ça c'est du putain de clip metal comme je les aime !!! 12 euros de budget, une poignée de fans chevelus et suants, un peu d'arnica pour soigner les bleus après coup et hop !!! Une grosse remontée en estime pour Lamb Of God qui me donne envie de redonner une chance à leur dernier album !! Une grosse claque, au sens propre :)
Set To Fail
samedi 14 février 2009
jeudi 12 février 2009
I see Metal people
Vous avez remarqué comme certains personnages de films évoquent plus ou moins nettement une personnalité, une réminiscence Metal ? Je me suis livré à un petit jeu consistant à mettre en parallèle des persos bien connus avec un genre de Metal... Et c'est assez parlant. Pas de doute, l'industrie du cinéma est aussi influencée par la musique de chevelus.
A vous de jouer les poussins...
- Snake Plissken (Escape From New York) -- Fantastique personnage, au propre comme au figuré, à mi-chemin entre le super-héros et le anti-héros. Avec son look destroy mais pas trop tape-à-l'oeil (euhhh elle était facile celle-là), Snake évoque tout naturellement le Thrash... crasseux, puissant, et impitoyable.
- "Dude" Lebowski (The Big Lebowski) -- Peut-être le plus cool de tous les personnages issus du cinéma, depuis que les frères Lumière ont offert leur invention à l'humanité... Ventripotent, chevelu et adepte du "White Russian" (cocktail à base de vodka, Kahlua et crème, que je recommande chaudement), il me paraît tout naturellement apparenté au Stoner, de préférence lourd et gras.
- Eric Draven (The Crow) -- Un personnage un peu (?) kitsch, mais incontournable dans ce petit exercice... et qui m'a tout de suite fait penser au Black. Un rapprochement peut-être intempestif puisque le "Crow" n'a pas d'affiliation satanique ou de vocation intrinsèquement maléfique (il est juste là pour péter la gueule aux méchants, pas pour égorger de jeunes vierges), mais ses cuirs et son maquillage si pathétiquement ridicule sont trop évidents...
- Alex (A Clockwork Orange) -- Désaxé, malsain, asocial et psychopathe : nous tenons notre digne représentant tout désigné pour le Mathcore... un personnage qui finit par subir un traitement à base d'overdose de Beethoven, il n'y avait que Kubrick pour le pondre...
- Max (Mad Max) -- Un autre "badass" plein de cuirs et de clous, mais cette fois sans maquillage, ce qui ne le rend pas moins menaçant pour autant. Son côté old-school le place en position idéale pour représenter le Power des années 80.
- Legolas Greenleaf (Lord Of The Rings) -- Qu'est-ce que ce joli coeur fait dans cette liste, me gueulerez-vous. Avec son air de paladin gay, ce blondinet me fait inévitablement penser au Christian. Ceci dit, fouillez vos archives et (ré)écoutez Saigon Kick, tout n'était pas forcement à jeter dans ce genre.
- Ash Williams (Evil Dead) -- Un de mes persos préférés au cinéma. Un air de monsieur-tout-le-monde, qui n'en finit pas d'être confronté aux abysses de la folie, et d'éviscérer des morts-vivants avec un humour décalé jusqu'au quinzième degré... Un avatar tout désigné donc pour le Grindcore, qui aurait pu être détrôné pour le côté gore par un protagoniste de l'immonde Braindead, mais ce dernier manque de personnages charismatiques.
- Sadako (Ringu) -- En achevant cette liste, j'avais deux regrets : pas de représentant de la gent féminine, et pas d'avatar crédible pour représenter le Goth. Mais l'évidence s'est imposée... le personnage cauchemardesque du Ringu original (dont The Ring est un remake) a tout ce qu'il faut pour remplir ce rôle : elle est sinistre, elle a de longs cheveux noirs qui cachent son visage, et surtout elle est MORTE !
A vous de jouer les poussins...
mercredi 11 février 2009
Les sorties de la semaine
Quelques albums pour étoffer la base de données 2009, avec du bon et du moins bon et du PAS BON DU TOUT...
- Deathstars : "Night Electric Night"
Je me suis intéressé à ce groupe uniquement parce qu'ils ont accusé Metallica de leur avoir piqué leur logo pour death magnetic, soit, et surtout le titre d'un de leurs morceaux, "cyanide". Bref, je voulais entendre ce que ces ptits cons présomptueux avaient à proposer de si bien pour se permettre de s'en prendre comme ça à Metallica... Alors, en gros, on prend Marilyn Manson, Rammstein et tout ce que les ptites gothiques de 13 ans aiment chez Cradle Of Filth, on met tout dans un mixer en évitant hyper soigneusement d'y laisser glisser la moindre once de créativité ou d'originalité, et on obtient cette soupe auditive inintéressante et mille fois entendue... Si vous avez déjà passé la période difficile de la puberté, obligé vous trouvez ça moooooové, mais je présume que les fans les plus extrêmes (hem) de Tokyo Hotel (qui ça ?) doivent y trouver leur compte... - The Eyes Of A Traitor : "A Clear Perception"
Un album de math-deathcore technique, puissant, brutal et bien exécuté, même s'il pèche souvent par manque d'originalité. Quelques lignes de chant clair de ci de là rendent toutefois l'ensemble relativement digeste. Les fans du genre devraient y jeter une oreille attentive en tout cas. - Hatesphere : "To The Nines"
Malgré un style assez convenu qui n'a pas bougé d'un iota depuis le premier album, à savoir un thrash sans concessions, hyper bourrin et pas mélodique pour un sou, les danois de Hatesphere dénotaient malgré tout, en particulier sur scène, car leur beugleur en titre, Jacob Bredahl, était un frontman hors pair, avec une présence incroyable, sans prise de tête, avec un sourire permanent imprimé sur la tronche, à l'opposé des murder face qui sont légion dans le genre... Le truc, c'est que sur cet album, le line-up a radicalement changé, puisqu'il ne reste que le guitariste-fondateur du groupe !! Plus de Jacob donc, mais plus non plus des 3 autres musiciens... Il est donc assez étonnant de constater que cet album est strictement identique à tous ces prédécesseurs, ce qui est bien (parce que c'est bien fait) mais pas top (parce que c'est pas des masses original). - Lamb Of God : "Wrath"
Enfin, le premier concurrent sérieux au titre tant convoité d'album de l'année atterrit dans nos oreilles accueillantes... Annoncé par le monstrueux "contractor", c'est toutefois avec une pointe de déception que je chronique cet album... Alors certes, il y a des morceaux d'une efficacité imparable ("Contractor", "Broken Hands"), et l'album est globalement plus rapide et bourrin que Sacrament, son prédécesseur, mais je trouve malgré tout que c'est un Lamb Of God en pilote automatique auquel nous avons droit... ça reste bien joué, ça reste des structures de morceaux incroyables, mais ça prend pas des masses de risques et ça a tendance à vite se mordre la queue... Peut-être que j'apprendrai à apprécier l'album avec le temps, mais pour le moment, c'est un peu bof bof... - God Forbid : "Earthsblood"
Jouant dans la même catégorie que Lamb Of God (avec Unearth, dans la catégorie "injustement étiquetés Metalcore alors que rien à voir"), God Forbid étonne avec cet album, et c'est tant mieux !! Un album mature, original, avec des compos riches et complexes, des mélodies hyper accrocheuses, et une petite pointe d'influence prog du plus bel effet dans un groupe de cet acabit... J'ai toujours bien aimé ce groupe, sans pour autant jamais être vraiment ébloui, mais cet album est jusqu'ici la meilleure surprise de cette année en ce qui me concerne...
Bien, ben la compétition est lancée semble-t-il, on commence à avoir des concurrents un peu sérieux dans la compète... Et dire que cette année, on attend encore les sorties de Killswitch Engage, Chimaira, ALICE IN CHAINS (!!), et KISS (!!!!!!!!!!!!!!!!!!!)... Deux énormes poids lourds, mais qui ne seront pas forcément en tête du classement, puisqu'Alice In Chains est amputé de Layne, et Kiss, ben y sont capables de tout hein...
lundi 9 février 2009
KISS, le groupe le plus dangereux de la terre...
Bon j'espère que Blabbermouth ne me fera pas de procès pour pompage d'article, mais il fallait que je partage ça :
- Universal Entropy reports that a 20-year-old man was fired on his first day of work at the Belgian day care center De Mereltjes this past week because he showed up on the job wearing a KISS t-shirt with a print of Gene Simmons in a classical pose. According to the director of the day care center, Kathleen Buysse, several of the parents and staff reacted to Yannick Houbben's shirt (see photos below) because it reminded them of the the acts of Kim De Gelder, a 20-year-old who stabbed 15 people in another Belgian day care center on January 23, killing two babies (6 and 9 months old), and one day care worker. (At the time, many media outlets reported that the murderer's face was painted in white and black, something that was later proven to be false.) One father was enraged and vowed not to let his kid return as long as Houbben was still working there.Houbben was asked to go home and change his shirt, which he promptly did. While at home, he received a phone call from Buysse, who informed him that he should not bother to come back to work, and she proceeded, according to Houbben, to compare him to De Gelder, the murderer from Dendermonde."Too much has happened here," Buysse told the De Standaard newspaper. "I think it would be better for him if he could start over with a clean slate somewhere else. It would also be too hard on the parents, who would have to see him every day."Houbben is reportedly planning on suing the day care center for wrongful termination.
Pourtant y me semblait qu'on était tous d'accord pour dire que c'était pas la faute au metal cette fois ci mais à la violence dans les films non ?
Universal Top Album : Les années 1970 : Black Sabbath - The Ozzy Years
En continuant mon périple dans les méandres des meilleurs disques sortis depuis le moyen âge, je ne peux pas faire autrement qu'inaugurer la joyeuse entrée dans les années 70 en consacrant un article entier à ceux par qui tout arriva : Black Sabbath...
Car s'il est vrai qu'on pourrait encore débattre des jours entiers pour attribuer la paternité du Hard Rock, ou du Metal, ou du gros Riff, ou des 3 à l'un ou l'autre groupe (le débat se répètera quand il s'agira de déterminer qui a inventé le thrash ou le death), il y a une chose que personne ne peut nier, c'est que Black Sabbath est LE groupe le plus influent de toute l'histoire du rock gras... Parfois de manière indirecte, mais de Maiden à Caliban, en passant par Cradle Of Filth ou n'importe quel autre groupe qui se targue d'une étiquette "metal" ou assimilé, c'est par Black Sabbath que tout a commencé. Tout commence dans les années 60 avec un groupe appelé Earth, qui a eu envie de se démarquer de ces gros cons de hippies et compose un morceau aux antipodes des fleurs au bout du fusil. Il raconte le détail d'une messe noire dans laquelle Satan vient réclamer son dû, du point de vue de la victime offerte par ses suppôts... Ils intitulent le morceau "Black Sabbath", et trouvent que c'est tellement une bonne idée qu'ils changent de nom pour s'appeler comme ça et créer un nouveau style... ça tombe bien, Woodstock est passé, la guerre du Vietnam bat son plein, et c'est avec un plaisir non dissimulé que Black Sabbath shoote dans les dents de l'idéal hippie moribond... Entre 1970 et 1975 sortiront les 6 albums les plus indispensables de leur discographie, suivis par deux autres plus dispensables, avant que le groupe opère un grand virage dans les années 80 en remerciant Ozzy et en le remplaçant par Ronnie James Dio, sur lequel on aura l'occasion de revenir... Mais voyons un peu ces albums en détail :
Car s'il est vrai qu'on pourrait encore débattre des jours entiers pour attribuer la paternité du Hard Rock, ou du Metal, ou du gros Riff, ou des 3 à l'un ou l'autre groupe (le débat se répètera quand il s'agira de déterminer qui a inventé le thrash ou le death), il y a une chose que personne ne peut nier, c'est que Black Sabbath est LE groupe le plus influent de toute l'histoire du rock gras... Parfois de manière indirecte, mais de Maiden à Caliban, en passant par Cradle Of Filth ou n'importe quel autre groupe qui se targue d'une étiquette "metal" ou assimilé, c'est par Black Sabbath que tout a commencé. Tout commence dans les années 60 avec un groupe appelé Earth, qui a eu envie de se démarquer de ces gros cons de hippies et compose un morceau aux antipodes des fleurs au bout du fusil. Il raconte le détail d'une messe noire dans laquelle Satan vient réclamer son dû, du point de vue de la victime offerte par ses suppôts... Ils intitulent le morceau "Black Sabbath", et trouvent que c'est tellement une bonne idée qu'ils changent de nom pour s'appeler comme ça et créer un nouveau style... ça tombe bien, Woodstock est passé, la guerre du Vietnam bat son plein, et c'est avec un plaisir non dissimulé que Black Sabbath shoote dans les dents de l'idéal hippie moribond... Entre 1970 et 1975 sortiront les 6 albums les plus indispensables de leur discographie, suivis par deux autres plus dispensables, avant que le groupe opère un grand virage dans les années 80 en remerciant Ozzy et en le remplaçant par Ronnie James Dio, sur lequel on aura l'occasion de revenir... Mais voyons un peu ces albums en détail :
- Black Sabbath (1970)
L'album s'ouvre logiquement sur le morceau titre : une ambiance lourdinguissime, un tempo qui n'est jamais descendu plus bas (à part dans les groupes de drone-doom-sludge-chépakoi-core qu'affectionne notre ami Ercan, mais ces gens sont des robots, donc hors concours), et une ambiance noirissime... Le reste de l'album est à l'avenant : The Wizard et son harmonica pour appuyer les gros riffs, Behind The Wall Of Sleep et son groove imparable (normal quand on a la section rythmique la plus groovy de toute l'histoire de l'univers), N.I.B. et son humour décalé, Evil Woman, Sleeping Village le quasi instrumental, pour se clore par un The Warning affichant 10min33sec au compteur, dont une jam incroyable que je vous invite à aller réécouter tout de suite... - Paranoid (1971)
La légende veut que cet album ait été enregistré en 12 heures alors que les morceaux n'étaient pas tout à fait au point. Résultat : 8 brûlots imparables, d'une efficacité incroyable, et qui n'ont pas pris une ride 38 ans (!!) plus tard. Le morceau titre est bien sûr un classique parmi les classiques (genre même ma soeur le connaît), mais sur les 8 morceaux que compte l'album, il n'y a pas moins de 7 morceaux que TOUS les fans de metal connaissent : War Pigs et ses paroles qui n'ont pas pris une ride, Paranoid, la zoulie balade Planet Caravan, reprise par Pantera en clôture de son "Far Beyond Driven", Iron Man qui dispose du riff le plus reconnaissable du monde, Electric Funeral et son ambiance morbidissime, Hand Of Doom qui est le morceau qui a le plus influencé Slayer (c'est eux qui le disent), Rat Salad qui est le moins connu du lot parce qu'il est instrumental, mais c'est un cadeau pour tous les batteurs; et se clôture sur un Fairies Wear Boots au groove incomparable. - Master Of Reality (1971)
La recette ne change pas sur ce 3ème album, et les classiques se succèdent à nouveau : Sweet Leaf, l'ode à la cigarette qui fait rire, After Forever, Children Of The Grave (qui invente le thrash, voilà je l'ai dit), ou encore Into The Void, qui de nouveau conclut l'abum avec un morceau au groove qui tue. - Vol.4 (1972)
S'il faut bien reconnaître que cet album ne tient pas la comparaison avec ses illustres prédécesseurs, il n'en reste pas moins un classique, qui contient son lot d'incontournables, Supernaut (qui est le nom de feu mon groupe de reprises de Black Sabbath que j'avais avant), Snowblind, et Under The Sun en tête, mais aussi l'insupportable "Changes", qui me donne des boutons depuis toujours... - Sabbath Bloody Sabbath (1973)
C'est par le morceau titre de cet album que j'ai connu le groupe, il y a de nooooombreuses années... Même si c'est la reprise d'Anthrax que j'ai d'abord entendue, ça m'a donné envie de découvrir le groupe à l'époque... Outre ce morceau (magistral), on retrouve aussi sur cet album A National Acrobat et Sabbra Cadabbra, qui seront repris 25 ans plus tard par Metallica sur leur Garage Inc. Beaucoup considèrent qu'il s'agit là du dernier bon album du groupe, mais ces cons se trompent... - Sabbath Bloody Sabbath (1973)
Si cet album reste un des bons albums du groupe, c'est principalement grâce aux monstureux Symptom Of The Universe et ses roulements de batterie de fou, et Hole In The Sky, un morceau sur la folie comme seul Ozzy (le madman) sait en écrire. Pour le reste, c'est ici que les orchestrations hasardeuses et les sons limite pop commencent à prendre le dessus sur la qualité des compos. - Technical Ecstasy (1976) et Never Say Die! (1978)
Les deux albums les plus dispensables de la période Ozzy. A l'époque ravagés par la drogue et leurs égos, ils se sépareront même entre les deux albums, puis enregistrent un Never Say Die! certes meilleur que le précédent, mais d'un niveau médiocre malgré tout... Peu de temps après la sortie de cet album, Ozzy quitte le groupe, ce qui fera le plus grand bien à la fois à Ozzy qui se lance dans une excellente carrière solo, mais aussi au reste de Black Sabbath, puisqu'ils recrutent alors Ronnie James Dio, et redéfinissent le groupe grâce à lui... Mais nous y reviendrons en temps utiles...
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