Le film de zombie dont vous êtes le héros...

Vous vous souvenez des "Livres dont vous êtes le héros "? Ceux où quand t’arrives page 7, on te dit : « si tu veux aider Tommy à aller cueillir des fleurs galactiques pour sauver Zytoune, son glabitr domestique, rends toi page 19… Si tu veux tuer Tommy pour pouvoir manger Zytoune, rends toi page 54 »… He ben ici, c’est le même principe, appliqué au film de zombies…
Au début, tu débarques dans une maison avec une poignée d'autres gens et tu t'y enfermes parce que vous êtes cernés par les zombas... Un d'entre vous est blessé, et donc il faut faire un choix : le laisse-t-on vivre au risque de le voir mourir et donc tous vous bouffer la gueule, ou l'achève-t-on d'une balle dans la tête ? Une fois ce choix fait, l'histoire commence...

ça s'appelle The Outbreak, enjoy...

Oubli 2008 : Roadrunner United - The Concert (Various Artists)

Shame on me, cet oubli majeur pour les tops 2008 !!! Bon, le CD n'est sorti que le 9 décembre, mais il y a aussi un double DVD qui était en ma possession, mais que je n'ai eu le temps de regarder qu'hier... Alors, de quoi s'agit-il ? En 2005, pour fêter les 25 ans de Roadrunner, maison de disques magique du Metal avec un grand M, décide de sortir une compile... Jusque là, rien de bien spécial, sauf que cette compile n'est composée que de morceaux inédits, tous composés par Joey Jordison, Dino Cazares, Robb Flynn et Matt Heafy (le jeune chanteur de Trivium). Ces morceaux sont interprétés par les 4 compositeurs, accompagnés de la crème de la crème du Metal mondial... Entendez les membres respectifs de (en vrac) : Machine Head, Chimaira, Killswitch Engage, Soulfly, Slipknot, King Diamond, Deicide, Hatebreed, Sepultura, etc.
Bref, une toute belle compile pour tout fan de Metal qui se respecte... Mais là où le projet devient super méga trop géééééénial, c'est quand tout ce beau monde décide de se retrouver sur scène pour un concert unique avec (en alternance hein, pas tous en même temps) plus de 70 musiciens !!! ça a eu lieu à New York, et ça y est, ça sort enfin !!! Le rêve pour tout nostalgique qui a passé une bonne partie de son adolescence à composer le groupe parfait en allant pêcher des musiciens dans ses groupes préférés... Je suis sûr que tout comme moi vous avez perdu plein de temps à jouer à ça... Ben ici, ils ont concrétisé ce rêve, et il est donc possible d'écouter (ou mieux, de voir avec le DVD) Glen Benton chanter du Obituary, Robb Flynn du Slipknot, Tim Ripper Owens du Mercyful Fate, Keith Caputo en duo avec Corey Taylor, le tout accompagné par Joey Jordison ou Roy Mayorga à la batterie, Dino Cazares, Scott Ian, Andreas Kisser aux grattes, Adam Duce à la basse, plus des dizaines de guests qui se succèdent sur scène devant mes yeux embués de larmes tant cette vision incarne mon fantasme musical le plus fou !!! Bref, un tout bel objet que ce double DVD, et comme il en existe une version CD, un MASTA oubli pour le top 2008, du genre qui ferait sortir Pure Inc. de mon classement, carrément quoi !!



1. BIOHAZARD's "Punishment" (vocals : Evan & Billy)
2. MADBALL's "Set It Off" (vocals : Jamey Jasta)
3. LIFE OF AGONY's "River Runs Red" (vocals : Keith Caputo)
4. OBITUARY's "The End Complete" (vocals : Glen Benton)
5. MERCYFUL FATE's "Curse of the Pharoahs" (vocals : Tim "Ripper" Owens)
6. KING DIAMOND's "Abigail" (vocals : Tim "Ripper" Owens)
7. ANNIHILATOR's "Alison Hell" (vocals : Tim "Ripper" Owens)
8. DEICIDE's "Dead By Dawn" (vocals : Glen Benton)
9. TRIVIUM's "Pull Harder On The Strings Of Your Martyr" (vocals : Robb Flynn)
10. KILLSWITCH ENGAGE's "My Last Seranade" (vocals : Jesse Leach (!!) & Howard Jones)
11. TYPE O NEGATIVE's "Black No. 1" (vocals : Ville Vallo)
12. FEAR FACTORY's "Replica" (vocals : Matt Heafy)
13. CHIMAIRA's "Pure Hatred" (vocals : Jamey Jasta)
14. ROADRUNNER UNITED's "Tired And Lonely" (vocals : Keith Caputo)
15. STONE SOUR's "Bother" (vocals : Keith Caputo & Corey Taylor)
16. ROADRUNNER UNITED's "The Rich Man" (vocals : Corey Taylor)
17. ROADRUNNER UNITED's "The Dagger" (vocals : Howard Jones & Robb Flynn)
18. ROADRUNNER UNITED's "The End" (vocals : Matt Heafy)
19. SOULFLY's "Eye For An Eye" (vocals : le mec de Shadows Fall super bourré)
20. SEPULTURA's "Refuse/Resist" (vocals : euh de mémoire Robb Flynn mais chuis plus sur)
21. SLIPKNOT's "Surfacing" (vocals : Robb Flynn)
22. MACHINE HEAD's "Davidian" (vocals : Matt Heafy)
23. SLIPKNOT's "Sic" (vocals : Corey Taylor)
24. SEPULTURA's "Roots Bloody Roots" (vocals : à peu près tout le monde)

La recette de la semaine : Le hachis parmentier de Métalleux

Alors vous prenez Lamb Of God, un festival d'été, quelques millions d'hectolitres de bière plate et tiède, et une foule compacte de jeunes chauds bouillants... C'est alors que vous leur demandez de se séparer en deux groupes distincts et d'attendre le signal pour refermer le trou ainsi formé... Vous verrez, vous aurez immanquablement un ahuri se croyant plus malin que les autres qui se dira "ouais rinafouth moi j'reste au milieu j'me les fais tous !!"... Ce sera lui que nous surnommerons : le plat de résistance... Pour une consistance plus molle, répétez l'opération autant de fois que nécessaire... Dans le milieu on appelle ça The Wall Of Death ou encore un Braveheart

Ultimate Universal Top Album : Les années 50

Bien bien bien, les tops 2008 étant désormais bien digérés, je peux enfin inaugurer l'autre nouvelle rubrique de ce blog et balancer le premier top de la série ! et je me permets déjà une entorse à la règle : pour les années 50 (et 60, et peut-être même 70 aussi j'ai pas encore décidé), je fais des tirs groupés par décennie, pcq il est vrai que ce n'est pas exactement dans ces années là que se situe la majorité de ma discographie... Mais il y a quand même certains poids lourds, qu'on se le dise... Ah oui, petit détail : pas de classements, juste une liste, sinon ce serait trop déchirant !!

• Johnny Cash : "With His Hot And Blue Guitar"
  Le premier album mythique du Man In Black légendaire... Il faut passer au-delà du cliché country pour se rendre compte à quel point Johnny Cash est un artiste à part, un écrivain hors pair et un conteur de talent... Ce premier album est sorti en 1957, et il n'a cessé de sortir des albums jusqu'à sa mort en 2003. Un artiste majeur, son premier album est donc historique...
  
• Elvis Presley, Carl Perkins, Jerry Lee Lewis, Johnny Cash : "The Complete Million Dollar Quartet"
  Un jour de 1959, les 4 artistes, alors tous chez Sun Records, se retrouvent autour d'un piano et d'une guitare pour jammer un pti coup, tranquille comme ça en fumant une clope... Le producteur flaire le filon car à l'époque, c'est un peu les rois du monde des charts américains et glisse discretos un micro au milieu des 4 musiciens. Pour replacer tout ça dans son contexte, c'est un peu comme si Michael Jackson, Madonna, U2 et les Rolling Stones tapaient le boeuf... En résulte un album certes brouillon, mais d'une valeur historique incomparable...
  
• Frank Sinatra : "A Jolly Christmas From Frank Sinatra"
  S'il y en a bien un qui a le droit de chanter Noël sans être ridicule et sans donner envie qu'on lui démonte la tête, c'est bien Frankie... Même si dans le même genre, Elvis se défend pas mal...
  
• Paul Anka : "Paul Anka Sings His Big 15"
  Le plus classe de tous les crooners a eu une jeunesse un peu plus rock n'roll... Son concept à ses débuts, c'était de donner une touche pop aux structures rock n' roll classiques de ses chansons... En résultent des tubes comme "Diana" ou "Put Your Head On My Shoulder"... A noter qu'il est encore actif aujourd'hui, qu'il sort toujours des disques, il est pour le moment dans une phase "reprise des standards pop rock à la sauce Swing"... C'est moins drôle que Richard Cheese, mais ça le fait pas mal quand même...
  

Voilà, c'est déjà tout, juste un top 4... On pourrait bien sur y ajouter tous les albums qu'Elvis et Johnny Cash ont sorti dans ces années là, mais bon on a compris que c'était eux les deux indispensables des années 50... Les années 60 ne seront pas très peuplées non plus, même si là on devrait pouvoir dégager un top 10 quand même...

King's X à l'Atelier (17/1/09) -- Une soirée comme les autres

Deuxième fois que je voyais le trio américain à Luxembourg. Quand je suis arrivé à l'Atelier, les fans étaient accueillis par des femmes nues à l'accent scandinave, qui nous servaient du Dom Perignon jaillisant de fontaines lumineuses qui murmuraient aux quatre coins de la salle. Les cigares n'avaient pas l'air mauvais mais j'ai préféré décliner poliment à cause de ma légère sinusite. Par contre le Beluga venait à point nommé, j'avais un creux après tous ces massages. Lorsque le groupe est arrivé sur scène, ils étaient nimbés d'auras chatoyantes, une couleur différente pour chaque musicien. Ils ont adressé la parole à l'audience, et leurs mots étaient pur amour. Les personnes en chaise roulante au premier rang se sont levées comme un seul homme pour rejoindre la lente ondulation du public. Côté musical, ce ne fut pas trop mal. C'est difficile à décrire avec des termes que nous utilisons tous les jours, le language humain étant si pauvre sur notre plan d'existence matériel. Pour vous donner une idée, comparé à cette prestation, un Dream Theater des grands jours aurait sonné comme une face B du Grand Jojo. Parmi les roadies, j'ai distingué Satriani, Van Halen et Coverdale. Apres cent cinquante minutes de symphonie, les trois musiciens ont annoncé qu'ils interrompaient brièvement leur carrière car ils avaient l'intention de faire don à la communauté internationale de plusieurs inventions de leur cru, dont un remède simple et peu coûteux contre le cancer, un dispositif de synthèse d'eau, ainsi que quelques suggestions pour réduire une centrale à fusion à la taille d'une boite à chaussures. En sortant de la salle, les gens du public se sont fait tatouer des runes de puissance sur le ventre et le dos, pendant qu'on nous apprenait à maîtriser notre glande pinéale et à utiliser notre troisième oeil. Nous sommes sortis dans la rue et avons été accueillis par une aurore boréale, pendant que des crocus fleurissaient là où nous posions le pied. Un des membres du groupe a marché sur un étang pour aller secourir un cygne blessé, qui s'est transformé en phoenix avant de se poser sur son épaule. Nous projetions de nous rendre au quartier européen pour offrir une solution définitive au conflit du Moyen Orient, mais il se faisait tard donc j'ai dit tchao. Avant de les quitter, j'ai quand même serré la paluche du gratteux.


Bref rien de bien space à vous raconter, quoi. Une soirée comme souvent à Luxembourg, limite boring.

Ah au fait, au sujet de la place que j'offrais au premier intéressé, vous bilez pas. Suite à un concours de circonstances rigolo sur Facebook (je vous raconterai plus tard), je l'ai finalement laissée à Monica Belucci. Une fille sympa mais un peu envahissante, et dont le grain de peau est un peu surfait, si vous voulez mon avis.

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