solos venus du sud. C'est principalement au niveau du chant que l'évolution se fait sentir, le vocaliste s'engageant souvent dans des voies plus mélodiques. Tombs est l'illustration parfaite de l'orientation de l'album, avec son couplet qu'on jurerait sorti de Reinventing The Steel, couplé à un refrain mélodique de toute beauté.
Au final, Deathless est un album plaisant, ultra accrocheur, bien composé et au son limpide comme je les aime. Evidemment, il faut accepter leur choix d'afficher on ne peut plus clairement leur influence majeure, mais si on passe ce cap, on se rend compte que l'album est excellent.
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