samedi 16 avril 2011

gooo gooo

En lisant le programme tv dans mes toilettes ce matin, je me suis aperçu que les power rangers (copie conforme de Bioman à l'américaine) existaient encore. Les premiers épisodes datent de 1993 et ont connu quelques remaniement au fil des années: Mighty Morphin avec les robots dinosaures, et les autres que je n'ai pas connu: Zeo, Turbo, Dans l'espace, L'autre galaxie, et j'en passe soit seize au total. Voila pour la petite histoire.
Outre l'aspect nostalgique de ces héros en collant coloré, qui dégomment des êtres maléfiques à coup de poing et laser voire les deux en même temps, et qui pour s'exprimer et montrer leurs émotions, brassent l'air à grands gestes saccadés (bah oui z'ont des masques, et j'en profite d'ailleur pour saluer leur superbe jeu d'acteur),
c'est le générique qui m'a laissé une trace indélébile. En gros vous prenez (pour déconner hein.) un riff de Megadeth, un solo de Van Halen, un refrain pourrie de dessin animé, et vous obtenez le générique le plus Metal de mon enfance.



Ce monde n'est PAS foutu...

...car le metal est une valeur universelle. Une preuve supplémentaire avec Wrust, originaire du Botswana -- et qui pratique un style franchement inspiré de Obituary et Machine Head !

MACHINE FUCKING HEAD en studio !!!

A l'heure où vous lirez ces lignes, Machine Head sera entré en studio pour écrire une nouvelle page de l'histoire du métal que j'espère aussi inspirée, épique, virtuose et géniale que The Blackening !!

Guano Apes : "Bel Air"

Même si je ne connais pas leur discographie sur le bout des doigts, je connais assez Guano Apes pour savoir qu'au long de leur carrière, ils se sont essayés à environ 850 styles musicaux, du rock alternatif à la fusion en passant par le trip hop et, pour cet album ci, un pop-rock influencé par la cold wave, à la croisée des chemins entre Garbage, Blondie et Muse. Et ça me laisse perplexe. Parce que depuis le temps, ils devraient avoir trouvé leur voie non ? Or, on sent bien qu'ils se cherchent toujours, qu'ils ne sont pas à l'aise avec le style qu'ils pratiquent. Le pire, c'est qu'on ne peut même pas les taxer d'opportunisme, dans la mesure où ils ne sont même pas "à la mode". Par contre, ils sont bien à côté de la plaque, ça c'est sûr, et cet album n'a d'intéressant que sa pochette, la jolie paire de gambettes de Sandra Nasic étant loin d'être désagréable à regarder.

vendredi 15 avril 2011

Le groupe que tu connais pas de la semaine: Persefone



Persefone est un groupe de death progressif qui nous vient tout droit d'Andorre, ou il ne doit pas avoir des masses de groupe de Metal.
Shin-ken
leur troisième album et dernier album en date, est sorti en 2009. Je ne connais pas la scène de cette principauté, mais je peux dire sans trop me mouiller, qu'il s'agit du meilleur groupe du style dans le coin. Les compos sont modernes et soignées, et même si elles ne me transcendent pas, je les apprécie un peu plus à chaque écoute. Le disque a une thématique japonisante, et est entrecoupé d'interludes toutes mignonnes qui font la part belle à la nature. Les petits bruitages parsemés dans quelques chansons m'ont un peu agacé. Surtout dans la deuxième piste fall to rise ou ils me font penser à Samuraï Shodow (jeux video sur Neo Geo). Mais venant d'un ancien no-life comme moi, il ne faut pas en tenir rigueur. Certaines parties piano m'ont aussi quelque peu saoulé, ne m'évitant pas la comparaison avec Dream Theater. Heureusement qu'elles ne sont pas aussi longues et aussi démonstratives. Pour faire court Shin-ken est un bon album qui passe comme une lettre à la Poste.

extrait #1: Kusanagi





extrait #2 intro + fall to rise



The Sword : "Night City"

Je suis pas trop fan de The Sword, même s'ils pratiquent un style que j'affectionne tout particulièrement. Mais ce Night City a une vibe à la Thin Lizzy qui me donne envie de... réécouter du Thin Lizzy. Bien essayé les gars...
Click Here To Watch The Video

The Haunted : "Unseen"

Ceux qui considèrent The Haunted comme un groupe de thrash pur jus risquent d'en être pour leurs frais. Ça fait très longtemps que le prisme musical dans lequel se place le groupe est tellement plus que ça qu'il est un peu vain d'attendre d'eux un album qui se confinerait à un genre. Certes, les trois premiers albums étaient clairement dans le style, mais deux d'entre eux ont été enregistrés sans Peter Dolving, qui est clairement devenu la force créatrice du groupe, lui apportant une ouverture d'esprit et une liberté artistique qui leur interdit dorénavant de s'enfermer dans un carcan musical unique. Revolver en posait les jalons, The Dead Eye faisait culminer le concept avec un album magnifique, d'une richesse et d'une cohérence inouïe. Versus était un peu moins définitif, et The Haunted pousse donc le concept dans ses retranchements et propose avec Unseen un album ou le thrash n'est plus qu'une vague influence parmi tant d'autres. Si une lecture superficielle et rapide fait ressortir de manière évidente un côté mélodique ultra présent, Unseen est loin d'être, comme j'ai pu le lire dans des critiques aigries de thrasheurs déçus, un album de pop metal. Il n'est pas facile, ni accessible, et il a beau être mélodique et modéré, il n'en reste pas moins riche, complexe, et METAL !! Peter Dolving étale son talent de manière presqu'indécente, son chant ultra varié passant par tous les spectres, citant ses références (Nick Cave, Maynard Keenan, Neil FallonJosh Homme, et j'en passe) de manière ultra assumée et décomplexée, tout en gardant une identité et une signature vocale unique qui va jusqu'à citer Locust, sorti avec Mary Beats Jane, qui reste à plus d'un titre le chef d'oeuvre absolu de la discographie riche de Dolving. Mais Unseen n'est pas un album solo de Dolving, loin de là. Les musiciens sont ici au sommet de leur art, et si les tempos se veulent plus souvent ralentis que par le passé, la richesse des riffs, les harmonies des guitares, associés à une section rythmique à la fois carrée et groovy, sont fidèles au son de unique de The Haunted, qui les a toujours distingués des autres. La production multi-couches claire comme de l'eau de roche est une fois de plus parfaite, tout comme cet album qui se hisse sans peine au sommet de la discographie riche et ultra variée du groupe !

jeudi 14 avril 2011

En attendant le "Black Metal for dummies" de JeeBee...

En attendant donc, ce post promis il y a moult semaines par noss' JeeBee national, une petite dose de black ne devrait pas faire de mal...

Alors certes, à l'instar de formations comme Deathspell Omega, Blut Aus Nord cultive une image buzz-casse-couilles qui a tendance à se la péter über-gravissime pour atteindre des sommets beauchapeautesques (pour les non-initiés, rendez-vous ici... "Rodriguo, cinderella").

Pourtant, le boquet suivant (issu du prochain opus intitulé 777 - Sect(s)) démontre qu'injecter une dimension expérimentale dans un style ultra-saturé peut faire mouche. Je suis conscient que ceci va paraitre indigeste à ceux qui ont une réaction épidermique à chaque fois qu'on mentionne le genre en question... mais essayez de tenir pour savourer la bizarrerie qui se profile à 2'10 et se précise à partir de 3'10...

Gratos ! Wormrot : "Dirge"

Ah oufti la putain de sa mère çui ci je ne suis pas peu fier de l'avoir dégotté !!! Wormrot, c'est la toute grande classe du grindcore d'obédience Brutal Truth. Un album magique, véritable défouloir de 18 minutes pour 25 morceaux. Le groupe est thaïlandais, et a juste tout compris au genre, tellement que même en pas gratuit je l'aurais volontiers acheté ! Et comme je suis de bonne humeur du coup, je vous mets le clip en bonus allez hop !

mercredi 13 avril 2011

Daria

A la base, personnage secondaire de Beavis et Butt-head, Daria, crée par Lewis Layne et Glenn Echleir fut plus tard l'héroïne du dessin animé du même nom. Il passait sur la quatrième chaine française, et m'a beaucoup marqué malgré le peu d'épisodes que j'ai vu.
Cette jeune fille cynique évoluait dans le monde cliché des séries américaines, Ado/Lycée/vie familiale bizarre. Genre vu et revu mais qui a fait mouche une fois de plus, avec ses dialogues et ses personnages hauts en couleur. Le père angoissé et débile, la sœur superficielle, le duo quaterback cheerleader, et j'en passe. Peu de mes potes connaissent, alors ça m'a donné envie de le partager avec des millionnnnnns de personnes via ce blog.
Le générique rock n roll que je chantais jadis en yaourt est un extrait de you're standing on my neck du groupe Splendora.





QUOII?! Vous ne connaissiez pas et vous voulez découvrir ce dessin animé, ou tout simplement re-mater les épisodes dont vous vous souveniez plus? (ah ouaiiis p*ta*n Daria c'était trop chanmééé!!) c'est sur ce site .

Justin Bieber vs. SLAAAAAAAAAAAAAAYEEEEEEEEEEEER

Alors certes, l'issue d'un tel combat ne laisse pas vraiment de doute quant à l'éparpillage de morceaux d'adolescent tout autour du ring, d'autant que Slayer est appuyé par Megadeth. Mais ce document sociologique s'intéresse plus au public qu'aux groupes, et ils ne sont pas si différents que ça au fond...

Sylosis : "Edge Of The Earth"

Je cite notre ami JB : "Le meilleur album de 2011 est sorti. Cet album est pour moi la parfaite definition de ce que doit etre le metal en 2011. Etonnament avec un feeling tres frenchie..."
Bon, je n'irai personnellement pas aussi loin que lui, 2011 est une année bien trop riche pour arrêter un classement aussi tôt (d'autant que le #1 est connu depuis bien longtemps, hehehe). Ce qui est certain, c'est que Edge Of The Earth est un album exceptionnel, qui couronne une discographie qui n'avait déjà pas à rougir. Mais ils peuvent en être fiers, de leur petit dernier, les thrasheurs anglais, car s'ils nous ont habitués à un niveau d'exception sur leurs précédents albums, les compos prennent ici une dimension épique qu'on ne leur connaissait pas encore. D'une intelligence rare, les compos sont à la fois brutales et rapides, mais laissent aussi toujours de la place à un côté plus progressif, construit, massif et lourd qui sort des clichés de tous les genres avec lesquels il fricote. L'album est d'une solidité à toute épreuve, et on sent au fil des écoutes qu'on est pas près de s'en lasser. Et pour le feeling très frenchie auquel fait référence JB, c'est vrai qu'on pense régulièrement à Gojira, en particulier au niveau du timbre du chanteur et du placement de sa voix sur les passages les plus calmes. Au final, je ne sais pas si j'irai jusqu'à affirmer que Sylosis nous a sorti l'album de l'année, mais ils nous ont sorti un vrai petit bijou, ça c'est une évidence !

mardi 12 avril 2011

Bande Annonce : Attack The Block

Des djeuns, des aliens, le tout dans la banlieue londonienne, avec en bonus Nick Frost qui vient cabotiner, ça ne peut être qu'un super bon film !

Rise Against : "Endgame"

Rise Against se paye le luxe d'être novateur dans un style ultra codifié : le skate-punk-core je sais pas quoi à la Bad Religion, NoFX et autres Pennywise. Et s'ils respectent les codes du genre, avec tempos cavalcades à foison, voix haut perchées un peu monocorde et poussée, refrains fédérateurs à la WO-HO-HO-HOOOOOOOOOO, et j'en passe, les morceaux passent super bien (bon OK, ptete juste le chant qui devient vite lourd), et le groupe profite de tout l'espace que le style pratiqué lui laisse pour ne pas se répéter et garder mon attention. 

lundi 11 avril 2011

Travis Barker : "Give The Drummer Some"


J'ai acheté l'album de Travis Barker comme on achète une boite de chewing-gum qui se trouve devant la caisse d'un supermarché. L'exemple même de l'achat compulsif. Des cd plein les bras, heureux de mes trouvailles, je tombais dessus au moment de payer. "Oh?! allé j'le prend."
Le pigeon quoi. Mais bon, après tout j'avais bien aimé ses remix de Low de Flo-Rida, et Crank That de Soulja Boy.
Je mets donc la galette dans mon lecteur, avec un léger rictus, m'imaginant déjà en train de faire de la air batterie dans tout les sens (et peut être, casser un des goodies qui ornent mon bureau).
Les pistes s'enchainent sans que Travis ne me mette dans cet état. Je trouve le son fade, la batterie trop en retrait, et surtout... il n'y a que du rap. Haha et m**de je m'attendais pas à ça. Même les titres avec Tom Morello et Cypress Hill, que j'aime pourtant, ne m'ont pas convaincus. Un album qui m'a donc déçu et qui fait carrément tache dans ma discothèque. (soupir..)

No One Is Innocent : "Gazoline"

Mais qu'est-ce qui m'a pris de donner une chance à cette daube ? Pourtant je le savais que No One Is Innocent a jamais rien sorti de potable depuis son premier album qui déjà était tout juste passable... Y a des jours comme ça où on ferait mieux de s'abstenir, et le jour où mes pauvres petites oreilles se sont perdues sur cet album fait clairement partie de ceux là. Un rock alternatif oscillant entre Noir Désir de bas étage et influences arabisantes à peu près aussi crédibles qu'Eve Angeli en ingénieur agronome. Les paroles sont racoleuses, collection lamentable de tous les pires clichés de rebelle de salon de thé. Un album plus que dispensable, voire une entrée fracassante dans la liste des abominations soniques qui n'auraient jamais du voir le jour.

dimanche 10 avril 2011

The Human Abstract : Faust

Deuxième extrait du fabuleux Digital Veil de The Human Abstract. Bon, le clip casse pas des briques mais qu'est-ce que le boquet est bon !!

News Of The World

  • BlackGates, un des nombreux groupes formés par Dan Nelson après son éviction d'Anthrax, a mis un premier morceau en écoute ici. Comme je m'y attendais, c'est pas mal du tout, et je me réjouis d'entendre la suite ! 
  • Limp Bizkit aux Ardentes !! Donc au parc Astrid, celui là même où j'allais user mes pantalons dans la plaine de jeux lors de mes jeuuuuuunes années... Bon j'irai pas hein, mais c'est fou non ? Y a Sum 41 aussi... A quand le Big Four ?
  • Le sampleriste/programmeur/claviériste de Chimaira quitte le groupe. Décidément, après Jim LaMarca (le bassiste), les deux gratteux qui jouent dans SFU, ça sentirait pas un peu l'oignon chez Chimaira ?
  • Le 6/6 (trop fort !) sortira le nouveau Morbid Angel, qui s'appelle donc I-jesaisplusquoi-us. L'album sortira dans 241 formats différents histoire de ravir les fans, et j'ai pas lu tous les détails, mais à mon avis y doit au moins y avoir de quoi ouvrir les portes de l'enfer ou un truc du genre. Détails ici.
  • Goatwhore rentre enfin en studio en juillet pour donner un successeur au fabuleux Carving Out The Eyes Of God !