Avec la saison des festivals qui bat son plein, les vidéos de retransmission de concerts sont légion en ce moment ! C'est au tour de Kreator d'y passer !
samedi 6 août 2011
Nader Sadek : "In The Flesh"
Ah y a des jours chuis vraiment trop fort. En écoutant cet album, je me suis dit à plus d'une reprise : "tain on dirait le peye qui avait remplacé David Vincent dans Morbid Angel". Tellement que j'ai googlé l'affaire et paf ! C'est Steve Tucker qui chante dis donc ! Il est pas trop fort le Buttor ? Du coup, l'ombre du Morbid Angel époque E, F, G et H plane au dessus de ce disque. Le "groupe" n'en est pas vraiment un, c'est le projet d'un type (qui s'appelle Nader Sadek, donc), qui ne joue pas sur l'album, il s'est contenté de co-composer, co-produire et superviser le projet. Les instruments sont tenus par ses potes, et il a des cool potes le garçon. Outre Tucker, on retrouve donc sur la plaque Destructhor (de Morbid Angel) à la gratte, le batteur de Cryptopsy, des mecs de Mayhem, Monstrosity, et j'en passe. Un groupe à l'allure de All Star Band donc, ce qui n'empêche aucunement l'album d'être parfaitement cohérent, le travail de directeur artistique de Nader Sadek donnant une belle cohésion à l'ensemble. L'album est parsemé d'influences égyptiennes (dont il est originaire) qui, si elles insufflent parfois un côté Nile aux chansons, sont loin de pomper le concept du groupe, la musique n'ayant rien d'oriental et les thèmes abordés n'ayant rien de pharaoniques (le concept tourne, en gros, autour des relations entre l'homme et le pétrole). Certains accents black (sur Sulffer notamment) m'avaient mis sur une fausse piste, parce qu'il n'y a pas de doute, In The Flesh est un album de death metal pur jus, et qui se classe largement dans les meilleurs que j'aie écouté ces derniers temps !
vendredi 5 août 2011
Breed Machine : "Ame Perdue"
C'est sans doute parce qu'on ne comprend traitre mot que ça ne me dérange pas que Breed Machine s'exprime en français (si, si). En tout cas ça pette bien !
Unearth : "Darkness In The Light"
Pour certains groupes, c'est difficile, voire impossible, de survivre à un excellent album. En 2006, Unearth nous sort III : In The Eyes Of Fire, un album utltime mêlant thrash moderne et metalcore couillu, frondeur et super catchy. Cet album en suivait deux autres certes moins définitifs, mais malgré tout indispensables pour tout fan de metalcore à l'américaine qui se respecte (impossible de ne pas avoir Zombie Autopilot, The Great Dividers, ou Endless dans un best of du genre). Après, ça se corse. Bon, ce n'est pas aussi grave que All That Remains, qui ferait mieux de raccrocher les gants (et l'autotune) depuis deux albums, mais force est de constater que The March et le Darkness In The Light qui nous occupe ici sont loin d'être aussi indispensables que les trois premiers albums du groupe. Un peu à la manière de Killswitch Engage, ou pire, de Shadows Fall, ils se contentent de "faire du Unearth", sans vraiment avoir l'air convaincu. La présence de Justin Foley (de KsE, bande d'inculques) aux fûts n'apporte pas grand chose, il se contente d'être derrière les fûts. Les morceaux sont ok, les solos harmonisés sont ok, les refrains en clair sont ok, les breaks sont ok. Et c'est bien le problème avec cet album : c'est pas mauvais, c'est juste ok.
jeudi 4 août 2011
Black Spiders : "Sons Of The North"
Sur le papier, des anglais qui pratiquent un hard rock n'roll balls out en citant comme références Motorhead, AC/DC, Black Sabbath ou Turbonegro, ça devrait le faire. Sauf que yaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaawn, faut qu'y zarrêtent le valium hein les gars, sans déconner. C'est d'un mou !! Que les compos soient banales, passe partout et mille fois entendues, passe encore, c'est limite le style qui veut ça. Mais on dirait vraiment que c'est une bande de neurasthéniques assis qui ont enregistré cet album, et en l'écoutant, on a qu'une envie, c'est de remplacer les piles de whatever on utilise pour écouter cette plaque molassonne. Rappelez quand vous serez réveillés les gars.
mercredi 3 août 2011
Le metal expliqué à ma mère : pauvre maman...
Les documentaires sur le métal ne sont pas franchement fréquents et c'est toujours avec une curiosité attentive que je me les tape, histoire de savoir ce que le quidam lambda pourrait penser de moi une fois établi que je ne conçois la musique que violemment distordue.
Eh ben c'est pas encore cette fois qu'on va passer pour des prix Nobel les gars...
Le metal expliqué à ma mère, diffusé hier soir sur France 4, avait un but pourtant simple : expliquer le métal aux mamans. Et c'est parti pour une heure d'un reportage décousu au possible, sans queue ni tête, débordant de clichés et qui n'aura réussi qu'une seule chose : euh... rien!
L'instigateur du projet d'abord, Thomas VDB est über énervant avec ses mimiques et ses remarques demeurées au possible. Sam Dunn s'en sortait infiniment mieux et reste de loin le seul à pouvoir se targuer d'être le porte parole académique de nos hordes.
Le documentaire lui-même est d'une pauvreté pitoyable avec ses extraits du Hellfest, de groupes qui ne représentent en rien la richesse du genre que le Thomas en question se vante pourtant d'avoir présenté en détails à la fin (surréaliste...) non sans nous expliquer que Down est né sur les cendres de Pantera (sic), que les métalleux sont des gentils et pas des méchants (la sociologie de cour de récré qui effleure un sommet avec l'interview de 35 secondes d'un vrai sociologue qui n'a pas le temps de dire autre chose) et que le black métal (au vu du docu) représente les trois quarts de la production métal actuelle.
Bref, un coup pour rien, minable tentative enfantine de se racheter auprès des masses (pourquoi faire?) et la preuve qu'il est toujours dangereux d'offrir une tribune à des gars qui ont un fut de bière à la place du cerveau. Sad but true...
Eh ben c'est pas encore cette fois qu'on va passer pour des prix Nobel les gars...
Le metal expliqué à ma mère, diffusé hier soir sur France 4, avait un but pourtant simple : expliquer le métal aux mamans. Et c'est parti pour une heure d'un reportage décousu au possible, sans queue ni tête, débordant de clichés et qui n'aura réussi qu'une seule chose : euh... rien!
L'instigateur du projet d'abord, Thomas VDB est über énervant avec ses mimiques et ses remarques demeurées au possible. Sam Dunn s'en sortait infiniment mieux et reste de loin le seul à pouvoir se targuer d'être le porte parole académique de nos hordes.
Le documentaire lui-même est d'une pauvreté pitoyable avec ses extraits du Hellfest, de groupes qui ne représentent en rien la richesse du genre que le Thomas en question se vante pourtant d'avoir présenté en détails à la fin (surréaliste...) non sans nous expliquer que Down est né sur les cendres de Pantera (sic), que les métalleux sont des gentils et pas des méchants (la sociologie de cour de récré qui effleure un sommet avec l'interview de 35 secondes d'un vrai sociologue qui n'a pas le temps de dire autre chose) et que le black métal (au vu du docu) représente les trois quarts de la production métal actuelle.
Bref, un coup pour rien, minable tentative enfantine de se racheter auprès des masses (pourquoi faire?) et la preuve qu'il est toujours dangereux d'offrir une tribune à des gars qui ont un fut de bière à la place du cerveau. Sad but true...
Dirge Within : "Confession"
1998 vient d'appeler, ils voudraient bien que vous leur rendiez leurs clichés les gars... Bon, je taquine, mais en fait je le trouve encore assez sympa ce boquet...
Ghost Town : "Calamities"
Ça va aller vite. Imaginez que Hatebreed engrosse Heaven Shall Burn, Ghost Town est leur rejeton. C'est sympa, ça envoie, ça n'invente rien, mais c'est efficace, dans le genre.
mardi 2 août 2011
Trivium : "In Waves"
Malgré leur manque flagrant de crédibilité, j'aimais bien Trivium, jusqu'à The Crusade, après quoi c'est un peu parti en couilles. Et là, ça devient pire que tout, avec un morceau cliché au possible, illustré par un clip que même Linkin Park aurait pas osé (quoique...). Je sais pas ce qui me retient de les caser dans le monde est foutu tiens !
Hell : "Human Remains"
Hell est un groupe particulier à bien des égards. Son histoire d'abord. Formé au début des années 80, le groupe a eu du mal à percer, leur approche du métal étant trop différente de la NWOBHM qui déferlait alors dans leur Angleterre natale. Du coup, ils n'ont jamais sorti d'album, ont fini par splitter, et le chanteur n'y survivra pas. Reformé en 2008 avec l'aide du producteur Andy Sneap, le groupe joue d'abord avec Martin Walkyier (Skyclad, Sabbat) au chant, avant de recruter David Bower. Grand bien leur en fît, parce que Bower est un des frontmen les plus originaux que le monde du metal ait connu depuis bien longtemps. Caractérisée par un chant en falsetto (quelque part entre King Diamond et le chanteur de Confessor), sa voix hallucinée donne une aura malsaine au groupe absolument ahurissante, qui colle à merveille au heavy metal classieux, occulte et bien gras pratiqué par le groupe. On pense parfois aux meilleures heures de Mercyful Fate, c'est très théâtral, très occulte, ça pourrait être risible, mais c'est tellement bien fait que ça ne peut pas être ridicule. Un album totalement hors normes, dont les chansons ont majoritairement été composées il y a 30 ans (!) et qui aurait sans doute pu changer la face du métal tel qu'on le connaît s'ils n'avaient pas connus tant de mésaventures. Je vous conseille l'achat de la version Deluxe, qui comporte les singles et les démos d'époque, histoire de se rendre compte que la crédibilité musicale du groupe existait déjà à ses débuts, et qu'en 30 ans, c'est principalement la production qui a évolué, les chansons étaient telles que celles de l'album.
lundi 1 août 2011
Sepultura : "Kairos"
Andreas Kisser a fait un bond de géant dans mon estime, sa prestation avec Anthrax au Big 4 ayant fait mouche à pleins de niveaux, ce mec avait la totale classe, j'ai adoré. Cela dit, ça n'ôte rien à mon sentiment par rapport à Sepultura depuis 1997 : ce groupe est mort, et ce qu'il en reste est un groupe totalement différent de celui que j'ai aimé de Morbid Visions à Roots. No Cavalera, no Sepultura, c'est comme ça et pas autrement. C'est dommage, parce que le groupe qui est apparu après la défection de Max a fait des trucs sympas, comme Against, le premier album qui se laisse écouter sans peine, ou encore les prestations live, qui sont restées de très bonne qualité. Mais à part ça, pas grand chose à se mettre sous la dent. Il suffit donc d'un premier single ultra réussi (Kairos) suivi d'un deuxième dévastateur (Mask) pour qu'on ose espérer qu'ils arrêtent enfin de salir le nom qu'ils portent. Ercan s'est peut-être emballé un peu vite en comparant ces boquets à Arise, on est loin du génie du groupe à son apogée, mais ce qui est sûr, c'est que pour la première fois depuis Against, Sepultura est enfin parvenu à sortir un album plaisant, bien composé, classique dans sa structure mais intelligent dans son cheminement, ou le talent d'Andreas Kisser est mis à sa juste valeur, et où le groupe ne s'égare pas dans des concepts auxquels personne ne comprend rien (même pas eux, relisez les interviews où on les interroge sur Orange Mécanique, A-Lex étant censé être un concept album tournant autour du film) et se contente d'enterrer la concurrence avec un métal thrashy, efficace et bien joué. Ça ne révolutionne rien, j'aurai sans doute oublié le contenu de cet album dans deux mois, mais ça fait du bien de pas avoir envie de vomir en écoutant du Sepu, ça faisait longtemps !
dimanche 31 juillet 2011
"Tu sais qui y avait à coté de moi ?"
Souvent dans les concerts on tombe sur des trolls qui nous empêchent de voir la scène, ou sur des mecs trop bourrés qui font un peu chier le monde, ou pire encore, des gens qui font sans cesse des allers-retours entre l'avant et l'arrière de la salle (Je vous haiiiiis !). Mais il y en a qui contrairement à beaucoup d'entre nous, on une chance, mais une channnce !!
Artillery : "My Blood"
On ne change pas une équipe qui gagne. Le nouvel album d'Artillery, comme ses prédécesseurs, oscille entre un thrash frondeur mais toujours mélodique, et un power metal heavy couillu. C'est bien fait, mais le groupe a parfois un peu de mal à choisir son camp et selon les morceaux, sera trop thrash pour les fans de heavy, ou trop heavy pour les fans de thrash. Les fans des deux genres devraient pouvoir y trouver leur compte, même si ça sonne un peu vieillot (à l'image de la pochette) et qu'aucun morceau ne sorte véritablement la tête de l'eau de manière significative. Sympa comme musique de fond, mais rien de mémorable.
News Of The World
- Dimanche dernier, Danko Jones était la tête d'affiche d'un festival situé à 110 km de chez moi, et j'étais pas au courant, du coup je râle plein ma panse !
- Fais chier...
- Cette semaine, Metallica fête ses 30 ans !! Voilà qui ne nous rajeunit pas, même si pour ma part, je ne suis fans "que" depuis 22 ans...
- Y paraîtrait que comme quoi Alice In Chains s'apprêterait à plancher sur un nouvel album !
- C'est donc le 23 septembre que sortira le meilleur album de toute l'histoire de l'humanité, chez Roadrunner en plus !
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