jeudi 27 août 2009

Every Time I Die - Wanderlust

J'ai jamais été fan de Every Time I Die, principalement parce que je les ai vus en première partie de je sais plus qui au Biebob et que leurs gesticulations épileptiques couplées à leur musique chaotico-screamo-chépakoi-core m'ont laissé indifférent... Je n'ai donc jamais écouté d'album jusqu'à il y a peu, et puis tombe ce clip :
Every Time I Die - "Wanderlust"

ça vient de leur nouvel album à venir (New Junk Aesthetic, le 15 septembre) et je trouve ça vaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaachement cool en fait... On dirait Clutch en plus énervé, si l'album est à l'avenant, ça va être grand...
En tapant ces lignes, je suis en train d'écouter The Big Dirty, qui date de 2007, et ça m'a l'air plus criard... Enfin on verra...

La blague du jour...

Promis c'est pas une nouvelle rubrique du site, je ne tiens pas à concurrencer rigoler.com, mais je trouve ça drôle et bien dans l'esprit du blog, donc je transmets :

Comment faire en sorte qu'un hippie ne te vole pas tes sous ?
En les cachant sous le savon :)

Oui je sais c'est con, mais ça me fait rire, un peu comme ce clip, dont la chanson n'est pas sans me rappeler Anthrax quand ils reprenaient S.O.D. sur Attack Of The Killer B's...


mercredi 26 août 2009

O

J'avais dans mes cartons pour projet de vous parler d'un groupe que j'aime bien et qui s'appelle Burst. Alors en deux mots, il s'agit d'un groupe qui aime beaucoup bien Mastodon, et ça s'entend très très fort, mais ils sont malgré tout vachement doués et leurs albums valent bien la peine d'être écoutés, en particulier leur petit dernier, Lazarus Bird, qui vaut vraiment son pesant de cacahuètes grillées... Allez hop, un ptit clip pour vous familiariser avec la chose :

Pas mal hein ? En tout cas si ça vous plaît va falloir vous contenter de leurs deux malheureux albums parce qu'ils ont décidé d'en rester là pour des raisons que j'ignore...

Pendant ce temps, enfin, 18 ans plus tôt, en 1991, Kyuss invente le desert rock et ouvre la voie à toute la scène stoner et progressive, rien de moins... Tool les citent en référence, si ça c'est pas un gage de qualité... Allez hop, un bon souvenir pour ceux qui ont connu ça à l'époque :


C'est alors qu'en Suède, un petit groupe dont le premier album éponyme avait troué le cul de votre serviteur sort Locust. Véritable petit chef d'oeuvre injustement méconnu, il est chanté par Peter Dolving, qui deviendra célèbre quelques années plus tard grâce à The Haunted et aussi parce qu'il a une super grande gueule qu'il ne peut pas s'empêcher d'ouvrir sur le net...



Voilà voilà voilàààà... Alors, où est ce que je veux en venir ? Et bien Peter Dolving travaille depuis 3 ans sur un projet qui, pour le moment s'appelle O, et qu'il définit lui-même comme le projet le plus ambitieux qu'il ait jamais mis en route (et croyez-moi, il a fait des TAS de trucs ce mec), n'hésitant pas à le comparer à un orchestre classique, mais avec des grattes... Il situe ça entre Neurosis et Radiohead un peu plus loin dans la même interview... Et pour le moment, il est entouré du bassiste de Burst et du bassiste de Kyuss... Je présume qu'ils ne joueront pas tous les deux de la basse, mais quoi qu'il en soit, c'est un cool projet, que je me réjouis d'entendre si jamais ça sort un jour...

Est-ce que Mike Patton est un sale con ?

Je suis encore tombé sur une vidéo de Faith No More en live ce matin, et plus j'en vois, plus je me demande si Mike Patton ne jouerait pas au fou furieux pour pas qu'on puisse se rendre compte qu'en fait c'est juste un gros connard... Tintion hein, ça n'enlève rien à son talent et à l'influence énorme qu'il a eu (et qu'il a toujours) sur tous les gens qui se prétendent chanteurs de rock/metal/alternatif et assimilés, moi le premier... Mais de nouveau, à voir comme il traite son public pendant ce morceau (regardez le VITE avant que Youtube ne mette mon blog en prison), je suis quand même mitigé quant à son amour pour son public, et je me demande s'il n'y a pas beaucoup de mépris pour des mecs (et des gonzesses) qui ont quand même payé une fortune pour aller le voir... Ou alors c'est juste moi qui essaye de trouver un moyen de moins regretter de pas avoir été au Pukkelpop, mais ce qui est sûr, c'est que quand je vais à un concert, si le chanteur me regarde et me gueule "What are you lookin' at ?" comme il le fait à 0'28", peu importe qui c'est, je me barre illico...

mardi 25 août 2009

Ultimate Universal Top Album : 1983

ça y est !!! Les choses sérieuses vont enfin pouvoir commencer... 1983 voit la naissance (enfin en tout cas la sortie des premiers albums) du meilleur style musical jamais créé par l'homme : le THRASH !!!!!! Moi-même je ne l'ai bien sûr découvert que plus tard, mais aucun autre genre ne m'aura jamais autant retourné les tripes, le cerveau et l'âme que ça... C'est aussi le style qui a le mieux vieilli, qui s'est le mieux adapté, et qui a influencé tellement d'autres genres que ça en devient ridicule... Le death, le hardcore, le black metal, le power metal, le heavy metal, tous ces styles ont, d'une manière ou d'une autre, été influencés par le thrash, une fois qu'il a été créé... Metallica, Anthrax, Slayer et Megadeth en ont bien sûr été les instigateurs, mais bon nombre de "suiveurs" font aujourd'hui partie du panthéon du metal tout court... J'en ai déjà parlé, mais je ne saurais que vous conseiller le visionnage immédiat de l'excellent documentaire "Get Thrashed" qui raconte la génèse et l'évolution du style...
Au delà de ça, les années 80 continuent leur petit bonhomme de chemin. Et si, dorénavant, le reste du monde doit se contenter d'être derrière Metallica, l'année 1983 n'en compte pas moins quelques bijoux incontournables...
  • Various Artists : "Christine : Original Motion Picture" http://bayimg.com/image/gaochaabj.jpg
    Le film est énorme !! Adapté d'un des premiers romans de Stephen King, il raconte l'histoire d'un jeune étudiant coincé qui voit sa vie changer lorsqu'il achète une Plymouth Fury 1958 un peu spéciale... Jetez-vous sur ce chef d'oeuvre de Carpenter si ce n'est déjà fait... J'adore ce film dont les deux vrais héros sont la bagnole, et la musique qui sort de son auto radio maudit !!! Rien que des tubes des années 50 et 60, rassemblés pour la plupart dans cette bande originale qui, bien qu'anodine, me donne des frissons et a sans doute grandement contribué à mon amour pour la musique de cette époque (avec Retour Vers le Futur, je dois bien le reconnaître)... Et moi, la musique qui me donne des frissons, j'adore...
  • Dio : "Holy Diver"

    Il est fort Ronnie James Dio... après avoir chanté sur l'inégalable Long Live Rock n'Roll de Rainbow, remplacé avec grâce et talent l'irremplaçable Ozzy au sein de Black Sab', voilà qu'il sort le premier album de son groupe solo, nommé Dio, et réinvente le heavy metal !!! Sa voix est bien sûr à tomber par terre, et il amène une dimension à la fois épique et rock n'roll au heavy metal soutenu du groupe qui l'accompagne... Le résultat est d'une classe incroyable, et n'a pas pris une seule ride, sauf peut être les nappes de clavier... Récemment, le morceau-titre a été repris en grandes pompes par Killswitch Engage, et si elle est excellente, elle n'arrive malgré tout pas à la cheville de l'originale...
  • Kiss : "Lick It Up"

    En 1983, Kiss tombe le masque, enfin le maquillage, pour montrer au monde qu'ils savent faire autre chose qu'être un cirque ambulant... Ils calment donc aussi beaucoup le jeu en live, livrant des concerts certes honnêtes, mais plus aussi grandiloquents de flammes et de feux d'artifices qu'auparavant... Dorénavant, il faudra se contenter de la musique... Sacré défi, et faut avoir quelque chose à donner derrière, musicalement parlant... Le pari est réussi sur ce Lick It Up, qui est l'exemple parfait d'album de hard rock tapette glam bien tapé pour l'époque, avec du riff qui tue sans être agressif et des solos virtuoses joué par un Vinnie Vincent qui tombera vite dans l'oubli, un jeu de batterie soutenu sans être trop présent, et des lignes de chant efficaces, alternant entre l'aggressivité contenue du timbre rauque de Gene Simmons et la virtuosité androgyne de Paul Stanley. ça parle évidemment de gonzesses, de rock n'roll, de jeunesse désabusée et de cunnilingus, et c'est BON !!!!
  • Metallica : "Kill'em All"

    Arrêtez tout ce que vous êtes en train de faire, mettez-vous à genoux, et prosternez-vous devant le plus grand groupe que la Terre ait jamais porté... C'est en juillet 1983 que le groupe lâche cette bombe sur un monde qui n'en demandait pas tant... L'album, qui reste aujourd'hui encore le plus hargneux jamais produit par le groupe, ne souffre d'aucun temps mort... Quand il ne détruit pas tout sur son passage par ses tempos thrash ultra rapides, il vous défonce la boîte crânienne de la lourdeur de ses riffs écrasants... Frénétique, puissant, rageur, parfois un peu approximatif, la seule respiration qu'il autorise est l'instrumental Pulling Teeth qui se termine malgré tout dans un chaos incroyable... C'est aussi l'album qui contient Seek n'Destroy, need I say more ? Autant influencé par le heavy metal que le punk hardcore ou encore Motörhead, Metallica pose les jalons du genre musical le plus puissant du monde, mais ça je vous en parlais en début de post... Grandiose...
  • Motley Crue : "Shout At The Devil"

    Pendant que Metallica est occupé à réinventer le métal, Motley Crue fait semblant de rien et continue son petit bonhomme de chemin dans le glam rock pour filles en sortant Shout At The Devil, qui est toujours dans la période de grâce du Crue en terme d'efficacité glam et d'hymnes grandiloquents au sexe, à la drogue et au rock n'roll...
  • Ozzy Osbourne : "Bark At The Moon"
    http://ecx.images-amazon.com/images/I/51RCYsMiqKL._SL500_AA240_.jpg
    Il est sûr qu'Ozzy ne retrouvera jamais la grâce qui l'a frappé pour les premiers albums de Sabbath mais n'empêche, il a quand même sorti son lot de classiques du hard rock, et cet album n'est pas des moindres en la matière.
  • Slayer : "Show No Mercy"

    Après la tornade Kill 'em All, il fallait au moins Slayer pour donner le change... Et quel change !!! Non content de pousser le bouchon plus loin que Metallica en termes de rapidité d'exécution et de violence brute, ils ajoutent en plus une dimension satanique à leurs morceaux qui, si elle est certes un peu ridicule, n'en apporte pas moins une aura maléfique autour du groupe de très bon aloi... La production a un peu souffert des années et l'album gagnerait à être remixé, remasterisé, voire réenregistré, mais les compos, comme Evil Has No Boundaries, The Antichrist, Die By The Sword, ou Black Magic, n'ont rien perdu de leur violence, et restent d'ailleurs des temps forts des concerts du groupe, 26 ans (!!) après leur sortie...
  • Suicidal Tendencies : "Suicidal Tendencies"

    Difficile de croire que Suicidal est aujourd'hui quasiment tombé dans l'oubli, tellement les premières années de leur carrière ont eu une influence majeure sur l'ensemble de la scène metal... Ce qui les distinguait du reste de la scène thrash, c'est que contrairement à Slayer, Metallica ou même Anthrax, Suicidal est avant tout un groupe de punk hardcore, que ses influences metal vont mener à tutoyer les plus grands noms du thrash. ça se sent très fort sur ce premier opus, qui a très peu d'influences metal, mais qui n'en reste pas moins un album extraordinaire. De plus, contrairement à Metallica qui parle de conquérir le monde avec du Metal ou de Slayer avec Satan, Suicidal a une approche à la fois plus personnelle, plus engagée, et plus distante aussi, en maniant le second degré et l'humour potache avec talent...
Notons aussi que 1983 est l'année de sortie du premier Madonna et du War de U2, mais on est pas des tarlouzes, donc pas de chroniques...

lundi 24 août 2009

Dépressifs s'abstenir

Allez, je sens que ceci va faire plaisir au plus Turc d'entre nous...




Un texte foudroyant qui cristallise la désillusion post-hippie, début des années 70. Ferré y vomit tout son mépris pendant plus d'un quart d'heure, donc accrochez-vous. Le titre Il n'y a plus rien préfigure avec un flair prémonitoire le "No future" du mouvement punk, qui ne naitra que quelques années après la création de ce texte.

La version album est beaucoup plus féroce, mais je la trouve pô sur le ouébe. Paroles dispo ici.

dimanche 23 août 2009

Les sorties de la semaine

  • Gwar : « Lust In Space »
    Aussi incroyable que ça puisse paraître, je n’avais jamais écouté Gwar… Alors bien sûr, comme tous les métalleux de la terre, je connaissais le groupe, leurs costumes et leur image, ainsi que leur réputation d’être certes très théâtraux, mais musicalement relativement moyens… Cette année, après avoir vu une interview hilarante d’Oderus Urungus, je me suis décidé à jeter une oreille sur Lust In Space, leur dernier album en date… L’inconvénient quand on ne jette qu’une oreille, c’est qu’on n’a pas les costumes et le tintouin, et du coup on ne juge que la musique… Et là, ben faut bien dire que ça casse pas 47 pattes à un Zerfilub… C’est un métal très générique, qui bouffe un peu à tous les rateliers des sous genres (thrash, heavy, glam, parfois même stoner…), sans jamais vraiment briller en fait… C’est chiant au bout de 30 secondes et insupportable au bout de 3 morceaux… J’espère vraiment qu’Oderus Urungus ne parle pas français et ne lira donc pas ces lignes, autrement je SAIS que d’une manière ou d’une autre, il changera le sens de fonctionnement de la plupart de mes orifices si jamais il apprend que j’ai dit du mal… Mais bon, chuis un taré moi, donc je prends le risque…
  • Alexisonfire : « Old Crows/Young Cardinals »
    Je ne sais pas pourquoi j’ai l’impression que ce groupe est un groupe hype adulé par les djeuns mais ayant zéro crédibilité dans le vrai monde… J’ai dû lire ça quelque part et ça m’est resté, j’assimilais un peu ce nom à Fall Out Boy et les trucs pourris du genre… Mais au hasard d’une compile Kerrang, j’ai entendu un extrait de leur dernier album et en fait, rien à voir… Enfin, j’en sais rien en fait, ils sont ptete ultra hype et potes avec Fall Out Boy, mais ça je m’en fous… Musicalement, c’est un super album de rock alternatif punkoïde intelligent, bien joué, avec deux chanteurs bien complémentaires et des compos catchy, sans pour autant tomber dans la facilité ou les clichés… C’est original, bien joué, bien chanté, ça se prend pas la tête et voilà !!
  • Emmure : « Felony »
    Séba m’a présenté ce groupe fin 2008 en me disant que c’était du deathcore dans lequel y avait que des gros breaks ultra lourds, agrémentés de SUR breaks encore plus lourds… C’est sûr qu’en matière de breaks spécial tatane droit dans ta gueule, ils s’y entendent bien… ça donne effectivement furieusement envie d’aller casser du cartilage avec les mains, les coudes, les genoux, les pieds, tout ça… C’est vrai aussi qu’à part cette brutalité brute, ultra premier degré et zéro finesse, il n’y a pas grand-chose, mais en même temps, c’est bon de temps en temps de juste profiter de la violence sans se poser de questions…
  • Celeste : « Misanthrope(s) »
    Depuis que Gojira est devenu ultra culte chez les gros ricains, il ne se passe pas une semaine sans qu’ils se convainquent d’avoir trouvé la nouvelle sensation française qui va détrôner les idoles de VinZ et Ercan… D’un côté, c’est cool, parce que du coup la scène française évolue, et au lieu d’avoir Watcha, Pleymo et Enhancer à Durbuy, on a Hacride, mais d’un autre côté, cette sale habitude « c’est français DONC c’est bien » est lourde… Déjà que ça me cassait les couilles que la presse metal française encense systématiquement les groupes du cru rien que parce qu’ils sont du cru, si maintenant le reste du monde s’y met juste parce que Gojira leur a retourné l’anus, je suis moins d’accord… Ici par exemple, Celeste pratique un sludge massif, lourd et gras aux ambiances glauques limite black metal… Bon, c’est pas mal, mais ça révolutionne rien du tout, et les titres (en français) sont d’un ridicule !!! Tracklisting, rien que pour la blague :

    Que des yeux vides et séchés
    Comme pour leurrer les regards et cette odeur de cadavre
    Toucher ce vide béant attise ma fascination
    La gorge ouverte et décharnée
    Il y aura des femmes à remercier et de la chair à embrocher
    Mais quel plaisir de voir cette tête d'enfant rougir et suer
    Une insomnie avec qui tout le monde voudrait baiser
    A défaut de te jeter sur ta progéniture...
    anesthésié vos membres dans une orgie d'enthousiasme


    Voilà voilàààà… Alors maintenant les garçons vous rendez les clés et vous retournez bien sagement dans vos cellules ok ?
  • Vader : « Necropolis »
    Vader est une valeur sûre incontournable du Death Metal à l’ancienne… Contre vents et marées et depuis leur premier album en 1994, les polonais enfoncent en deux riffs toute la nouvelle scène, en ne changeant pourtant rien à leur formule : un death metal à l’ancienne, dont la seule concession est de lorgner de temps à autres (dans les solos notamment) dans le thrash à la Slayer… Concis, brutal, efficace, technique, pas lassant pour un sou, ce « Necropolis » est une réussite totale dans le style…
  • 3 Inches Of Blood : « Here Waits Thy Doom »
    Jusqu’ici, 3 Inches Of Blood faisait de son côté “Epic True Power Heavy Metal” un gimmick pour agrémenter son metalcore convenu et lui permettre par la même de sortir du lot… Ils le faisaient déjà très bien, mais sur ce nouvel album, ils passent clairement à un échelon supérieur et assument à fond ce côté traditionnel !! Adieu le suffixe –core, place au METAL !!! Plus aigu qu’un Rob Halford au summum de Painkiller, plus thrash que Metallica sur Ride The Lightning, plus frimeur que Manowar, plus épique que Hammerfall, le 3 Inches Of Blood version 2009 est une telle collection de superlatifs qu’il devient difficile de les résumer… En tout cas, ça le fait à mort, et ça donne une idée de ce à quoi Metallica aurait pu ressembler en 1984 s’ils avaient eu Axl Rose comme chanteur…
  • Shadows Fall : « Retribution »
    Contemporains et super potes de Killswitch Engage, Shadows Fall joue clairement dans la même cour qu’eux, avec vachement beaucoup moins de succès, la faute à des compos beaucoup moins catchy et à un chanteur beaucoup moins charismatique… C’est sûr qu’un gros black qui soulève ses fans par poignées de 12 pour les jeter dans le pit et qui, accessoirement, chante et gueule sa race mieux que n’importe qui, ça le fait plus qu’un poivrot aux dreadlocks plus longues que lui… Pourtant, Shadows Fall a un capital sympathie qui fait que j’ai toujours donné une honnête chance à leurs albums, sans jamais être soufflé… Il est peut être un peu tôt pour dire si ce « Retribution » va changer la donne, mais ce qui est sûr, c’est qu’il est bien plus heavy, mélodique, accrocheur, original et bien torché que tout ce que j’avais pu entendre jusqu’ici… Reste que les dreadlocks, ça pue, mais bon, personne n’est parfait hein…
  • Cave In : « Planets Of Old »
    C’est VinZ qui m’a parlé de ce groupe en me disant que ça lui faisait limite penser à Mississauga… Ce 4 titres est certes bien, propose un rock/hardcore/stoner massif et couillu aux ambiances allant de l’éthéré au poisseux, mais je cherche encore les points communs avec les gentils garçons de mon groupe et moi-même…

Seasick Steve

Après Jace Everett la semaine dernière, voilà que je jette une oreille désinvolte sur Seasick Steve il y a quelques jours, et paf ! un nouveau chanteur country contemporain à rajouter à la liste... Le nom m'avait été soufflé par des potes rencontrés à un festival, qui, une fois convaincus que je plaisantais pas quand je disais que j'aimais bien la country, m'ont parlé de ce gars qu'ils allaient voir à Werchter... Souvent plus blues que country, la musique de Seasick Steve fleure bon le sud profond, et pourrait aisément être assimilée à une version roots, acoustique et crédible de Down... Car de la crédibilité, il en a à revendre le garçon... Avec son look de clochard, on se rend vite compte à la lecture de sa bio qu'il en est un !!! En tout cas un vagabond, en marge de la société, qui vit là où il trouve que l'herbe est assez verte à son goût... Accompagné de son "groupe", à savoir une vieille guitare à 3 cordes, et la "Mississipi Drum Machine" (voir vidéo ci-dessous), il balance une musique pleine d'âme et de joie, un bijou du genre...
C'est au hasard d'une émission anglaise où il est venu chanter qu'il est devenu plus hype que la hype qu'il s'est retrouvé en bonne place de tous les festivals européens, comme le Reading ou Werchter... Côtés albums, il en a 3 à son actif (et un live, au Reading justement), dont le petit dernier, "I Started Out With Nothing And I Still Got Most Of It Left" est une pure merveille, en partie produit (et chanté sur un morceau) par Nick Cave.

ENORME vidéo du lascar en live...

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