Christian Merveille-core

Bon, ce n'est certes pas Zakk sur la vidéo ci-dessous, mais il a déjà eu des délires pareils en voiture, plus volontiers sur Kiss que sur Slipknot il est vrai...

Un bébé fan de Hard rock - NoKenny

La reprise de la semaine : Shadows Fall - "Bark At The Moon"

Je ne suis pas excessivement fan de Shadows Fall, même si on ne peut décemment pas non plus dire que je n'aime pas du tout. En tout cas, cette reprise du "Bark At The Moon" d'Ozzy que je viens de dénicher leur va comme un gant et est ultra-réussie.

Hacride et Eryn Non Dae. live à Toulouse. Une ville rose bientôt noire !

Il y a des jours où on se rend compte qu'on habite loin du place to be...
On aimerait en effet avoir la Garonne devant les yeux au réveil lorsqu'on se rend compte que le Bikini local se prépare à se faire arracher avec les dents le 18 février prochain en accueillant deux des fleurons de la scène française, assistés de Nephalokia et d'Emia.
Alors toi qui es dans les parages, venge-nous et jette-toi sur les tickets avant de louper l'orgie qui se prépare...

MISSISSAUGA + TWISTED TREES - Inside Out Club - 14 Janvier 2010

Inside Out, c'est un peu ce que vous pourriez vivre si par malheur vous n'aviez pas le pied marin. C'est une péniche. Une de celles qu'on voit défiler parmi les gardons crevés à longueur de journée sur notre Mississipi principautaire.

La transition est donc grossière puisque c'est bien Mississauga, autre fierté principautaire qui en réchauffa les planches en cette glaciale nuit d'hiver (Hors La Loi n'ayant pas daigné se présenter), non sans l'assistance de leurs congénères liégeois de Twisted Trees qui assénèrent un rock alternatif grungy relativement apprécié de la cinquantaine d'auditeurs présents. Somme toute une bonne entrée en matière.

Réajustement du kit de batterie, amplis allumés, guitares accordées, réglage de la batterie, balance des retours, affinage des réglages de la batterie, câble branché sur le micro chant, derniers bidouillages à la batterie et notre bon Butt lança courageusement les hostilités, même affaibli par une infection de la gorge (c'est un roux, c'est vite malade).

Le set fut, comme de coutume, bien en place et strictement exécuté. On ne la fait plus à nos braves, ça sait jouer même en haute mer. Des méchants Ask Yourself ou Kill All The Hippies aux planants The Mole People et I Need Nothing, des terribles reprises du Weeds de Life Of Agony ou de Billie Jean (Michaaaeeeel !!) aux morceaux plus récents, tous imbibés d'un intéressant feeling sudiste (des USA hein, pas de Gaume...), rien à dire, on s'est fait plaisir sur scène et dans la salle et c'est bien le principal. In My Trunk aurait rendu la chose encore plus agréable mais Butt, à la limite de la volbeatite, déclara intelligemment forfait, peu désireux de trépasser dans une péniche. On peut pas lui en vouloir, c'est vrai que ça ferait con dans une biographie posthume...

Démontage, transport, un dernier regard à la douce houle mosane sous l'étincelle des constellations aussi frigorifiées que nous et retour maison. A la prochaine...

Setlist : 
"Anger Management"
"Ask Yourself"
"The Mole People"
"Billie Jean"
"The Demons"
"Mxxx"
"I Need Nothing"
"Hollow"
"Kill All The Hippies"
"Weeds"

Photos : Ludo & Nico

Them Crooked Vultures Live @ Reading 2009

Même si je suis super loin de partager l'opinion de son bassiste qui pense que le rock n'a pas été intéressant entre Led Zep et Them Crooked Vultures, le groupe sensé révolutionner le rock n'roll n'en reste pas moins assez agréable à écouter. Si l'album ne casse pas trois pattes à un vautour, en live, c'est bien carré comme j'aime bien, j'en veux pour preuve ce concert au Reading Festival cet été, que Josh Homme a la grandeur d'âme de partager avec les pauvres mortels que nous sommes... En voici le morceau d'ouverture, le reste est ici.

Orgasme Auditif : Sworn Enemy - "We Hate"

Un orgasme proposé par notre Séba national que j'ai la joie de vous soumettre. Sworn Enemy, tout en finesse, nous explique poliment dans cette chanson qu'ils n'apprécient pas tellement ce qui est advenu de leur scène musicale, à savoir le hardcore que si t'as encore toutes tes dents à la fin du concert tu peux t'estimer heureux. Pour ce faire, ils utilisent bien évidemment des paroles hautement poétiques, couplées à des harmonies de guitare toutes en arpèges légers et délicats. L'orgasme intervient à 2'33'', quand le break ouskon tue tout le monde se voit surenchéri par un petit riff en plus qui permet d'achever tout le monde. J'utilise ici une autre version du clip envoyé par Séba, qui appelait un peu fort beaucoup au meurtre à mon goût, et lui préfère cette version qui met en avant les paroles ultras fines de la chanson. VinZ, tu vas adorer...

Vendredi, jour du poisson

Ce qui, contre toute attente, ne rime pas avec Om Mani, mais bien avec The Infection. Oui je sais Butt, je commence à te gaver, après ceci j'arrête, promis. Ou pas.

Pour contredire quelqu'un que je ne nommerai pas mais dont le nom commence par B, j'aime les voix death. Enfin quand elles percutent. Et comme espliqué précédemment, c'est la définition même de The Infection : il percute. A l'image de Coming Alive, au mid-tempo absolument irrésistible, et qui nous procure notre quatrième orgasme auditif officiel. Je veux parler de 1:18, méticuleusement préparé par une batterie qui pause de manière presque vicieuse :

Vous allez me dire que c'est quasi pareil à l'OA#3 ? Eh bien pas du tout. Celui de Chimaira se beugle en ponctuant "UNBELIEVABLE FOOOOOOOORCE" par un plantage de pied façon mosh-stomp, de ceux qui créent des fissures dans le sol. Tandis que le "ETERNAL SLEEEEEEEEEEP" de Om Mani s'éructe gorge au ciel, bras en croix, en invoquant les élémentaires de la foudre façon Elric de Melniboné. Nuance.

Reste les paroles qui sont pour le moins ambigües... est-ce que Mark Hunter parle d'une personne (I adore you and always will), ou d'une substance (Psychoactive and delicate)... ?

/V\

La photo de la semaine

Si on en croit cette photo, c'est donc officiel : le prochain Crowbar sera porduit par Timbaland.

Rappel : ce soir, tu viens voir Mississauga !!!

Au cas où tu aurais des trucs prévus ce soir, n'oublie pas de les annuler pour venir jouer au pirate d'Outremeuse sur la jolie frégate péniche de l'Inside Out, juste en face du musée ouskya plein des squelettes. Tu en profiteras pour applaudir ton groupe préféré qui promet de faire tout ce qu'il pourra pour couler le rafiot à grands coups de décibels...

Mississauga, ton groupe préféré, revient sur scène pour le plus grand plaisir de tes yeux et de tes oreilles. Le carnage aura lieu à l'Inside Out, que nous avons déjà eu le plaisir de déflorer en acoustique. Ce coup-ci, on met les joules, et on monte le volume, le but étant donc bien de faire chavirer ce putain de bateau. Viens nombreux avec tes amis et tes femmes, et n'oublie pas tes boules quiès. On partagera la scène avec Twisted Sister Trees, qui était déjà avec nous pour l'unplugged (sous le nom de Janitor), et la soirée sera clôturée par Les Hors La Loi qui viennent de France et qui font presque aussi bien que Gojira, sauf que pas du tout. Je cite leur bio : "évolue dans un style et un univers qui lui est propre, teinté de rock, d’électronique, de magie et d’une poésie imprévisible, Tim Burtonienne." Tout un programme...

L'album gratuit de la semaine : Krashtest - Neverending Boxes (2009)

Les choses commencent mal pour Krashtest. Déjà, il s'agit d'un groupe français. Or, malgré moi, le côté auto-génial que mes potes semblent appliquer à tout ce qui vient de France a un peu l'effet inverse sur moi, et du coup je pars vite avec un à priori négatif. Enfin, le terme est peut-être un peu exagéré, mais disons qu'un groupe français doit plus faire ses preuves qu'un autre pour me plaire, je suis beaucoup plus critique. Mais bon, j'ai rien contre les français hein, la preuve : j'aime bien Trust.

Cela étant dit, Krashtest se tire vite une deuxième balle dans le pied en jouant à fond la carte de l'humour potache, multipliant les blagues à deux balles et les contrepèteries sur leur MySpace. Aïe aïe aïe, c'est mal parti. Heureusement, leur album est gratuit, sans quoi il va de soi que je n'aurais même pas pris la peine de cliquer sur play dans leur player MySpace. Et j'aurais eu bien tort figurez-vous ! La musique pratiquée par le groupe est à mille lieues de son image, et c'est tant mieux ! Mélangeant habilement un metal martial, dur et froid, aux tempos souvent lents, à des ambiances poisseuses, des breaks tantôt thrash, tantôt death, des polyrythmes qui vont faire baver Ercan, un groove qui me fait baver moi, et un saxophone jazzy qui n'a rien à voir mais qui s'intègre parfaitement au reste, la voix arrachée et énervée (en anglais, ouf) du chanteur mariant l'ensemble dans un maelstrom métallique excellent, original et rudement bien composé.
Au final, seule la musique ressort, et à l'écoute de l'album, on oublie très vite les choix d'image discutables. Et si on ne l'oublie pas, elle contribue à augmenter l'effet de surprise quant à la qualité des compos. Bref, après Futile la semaine dernière, un nouvel album de qualité ET gratuit voit le jour, et je ne peux que me réjouir que leur nombre va croissant, c'est toujours ça qu'Universal n'aura pas !
N'hésitez donc pas à télécharger l'album, vous ne le regretterez pas.

Durbuy Rock Festival 2010

L'affiche du Durbuy Rock festival vient de tomber et franchement... bof... A part Senser et The Red Chord, Aborted à la rigueur, y a vraiment que dalle. Il reste encore 5 noms à annoncer, espérons que ce sera les Big Four et Exodus, sinon ce sera sans moi.

2010 First Shots

ça y est !!! La course est lancée, j'ouvre officiellement la base de données du top album 2010 !! Bon certes, pour le moment, il n'y a pas grand chose à se mettre sous la dent, et il faut malgré tout laisser leur chance aux dernières sorties de 2009, mais pour le moment, concentrons-nous quelque peu sur ce que 2010 nous a déjà offert.

• Chris Isaak : "Mr. Lucky"
  Commençons par un truc bien métal ! Jusqu'il y a très peu de temps, pour moi, Chris Isaak, c'était une version pop mielleuse de notre bon vieux rockabilly. Une musique faite par un type qui a plus l'air de vouloir se taper toutes ses groupies que de fournir de la musique de qualité. A vrai dire, ce n'est pas tout à fait faux, mais ses influences étant ce qu'elles sont, il nous a quand même fait des morceaux du genre "Baby Did A Bad Bad Thing" qui tuent. Sur ce nouvel album, ça reste mielleux, mais c'est malgré tout plus roots qu'auparavant au niveau des arrangements et du choix des instruments. 
• Mnemic : "Sons Of The System"
  Même si on pourrait aisément assimiler Mnemic à la scène melo-death made in Goteborg (Soilwork, In Flames), le groupe a toujours su tirer son épingle du jeu en refusant systématiquement de tomber dans les poncifs du genre. C'est tout à leur honneur, car si on reste dans un modèle couplet bad cop/refrain good cop, les mélodies sont bien plus variées, les structures plus complexes, et le son plus personnel. Le chant de Guillaume Bideau, transfuge de Scarve, y est pour beaucoup, mais les instruments ne sont pas en reste, même si la touche indus est parfois un peu trop présente à mon goût.
• Overkill : "Iron Bound"
  Overkill a toujours été un troisième couteau du thrash. Dans les années 80, il y avait les Big Four, suivis de près par l'arrière garde, Exodus et Testament en tête, puis les laissés pour compte, avec, entre autres, Overkill ou Nuclear Assault. Il faut dire que si le thrash du groupe est efficace, il n'apporte pas vraiment grand chose à l'édifice, et le chant est ultra chiant, ce qui rend quasi-impossible l'écoute d'un album dans son entièreté. En plus, les albums se ressemblent tous, et en 2009, ça n'a pas changé. Ceux qui ne se sont pas encore lassés, ou ceux qui découvrent, apprécieront sans doute. Pour les autres, ça va être plus difficile. Même si en y réfléchissant, il vaut mieux écouter Overkill qu'un des milliards de groupes de rethrash qui les copient, eux au moins ayant une légitimité sur la scène (oui, c'est à toi que je parle, Gama Bomb).
• Deathbound : "Non Compos Mentis"
  Du bon gros death ultra old school qu'on jurerait qu'il a été fait en 1992. Ce qui n'est pas pour me déplaire, loin de là. Le son est assez suédois façon Entombed (autrement dit la Metal Zone avec les trois curseurs à fond), ça blaste dans tous les sens, les breaks sont thrash, les morceaux sont courts (14 chansons, 30 minutes, paf !), et il n'y a pas la moindre trace de plan core avec des mèches à deux balles. Que de l'ultra brutal à l'ancienne droit dans ta gueule et ça fait un bien fou !!
• Exodus : "Shovel Headed Tour Machine"
  Je suis super impressionné par Exodus. Non seulement ils existent depuis avant l'invention du fil à couper l'eau chaude, mais en plus le temps ne semble pas avoir d'emprise sur eux. Pas loin de 30 ans après leurs débuts, ils sont toujours là, ils n'ont jamais fait de compromis pour rien ni personne, se contentant d'être un groupe de thrash pur et dur. Et ça marche ! Comment résister à cette prestation live qui met à l'amende tous les groupes de rethrash du monde ? Une leçon de violence, absolument irrésistible. Et encore, à l'heure où je tape ces lignes, je n'ai pas encore regardé le double DVD qui accompagne le CD.
  
• Massive Attack : "Heligoland"
  Si j'étais un jeune célibataire qui voulait impressionner une gonzesse et lui cacher un peu que je suis un gros barbare qui aime la viande et le thrash, je lui cuisinerais des courgettes et je lui ferais écouter cet album. Mais dans la mesure où je suis un vieil homme marié, ce sera Slayer et un durum pour moi...
  
  

Il n'est jamais trop tard !

Chers amis,

Ne dit-on pas qu'on a jusqu'au 31 janvier pour souhaiter la bonne année ? Je me permets d'utiliser aussi cette piètre excuse pour justifier le retard de publication de mon Ultra-Top 2009 !

Alors, y a-t-il des surprises ? Pas vraiment puisque tous les groupes ont été évoqués plus ou moins longuement sur ce blog. Par rapport à mes goûts musicaux, disons plutôt "saignants", on pourrait néanmoins s'étonner de la présence de Mastodon. Comme quoi, un peu d'ouverture d'esprit permet d'apprécier des trucs beaucoup moins violents. C'est d'ailleurs à vous que je dois cette découverte, merci. Il précède le dernier Old man's child, toujours aussi plaisant à écouter, malgré un Père Galder qui semble tout doucement tourner en rond.

En remontant le classement, on tombe sur les québécois d'Augury qui me rappellent par moments les structures complexes de feu Death. Moins créatif que le fabuleux Concealed mais comme dirait Devos à Lemmens : "au plus que tu l'écoutes, au mieux que ça te goûte" !

En septième position, le dernier rejeton de Shining. Une osmose certaine s'est établie entre le chanteur-compositeur Kvaforth et ses sbires. Place a été faite aussi dans cet album à un peu plus de liberté créatrice avec des morceaux qui n'ont rien à voir avec le Black metal pur et dur.

Divine heresy s'immisce parmi tout ce monde grâce à son Bringuer of plagues. L'inspiration de Dino Cazares ne semble pas affaiblie et comme j'adore le jeu ultra-rapide de Tim Yeung à la batterie, je ne boude pas mon plaisir.

Et puis, ben, on rentre dans le costaud avec les 5 perles de l'année. On commence avec LA révélation pour la plupart d'entre nous : les lillois d'Om mani. Qu'ajouter à tout ce qui a déjà été dit ? Chaque plage est une baffe. Point. Difficile d'imaginer qu'il ne s'agit que du premier album.

En quatre, je mets le Black progressif hispanique de Kathaarsys. Un fabuleux mélange de technique, de passages accoustiques, de hurlements et de growls. Le tout pimenté par un savant jeu de basse et de cette touche espagnole qui rafraichit le genre.

Le pied du podium est occupé par l'autre groupe français qui a confirmé tous les espoirs qu'on a pu mettre en lui. Le seul problème de Lazarus, c'est qu'il ne s'agit pas d'un Giant ou d'un Mac Burger auditif. Si tu n'as pas plus d'une demi-heure à consacrer à cette oeuvre, muni d'une oreille attentive, passe ton chemin.

Mes amours polonais de Behemoth, tout en restant dans un style qui leur est propre, parviennent encore à mettre la barre un peu plus haut avec cet Evangelion. On sent un professionalisme à nouveau accru et des compos bien haineuses qui font mouche à chaque fois. Mention particulière à la dernière plage mid-tempo Lucifer qui m'a mis particulièrement dans un état second...

Et au sommet de cette année 2009, ceux que personne n'attendait à pareille fête: les vétérans de Paradise Lost. C'est bien simple : tout y est excellent et ce, dès la première écoute. Impossible d'y être insensible. Pourtant, comme beaucoup, j'avais laissé tomber les anglais depuis presque 15 ans. Et les voilà qui sortent de nulle part avec une bombe de métal "à l'ancienne" qui tape directement là ou ça fait mal ! Chapeau bas, Messieurs.

En résumé :

01. Paradise lost - Faith divides us, death unites us (Metal gothique)

02. Behemoth - Evangelion (Death black)

03. Hacride - Lazarus (Metal progressif)

04. Kathaarsys - Anonymous ballad (Black progressif)

05. Om mani - Apology (Metal)

06. Divine heresy - Bringuer of plagues (360 BPM metal)

07. Shining - VI-Klagopsalmer (Black avant-gardiste)

08. Augury - Fragmentary evidence (Death progressif)

09. Mastodon - Crack the skye (Metal progressif)

10. Old man's child - Slaves of the world (Black symphonique)

Pour terminer ma tartine, je m'en voudrais de ne pas vous parler d'un album qui m'a beaucoup touché, mais que je ne pouvais mettre dans mon top car entièrement accoustique. Pourtant il s'agit du side-project d'Hypno5e, autre groupe frenchy ô combien adulé. C'est à écouter seul, perdu dans vos pensées, avec ou sans joint au bec, détendu, à la recherche d'un peu d'amour et de calme dans cette société qui nous entoure. Le nom ? "A backward glance on a travel road" et leur album éponyme à télécharger gratuitement via ce lien.

\m/ Phil \m/

Om Mardi

Arrêtez de me bombarder de demandes, voici votre dose quotidienne de Om Mani. Après le grandiose Ajna, plongez dans la férocité de Eternal Sleep :

La manière dont le morceau démarre reste un modèle du genre... certes basique, mais plus bestial qu'un seau de semence de buffle et plus viril qu'un kick de Chuck Norris. Ou l'inverse.

Ca me fournit aussi une occasion d'alimenter notre nouvelle section-défouloir (re)lancée en grande pompe par Buttor : les orgasmes auditifs. Les cinq premières secondes de ce morceau y méritent leur place, catégorie "éjac précoce".

Au fait, je jure que je le savais pas, mais Sam de Hacride a donné un coup de main sur une des plages de Apology... C'est quand même beau quand l'univers devient aussi limpide non ? Ca m'émeut presque autant que les équations de Maxwell.

Qu'est-ce que vous dites ? Que Om Mani rime AUSSI avec mercredi ? Ah ben flûte alors...

Le clip de la semaine qui date pas d'hier : Psycore - "The Zoo"

En plein marasme néo, quelques semaines avant l'explosion de Slipknot et de Mudvayne, Psycore marque mon esprit avec ce morceau au refrain ultra-efficace. Si je parle de Mudvayne et de Slipknot, c'est juste parce que comme c'est sorti avant, on peut pas les accuser d'avoir piqué le son de l'un et les combis de l'autre. J'aimais aussi beaucoup à l'époque le look du chanteur, d'autant que j'avais exactement le même. ça faisait très longtemps que je ne l'avais plus vu et que je n'avais plus entendu le morceau qui va avec, et comme souvent en nu-metal, c'est bien ancré dans son époque et ça a ultra mal vieilli, mais ça fait trop longtemps que je pense à poster ce clip pour en chercher un autre...

Hmmmmm... Jason...

Je dois avouer une grave lacune cinématographique : je n'ai jamais vu E.T.
Je dois en avouer une autre : je n'avais jamais vu The Transporter, avec Jason Statham. Jusqu'à hier...
Et mordel de berthe, j'étais réellement passé à côté d'un joyau du 7e art. C'est aussi décérébré que cultissime et, là où je suis plutôt fier à l'idée que je ne verrai jamais cette fameuse scène où l'immonde poupée extra-terrestre du Spielberg s'élève dans les cieux avec le vélo de son jeune ami terrien et qui aurait été bien plus fun si un type dans les parages était armé d'un missile sol-air, je dois bien me faire à l'idée qu'il eut été d'une effroyable perte pour ma culture générale et la santé de mon âme que de pas m'être délecté de ces rixes sauvages où Statham apprend la vie à toute une flopée de méchants dans des situations les plus inventives les unes que les autres.

L'une d'entre elles a particulièrement retenu mon attention si je dois faire confiance aux crampes et aux efforts déployés pour me déplier après avoir frôlé la mort, plié en 8 de rire : celle, plus bas, qui doit certainement être un monument dans les milieux gays et passée sur grand écran dans les caves du Spartacus à Liège ou de l'Homo Erectus à Bruxelles tard les vendredis.
Remarquez, à partir de la minute, l'insistance sur les corps luisants enduits d'huile usagée, les étriers des pédales (sic) de vélo n'ayant rien à envier aux boots des travelots et surtout, surtout, ce fougueux baiser sous-marin en finale.
La classe, on vous dit...

No(r)way !!

Nous sommes évidemment tous des fans assidus de l'Eurovision, cette messe annuelle de la grande musique continentale ponctuée de "Belgium... One point" qui ferait passer Wacken pour une fête foraine hennuyère.

Ouais bon, ok...
Sauf que depuis la victoire de Lordi, on se demande si les choses ne sont pas en train de verser du bon côté de la Force. D'accord, c'était très mauvais, mais au moins c'était marrant. Beaucoup néanmoins risquent de moins rigoler si ces sacrés Norvégiens décident d'envoyer Keep Of Kalessin représenter leurs couleurs parmi ces hordes de crapauds insipides. Et KOK, c'est pas encore la vraie gloire, mais c'est clairement un pas supplémentaire dans la bonne direction.

Meshuggah va bientôt l'emporter pour la Suède, ce n'est qu'une question de temps...

Orgasmes Auditifs, le retour de la vengeance

Ceux parmi vous qui ont eu la chance de connaître la CdV ont aussi connu cette rubrique géniale créée par notre bon VinZ, judicieusement baptisée "les orgasmes auditifs". C'était de loin ma rubrique préférée, aussi bien à lire qu'à écrire, donc je me suis dit qu'on la ressuciterait bien dans ces pages.  
"Mais qu'est ce donc ?" se demandent à juste titre ceux parmi vous qui ne connaissent pas... Et bien c'est simple : quand, dans une chanson, un tout petit passage, un riff, un roulement de batterie, un hurlement du chanteur, une petite astuce, ce que tu veux, te donne un frisson, voire te renverse de ta chaise, voire te fait avoir une crise d'épilepsie, c'est que tu viens d'avoir un orgasme auditif. Ce qui est pratique, c'est que ça ne salit pas le pantalon, et que pour peu que tu maîtrises les méandres de ton player préféré, tu peux passer des heures à n'écouter QUE cette seconde magique. Un exemple ? Le plus évident alors.
Anthrax : "Indians" à 2'39" sur la vidéo ci-dessous : le phénoménal et ultra classique "War Dance !!" beuglé par Scott Ian et qui ouvre le mosh part. A vivre en live, mais rien que l'entendre : jizzzzz

Vous avez compris le principe ? Il y en a évidemment des millions comme ça, et on en a déjà cité plein à l'époque de la CdV, mais pour ceux qui n'y étaient pas, et histoire de pouvoir taper des vidéos en bonus, je propose qu'on reprenne à zéro.

J'ouvrirai donc le bal par un inédit, avec un morceau d'un de mes albums préférés de 2009, "Carving Out The Eyes Of God" de Goatwhore. Sur le morceau qui ouvre l'album, "Apocalytpic Havoc", à 1'21''. Le "Who needs a God when you've got Satan ?"  suivi du break qui accélère juste un tout petit peu le tempo, aaaaaaaaaargh...

Voilà, les jeux sont ouverts...

Jerry Cantrell & Friends : "Wish You Were Here"

Une preuve supplémentaire du charisme invraisemblable de Jerry Cantrell qui bouffe littéralement la scène, laissant ses acolytes un peu mal à l'aise autour de lui. Et ses acolytes, pour le coup, c'est quand même Corey Taylor, Scott Ian et Pearl, la femme de Scott et la fille de Meat Loaf. Et puis, Cantrell qui chante Wish You Were Here, forcément ça fait quelque chose...

C'est lundi

Et ça tombe bien, parce que ça rime avec Om Mani. Ce qui me donne une occasion de faire +1 sur noss' beau blog avec cet excellent groupe lillois, un de mes chouchous de 2009.



Tout suinte le talent dans ce titre. Il y a le riff de départ qui est presque léger, avec une petite note désinvolte faisant son apparition sur 0:31, l'air de dire "hey si on jumpait en grattant ce riff ?". Et puis le ton devient plus solennel, et on commence une descente irrésistible, comme à 3:10 lorsque le premier break arrive et que les guitares s'évanouissent en laissant une trace éthérée... puis survient le passage-caviar à 4:35, où c'est au tour du chant de s'évanouir pour laisser place à des violons sortis de nulle part, mais tellement bien à leur place...

Tout ça servi par un chant osé, complexe et pas démago pour un sou, sans oublier la prod du son qui devrait faire pâlir certains professionnels que je ne nommerai pas.

Et vous savez quoi ? Om Mani rime aussi avec mardi.

/V\

News Of The World

• On annconce préquelle au mythique The Thing de John Carpenter, qui raconterait l'histoire des norvégiens qui précèdent Kurt Russell, pour ceux qui connaissent.
  
• Le nouveau guitariste des Red Hot Chili Peppers n'est autre que le batteur de l'autre groupe de l'ancien guitariste des Red Hot ? Vous suivez ? Non ? C'est pas grave, on s'en cogne des Red Hot...
• Nouvel album de Black Label Society en juin !! Youhou !! D'autant que ce sera le premier depuis son éviction cavalière par Ozzy, mais aussi le premier depuis qu'il est sobre. Et si la sobriété lui va aussi bien qu'à James Hetfield, ça risque de faire mal.
• Testament va jouer The Legacy dans son intégralité lors de sa prochaine tournée !! Perso, je préfère The New Order, mais bon.
• Freya, qui était le nouveau groupe du chanteur d'Earth Crisis, se retrouve dégradé au stade de side-project, vu le retour du groupe de hardcore. Ce qui n'empêche pas le groupe d'être à mon sens bien plus intéressant que le dernier Earth Crisis qui n'arrive pas au mollet de Slither. J'en veux pour preuve l'excellent nouveau morceau qui tourne en ce moment sur le MySpace du groupe. L'album sort le 19 de ce mois-ci, en voilà encore un qui va être facile à trouver chez Media Markt tiens...
• Trent Reznor avait annoncé que la dernière tournée de Nine Inch Nails serait la toute dernière, mais ça ne voulait pas dire qu'il arrêtait de composer et de sortir des albums. Du coup, un nouveau NIN est annoncé pour 2010.
• Le groupe de deathcore liégeois Bury Them All cherche un nouveau chanteur ! Ils ont décidé de se séparer de Nico pour des raisons qui les regardent, et cherchent un beugleur charismatique qui se sent prêt à prendre la relève avec talent, charisme et motivation ! Intéressés ? Postulez en envoyant un mail (avec lien ou mp3) au groupe à l'adresse info@burythemall.be ! Plus d'infos ici et là. En attendant, c'est rien de moins que Danny, chanteur de Deviate, qui assure l'intérim sur 3 dates !! La classe...
  
• Fear Factory tourne !! Et passe par la Belgique !!! Youpi !! Sauf que c'est au VK, donc ce sera sans moi. Vu la qualité de leurs prestations ces derniers temps (trois mecs trop gros pour bouger et un type qui chante pas juste), ce sera aussi sans trop de regrets, même si Mechanize s'annonce excellent. Pour ceux que ça intéresse, ce sera le 21 février, détails ici.
  

Guns n' Roses live : WTF ?

Spécial dédikass à mon pote Piki dont c'est l'annif aujourd'hui même !! Joyeux 23 ans dude !!

Il y a quelques semaines, une vidéo montrant Dj Ashba, l'actuel soliste des Guns, massacrant le solo de This I Love, faisait plus de bruit que prévu, notamment dans des forums où quelques fanboys à la con tentaient péniblement de défendre l'indéfendable. Je sais qu'Ashba est un excellent guitariste, je me disais juste qu'il s'était un peu beaucoup ramassé, mais que c'était pas bien grave. Et puis, je tombe sur ça (merci MetalSucks, une fois de plus) :

Difficile à croire tellement c'est horri-be-leu hein ? Et ce n'est pas tout :

Celle-ci est celle qui m'a quand même réfléchir à un truc : sur la première vidéo, il chante certes ultra faux, mais en même temps, et sans vouloir jouer les dumb fanboys, bonne chance pour chanter les chansons de Chinese Democracy sans mourir, moi-même j'ai essayé et je suis mort, alors que je suis le sosie vocal d'Axl (en toute modestie). De plus, on le voit clairement retirer son oreillette à un moment. Sur la deuxième vidéo, il n'est pas exactement faux, il est juste à côté du rythme. Sans rentrer dans les détails techniques : il entend juste rien du tout des intruments, et donc ce n'est ni Ashba ni Axl qu'il faut virer du groupe, mais bien l'ingénieur du son qui s'occupe des retours. Tout qui est déjà monté sur scène avec un instrument entre les mains sait qu'il est pour ainsi dire impossible de jouer correctement si on n'entend pas les autres musiciens, ou soi-même.
Et si le problème ne vient pas de là, ça veut dire que le groupe se drogue encore plus qu'en 1988, auquel cas ils vont mourir, et moi j'ai pas envie qu'ils meurent, surtout Axl, en tout cas pas avant que je les ai vu en live (je sais pas pourquoi mais je les sens bien au Graspop, le même jour que Soundgarden). D'autant que ci-dessous, ça va vachement mieux :

Remarquez qu'à la fin, il annonce "If the World" en disant quasi mot pour mot ce que j'avais supputé dans ma chronique initiale de l'album (que c'est une parodie d'une BO de James Bond, en gros), du coup je me la pette.

L'album gratuit de la semaine : Futile - "7 Nightmares"

Il ne sera téléchargeable qu'à partir du 7 février prochain, mais on peut déjà l'écouter dans son intégralité sur le MySpace du groupe. Et c'est excellentissime !  
Futile pratique un rock couillu, largement influencé par le metal, clairement dans une catégorie proche de Tool ou A Perfect Circle, mais qui dégage malgré tout une identité propre et ne singe Maynard à aucun moment (ou presque). Les compos sont ultra bien construites, avec une touche progressive de très bon aloi, technique sans être démonstratif, lourd et gras mais toujours mélodique. La production est limpide, riche, avec un son hyper clair et des arrangements multi couches parfois complexes.
Le chant est lui aussi ultra bien travaillé, et si on ne peut nier la forte influence de Maynard sur le placement de la voix, le timbre est plus proche d'un Aaron Lewis, mais une fois encore, tout en gardant une identité bien à eux.
Si on voulait vraiment résumer, on pourrait dire que c'est du Tool avec des refrains catchy. Ce serait vraiment réducteur, tant leur approche est beaucoup plus fine que ça, et les influences, bien qu'évidentes, sont bien digérées.
Bref, je suis sur le cul, l'année commence on ne peut mieux, avec un jeune groupe qui sort de nulle part et qui déchire tout avec un album autoproduit, et gratuit de surcroît. Elle est pas belle la vie ?
Allez, maintenant barrez-vous d'ici et allez m'écouter ça, vous devriez déjà y être (N'oubliez pas de revenir donner votre avis hein...).