samedi 20 août 2011

Le Monde Est Foutu !

Et si on touchait le fond ?

Sleeping Giant : "Kingdom Days In An Evil Age"

Sleeping Giant est un groupe de hardcore qui ne ressemble pas aux autres groupes de hardcore. Le genre est ultra-codifié, et c'est une scène qui permet assez peu de fantaisie. Le cahier des charges est lourd, et tout qui se permet de s'en écarter sort du genre pour devenir, au mieux, un groupe de metalcore (en 90 on aurait dit crossover, mais bon). Le truc, c'est que Sleeping Giant respecte à 95 % les codes du genre, et reste donc à mon sens un groupe de hardcore pur jus, si ce n'est qu'ils se permettent de brèves incursions dans d'autres univers, avec des constructions de morceaux originales, des parties en chant clair, des riffs métal, voire sludge par moments, mais qu'ils envoient toujours à dose homéopathique, sans trop s'éloigner de leurs racines. C'est tout con, mais il n'y a que très peu de groupes qui font ça, et ça fonctionne à mort ! LE gros problème du groupe, c'est que c'est des gros cul bénis de chrétiens à la con, que je déteste de prosélytisme, et qu'ils y vont pas avec le dos de la cuiller à pot, les paroles de Jehova Shalom étant juste à vomir, et les deux dernières chansons de l'album étant des putains de prières !!!!

vendredi 19 août 2011

No Sky Today : "Final Hour"

Un grosse lampée de hard rock, une bonne dose de métal, une autre de groove, un refrain limite grungy, et on obtient un morceau certes pas très moderne, mais sympa et qui fonctionne à mort !

Decapitated : "Carnival Is Forever"

Il y a quelques mois, je partageais ma découverte de Decapitated, tout sur le cul que j'étais de découvrir un groupe qui faisait du Meshuggah au carré. Carnival Is Forever est clairement dans cette veine, le groupe assume pleinement l'influence majeure du groupe sur leur musique, qu'on retrouve autant dans les signatures rythmiques que dans le son ou le chant. La grosse différence, c'est que Decapitated applique cette recette à un death metal ultra ravageur et sans pitié, d'une brutalité sans nom, à faire passer Meshuggah pour des fillettes. C'est impressionnant de maîtrise, de précision, et brutalité crasse. Si vous cherchiez le chaînon manquant entre Destroy Erase Improve et Tomb Of The Mutilated, ne cherchez plus !

jeudi 18 août 2011

Skinkage : "Token Of America"

Ah le bon vieux clip dans une maison abandonnée, ça fonctionne toujours hein... C'est un peu banal et limite pompé à Lamb Of God, jusqu'à la deuxième moitié du morceau ou ça devient plus intéressant. Dommage que le chanteur soit à peu près aussi charismatique qu'un bout de bois. Le bassiste a une bonne tête par contre...

L'instant cynique #31

Gros tas de barbares adorateurs du démon... prouvez-moi que vous en avez une paire et avouez que vous êtes touchés par ça :


The Gates Of Slumber : "The Wretch"

Le doom de Gates Of Slumber est lent, poisseux, oppressant, sans espoir. La lourdeur des riffs est pénétrante, la lenteur des tempos hypnotisante, les solos épiques et brillants, et la voix du chanteur, mélodique mais hallucinée, illustre à merveille le sentiment de malaise qui transpire par tous les pores de cet album ultra réussi, mais éprouvant. A écouter quand on est de bonne humeur pour éviter de finir au bout d'une corde.

mercredi 17 août 2011

Chtonic : "Takao"

Contre toute attente, ce métal hybride influencé par les musiques traditonnelles japonaises fonctionne plutôt bien, à mille lieues des horreurs visual kei auxquels le Japon nous a habitués.

Spitdown : "Proudly Alive"

On l'aura attendu l'album des liégeois de Spitdown ! Depuis leur formation en 2008, le groupe a franchi les étapes avec une aisance qui impose le respect, améliorant leur set un concert après l'autre, et se forgeant une réputation solide sur les scènes liégeoise, wallonne, et même québécoise ! L'album était donc la suite logique de ce joli parcours, et il rend à merveille la puissance, la justesse et l'originalité du groupe. Je l'ai dit à maintes reprises, une des qualités principales de Spitdown, c'est l'équilibre parfait qu'ils trouvent toujours entre la brutalité crasse et une technicité de très bon aloi qui ne lasse jamais et les distingue de tous les autres groupes du genre. La maturité des membres du groupe (j'ai pas dit vieux hein !) est un autre atout indéniable. Leur expérience de la scène (dont ils sont tous des acteurs actifs depuis de nombreuses années), leur permet non seulement de se concentrer sur l'essentiel sans jouer les poseurs, ni avoir quoi que ce soit à prouver, mais les affranchit aussi totalement de leurs influences, pour un résultat qui n'est pas comparable à d'autres groupes. Vu le style pratiqué, ça tient de l'exploit !  
Rob est un guitariste au son unique, dont la patte est reconnaissable entre mille, c'est évident pour la poignée de personnes qui ont entendu son travail dans Fallow, The Chase Is On, ou Redrum 4 (même si je dois être la seule personne au monde à disposer d'enregistrements de ces trois groupes). C'est aussi un chanteur talentueux, à la voix surpuissante mais étonnamment mélodique, qui complète à merveille la puissance beaucoup plus brutale et rentre dedans, limite death, de Toni. La section rythmique n'est pas en reste, la basse et la batterie étant au service de l'aspect hardcore du groupe par son approche carrée, précise et groovy. 
Si les morceaux sont tous connus des habitués du groupe, la production limpide de l'album permet de vraiment découvrir toutes les nuances du jeu des musiciens, parfois difficile à distinguer en live quand le son est pas top. Ici, le son est ultra propre, chaque instrument se détachant du mix de manière très distincte. Ça n'empêche aucunement l'ensemble de rester très cohérent et puissant, avec des niveaux sonores affolants si on pousse un peu la sono (j'en ai encore le papier peint de ma chambre tout décollé). 
L'album marque aussi la fin d'une époque pour le groupe, puisque la sortie de l'album a coïncidé avec le départ de Toni du groupe. Séba, ancien chanteur de Redrum 4  et de Dewback (dont ils reprennent As It Hurts sur l'album) qui avait déjà assuré l'intérim lors de la tournée québécoise du groupe, a pris le micro de manière permanente. Un choix logique par rapport au parcours du groupe, même si la gentillesse et la bonhomie de Toni me manqueront. Ce nouveau départ reste dans la continuité du groupe, et il y a fort à parier que la suite des évènements rendront le groupe incontournable, et c'est tout le mal que je leur souhaite !

mardi 16 août 2011

Rock on Mike !!!

On ne vous le répétera jamais assez : le rock conserve. Longtemps...

La preuve par Mike Matthews, gourou d'Electro-Harmonix, célèbre et brillant fabricant new-yorkais de matériel pour guitaristes (le fuzz ou le linear power booster, tous deux adorés de Jimmy Hendrix, c'est eux) qui vous présente ici son nouveau joujou : le "Twenny Too Calibah", en compagnie de son fils Owen.
La première partie de la vidéo est déjà terrible mais la seconde est carrément énorme...




Mastodon : "Curl Of The Burl"


Bon ben voilà hein plus de suspense...

Icon In Me : "Un-Slaved"

Icon In Me est un des nombreux groupes de Tony JJ, dont on a parlé en long, en large et en travers ici. Le groupe donne dans un metal moderne teinté de thrash. C'est de toute belle facture, et l'album contient une pléiade d'invités assez impressionnante.

Evan Brewer : "Alone"

On a déjà parlé d'Evan Brewer, ancien bassiste d'Animosity (aujourd'hui dans The Faceless), parce que c'est un bassiste monstrueux, et que la vidéo où on le voit jouer avec deux basses en même temps est impressionante. Et quand son album solo s'appelle "Alone", on se demande si le type va vraiment oser sortir un album avec que de la basse ! La réponse est oui. Sans vergogne, Alone, c'est 27 minutes de basse. Alors certes, le type joue sa race, du genre à rendre Les Claypool jaloux, et il y a plusieurs lignes de basse juxtaposées dans les morceaux, parfois avec des effets qui font penser à des synthés ou des trucs, mais non, que de la basse, tout le temps. Original, ambitieux, à ma connaissance inédit, mais au bout de dix minutes, on se fait un peu chier quand même. C'est en tout cas le disque à faire écouter aux gens que vous voulez décourager de jouer de la basse, où à ceux qui disent que la basse c'est plus facile que la gratte.

lundi 15 août 2011

Shraphead : "Merry Go Round"

On devrait OBLIGER les groupes à avoir des cours de charisme avant de les autoriser à montrer leur gueule. Parce que Shraphead, ça a l'air vraiment pas mal du tout, mais leurs gueules, c'est juste pas possible les gars. A écouter les yeux fermés.

Maligno : "The Funeral Domine"

On a déjà parlé de Maligno grâce au clip de leur tubesque Shine, et je vous avais promis qu'on en reparlerait, dont acte. L'album tient toutes ses promesses, et le doom traditionnel mais enlevé des mexicains est une véritable fabrique de riffs ultimes, de grooves irrésistibles et de lignes de chant dignes des plus grands noms du genre. C'est très old school, limite revival, mais c'est aussi plaisant à écouter que la pochette est agréable à regarder, et je crois qu'avec ça tout est dit !

dimanche 14 août 2011

Chimaira : "Year Of The Snake"

J'étais plutôt indifférent face au nouveau Chimaira qui vient de tomber. Le départ du batteur, du bassiste et du claviériste, puis les deux guitaristes qui rejoignent Six Feet Under (même si eux n'ont pas quitté le groupe) me faisait penser qu'il n'y avait plus que le chanteur qui essayait tant bien que mal de maintenir en vie un groupe à l'agonie. Qu'il est bon d'avoir tort parfois ! Je n'ai pas encore écouté l'album, mais si c'est de la trempe de ce premier extrait, je sens que je vais adorer !

The Acacia Strain : "The Impaler"

En voyant pour la première fois un clip tout sérieux de The Acacia Strain, je me dis que finalement, leur humour y est pour beaucoup dans la sympathie que j'éprouve pour le groupe parce que là pour le coup ben bof... N'empêche, je cueille l'occasion pour vous recommander leur album live sorti il y a peu, qui s'appelle The Most Known Unknown, et qui DECHIRE !

Lock Up : "Necropolis Transparent"

Ne vous fiez pas à la pochette ultra naze de cet album ! Au contraire, asseyez-vous, ou plutôt prosternez-vous devant Lock Up, le groupe de grind au line up le plus bandant depuis Terrorizer!! Shane Embury (productif le garçon c't'année) à la basse, le batteur de Cradle Of Filth/Dimmu Borgir/Old Man's Child etc. et Tomas FUCKING Lindberg au chant ! Le contenu de la plaque ? Un death grind ravageur, technique, mais lancé à toute berzingue et qui n'arrête pas une seconde tout au long des 17 morceaux de l'album. C'est brutal, ultra jouissif, et ma relation particulière avec Lindberg (mais si, souvenez-vous, j'ai été démasqué) me fait dire qu'il a pris un panard pas possible à l'enregistrement de la chose. Le résultat est un défouloir ultra plaisant, à écouter en débouchant un évier avec de l'acide sulfurique et un chiot.