samedi 6 février 2010

MACHINE HEAD + HATEBREED + BLEEDING THROUGH - Forest National, Bruxelles - 5 février 2010


Quand on vous annonce une telle sauterie dans cette fabuleuse enceinte qu'est notre Forest National, c'est un peu comme... Peu importe, ceux qui savent comprennent.

L'ennui de Forest, c'est que c'est à Bruxelles. Et même pire : à l'autre bout de Bruxelles par rapport à nous. Et le Ring un vendredi soir, ça ressemble à la couronne d'épines du Nazaréen, ou encore au film du même nom, ça fait mal rien qu'à y penser, et ça peut faire peur. Et accessoirement expliquer pourquoi nous avons gentiment loupé Bleeding Through, après avoir déjà pleuré le désistement d'All Shall Perish...

Forest, pour l'occasion, arbore sa configuration club. Tout le second étage des tribunes est occulté d'un rideau, réduisant la capacité à quelque 5000 âmes. Bières en main, dernières vidanges et prise de position dans une zone offrant un point de vue acceptable, voilà déjà Hatebreed qui déboule, Marshall rugissant, bandana en place et tout ce qui va avec. Le son est bestialement puissant et l'ambiance quasi religieuse du lieu a quelque chose de prenant. Enchainant les classiques, Hatebreed va assurer ce qu'il sait le mieux faire : bousiller tout ce qui bouge. Quiconque les ayant déjà vus atomiser une salle moins imposante sait parfaitement que Forest n'est pas le lieu idéal pour que de tels dogues en liberté s'expriment au mieux mais peu importe, on a déjà vu pire comme support band. Doomsayer, Perseverance, Defeatist, Live For This, Destroy Everything, I Will Be Heard et tous leurs petits amis, l'ensemble saupoudré de circle pits, remerciements en français et coucou à Do Or Die. Je laisse libre cours à l'imagination pour visualiser le spectacle...

Machine Head. Machine FUCKIN' Head.
Ma première personnelle avec ces gentils garçons remonte à 1995 et leur première tournée européenne en headliners (au Vooruit de Gand), soutenus par Mary Beats Jane et... Meshuggah (ouais putain!). Forts de leur debut album, Burn My Eyes, ils avaient interprété le disque dans sa globalité et agrémenté la démonstration d'un South Of Heaven de derrière les fagots qui avait achevé les derniers survivants. MH, c'est déjà énorme en soi. Et c'est encore plus massif sur scène. Alors, les voir jouer en tête d'affiche à Forest...
Difficile évidemment d'accepter l'idée de les voir déguerpir après l'heure de show syndical. Il faut que ce soit spécial. Et bon sang, ça va l'être. Interprétant d'entrée de jeu Clenching The Fists Of Dissent et Imperium, la fierté d'Oakland n'a qu'une chose en tête : vous démonter la vôtre. Et comme tout fan de Metallica adepte du ''do you want some old shit ?!" l'aime, MH va plonger dans son vieux répertoire pour mieux assurer le présent. Spine, Bay Of Pigs, Struck A Nerve, Old ou encore un monstrueux Block (nommé Fuck It All par un Robb grand coutumier des plantages de titres de chanson) vont nous immerger, en madeleines de Proust empoisonnées, dans nos jeunes temps où on s'en bousillait les oreilles avec des walkmans à cassette. Pas un de ces putains de morceaux n'a pris une ride et on pourrait même tout à fait imaginer un show de trois heures composé uniquement de ces délicieusetés vintage. Ou de six en rajoutant les nouveaux puisque ces salauds ont la fâcheuse manie d'en composer toujours d'aussi mortels. Ainsi, les meilleurs moments de The Blackening côtoieront ceux des précédents avant un Davidian d'apocalypse en fin de show. Rien à faire, Machine Head is dodelijk!




Nous extrayant le sourire aux lèvres des ruines fumantes, des membres de notre équipage eurent l'honneur du voisinage de pissoir d'un certain Phil Baheux (batteur de Channel Zero, vous savez ça quand même...) qui, du haut de ses sympathiques 2m05, expliqua à l'assemblée que leur retour sur scène avait dépassé de loin leurs espérances les plus délirantes et qu'ils étaient actuellement archi motivés à enregistrer un album "qui va vous claquer à la gueule" avant de partir démonter quelques scènes supplémentaires...

Soirée aussi inoubliable qu'instructive donc, qui ne laissa rien sur son passage sinon un goût de trop peu. Phil (Demmel de MH) ayant lui aussi laissé échapper à la presse que le prochain album allait "enterrer The Blackening", on attend la suite de tout ça au tournant. A vous de concrétiser les gars...

Le clip de la semaine : Fear Factory : "Fear Campaign"

Et hop ! Dans la foulée de la sortie du nouvel album, voici le nouveau clip de Fear Factory, pour Fear Campaign, un de mes morceaux préférés de l'album, qui illustre parfaitement le "changement dans la continuité" que j'évoquais ce matin dans ma chronique de l'album.

Iggor Cavalera en Outremeuse !!


Non, il ne vient pas fêter le 15 août en avance avec nous, il vient mixer à une soirée électro dance techno chépakoi à laquelle on ne va certainement pas aller. Enfin, toujours est-il que pour ceux qui ne le savaient pas, quand il ne défonce pas les fûts avec son frérot au sein de Cavalera Conspiracy, Iggor (y veut qu'on mette 2 g maintenant, quelle diva !) passe son temps derrière des platines à faire des chika-boum-boum avec un joli casque sur ses noreilles. Je peux pas lui en vouloir, moi-même j'ai touché à ça dans ma jeunesse, c'est tellement facile à faire avec un ordi que c'est difficile d'y résister. Cela étant dit, me taper à une soirée techno à la Caserne Fonck juste pour le plaisir de le voir, mais en étant obligé d'écouter ça, très peu pour moi merci bien. Ce qu'y faudrait par contre, c'est qu'on trouve :
1. Une soirée métal genre : viva brasil do heavy metão qui aurait lieu, comme par hasard, le même soir (à savoir le 13 mars). Je suggère, à tout hasard, que ça ait lieu euh je sais pas moi, au Smile.
2. Une bonne âme qui se tape à la soirée et qui discretos, envahit le podium au DJ et dit a Iggor : "he y a une super soirée pas loin !"
3. Une batterie qui traine, comme par hasard, à la soirée en question
4. Une petite jam session, sympa, en toute bonhomie...

Il est pas bon mon plan ?

P.S. : merci à JB pour l'info...

FEAR FACTORY : Mechanize (la version de Butt)

Je suis un passéiste convaincu que rien de ce qui se fait aujourd'hui ne sera jamais aussi bien que ce qui a déjà été fait par le passé. Et dans le cas de Fear Factory, c'est d'autant plus vrai que je faisais partie des rares personnes qui, à l'époque de la sortie de Demanufacture, étaient déçues que le groupe abandonne ses fondations franchement death au profit d'un metal industriel certes extrêmement bien foutu, mais qui me parlait moins que la folie destructrice du premier album. Avec les années, j'ai malgré tout appris à apprécier cet album majeur pour le metal des années 90, mais aujourd'hui encore, je garde une très nette préférence pour Soul Of A New Machine. Par la suite, j'ai été déçu à chaque fois : je n'ai pas aimé Obsolete, encore moins Digimortal, et aujourd'hui encore, à l'exception d'un titre ou l'autre, ces albums me laissent dans une indifférence crasse. Pourtant, je me suis toujours considéré comme un fan de Fear Factory, et j'ai attendu chaque sortie d'un nouvel album avec une impatience non contenue. Archetype avait quelque peu réveillé la flamme, Christian Olde Wolbers, en imposteur doué, parvenant sans peine à singer la technique caractéristique de Dino Cazares avec un talent qui m'avait laissé croire à l'époque que finalement, le groupe pouvait parfaitement survivre au départ de Dino. Transgressions me ramena à la dure réalité de la vie par sa médiocrité et son côté bâclé, qui signait, de manière plus évidente encore que la lassitude affichée par le groupe, la fin de sa carrière. 
Un coup de théâtre ramenant Dino et éjectant la section rythmique plus tard, Fear Factory revient avec Mechanize. Et là, mes amis, on se réveille ! Comment a-t-on pu croire que Fear Factory pouvait exister sans Dino ? Je pense sincèrement que le line up actuel est le meilleur que Fear Factory ait connu. Raymond Herrera est certes talentueux, mais personne n'arrive à la cheville de Gene Hoglan, et ça s'entend super fort sur cet album. La finesse de son jeu transparaît alors même que la martialité et la précision métronomique exigée par les riffs de Cazares sont sans doute les plus pointues de la discographie du groupe. Mais le jeu de Gene est vivant, groovy, ses pieds sont mécaniques, mais ses cymbales sont aériennes et dégagent un groove qu'on avait jamais entendu dans Fear Factory (Designing The Enemy). Rien que ça suffirait à faire de Mechanize une totale réussite, mais Dino est lui aussi en grande forme. La parenthèse Divine Heresy a encore aiguisé sa précision, et il est super rapide, le bougre. Il se permet même des accents thrash (Fear Campaign) par moments qui accentuent encore la brutalité de son jeu. Burton, porté par un line up de rêve et des compos plus brutales les unes que les autres, est lui aussi en grande forme, livrant sa prestation la plus hargneuse depuis Demanufacture. Avec Rhys Fulber aux manettes, le son reste caractéristique et on ne peut plus proche de ce qu'on attend de Fear Factory. C'est pour ça que cet album est tellement réussi : c'est du Fear Factory, c'est sûr, ils ne réinventent pas le son du groupe, mais ils le développent, le boostent et lui donnent une attaque qu'ils n'avaient plus connu depuis 15 ans. Autrement dit, Mechanize est l'album que j'attendais patiemment depuis 1994, rien que ça. C'est pour ça que malgré que je sois globalement d'accord avec l'analyse de l'ami Ercan, je devais malgré tout donner ma version des faits. Dont acte. Notons aussi que l'édition limitée de l'album comporte en bonus track une version réenregistrée de Crash Test qui figurait sur Soul Of A New Machine et qui ne fait que confirmer que leur premier album est définitivement le meilleur !

vendredi 5 février 2010

Born on the Baaaayouuuu !!!

Bon, c'est la minute vieux schnock maintenant, vont se dire les plus juniors d'entre vous... Et quand bien même, je n'étais moi-même pas encore né, mais écoutez-moi ça si c'est pas une pure merveille :



Voilà ce que j'appelle ASSURER au niveau du chant. Il y a plein de petits détails plus ou moins rigolos : le câble de guitare trop court, les gens qui traversent la scène comme s'ils allaient pisser, le jeu de caisse claire caractéristique du batteur, sans oublier les coupes de cheveux à tomber par terre... mais surtout, n'oubliez pas que c'est le genre de "southern rock" qui a largement contribué à la culture musicale de groupes comme Down.

Un petit bijou, je vous dis. Sur ce, je vais me faire une petite camomille et ranger mes dents dans le gobelet...

/V\

Kruger vs. Kruger

On nous a suggéré de nous intéresser à un groupe baptisé Kruger. En bon petit soldat, je me renseigne et je tombe sur ça :
 
Cool, on n'avait pas encore couvert de groupe de true epic heavy metal pour motards russes. Cette magnifique chanson s'appelle Мы не станем другими, qu'on pourrait traduire par "j'ai mal à la tête", ou encore "je parle pas russe et j'ai pas le courage d'aller sur google traduction"
Toujours est-il que malgré les moyens mis en oeuvre, pyrotechnie, chaudasses qui ondulent sur scène, costumes chatoyants et public en délire, je m'avais trompé de groupe, et les Kruger dont on va parler en vrai sont suisses, et pratiquent un metal moderne brillant dont je me réjouis de vous parler plus en détail quand j'aurais eu le temps de décortiquer leur quatrième album en détail. Il s'appelle "For Death, Glory And The End Of The World" et il sort ce mois-ci chez Listenable Records, gage de qualité s'il en est.La question qui vous turlupine, je le sais, c'est : pourquoi qu'y s'appellent Kruger ? Apparemment ils le savent pas non plus, et ils veulent qu'on le devine à leur place ici ou . J'aime beaucoup le : "parce que Regurk ça sonnait mieux à l'envers".

FEAR FACTORY - Mechanize (la version d'Ercan)


Paraphrasant Burton C. Bell avant Replica... "Hwaaa !!!!"

Fear Factory fut, et de loin, l'un des groupes les plus influents des nineties. Il faudrait être sérieusement atteint pour nier le fait que le fabuleux Demanufacture de 1995 représenta à lui tout seul une révolution métallique comme on n'en entend pas tous les jours.
Quid depuis?
Ben... Il faut bien l'avouer : un petit fond de déception chronique à la découverte de ses successeurs, même si certains comme Obsolete ou Archetype vont s'avérer fulgurants d'efficacité.
Quelques années et une énorme branlette légale quant à l'utilisation du nom du groupe plus tard, l'usine à peur a relancé ses machines avec Dino(saure) Cazares de retour à la gratte, Byron Stroud aux grosses cordes, Burton toujours au micro et le merveilleux Gene Hoglan aux fûts.

Mechanize
donc. Bonne surprise? Oui et non.
Soyons clair : l'album déchire. On est au-delà ici des ersatz nommés Divine Heresy ou Arkaea ou City Of Fire dont nous nous sommes contentés ces dernières années. Pas de doute, il n'y a qu'un Fear Factory : celui qui va vous exploser à la figure à l'écoute de l'objet. Cela tranche dans le vif sans aucune pitié et les accros des staccatos rythmiques brutaux dont ils ont défini les bases seront comblés, jusqu'au bout du colon! C'est méchant, terriblement bon et un vrai plaisir à déguster. Le hic? On pouvait s'y attendre : FF ne renouvelle pas le genre qu'il a créé. Au contraire, il l'entérine en offrant à la communauté une nouvelle parfaite représentation de ce qu'il sait faire et il appartient à l'oreille de chacun d'émettre une opinion quant à la situation.
D'ici là, et si on fait abstraction des questions existentielles analytiques du métalleux intello, il y a largement de quoi satisfaire tout esprit distordu. On ne va pas en demander plus pour l'instant.


jeudi 4 février 2010

Falling Down 2, la revanche...

Non, Iron Maiden n'a pas réengagé Blaze Bayley pour donner une suite à ce magnifique (ahem) morceau... Falling Down est le nom d'une compile éditée par des français dont le but affiché est de promouvoir des groupes à l'exposition médiatique quasi-inexistante de par chez nous, ce qui n'ôte en rien à la qualité de leurs compos. Or, il se fait qu'ici, on parle de certains de ces groupes, et qu'on les aime bien même ! En plus, loin de nous ressasser leurs morceaux préférés des albums desdits groupes, Falling Down met l'accent sur des morceaux inédits pour la plupart. Le premier volume de la compile, sorti fin 2008, comportait 3 CD et des morceaux de (entre autres) Kylesa, Amenra, Knut, Pelican, Callisto, Celeste, pour ne citer que les plus "connus". 
Et au mois de mars sort le deuxième volume de la compile, un double CD rempli à mac d'inédits divers, dont un de The Ocean, le groupe qui risque fort d'être parmi les premiers à bouleverser le top 2010. D'après les gars qui sont à l'origine du projet, si le premier volume se concentrait sur la scène post-metal et post-hardcore, le second volume contiendra aussi du grind, du space-rock/psychédélique embrumé, du doom, du stoner, tout ce qu'on aime quoi !

Voici le tracklisting de la compile : 

CD 1
ACROSS TUNDRAS - Final Breath Over Venom Falls (Unpublished version)
ICOS [now MONACHUS] - Februari (Unpublished)
WHITE HILLS - Heads on Fire (Unpublished)
OCOAI - La Main Electrique (Unpublished)
FARFLUNG - R-Complex (Unpublished)
IMPURE WILHELMINA - Cold Fever (Unpublished)
TIME TO BURN - Elena Djinn (Unpublished)
GNAW THEIR TONGUES - We Breath Hate and Spit Fire from our Mouths (Unpublished)
THE POISONED GLASS - Silent Vigil (Unpublished)
[with Stuart Dahlquist (Asva, Sunn O))), Burning Witch) & Edgy59 (Burning Witch)]
KALVRIA - .N (Unpublished)
U.S.CHRISTMAS - Lazarus (Live)
KINGDOM - Ruina.Where men go to die (Unpublished)
KALKH-IN(JOY) ERODE - Xwck (Unpublished)

CD 2
KONGH - Thunders Collide (Unpublished, 2006)
TESA - Untitled (Unpublished)
OMEGA MASSIF – Am Abgrund (Unpublished)
KODIAK – By the Sea (Unpublished)
WHEN ICARUS FALLS - Nyx (Unpublished)
THE OCEAN - Asslickers Incorporated (Unpublished)
THE DILLINGER ESCAPE PLAN - Farewell, Mona Lisa
JUCIFER - Marianas (Unpublished)
UFOMAMMUT - Astrodronaut (Unpublished version)
GOD IS AN ASTRONAUT - Shining Trough
СОЛЯРИС - Mirage (Unpublished)
TAINT - Black Rain (Live)
MUMAKIL – Dawn of Slugs (Unpublished)

Comme je vous le disais donc, beaucoup d'inédits, et énormément de découvertes, car honnêtement, je ne connais pas le quart des groupes présents sur la compile. Bref, plein de découvertes à venir, et j'aime bien ce genre de démarche. C'est évidemment publié à une poignée d'exemplaires, donc faites vous plaisir en le commandant ici, j'en reparlerai en détail quand j'aurai pu écouter tout ça !

Why lie if you can teleport ?

C'est le slogan d'une des bières préférées des Argentins... Okay, alors apparemment ceci est authentique :



[Vous avez remarqué que c'est toujours des mecs qui utilisent le bidule, mais bon à priori il pourrait aussi servir d'excuse aux gonzesses qui ont le picolant...]

Le marketing atteint des sommets, parfois...

/V\

Slash s'enfonce

Je viens de tomber sur le tracklisting et la pochette du nouvel album solo de Slash, et il semble bien parti pour reprendre le flambeau de Chris Cornell en 2009, en combinant une série de choix marketing hasardeux à un manque de goût évident... Donc, après avoir invité Fergie (la chanteuse toute refaite des Black Eyed Peas) et Cypress Hill à ruiner Paradise City, après être venu taper un solo sur scène lors de l'horrible prestation auto tunée de l'acteur Jamie Foxx aux Grammys, on apprend donc que la pochette de son album, c'est ça :
 
C'est laid, ringard, et mal fait.
Quant au tracklisting de l'album, le voici donc : 
01. Ghost (Ian Astbury)
02. Beautiful Dangerous (Fergie)
03. Nothing To Say (M. Shadows of AVENGED SEVENFOLD)
04. Crucify The Dead (Ozzy Osbourne)
05. Promise (Chris Cornell)
06. By The Sword (Andrew Stockdale of WOLFMOTHER)
07. Doctor Alibi (Lemmy Kilmeister)
08. Saint Is A Sinner Too (Rocco De Luca)
09. Watch This (Dave Grohl/Duff McKagan)
10. I Hold On (Kid Rock)
11. Gotten (Adam Levine)
12. We’re All Gonna Die (Iggy Pop)
13. Starlight (Myles Kennedy)

S'il y a des choses que je suis curieux d'entendre, genre Lemmy ou Iggy Pop, il s'est quand même entouré des pires losers opportunistes has been de toute la création. Si ça continue comme ça, l'album de Limp Bizkit sera mieux classé que celui-ci.

Gratos : Soul At War - Soul At War


Dallas Coyle est l'ancien guitariste de God Forbid, et il était surtout son second vocaliste, celui à la voix claire si particulière, qui donne son cachet vraiment à part au dernier album du groupe, "Earthsblood", un des meilleurs albums de l'année dernière. C'est aussi un garçon un peu bizarre, qui a une rubrique récurrente sur MetalSucks, dans laquelle il a un comportement bipolaire où il alterne donc entre encensage de tous ces braves trolls qui peuplent les commentaires des articles, et insultement de ces mêmes braves dès qu'ils ont malheur de ne pas capter ses blagues absolument incompréhensibles, pour s'excuser la semaine suivante. Dans un élan d'amour, il a décidé de donner à ses lecteurs tout ce qu'il avait enregistré avec son nouveau projet, Soul At War, un one man band où il fait tout tout seul. La musique est à l'image de Dallas : variée, intéressante, originale, et bouffe un peu à tous les rateliers, les influences passant allègrement du death le plus poisseux à la musique électronique ou au rock alternatif atmosphérique expérimental. C'est en tout cas plus agréable à écouter que Graphic Novel, un autre de ses projets oscillant entre musique électronique et musique de film. C'est en grande partie dû à son chant évidemment, unique en son genre, aussi bien au niveau du timbre que du placement. La démo est donc certes un peu brouillonne, les morceaux pas tout à fait terminés, mais ça donne une bonne idée de ce que pourrait être la suite de la discographie de Dallas Coyle, et le moins qu'on puisse dire, c'est que ça promet... Il ne faut donc pas voir cette démo comme un produit fini, mais plutôt comme les tâtonnements et expérimentations d'un artiste qui cherche sa voie. Et dans ce cadre, non seulement c'est agréable à écouter, mais en plus, c'est super intéressant, humainement parlant. Bref, ce serait bête de ne pas jeter une oreille dessus, que vous soyez fans de God Forbid ou pas, d'ailleurs.

mercredi 3 février 2010

SOILWORK !!

Plus le temps passe, plus je suis emballé à l'idée d'un nouvel album de Soilwork cette année. Je sais pas pourquoi, mais je le sens super bien. Sans doute parce qu'ils ne m'ont jamais déçu et que j'adore TOUS leurs albums, mais certainement aussi parce que je sais que le retour de Peter Wichers ne peut leur être que bénéfique et leur apportera une énergie nouvelle, que notre Dirk Verbeuren national semble confirmer sur cette vidéo tirée des sessions studio du groupe...

Cypress Hill is back !

Dans mes folles années, Cypress Hill faisait partie des groupes de rap qu'il était socialement acceptable de bien aimer quand on était un gros métalleux, au même titre que House Of Pain, les Beastie Boys, voire Run-D.M.C. Aujourd'hui, c'est une autre histoire, mais Cypress Hill revient, et qu'il introduit son retour de fort belle manière en proposant de télécharger un morceau pour la modique somme de que dalle. J'attends le mail de confirmation au moment où je tape ces lignes, j'en profite donc pour dire que ça va sans doute parler des bienfaits de la drogue. Or, la drogue, c'est pas bien. L'album sortira le 6 avril et... ah ! voilà le mail, je vais écouter ça... Bon, on est super loin de Black Sunday, et encore plus de Skull & Bones et de sa franche incursion dans des territoires franchement métal. C'est du gros hip hop pur jus, qu'on imagine plein de biatch et de lowriders et de dentiers qui coûtent le prix d'un petit avion. Chris Cornell doit adorer... pas moi. Je vous épargne l'inscription :

Nothing's sacred

On a le droit de rire avec tout, même les plus grandes compos du metal... comme One par exemple.

La version Fisher Price (wow la vitesse du solo !!) :



Et celle qui ressemble à ce qu'on jouait avec Chris dans notre premier groupe :



/V\

L'affiche la plus cool du monde de la semaine : Blood Into Wine

A priori, un documentaire sur la fabrication du vin, c'est ptete sympa un dimanche après-midi de gueule de bois sur France 5, mais ça ne va pas plus loin. Sauf que si c'est Maynard (de Tool, bande d'inculques) qui fait le vin, que le documentaire s'appelle Blood Into Wine, et que la pochette ressemble à ça, tout de suite ça donne plus envie...

Comme quoi y a pas besoin d'avoir fait 150 ans d'études en marketing pour donner au métalleux de base que ça dérange pas de boire du vin au cubi l'envie de se documenter sur la création de la boisson des dieux... J'avais déjà posté la bande-annonce, mais la revoici quand même parce que je suis gentil.

mardi 2 février 2010

Le clip de la semaine : Let The Night Roar - "Holy War"

On pourrait n'y voir qu'un ersatz de Crowbar, mais ce serait même le cas que ce ne serait pas gênant vu le vide laissé par les gros louisianais. Et puis, je trouve que ça va bien plus loin que la pâle copie, et qu'ils n'ont même rien à leur envier. L'album éponyme sorti en 2008 est à l'avenant, avec des lignes de chant parfois pas éloignées d'un Napalm Death. Impressionnant.

Le chanteur à Black Dahlia...

Ercan nous dit dans son post d'hier :
Un set pourtant relativement bref ponctué des gesticulations du frontman, Trevor, qui n'a rien a envier à un Herbert Von Karajan dirigeant l'orchestre philharmonique de Vienne (et qui a en plus de faux airs de Butt...), mais mortellement efficace et dévastateur.
Je vois pas le rapport...
 

La playlist de la semaine : The Ginger Conspiracy !

Au cas où certains ne l'auraient pas encore compris : je suis roux. Et je l'assume plus que pleinement. Parce que c'est super cool d'être roux ! En plus, le jour où j'en ai marre d'être roux, paf ! je me rase le crâne et je deviens chauve... Une situation réversible dont je jouis à chaque instant. En plus, ce qui donne sa couleur à mes cheveux, c'est une teneur en soufre supérieure à la moyenne. Or, le soufre, c'est le matériau de l'enfer par excellence, ce qui augmente donc de manière drastique mon taux d'evilness. Et enfin, comme le démontre la playlist ci-dessous, les roux, ça roxxx !!!
  • Guns n'Roses : "Sorry"
    Non seulement Axl est roux, mais en plus il chante : "I'm sorry for you (les chauves), I'm not sorry for me (le roux)". Ce qui tombe donc à point nommé.
  • Megadeth : "Symphony Of Destruction"
    Plus roux que Mustaine, tu meurs ! Il a aussi la réputation d'être un emmerdeur rancunier qu'il faut pas faire chier. Toute ressemblance avec un autre roux n'est que pure coïncidence.
  • Stone Sour : "Hell & Consequences"
    Corey Taylor est un des chanteurs les plus doués de sa génération, quel que soit le groupe dans lequel il joue. Et même s'il joue encore plus avec ses poils que moi, il est roux...

  • Slipknot : "Everything Ends"

  • At The Gates : "Slaughter Of The Soul"
    J'ai un peu été démasqué par Phil sur ce coup-là, dorénavant mon identité suédoise secrète ne l'est plus... Pourtant les lunettes ça avait bien réussi à Clark Kent.
  • Iced Earth : "Melancholy"
    Non seulement les cheveux de Matt Barlow sont d'une couleur de feu du plus bel effet, mais ils sont aussi chatoyants et brillants, une autre de nos nombreuses qualités.
  • Mastodon : "Blood & Thunder"
    Et oui, Brent Hinds, un des musiciens les plus doués de la création, est lui aussi des nôtres !
  • Mississauga : "The Demons (unplugged)"
    Votre serviteur est photogénique. Et il a un très beau micro.
  • Jace Everett : "More To Life (C'mon C'mon)
    Lui c'est le chanteur de country qui est responsable de Bad Things, le générique de True Blood.
  • ZZ Top : "Beer Drinkers & Hell Raisers"
    Même si de nos jours elle tend à blanchir, la barbe des ZZ Top affichait une chatoyance magnifique en son temps.
  • Garbage : "Only Happy When It Rains"
    Même les gonzesses chantent mieux quand elles sont rousses. Laissez-moi vous livrer le secret du titre de cette chanson : comme chacun sait, les roux puent quand il pleut. Or, comme on vous déteste tous, vous les non-roux (en particulier les chauves), on est super contents de vous importuner quand le temps est à l'orage. Car comme pour les fumeurs, nous ne sommes pas incommodés entre nous.
  • Tori Amos : "Raining Blood"
    Oui, c'est le Raining Blood de Slayer qu'elle reprend, même si c'est absolument impossible à reconnaître.

  • Radiohead : "Exit Music (For A Film)
    Bon je sais, il n'est pas roux tout le temps, je le soupçonne fortement de se teindre les cheveux. Mais la chanson est tellement triste qu'elle vous donnera envie de pleurer et ce sera bien fait, ça vous apprendra à vous moquer !
Voilà, pour conclure, sachez que nous ne sommes tous qu'une seule et même personne, et qu'on va conquérir votre planète pour en faire une gigantesque réserve de shampoing. Tenez-vous le pour dit !
P.S. : Le premier qui me parle de Simply Red, je le livre au type de la vidéo d'hier...

    lundi 1 février 2010

    Ginger and proud of it !

    Look, I'm just saying what everyone else already thinks : gingers are creepy ! And one night, when you're all sleeping in your rooms, the gingers are gonna get you. They're gonna get ya !
    (Eric Cartman)
    (Trad : Ecoutez, je dis juste ce que tout le monde pense déjà : les rouquins sont glauques ! Et un soir, quand vous dormirez tous dans vos chambres, les rouquins vous attraperont. Ils vous attraperont !)

    THE BLACK DAHLIA MURDER + 3 INCHES OF BLOOD + NECROPHOBIC + THE FACELESS + CARNIFEX + OBSCURA + INGESTED - Muziekodroom, Hasselt - 31 janvier 2010


    Un dimanche de fiançailles? Naaaan. Un dimanche de barbarie chez nos voisins limbourgeois dans cette superbe infrastructure hasseltoise qu'est le Muziekodroom pour ce Bonecrusher Fest des familles. Ouais, on est jaloux et on l'avoue.

    Entrée en matière sur les derniers efforts d'Ingested, qui nous prouve d'emblée qu'on ne s'est pas trompés d'endroit. De quoi échauffer délicatement nos petites oreilles gelées avant de disparaitre pour laisser la place aux Allemands d'Obscura. Pas de chance pour eux, le matériel du soliste a décidé de faire chier et le technicien n'a pas l'air d'être diplômé en électronique. On passera donc le tiers du set (déjà fort court à la base) à attendre que ça s'arrange pour pouvoir enfin entrer dans le monde de ces branleurs de manche invétérés sans pouvoir y arriver. Dommage.

    La suite est plus sérieusement attendue au tournant par les connaisseurs présents en nombre si on se fie aux prestations plus que prometteuses offertes sur disque. Et putain de nôdidju, même si on n'a pas payé cher, on va en avoir pour son argent dès que les Californiens de Carnifex vont monter déchiqueter les planches. Un criminel à la batterie, gratteux et bassiste déchainés et un vocaliste beugleur aux faux airs d'Anselmo époque Cowboys From Hell, tout y est, la superpuissance en plus. Chapeau bas pour des gars si bas placés sur l'affiche.



    The Faceless, pourtant loin d'être des clampins de seconde zone, vont alors paraitre quelque peu endormis après le torrent venant de ravager la scène. Mention tout de même à leur death aussi technique que précis.


    Comment parler ensuite de Necrophobic sans exploser de rire. J'en sais rien. De grands Suédois maquillés à l'ancienne, des titres, des paroles, des poses, des riffs et des structures démodés depuis vingt ans... Si au moins c'était drôle! Ben oui en fait, c'était très drôle même si la moitié de la salle préféra aller rire au bar ou avec les autres musicos aux stands merchandising. Les aurait-on enviés? Toujours est-il qu'on fera un peu plus tard exactement la même chose, peu désireux de subir les insupportables 3 Inches Of Blood qu'on verrait bien noyés dans l'équivalent de leur nom...

    Et enfin arrivent nos gros tarés adorés du dahlia noir. Là, pas de surprises : ça déchire tout, ne laisse rien, et avec le sourire. Un set pourtant relativement bref ponctué des gesticulations du frontman, Trevor, qui n'a rien a envier à un Herbert Von Karajan dirigeant l'orchestre philharmonique de Vienne (et qui a en plus de faux airs de Butt...), mais mortellement efficace et dévastateur. On n'est pas au sommet de la scène deathcore par hasard et on n'y reste pas si on ne joue pas comme ces mecs jouent.

    Décompte des points? Carnifex haut la main pour la salve de riot gun ramassée en pleine figure par chaque individu dans la salle, The Black Dahlia Murder sans problème et sans surprise. Et quelques cellules auditives de plus abandonnées à la mort en terre flamande...

    Age Of Despair

    Un nouveau groupe qui compte en son sein l'ancien guitariste des méconnus mais ô combien excellentissimes Confessor. C'est juste excellent, j'en reparlerai sans doute...

    EPKQuantcast

    On rit mais on ne se moque pas

    Aaaah la vache, ça fait du bien de démarrer la semaine avec un truc comme ceci :



    /V\

    Les sorties de la semaine

    • Phenium : "Incubhate" (2009)
      Encore un groupe qui vend sa démo comme un EP. Sauf que le son est aussi pourri que les compos. C'est gratuit, donc je pourrais mettre le lien, mais j'ai pas envie.
    • Arsis : "Starve For The Devil"
      Je pensais qu'Arsis était un groupe de death ultra rapide et technique, tout dans la démonstration, sans aucun feeling. Je ne sais pas si je confonds avec un autre groupe ou s'ils ont changé leur fusil d'épaule, mais Starve For The Devil est un album de thrash mâtiné de death ultra efficace, d'une précision incroyable, avec une bonne dose de groove et d'âme, aux riffs acérés, à la batterie métronomique et aux solos brillants et inspirés. Un bon album quoi ! Après vérification, je confondais pas, We Are The Nightmare est juste inaudible. Beau revirement les gars !
    • Zoroaster : "Voice Of Saturn" (2009)
      Du gros sludge bien lourd, bien gras, bien criard et pas très bien produit. Un vrai produit du terroir quoi.
    • The Wounded Kings : "The Shadow Over Atlantis"
      Un mot : DOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOM !! 41 minutes pour 6 morceaux, et quatre coups de caisse claire en tout...
    • Scar Symmetry : "Dark Matter Dimensions" (2009)
      J'ai toujours eu un problème avec ce groupe, et je crois qu'avec Dark Matter Dimensions, j'ai mis le doigt dessus : ils en font des kilotonnes. C'est super technique, les passages brutaux sont hyper brutaux, les passages chantés sont hyper bien chantés, on sent qu'ils veulent bien faire, et ils font bien, mais ça a un je-ne-sais-quoi d'artificiel qui fait que ça n'accrochera jamais avec moi.
    • In Mourning : "Monolith"
      Excellente surprise que ces suédois d'In Mourning qui offrent avec ce deuxième album une belle leçon en matière de death metal propre sur lui, avec des influences à la Paradise Lost et une touche progressive du plus bel effet. Les compos sont d'une qualité bien trop rare de nos jours, et l'album ne lasse pas une seconde. Totale Réussite.

    dimanche 31 janvier 2010

    Bande Annonce : The Haunted World Of El Superbeasto

    Je suis un peu perplexe face au concept du dessin animé pour adultes... Tarzoon, la honte de la jungle, et Big Bang étaient juste des excuses pathétiques pour permettre à un dessinateur libidineux d'assouvir ses fantasmes obscènes. Sauf qu'ici, The Haunted World Of El Superbeasto est écrit et réalisé par l'homme le plus cool de toute la création, Rob Zombie himself ! Du coup, peu importe si j'ai pas adoré Halloween 2, si la bande annonce du dessin animé ne m'attire pas plus que ça, et si le concept même du cartoon classé X m'indiffère au plus haut point... Je fonce au vidéo club, je mate, et je vous en reparle.

    Brødrene mine, kardeşlerim...

    Ce sont des jours un peu spéciaux pour trois d'entre nous... Faut fêter ça dans une joyeuse avalanche de décibels ! Ecoutez-moi ça si c'est pas beau quand on injecte des tonalités ottomanes dans le metal :



    Plus près de chez nous, le mythique Dynamo CPL, plus charismatique que Radiohead, plus ténébreux que Joy Division et plus géant que Pink Floyd :



    Mais surtout, n'oubliez jamais que :


    Et donc de la part de Tonton VinZ : gratulerer med dagen min bror, doğum günün kutlu olsun kardeşim, djoyeûse messe d'annêye mes poyons...

    /V\

    PS : remerciements tout particuliers à Google Translator

    Orgasme Auditif : Biohazard - "Black And White And Red All Over" (Live @ Dynamo 1993)

    Encore un orgasme auditif proposé par notre bon Séba, à qui je laisse la parole :

    A 3’12’’ : Chaooooooos !
    La jouissance est aussi un peu d’ordre visuel quand on voit le bordel dans la foule (I was there !) qui suit ce passage.
    C’était le premier dynamo payant, 10 florins (180 FB) le week-end avec Anthrax, Suicidal, Biohazard, Fear Factory, Freak of Nature, Mindfunk, etc…
    Avec Kaz, on avait dormi la nuit devant la gare d’Eindhoven en attendant notre train. Souvenirs…


     

    Contrairement à Séba, moi j'y étais pas, mais j'aurais bien voulu !! Je me rappelle encore avoir râlé plein ma panse quand j'ai lu la review de ce festival dans le Hard Rock Magazine. Je partage donc l'orgasme avec toi Séba ! Euh, on a joui ensemble, c'est pas un peu gay ça ?

    News Of The World

    • Down va bientôt sortir un CD/DVD live ! Cool ! Bon, on préfèrerait un IV, mais au vu de leur discographie (1995, 2002, 2007), ils sont pas du genre à se mettre la pression...
    • Trivium enregistre une reprise de Sepu, Slave New World, que j'ai même pas envie d'écouter pour voir.
    • Hatebreed réfléchit à un deuxième For The Lions. J'avais pourtant été assez clair la première fois non ?
    • Lors de sa tournée avec Megadeth et Exodus, Testament a l'intention de jouer The Legacy dans son intégralité. J'arrive, j'appelle le SMUR pour réanimer Phil. Ah oui, j'oubliais... Megadeth va jouer Rust In Peace dans son intégralité. Bon, ok, je rappelle le SMUR.
    • Ozzy, devant la pression de ses fans refusant de porter un t-shirt avec Soul Sucka écrit dessus (c'est comme ça qu'il l'explique en tout cas), a décidé de rebaptiser son album à venir... Je propose Returning My Jacket...
    • Bonne nouvelle pour ceux qui vivent dans un pays imaginaire où ils peuvent se taper des vedettes, Kat Von D. a plaqué Nikki Sixx et est donc maintenant totalement célibataire. C'est la fête du slip.
    • Sick Of It All sortira bientôt un nouvel album, intitulé Based On A True Story.
    • Le Download Festival a annoncé ses premiers noms, et outre AC/DC, les Stone Temple Pilots sont confirmés, et les rumeurs vont bon train concernant la présence d'Alice In Chains, de Soundgarden et de Metallica !! ça c'est de l'affiche de ma jeunesse ! Ah oui, sont aussi confirmés les Deftones, Them Crooked Vultures, Motorhead et Megadeth !!
    • Serj Tankian himself a démenti les rumeurs de reformation de System Of A Down. Officiellement, en tout cas, mais ça sent fort la négociation de milliards de pepettes pour les voir à l'affiche des festivals cet été. Cela dit, et malgré que j'adore les albums du groupe, sur scène, ça n'a jamais été terrible hein. Par contre, en solo, Tankian se défend plus que bien ! Alors c'est quand qu'y sort le DVD live symphonique ? Parce que c'est bien beau de terminer son 2ème album solo et de l'appeler Music Without Borders, mais mon DVD à moi hein ?
    • Powermad, groupe de thrash devenu myhtique suite à son Slaughterhouse qui déchire la race à la mère de Nicolas Cage dans Wild At Heart (Sailor & Lula en VF), s'apprête à sortir un successeur à son unique album, "Absolute Power", sorti en 1989.