samedi 7 août 2010

Hour Of Penance - Paradogma


Je pensais avoir mis la main sur la plaque BDM (pour Brutal Death Metal) de l'année avec le dernier AOAA, The Reign Of Darkness.

Je m'étais trompé.

Il fallait s'y attendre depuis leur monumental The Vile Conception, ces ritals en ont dans le froc. Paradogma, le petit dernier, va être difficile à chroniquer. La raison en est simple : il va falloir trouver des métaphores encore plus barbares que pour l'AOAA, sinon on passe à côté de la chose.

En vrac, Paradogma c'est un peu adopter des bébés orphelins soudanais pour revendre leurs amygdales sur eBay ; disséquer vivant le chaton d'une gamine et lui envoyer la vidéo pour Noël ; faire croire à une mamie abandonnée qu'on va lui rendre visite pour son anniversaire et y aller pour lui offrir une corde ; envoyer un modèle réduit de navette spatiale aux familles des astronautes de Challenger, des tickets restau à une anorexique et des chaussures de marche à un tétraplégique. On voit un peu le genre? Alors il faut aussi écouter. Et vite.



Old Band Alert : Corrosion Of Conformity

J'ose espérer que le titre est trompeur et que tu connais Corrosion Of Conformity. Si ce n'est pas le cas, corrige tout de suite cette lacune énorme dans ta culture musicale. CoC est un des groupes les plus sous estimés de la terre, qui a commencé sa carrière en 1983, et qui, malgré de nombreux revirements de line up et de style, est toujours là aujourd'hui. De leur discographie, je retiendrai Blind, Deliverance et Wiseblood, mais surtout Blind, qui est le seul album qu'ils aient enregistré avec Karl Agell, chanteur exceptionnel qui n'a jamais rien fait d'autre...

Par la suite, c'est le guitariste Pepper Keenan qui a assuré le chant, comme c'était déjà le cas sur leur "tube", Vote With A Bullet, comme me le faisait remarquer judicieusement le toujours alerte VinZ, dans l'Ultimate Universal Top Album 1991.

Et paf ! Une compile gratos dans ta tête !

Metality est un blog que j'ai découvert il y a tellement peu de temps que je ne pourrais même pas vous dire s'il est bien ou pas. Toujours est-il qu'ils viennent de faire un bond faramineux dans mon estime en célébrant leur 1000ème post avec une compile téléchargeable pour la modique somme de que dalle. Je ne connais pas des masses des groupes qui la jalonnent, mais il y a The Empire Shall Fall et Cilice, et c'est assez pour me donner envie de découvrir le reste. En plus, ça m'a donné à réfléchir (si, si). Chez Hail & Kill, on a passé le cap des 1000 posts depuis belle lurette, et je ne vous ai toujours rien offert, vilain ingrat que je suis... Promis, je me mets à farfouiller dans les méandres de la législation des droits d'auteur et des autorisations de publier des trucs et tsa et je vois ce qu'il y a moyen de faire... Sinon le cadeau ce sera une photo de mes dernières vacances à la mer en famille, z'en dites quoi ?

vendredi 6 août 2010

Le clip de la semaine : Xerath - "False History"

Les plus avertis (et les plus anciens...) se souviendront peut être de Dearly Beheaded, formation anglaise qui, en 1996, avait atterri avec l'album Temptation comme une dalle de béton sur un caniche dans une production métal alors chamboulée par les débuts du néo et la fin du grunge. La même école nous sert aujourd'hui Xerath, dont le I sorti l'an dernier n'est pas sans rappeler les réjouissances d'antan.

Le clip a certainement dû être réalisé en une après-midi, mais l'intention y est et le morceau déchire.

L'instant cynique #3

Tout Meshuggah en 10 secondes !

REALITY !!

Aïe ! Pas taper Ercan !!

Bande Annonce : Sucker Punch

Phil (pas toi, l'autre), t'es assis ? Non ? Bon ben assieds toi avant de regarder ça parce que tu vas tomber sinon. ça s'appelle Sucker Punch et c'est le nouveau Zack Snyder (300, Dawn Of The Dead, Watchmen, que des merdes quoi).

jeudi 5 août 2010

Le titre de chanson qui tue de la semaine : Next Time I See You, You're Dead, par First Blood

Comme me le suggérait il y a 20 minutes Séba, j'inaugure une nouvelle rubrique, qu'il faut alimenter maintenant alors au boulot les gars !!!

Dax Riggs : "Say Goodnight To The World"

Même si je ne le connais que depuis un peu plus d'un an, Dax Riggs est un artiste majeur à mes yeux. De ses débuts dans Acid Bath à sa carrière solo dans un blues alternatif mélancolique et doomy, il démontre une fois de plus (si besoin était) que les artistes issus de la Nouvelle Orléans ont vraiment un truc à part. Sur cet album, deuxième album solo sorti en son nom propre, Dax Riggs va encore plus loin dans l'introspection que sur son prédécesseur, We Sing Of Only Blood And Love. Les ambiances se font éthérées, les rythmiques lentes, la voix distante et pleine d'écho, l'album est certes moins direct, mais n'en est pas moins magnifique. Car si l'ambiance de l'album est parfois limite doom (même si majoritairement acoustique et bluesy), il n'en est pas pour autant dépressif et chiant, au contraire. Le groove est bien présent, et même si la mort est omniprésente dans ses textes, son approche est plutôt celle, distante et ironique, d'un Nick Cave, à l'image de la reprise de Heartbreak Hotel (d'Elvis, bande d'inculques), transformée en chant funéraire. 
Si vous ne connaissez pas Dax Riggs, je vous le recommande (une fois de plus) chaudement, mais je vous conseille malgré tout de commencer par We Sing Of Only Blood And Love, voire par l'album éponyme de Agents Of Oblivion, car ce petit dernier n'est pas le plus facile à aborder si on n'est pas coutumier de l'univers du personnage. Pour les autres, ce petit bijou est un pas de plus en avant dans la carrière d'un vrai grand artiste, même s'il restera probablement méconnu.

New Scars On Broadway !

Scars On Broadway est le projet de Daron Malakian, guitariste, 2ème voix et compositeur principal de System Of A FUCKING Down. Et le premier album du groupe est un petit brûlot qui rappelle les heures les plus punkoïdes de SOAD, l'influence de Jello Biafra planant en permanence au dessus de la voix de Daron. Ils viennent de sortir un nouveau boquet intitulé "Fucking", ce qui est le titre de chanson le plus cool du monde !
Fucking by SCARS ON BROADWAY

Gratos : Cluch - Live At Bonnaroo

Alors certes, il n'y a que trois chansons, dont une qui n'est même pas de Clutch, n'empêche, c'est gratos, et c'est Clutch, c'est donc obligatoire !!

mercredi 4 août 2010

Envie de prendre des cours ?

Un de mes grands regrets dans la vie, c'est de ne pas savoir jouer d'un instrument. Pas que le violoncelle ou la flûte à bec m'auraient fait fantasmer, mais si je dois n'en choisir qu'un, ce serait la batterie ! Je n'y peux rien, c'est celui avec lequelle je sens que j'ai le plus d'affinités. Ceux qui me dépassent sur l'autoroute ou mes collègues de bureau doivent d'ailleurs me prendre pour un cinglé lorsque mes mains et mes pieds partent dans tous les sens, tâchant d'imiter de façon très maladroite la frénésie d'Inferno ou d'un Shannon Lucas...

Du coup, lorsque je vois une annonce comme celle envoyée par Hacride, je ne peux qu'avoir un regret supplémentaire : ne pas habiter Poitiers !

Batteur des groupes Hacride et Om Mani, ayant accumulé une grande expèrience studio et scènique, professeur depuis 14 ans, tous niveaux, tous styles, tous âges.

Endorsé Zildjian et Spaun.

Programmes personnalisés, ayant avant tout pour objectif de permettre à l'élève de développer son style et de rapidement savoir évoluer seul.

Etudes de styles :

Jazz : travail de l'indépendance, systèmes, chabada, études "up tempo", chorus, mesures asymétriques etc..

Latin : travail des différentes claves, rythmes brésiliens ( samba, baiao..), rythmes afro ( mozambique, guaguanco, mambo, songo... ), systèmes, polyrythmies...

Funk : travail du groove, ghost notes, accents, assise rythmique, jeu au fond ou en avant du temps, syncopes..

Metal-Rock : Double grosse caisse ( appogiatures, accents, coordination etc..), polyrythmie, travail de la frappe...



Enseignement technique, jeu au métronome, play back, polyrythmie, illusions rythmiques, indépendance, lecture-déchiffrage, improvisation, ambidextrie, "chicanes" etc....

Sessions de cours allant de 1h à 4h, avec possibilités de stages thèmatiques pour les plus motivés.

Possibilité de cours solfège rythmique etc....

Paiements en chèque emploi service.

Pour plus de renseignements : batmike ( at ) free.fr

L'instant cynique #2

Gojira live aux Vieilles Charrues

Gojira en concert, c'est juste une tuerie, l'impression de se manger un camion de 1990 quadrillons de tonnes (ouh la référence pointue ici !) dans la face en boucle pendant les 72 minutes que ça dure. Enfin, je suppose qu'il leur arrive de jouer plus ou moins longtemps que ça, mais aux Vieilles Charrues, c'était la durée de leur set, et ça déchire !

Korn : III - Remember Who You Are

Je viens de relire tous les posts que j'ai consacré à Korn depuis la création de ce blog, et le moins qu'on puisse dire, c'est que je ne suis pas tendre avec eux. Il faut dire que de 1994 à 1998, Korn était un groupe vraiment très important dans mon univers musical, dont les trois premiers albums ont apporté une quantité impressionnante d'innovations en tout genre dans un style qui commençait un peu à se mordre la queue. En un mot comme en cent, Korn a tout simplement changé la face du métal, c'est impossible de le nier, qu'on soit fan ou pas. Et puis, il y a eu un Issues fort décevant, et des concerts plus que moyens, et une qualité qui suivait une courbe inversément proportionnelle à la notoriété du groupe, jusqu'à devenir une parodie pitoyable d'eux mêmes, tout juste bonne à alimenter les pages people des magazines pour gonzesses, mais certainement plus apte à honorer mes royales esgourdes. 
L'annonce d'un retour aux sources avec un album produit par Ross Robinson (comme les deux premiers), qui renie ouvertement TOUT ce que le groupe a fait depuis Life Is Peachy était tellement énorme qu'il était difficile d'y voir autre chose qu'une tentative pathétique du groupe de se refaire une cure de jeunesse et de regagner une certaine crédibilité, crise de la quarantaine oblige. 
Et puis, entre des prestations live qui tiennent enfin la route (voir la prestation impressionnante du groupe chez Jimmy Kimmel), un évènement original et réussi avec le concert dans le crop circle, ma curiosité a été suffisamment piquée pour que je donne une honnête chance à l'album. Le verdict ? Je ne pensais vraiment pas que j'allais écrire ça un jour, mais c'est une tuerie !! 
Pour la première fois depuis 1998, Korn est parvenu à livrer un album solide, créatif, intelligent, puissant et carré. Alors certes, il n'y a pas de révolution sonore ou de réinvention du métal comme ont pu l'être les deux premiers albums du groupe, on est loin du génie absolu de morceaux comme Ball Tongue ou Twist, mais l'album vaut largement le détour malgré tout, par le biais de compos qui vont droit à l'essentiel, sans se tracasser de fioritures destinées à plaire aux jeunes. La seule (grosse) ombre au tableau reste le côté geignard de Jonathan Davis qui ne rate pas une occasion de se plaindre, que ce soit par le biais de paroles d'ado attardé (Leave Me Alone) ou de pleurnicheries diverses (il nous refait le coup de la crise de nerfs en fin d'album). Mais dans l'ensemble, il retrouve une hargne et une créativité qu'il avait laissé tomber depuis 12 ans au profit d'une auto parodie qui ne faisait rire que lui (et son banquier). 
Qu'on ne se méprenne pas, Korn III est plus que probablement un album réalisé par des quadras en pleine midlife crisis qui ont voulu se prouver qu'ils étaient toujours capables de tout donner sur un album, mais il se fait que le défi est relevé haut la main, et que cet album enterre sans peine aucune tout ce que le groupe a fait depuis la sortie de Follow The Leader. Une excellente surprise donc, surtout pour moi qui m'attendais très franchement à me payer une bonne tranche de rigolade en démolissant sans aucune gêne ce que j'avais -trop vite- considéré comme le pire album de l'année 2010.

mardi 3 août 2010

Metalize it! #1

Ça sonne quand même mieux non?

Fallait oser : Titanic 2, il revient et il n'est pas content !

Même si ce n'est pas à proprement parler une suite de l'horrible film de James Cameron, Titanic 2 vaut son pesant de cacahuètes et va nécessiter un seuil de suspension d'incrédulité qui frise le ridicule. Le pitch ? Tintion hein : un type décide de construire un paquebot identique au Titanic, de l'appeler Titanic 2, et de braver l'océan Atlantique avec plein de passagers dedans. Et comme par hasard, un gros niceberg va gâcher la fête. Si c'est moi qui avais écrit le scénar, j'aurais quand même placé des zombies du premier Titanic dedans, mais bon, personne m'écoute jamais, moi...

Dax Riggs Live

C'est aujourd'hui que sort Say Goodbye To The World, deuxième album solo du génialissime Dax Riggs, chanteur des mythiques Acid Bath, et déjà auteur de We Sing Of Only Blood And Love, qui est un des meilleurs albums de la terre de l'univers. Alors je n'ai pas encore écouté cet album, à part les quelques extraits disponibles ici, donc pour me consoler, voici quelques extraits live enregistrés récemment :



lundi 2 août 2010

L'instant cynique #1

Les chroniques de JeeBee : Nevermore - "The Obsidian Conspiracy"

D'ores et déjà meilleur album de 2010, c'est pour moi une [quasi] certitude… Autant annoncer la sauce…
NEVERMORE – au même titre que quelques autres groupes que je vous citerai peut-etre un jour – est à mes yeux un groupe majeur. Un de ces groupes dont on aime tous les albums de A a Z. Un de ceux qu'on emporterait sur cette fameuse ile déserte dont on parle parfois.
Avec 'The Obsidian Conspiracy', NEVERMORE nous sort un album en plein dans la veine de 'Dead Heart in a Dead World', très catchy et mélodique à la fois, sans précipitation avec de véritables tueries devant certainement tout éclater live. Le niveau technique de chaque musicien est inouï. Avec NEVERMORE, on sait à l'avance que la barre sera placée très haut. Mais cette fois, on sent bien que les projets solo respectifs des musiciens leur ont permis de s'épanouir complètement et de mûrir les compos en profondeur afin qu'elles deviennent implacables. Les riffs de guitares de Jeff Loomis en forme d'upercut, les solos sortant d'une autre dimension, la rythmique de Jim Sheppard / Van Williams ressemblant à une batterie d'artillerie en plein assaut, et la voix de Warrel Dane encore plus novatrice qu'à l'habitude. Terrible. Ce mélange de musique power-heavy-thrash a une voix catchy très heavy donne une originalité au groupe inegalée. La production de Peter Wichers (SOILWORK) est magistrale, chaque instrument est identifiable et le son marie clareté et puissance.
Orgasme auditif: les trente premières secondes de la plage titulaire, cette succession de riffs est incroyable, le tout enchaînant sur le même riff joué une octave plus bas en guise d'assise au premier couplet !!!
La version 'special box set' est composée d'une boîte dans laquelle se trouve un digipack [simple celui là!], des cartons formats carte postale avec des graphismes variés très réussis sur le thème de la pochette, au verso de ces cartes se trouvant les lyrics. Deux super titres bonus également: reprise de 'Temptation' de THE TEA PARTY et 'Crystal Ship' de THE DOORS, complètement retravaillés. Mais le réel interêt de cette édition limitée est le deuxieme CD bonus. Celui-ci contient les versions basse/batterie/chant uniquement puis guitare seule des titres 'Your Poison Throne' et 'The Obsidian Conspiracy', les tablatures de guitare en PDF de ces deux titres et des vidéo tutoriale de Loomis himself pour vous aider à tenter de jouer aussi bien que lui. C'est peine perdue bien sûr mais la démarche est exemplaire ! Objet à absolument posséder!
JeeBee

Les sorties de la semaine

  • Jack Johnson : "To The Sea"
    En vacances, on relâche un peu son attention, et on se laisse avoir. L'apéro, le soleil, tout ça et paf ! En deux temps trois mouvements, on se suprend à trouver que Jack Johnson c'est vachement bien parce que ça passe en boucle à la terrasse du bar à cocktail du coin. Sauf que quand on rentre de vacances et qu'on réécoute à tête reposée, on se rend compte que les margaritas aidaient quand même fort à faire avaler la pilule... 
  • Leng Tch'e : "Hypomanic"
    L'air de rien, les belges de Leng Tch'e font une carrière plus que respectable. Dans le milieu du death mâtiné de grind, ils sont même en tête de peloton, et c'est largement mérité, tant la qualité est au rendez-vous, même si ce petit dernier est plus death que grind. Ce qui au fond n'est pas plus mal, ça rend l'ensemble plus digeste.
  • Disbelief : "Heal"
    Je n'ai jamais accroché au death mid tempo de Disbelief. Je sais pas pourquoi, je trouve ça chiant comme la mort. Cet EP contient des morceaux originaux et des reprises (de King Diamond, Crimson Glory et Killing Joke), mais c'est chiant quand même.
  • Nevermore : "The Obsidian Conspiracy"
    J'ai exactement le même problème avec Nevermore qu'avec Iced Earth : autant je m'incline devant la qualité incroyable des compos, le niveau technique ahurissant des musiciens (Jeff Loomis déchire quand même la race à toute la famille de sa maman), la production limpide et la discographie sans failles, autant y a rien à faire, le côté power heavy me bourre le mou grave. C'est con, parce que l'aspect thrash du groupe est époustouflant, mais dès que ça chante, j'ai envie de me pendre. Heureusement, notre ami JeeBee va très bientôt me donner tort et donner à cet album tous les galons qu'il mérite.
  • Landsdowne : "A Day In The Life"
    Aux USA, les groupes pratiquant un hard rock vaguement métallique formaté pour inonder les ondes FM sont légion. La plupart sont juste à vomir, mais de temps en temps, pour une raison que j'ignore, un groupe sort la tête de l'eau et se distingue de la masse. C'est le cas de Landsdowne dont l'EP a beau être commercial, facile et déjà entendu, il n'en est pas moins catchy à mort et très sympa à écouter.
  • Fireball Ministry : "Fireball Ministry"
    S'il y a quelques bonnes idées dans les riffs, la voix nonchalante du chanteur est pénible les 45 première secondes, et insupportable après une minute.

dimanche 1 août 2010

On s'emballe pour le nouveau Volbeat ?

Le compteur tourne ! A l'heure où je tape ces lignes, Beyond Hell/Above Heaven atterrira dans les bacs dans moins de 40 jours ! En ce qui me concerne, c'est dans ma boîte aux lettres qu'il atterrira, puisque je viens de commander à l'instant l'édition limitée avec le DVD du concert de Tilburg (ouske j'étais), et un beau t-shirt tout simple comme je les aime avec juste le logo du groupe et le titre de l'album. Vous êtes jaloux pas vrai ?
Et tant qu'on y est, le tracklist : 
01. The Mirror And The Ripper
02. Heaven Nor Hell
03. Who They Are
04. Fallen
05. A Better Believer
06. 7 Shots
07. A New Day
08. 16 Dollars
09. A Warrior's Call
10. Magic Zone
11. Evelyn
12. Being 1
13.Thanks

Les chroniques de JeeBee : Dillinger Escape Plan - "Option Paralysis"

Bien que j'aie ce nouvel album depuis sa sortie, je n'ai su l'écouter que deux à trois fois au plus. Non pas qu'il n'ait pas de qualité ou, qu'à l'inverse, il soit trop compliqué, la production semble réussie, les lyrics un peu mièvros, certes, mais rien de choquant. Non, la GROSSE difficulte de cet album est le package : sorte de digipack réinventé de maniere très compliquée. Le digipack classic – vous le connaissez – est en carton et est composé de plusieurs (3-4 tout au plus) 'feuilles' cartonnées attachées les unes aux autres et s'ouvrant logiquement vers le CD. Le présent  digipack montre une multitude de ces feuilles cartonnées (j'en ai compté une dizaine il me semble), imbriquées les unes dans les autres d'une manière très savante, le tout emballé dans une chemise plastique. C'est assez intriguant au premier déballage de l'album, mais vous comprenez vite votre erreur quand, une fois le CD retiré, vous essayez de refermer l'album. Impossible de comprendre dans quel sens ce truc doit s'emmancher! On n'a que deux mains que diable! Ça se termine de deux manières: soit vous eclatez le bidule, soit - par hasard - vous arrivez à remettre tout le truc ensemble pour que ca ressemble un tant soit peu a un CD et vous rangez l'objet loin de vous, never to return. Faudra que quelqu'un me file les MP3 pour qu'enfin je puisse un peu profiter de cet album…
JeeBee

Ultimate Universal Top Album : 1991

En parcourant ma DB, je me rends compte que plus on avance dans les années, plus il va falloir que je sois sélectif. Je m'étais déjà limité aux albums que j'aimais bien, puis à ceux que je connaissais vraiment bien, je vais ajouter un 3ème frein histoire d'avoir le temps de finir avant ma mort, et ne parler que des albums avec lesquels j'ai une histoire personnelle, tout en me laissant la porte ouverte à quelques exceptions, on n'est pas à l'armée non plus !
  • Anthrax : "Attack Of The Killer B's"

    J'aimerais pouvoir me la petter en disant que j'ai découvert Anthrax en 1984 avec leur première démo, voire en 1986 avec Among The Living
    . La vérité, c'est que c'est cette compile de faces B qui m'a fait découvrir ce groupe. Remarque, il s'agit très certainement de la meilleure compile de faces B qui soit jamais sortie, et son contenu m'a permis de découvrir S.O.D. (dont ils reprennent Milk et Chromatic Death) et Discharge (Protest And Survive), et m'a aussi permis de me rendre compte qu'on pouvait très bien faire du thrash tout étant ouvert (I'm The Man et Bring The Noize) et drôle (NFB, Startin'Up A Posse). Dans les jours qui ont suivi, j'ai acheté un pack avec Among The Living et Persistence Of Time, and the rest is history...
  • Belgian Asociality : "Astamblief"

    C'est en 1994, lors de l'année que j'ai passée à Mons, que j'ai découvert cet album. C'est une espèce de loser punk qu'on avait surnommé "thon" et qui nous squattait un peu qui nous avait fait découvrir ce groupe de punk anarcho-rigolo-néérlandophone, mais qui, sur cet album, reprend Non, non (rien n'a changé)
     en français avec l'accent de Bart De Wever, et surtout l'ultime morceau de reggae-thrash Jupiler Reggae qui reste une de mes chansons préférées du monde !
  • Carcass : "Necroticism (Descanting The Insalubrous)

    Il m'a fallu le temps pour découvrir Carcass. Pas que je n'aime pas hein, mais bon, c'est un groupe à côté duquel je suis toujours un peu passé, jusqu'à ce que Marc, batteur de feu Redrum 4, ne joue l'intro batterie de Corporal Jigsore Quandary
    , et que Kazak embraye sur le riff. C'était peut être 10 ans après la sortie de l'album, mais ça m'a quand même mis une grosse claque !
  • Confessor : "Condemned"

    En général, je ne suis pas hyper fan de musique trop expérimentale. J'aime bien quand c'est direct et franc du collier et qu'il n'est pas nécessaire d'avoir un doctorat en solfège pour y comprendre quelque chose. Pourtant, j'adore cet album de Confessor, qui est un OVNI absolu dans le métal. Le batteur est complètement hallucinant, et pas uniquement parce qu'il joue TOUT à contretemps. Il a une manière assez unique d'arrêter ses cymbales. Et le chant ! Le chant halluciné, complètement décalé par rapport à la musique, avec une voix suraigüe, toujours à la limite de la justesse. C'est juste brillant, malgré des abords ultra hermétiques.
  • Corrosion Of Conformity : "Blind"

    Je ne connais pas bien la discographie de Corrosion Of Conformity, mais je sais qu'en pas loin de 30 ans de carrière, ils ont connu pas mal de changements de line-up et de revirements de style. Ce qui est sûr, c'est que Blind
    est le premier album du groupe à compter Pepper Keenan dans son line up, et le seul avec Karl Agell au chant. Du coup, ça en fait un album à part dans la discographie du groupe, et la performance d'Agell sur des morceaux comme Dance Of The Dead, Break The Circle ou le classique Vote With A Bullet un exercice de bravoure impressionnant.
  • Faith No More : "Live At The Brixton Academy"

    C'est cet album qui m'a permis de découvrir Faith No More, et aujourd'hui encore, il reste un des meilleurs albums live jamais sortis. Ce qui est très impressionnant, c'est quand on voit que la qualité des prestations du groupe en 2009 n'a pas bougé d'un iota par rapport à cet album. Faut le faire non ? 
  • Guns n'Roses : "Use Your Illusion I"

    Il y a peu de groupes qui ont eu une influence sur ma vie comme les Guns. Bon, y a Metallica bien sûr, mais c'est différent. Avec les Guns, c'était plus organique, plus en rapport avec ma vie. C'était le groupe qui résumait dans un fuck you
    (celui de Right Next Door To Hell, évidemment) toute la rage et la frustration que l'adolescent que j'étais ressentait alors. Le dyptique fait partie de ma vie au même titre que les membres de ma famille, voire même plus que certains d'entre eux. Avec le recul, je me rends compte aujourd'hui que c'est un album d'une richesse, d'une variété et d'une finesse que très peu d'albums égalent. Il n'a pas pris une seule ride, au contraire, il se bonifie avec le temps. 
  • Guns n'Roses : "Use Your Illusion II"

    Plus encore que le premier, le deuxième volet de Use Your Illusion
     aura bercé mes années rebelle et m'aura donné à lui seul l'envie d'apprendre l'anglais, rien que pour le plaisir de comprendre les paroles. Et après on viendra dire que le rock n'roll corromp la jeunesse !
  • LAPD : "Who's Laughing Now"

    Bon ok, je connais à peine cet album, j'en parle plus pour l'anecdote, parce qu'en fait, LAPD est composé de tous les membres (originaux s'entend) de Korn, sauf leur chanteuse. Et comme il fut un temps ouske j'aimais bien Korn (si si), j'avais loué cet album à la Médiathèque et j'avais bien rigolé en me rendant compte qu'ils pratiquaient le recyclage de riffs.
  • Metallica : "Black Album"

    Quand on a 15 ans, on ne se rend pas bien compte de la chance qu'on a. Moi, quand j'avais 15 ans, j'ai acheté le premier Use Your Illusion
    , et le putain de Black Album dans la foulée !!! En cassette en plus ! Je ne vais évidemment pas chroniquer cet album (c'est lui qui te chronique), je vais juste le réécouter en entier et à fond, là maintenant.
  • Nirvana : "Nevermind"

    Si je n'avais pas eu 15 ans quand cet album est sorti, si je n'avais pas tiré une fierté particulière d'avoir découvert le groupe avant la déferlante Smells Like Teen Spirit
    , si je n'avais pas appris à jouer de la guitare grâce à ses compos, je trouverais sans doute cet album un peu anecdotique. Sauf qu'en fait, musique de jeunes et snobisme anti musique simple mis à part, Nevermind est un putain de bon album, qui remplit parfaitement son rôle et qui se laisse écouter avec autant de plaisir (mais moins d'énergie à dépenser, certes) à 34 ans qu'à 15.
  • Pearl Jam : "Ten"

    Dans les Big Four du grunge, Pearl Jam a toujours été celui que j'ai le moins aimé. Mais ça n'empêche pas Ten
    d'être un total classique du genre, auquel le remixage de 2009 a fait un plus grand bien.
  • Red Hot Chili Peppers : "Blood Sugar Sex Magik"

    Qui n'a pas possédé cet album ? Enfin, dans les gens de mon âge hein... Pierre angulaire de la carrière des Red Hot, cet album a une grande qualité, c'est son côté fédérateur. Qu'on soit fan de métal, de reggae, de funk, de techno ou de musette-core, quand Give It Away
     démarre, on est tous d'accord.
  • Sepultura : "Arise"

    L'album de la consécration pour les thrasheurs brésiliens. Sepultura m'avait déjà familiarisé avec les voix gutturales, ils enfoncent ici le clou avec l'album de thrash parfait. Rien à redire, rien à jeter. 
  • Skid Row : "Slave To The Grind"

    Certes, Sebastian Bach est super énervant, mais on ne peut pas nier que c'est un chanteur exceptionnel, doublé d'un frontman énergique et ultra charismatique. En plus de ça, Slave To The Grind
     est un album de hard rock glam couillu parmi les meilleurs qui soient.
  • Slayer : "Decade Of Aggression"

    LE meilleur album live de tous les temps, tout simplement.
  • Soundgarden : "Badmotorfinger"

    Même si je préfère les albums qui précèdent celui-ci, Badmotorfinger est un classique du grunge, qui se permet en outre de sortir des carcans du genre. 
  • Temple Of The Dog : "Temple Of The Dog"

    Je ne vais pas vous refaire la génèse de cet album, j'ai saoulé absolument toutes les personnes qui m'ont parlé de Pearl Jam avec cette histoire. Retenons juste le magnifique duo entre Eddie Vedder et Chris Cornell sur Hunger Strike
    .
  • Ugly Kid Joe : "As Ugly As They Wanna Be"

    Ce mini-album (6 titres, dont un de 26 secondes) a été un des premiers CD que j'ai acheté, c'est dire si je l'ai usé jusqu'à la corde. Outre l'incontournable Evertyhing About You
    , le mini album est un condensé de hard rock fait par des sales gosses, pour des sales gosses. Tu m'étonnes que j'adore ça.
Et je n'ai pas eu la place, le temps et/ou le courage de parler des sorties d'Alice Cooper (Hey Stoopid), Cannibal Corpse (Butchered At Birth), Cathedral (Forest Of Equilibrium), Crowbar (Obedience Thru Suffering), Death (Human), Dismember (Like An Ever Flowing Stream), Gorefest (Mindloss), Kyuss (Wretch), Meshuggah (Contradictions Collapse), Michael Jackson (Dangerous), Morbid Angel (Blessed Are The Sick), Motorhead (1916), Napalm Death (Death By Manipulation), Ozzy Osbourne (No More Tears), Paradise Lost (Gothic), Queen (Innuendo), Suffocation (Effigy Of The Forgotten), Type O Negative (Slow, Deep And Hard), U2 (Achtung Baby), The Violent Femmes (Why Do Birds Sing ?), et Cypress Hill (Cypress Hill).