samedi 3 septembre 2011

Holding Sand : "Bound To Go Wrong"

Un nouveau clip pour Holding Sand, qui annonce l'album (Some Things Are Better Left Unsaid) à paraître. Belle évolution pour le groupe, autant le clip que la chanson étant impressionnants d'efficacité !

Heavy Glow : "Midnight Moan"

Sans prétention aucune, le power trio envoie un hard rock bluesy old school et paisible, qu'on aurait pu taxer de mollasson (ça pette pas des masses), mais on a plus l'impression que le groupe est juste tranquille, et on ne s'ennuie pas une seconde, malgré la simplicité de l'ensemble.

vendredi 2 septembre 2011

Le nom de groupe qui tue de la semaine du monde est foutu : The Great Commission

Ok y a pire comme groupe (quoique), mais aucun d'entre eux ne s'appelle La Grosse Commission !

Bury Your Dead : "Mosh n'Roll"

J'aimais bien Mike Terry, et surtout son travail sur l'album précédent, It's Nothing Personal, qui emmenait Bury Your Dead sur un terrain sur lequel on ne l'attendait pas. Ils l'ont viré (ou il est parti je sais pas) et ont renoué avec leur chanteur précédent, celui des premiers albums, où le groupe naviguait entre metal et hardcore, le tout bien droit dans ta gueule, avec des mosh parts absolument hallucinantes. Du coup, ils reviennent un peu à leurs anciennes amours, et Mosh n'Roll est un concentré d'énergie pur jus, envoyé à toute berzingue, ne souffrant d'aucun temps mort et n'ayant pour autre but qu'une efficacité brutale destinée à détruire les pits. Malgré tout, ils le font intelligemment, sont techniques sans en avoir l'air, l'efficacité reste visiblement leur objectif principal, mais les mecs savent jouer, c'est indéniable. En ça, leur approche me rappelle un peu celle de Spitdown, même si la comparaison s'arrête là. On peut aussi souligner l'influence majeure de Fear Factory qui reste très présente, les triolets grosse caisse/gros riff étant légion tout au long de l'album. Au final, Mosh n'Roll est un excellent défouloir, dans lequel on retrouve même de la vraie musique dedans, et le résultat fonctionne à mort.

jeudi 1 septembre 2011

Frankenbok : "Dine In Hell"

Comme quoi tous les australiens ne sont pas des surfeurs blonds et bronzés à la Parkway Drive !

Foo Fighters : La tournée U.S.

Je pense que ce groupe en est arrivé à un point où même si il faisait n'importe quoi, voire un truc carrément à chier, le public en redemanderait tellement les Foo Fighters disposent d'un ENOOOORME capital sympathie. La moindre petite vidéo est un évènement, et pour cause : il faut dire que la bande de Dave sait comment nous prendre (huhu sans mauvais jeu de mot) et nous assène de clips aussi tordant que bien réalisés. Nous avons justement le droit à quelques minutes d'images poilantes pour nous annoncer les dates et villes de la tournée U.S.

Fleshgod Apocalypse : "Agony"

Souvent, on cite la musique classique comme influence majeure dans le métal, gnagngagna... En réalité, c'est souvent juste de l'enflamme, une façon maladroite qu'ont les métalleux de justifier le "bruit" qu'ils écoutent du matin au soir. Bon ok, y a Yngwie Malmsteen, mais bon, Yngwie Malmsteen quoi... Sauf que cette année, après avoir été soufflé par la capacité de The Human Abstract à citer aussi ouvertement Paganini ou Chopin que Muse ou All Shall Perish sur leur magnifique dernier album, arrive Fleshgod Apocalypse. Ne vous fiez pas à la pochette ringarde, cet album est sans doute un des meilleurs albums de death metal que vous aurez dans les oreilles cette année. Les italiens ont juste tout compris au mélange des genres, et quand les genres en question sont le brutal death metal et la musique classique symphonique, on imagine le challenge que ça a du être pour le groupe de ne pas transformer l'ensemble en une bouillie sonore infâme digne des blackeux d'opérette à la Cradle Borgir. Non, ici, c'est la grande classe. Les compos, même si elles sont d'une rapidité à faire passer Deicide pour du doom, sont arrangées et composées pour que la partie symphonique, quasi ominprésente, soit partie intégrante de l'oeuvre, et pas trois pauvres sons de violon émulés par un bontempi collé à un morceau death de base. Je pencherai pour un quatuor à cordes, mais je n'ai pas trouvé l'info et je ne suis pas un spécialiste du genre. Le côté symphonique n'adoucit en rien la musique du groupe, qui reste d'une brutalité presque indigeste par moments, pas facile pour un non initié de se farcir la plaque de bout en bout, c'est éprouvant. Au niveau du chant, les grognements caverneux sont tempérés par des envolées lyriques en quasi falsetto du plus bel effet. Le seul reproche qu'on pourrait faire à cet album, c'est que tous les morceaux utilisent un peu les mêmes ficelles et se ressemblent du coup un peu trop, ce qui est dommage au vu des possibiltés du genre pratiqué. Malgré tout, Agony reste un album impressionnant, étonnant, dont on va parler encore longtemps.

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mercredi 31 août 2011

Generichrist : "O.M.D.F.B."

OVER MY DEAD FUCKING BODY ! Si ça c'est pas du titre de chanson qui tue de la semaine, j'y connais rien !! Le reste des paroles, qui illustrent le clip, sont à l'avenant, provocatrices, anti-tout et pro haine. Et musicalement, on dirait un mélange de vieux Tankard et de Goatwhore ! J'adore ce groupe !

In Flames : "Deliver Us"

Mais In Flames, c'est pas censé être un groupe de Death ? Bon il est sûr qu'il ne faut pas rester retranché dans un style particulier à moins de s'appeler AC/DC. Je m'attendais à quelque chose de plus ... euh WOoooW, un truc qui déménage quoi. Un pote m'avait dit il n'y a pas longtemps alors que je voulais m'acheter une place de concert de la tournée Trivium/In Flames
-"attend tu rigoles ou quoi ? Ce groupe c'est le Linkin Park du death metal". Il n'avait pas si tord que ça à la réflexion. La musique ne déchire pas l'anus d'un lapin certes mais elle reste audible. A écouter pépère en roulant au volant de sa Metal car.

Jasta : "Jasta"

Je n'arrive pas à me défaire de cette image que j'ai de Jamey Jasta et persiste à le voir comme un gamin dans un magasin de chiques et qui est plus fanboy que rock star. Du coup, il profite à fond de son statut et sa visibilité outrancière est plus perçue comme un gars qui vit son truc à fond que comme un businessman qui voit du marketing dans tout ce qu'il fait et qui ne se laisse jamais aller. On pourrait aussi s'interroger sur l'intérêt d'un album solo pour un chanteur de hardcore, mais plutôt que comme un coup de pub, je pense juste qu'il a eu l'opportunité de faire ce qu'il voulait sur un album et qu'il ne s'est pas privé pour se faire plaisir. Alors certes, musicalement, tout n'est pas parfait. Les morceaux mélodiques sonnent un peu creux, et les morceaux plus rentre dedans sonnent comme du Hatebreed. Mais bon, Hatebreed est un groupe, ici il a tout fait tout seul, à l'exception de quelques potes comme Mark Morton et Randy Blythe de Lamb Of God, Phil Labonte, Zakk Wylde et une poignée d'autres. C'est là qu'est le vrai intérêt de la plaque, qui serait vraiment anecdotique sans ces guests de luxe, j'en veux pour preuve Enslaved, Dead Or Depraved (avec Randall) qui déchire sa môman, à contrario du Nothing They Say qui sonne comme du Stone Sour de cour d'école ("We are the thing they say we are" ? C'est ça ton refrain ? Srsly ?). A boire et à manger donc, mais dans l'ensemble ça part d'une bonne intention, donc ça va. En plus, aux dires de l'intéressé, comme il a pu sortir tous ses penchants mélodiques de tarlouze sur sa plaque, le prochain Hatebreed sera d'une brutalité à sodomiser des gorilles. Straight to your face. Miam.

mardi 30 août 2011

Dark Heavens : "Heavy Drinkin'"

Si on ne connaissait pas Red Fang, on trouverait sans doute le clip génial et le morceau excellent. Mais on connaît Red Fang, bien essayé les gars...

Trivium : "Built To Fall" (Acoustic)

Pas sur que ce post soit d'un grand intérêt, mais en tant que fan introverti de Trivium je me dois de le faire. Oui ! Oui j'avoue avoir écouté "In Waves" plusieurs fois ! Et non je ne l'ai pas trouvé meilleur au fil des écoutes... Bon un peu quand même. Mais ça tient plus à du bourrage de crane qu'à autre chose. En regardant la vidéo, je me suis aperçu qu'il était flagrant que Matt Heafy.... avait arrêté la muscu' !!

Dead Horse Trauma : "Tellus Hodiernus Caducus"

Alors que le premier album de Korn, qui inaugurait "officiellemen" le mouvement nu-metal, est sorti il y a à peine 15 ans (hier quoi !) vla-t-y pas que depuis quelques mois, on essaye de nous refourguer un revival, qui porte même un nom : le nu-nu-metal !! La plupart des groupes ne traversent heureusement pas (encore ?) l'Atlantique, ce qui n'est pas plus mal, parce que le monde est foutu tout ça. Dead Horse Trauma est malgré tout parvenu à se frayer un chemin jusqu'à mes pauvres esgourdes qui n'en demandaient pas tant, la faute à un featuring de Mike Terry, ancien chanteur de Bury Your Dead. Ça a mal vieilli le nu-nu-metal. D'autant plus que eux lorgnent plus volontiers vers la deuxième vague du mouvement, la post-Slipknot, qui comptait en ses rangs de très bons groupes, genre Dry Kill Logic, Five Pointe O, voire le Chimaira des débuts. Le talent et la créativité en moins. Tous les morceaux se ressemblent, et alignent chant clair, chant forcé, chant limite rappé, groove pataud, breaks faciles, sans que rien ne sorte jamais du lot, pas même le boquet avec le type de Bury Your Dead, d'ailleurs je sais même pas lequel c'est.

lundi 29 août 2011

Le Monde est Foutu !

Qui n'a jamais rêvé d'un groupe qui mélangerait Marilyn Manson, Rammstein et Nina Hagen ? Personne ? Non ? Bon ben trop tard...

Serj Tankian et son orchestre

Alors que tout le monde attend un nouvel album de System Of A Down, l'ami Serj continu ses excursions solos. Cette fois ci c'est avec l'orchestre philharmonique Arménien à Yerevan qu'il chante. C'est très cool, le bonhomme à de la classe, mais faut pas être fatigué pour visionner les vidéos ci-dessous parcequ... ZzzZZZz.




iwrestledabearonce : "Ruining It For Everybody"

Imaginez un instant que Bjork se mette au grindcore, Kate Bush aux pigsqueals, que Mike Patton soit une gonzesse, qu'Aphex Twin s'achète une gratte 7 cordes, que Devin Townsend se prenne de passion pour l'eurodance, et vous pourrez peut être plus ou moins imaginer ce à quoi ressemble iwrestledabearonce. Je dois bien avouer que jusqu'ici, je les prenais pour une bande de hipsters plus intéressés par leurs lunettes à large monture et leur pantalons slim que par leurs instruments, jusqu'à ce qu'ils trollent l'internets en faisant croire que pour leur nouvel album, ils avaient viré trve black metal, séance photos avec corpse paint et nouveau logo illisible à l'appui. La blague m'a fait rire, et du coup j'ai donné une chance à l'album. Normalement, j'aurais du détester. Ce melting pot qui mêle allègrement deathcore progressif, électro trip hop pop dance et expérimentations jazzy aurait dû me faire vomir au bout de douze secondes. Sauf qu'en fait, c'est vachement bien. Krysta Cameron est une frontwoman complètement allumée, du genre à faire passer Julie Christmas pour une chanteuse de Disney, et ENFIN, je découvre une vraie chanteuse qui sait à la fois vraiment chanter et vraiment gueuler sa race, pas comme l'autre morue d'Arch Enemy ou les connasses gothiques de mon cul. Une version féminine et death metal de Mike Patton, comme je le disais plus tôt, qui peut se permettre à peu près tout avec sa voix, le tout avec une candeur et une authenticité qui impose le respect. Les musiciens ne sont pas en reste. Tout en étant complètement barrés et sans aucune limite (du grind à la dance, parfois en même temps), les chansons sont parfaitement cohérentes, parviennent à garder l'attention en permanence et ne prennent jamais l'auditeur de haut ni ne versent dans la démonstration gratuite. Cerise sur le gâteau, l'ensemble est emballé dans un humour cynique un peu concon qui me fait penser à The Acacia Strain et qui me fait bien rire. 

dimanche 28 août 2011

Arms Of The Sun : "Dead Inside"

Maintenant que Rex Brown ne joue plus avec eux, je n'ai plus aucun scrupule à allumer ce ripoff maladroit d'Alice In Chains mâtiné d'un côté Stone Temple Pilots d'un goût douteux.

L'instant cynique #32

Icon In Me : "Head Break Solution"

Y a des moments comme ça, où tout se passe bien, où tous les choix qu'on fait sont les bons, où le résultat est à la hauteur des attentes, voire plus haut, où tous les éléments qui gravitent autour de la création d'un album se goupillent bien pour un résultat bluffant d'efficacité. C'est le cas pour le deuxième album d'Icon In Me, qui est une parfaite réussite. Mêlant un thrash frondeur, couillu mais mélodique, intelligent, moderne et bien pensé à une touche mélodeath à la suédoise, on pourrait résumer cet album comme un mélange de Grip Inc. et de Soilwork, dans ce que les deux grands groupes ont sorti de meilleur. Les riffs sont gigantesques, les arrangements riches et parfaits (les invités sont légion), la production (signée Jacob Hansen) excellente, le chant de Tony JJ parfait pour le style, et j'adore la pochette, tellement que je la tape tout de suite dans mon dossier "trucs que je dois me faire tatouer un jour". J'ai longtemps cru que personne n'arriverait à faire mieux que Sylosis dans la catégorie cette année, mais Icon In Me se révèle un adversaire redoutable.