Quand on vous annonce une telle sauterie dans cette fabuleuse enceinte qu'est notre Forest National, c'est un peu comme... Peu importe, ceux qui savent comprennent.
L'ennui de Forest, c'est que c'est à Bruxelles. Et même pire : à l'autre bout de Bruxelles par rapport à nous. Et le Ring un vendredi soir, ça ressemble à la couronne d'épines du Nazaréen, ou encore au film du même nom, ça fait mal rien qu'à y penser, et ça peut faire peur. Et accessoirement expliquer pourquoi nous avons gentiment loupé Bleeding Through, après avoir déjà pleuré le désistement d'All Shall Perish...
Forest, pour l'occasion, arbore sa configuration club. Tout le second étage des tribunes est occulté d'un rideau, réduisant la capacité à quelque 5000 âmes. Bières en main, dernières vidanges et prise de position dans une zone offrant un point de vue acceptable, voilà déjà Hatebreed qui déboule, Marshall rugissant, bandana en place et tout ce qui va avec. Le son est bestialement puissant et l'ambiance quasi religieuse du lieu a quelque chose de prenant. Enchainant les classiques, Hatebreed va assurer ce qu'il sait le mieux faire : bousiller tout ce qui bouge. Quiconque les ayant déjà vus atomiser une salle moins imposante sait parfaitement que Forest n'est pas le lieu idéal pour que de tels dogues en liberté s'expriment au mieux mais peu importe, on a déjà vu pire comme support band. Doomsayer, Perseverance, Defeatist, Live For This, Destroy Everything, I Will Be Heard et tous leurs petits amis, l'ensemble saupoudré de circle pits, remerciements en français et coucou à Do Or Die. Je laisse libre cours à l'imagination pour visualiser le spectacle...
Machine Head. Machine FUCKIN' Head.
Ma première personnelle avec ces gentils garçons remonte à 1995 et leur première tournée européenne en headliners (au Vooruit de Gand), soutenus par Mary Beats Jane et... Meshuggah (ouais putain!). Forts de leur debut album, Burn My Eyes, ils avaient interprété le disque dans sa globalité et agrémenté la démonstration d'un South Of Heaven de derrière les fagots qui avait achevé les derniers survivants. MH, c'est déjà énorme en soi. Et c'est encore plus massif sur scène. Alors, les voir jouer en tête d'affiche à Forest...
Difficile évidemment d'accepter l'idée de les voir déguerpir après l'heure de show syndical. Il faut que ce soit spécial. Et bon sang, ça va l'être. Interprétant d'entrée de jeu Clenching The Fists Of Dissent et Imperium, la fierté d'Oakland n'a qu'une chose en tête : vous démonter la vôtre. Et comme tout fan de Metallica adepte du ''do you want some old shit ?!" l'aime, MH va plonger dans son vieux répertoire pour mieux assurer le présent. Spine, Bay Of Pigs, Struck A Nerve, Old ou encore un monstrueux Block (nommé Fuck It All par un Robb grand coutumier des plantages de titres de chanson) vont nous immerger, en madeleines de Proust empoisonnées, dans nos jeunes temps où on s'en bousillait les oreilles avec des walkmans à cassette. Pas un de ces putains de morceaux n'a pris une ride et on pourrait même tout à fait imaginer un show de trois heures composé uniquement de ces délicieusetés vintage. Ou de six en rajoutant les nouveaux puisque ces salauds ont la fâcheuse manie d'en composer toujours d'aussi mortels. Ainsi, les meilleurs moments de The Blackening côtoieront ceux des précédents avant un Davidian d'apocalypse en fin de show. Rien à faire, Machine Head is dodelijk!
L'ennui de Forest, c'est que c'est à Bruxelles. Et même pire : à l'autre bout de Bruxelles par rapport à nous. Et le Ring un vendredi soir, ça ressemble à la couronne d'épines du Nazaréen, ou encore au film du même nom, ça fait mal rien qu'à y penser, et ça peut faire peur. Et accessoirement expliquer pourquoi nous avons gentiment loupé Bleeding Through, après avoir déjà pleuré le désistement d'All Shall Perish...
Forest, pour l'occasion, arbore sa configuration club. Tout le second étage des tribunes est occulté d'un rideau, réduisant la capacité à quelque 5000 âmes. Bières en main, dernières vidanges et prise de position dans une zone offrant un point de vue acceptable, voilà déjà Hatebreed qui déboule, Marshall rugissant, bandana en place et tout ce qui va avec. Le son est bestialement puissant et l'ambiance quasi religieuse du lieu a quelque chose de prenant. Enchainant les classiques, Hatebreed va assurer ce qu'il sait le mieux faire : bousiller tout ce qui bouge. Quiconque les ayant déjà vus atomiser une salle moins imposante sait parfaitement que Forest n'est pas le lieu idéal pour que de tels dogues en liberté s'expriment au mieux mais peu importe, on a déjà vu pire comme support band. Doomsayer, Perseverance, Defeatist, Live For This, Destroy Everything, I Will Be Heard et tous leurs petits amis, l'ensemble saupoudré de circle pits, remerciements en français et coucou à Do Or Die. Je laisse libre cours à l'imagination pour visualiser le spectacle...
Machine Head. Machine FUCKIN' Head.
Ma première personnelle avec ces gentils garçons remonte à 1995 et leur première tournée européenne en headliners (au Vooruit de Gand), soutenus par Mary Beats Jane et... Meshuggah (ouais putain!). Forts de leur debut album, Burn My Eyes, ils avaient interprété le disque dans sa globalité et agrémenté la démonstration d'un South Of Heaven de derrière les fagots qui avait achevé les derniers survivants. MH, c'est déjà énorme en soi. Et c'est encore plus massif sur scène. Alors, les voir jouer en tête d'affiche à Forest...
Difficile évidemment d'accepter l'idée de les voir déguerpir après l'heure de show syndical. Il faut que ce soit spécial. Et bon sang, ça va l'être. Interprétant d'entrée de jeu Clenching The Fists Of Dissent et Imperium, la fierté d'Oakland n'a qu'une chose en tête : vous démonter la vôtre. Et comme tout fan de Metallica adepte du ''do you want some old shit ?!" l'aime, MH va plonger dans son vieux répertoire pour mieux assurer le présent. Spine, Bay Of Pigs, Struck A Nerve, Old ou encore un monstrueux Block (nommé Fuck It All par un Robb grand coutumier des plantages de titres de chanson) vont nous immerger, en madeleines de Proust empoisonnées, dans nos jeunes temps où on s'en bousillait les oreilles avec des walkmans à cassette. Pas un de ces putains de morceaux n'a pris une ride et on pourrait même tout à fait imaginer un show de trois heures composé uniquement de ces délicieusetés vintage. Ou de six en rajoutant les nouveaux puisque ces salauds ont la fâcheuse manie d'en composer toujours d'aussi mortels. Ainsi, les meilleurs moments de The Blackening côtoieront ceux des précédents avant un Davidian d'apocalypse en fin de show. Rien à faire, Machine Head is dodelijk!
Nous extrayant le sourire aux lèvres des ruines fumantes, des membres de notre équipage eurent l'honneur du voisinage de pissoir d'un certain Phil Baheux (batteur de Channel Zero, vous savez ça quand même...) qui, du haut de ses sympathiques 2m05, expliqua à l'assemblée que leur retour sur scène avait dépassé de loin leurs espérances les plus délirantes et qu'ils étaient actuellement archi motivés à enregistrer un album "qui va vous claquer à la gueule" avant de partir démonter quelques scènes supplémentaires...
Soirée aussi inoubliable qu'instructive donc, qui ne laissa rien sur son passage sinon un goût de trop peu. Phil (Demmel de MH) ayant lui aussi laissé échapper à la presse que le prochain album allait "enterrer The Blackening", on attend la suite de tout ça au tournant. A vous de concrétiser les gars...
Soirée aussi inoubliable qu'instructive donc, qui ne laissa rien sur son passage sinon un goût de trop peu. Phil (Demmel de MH) ayant lui aussi laissé échapper à la presse que le prochain album allait "enterrer The Blackening", on attend la suite de tout ça au tournant. A vous de concrétiser les gars...