Lamb Of God en concert, c'est un truc qu'il faut vivre au moins une fois dans sa vie. Ces mecs ont vraiment tout compris. L'intégralité de leur concert du 18 février dernier est disponible ici, avec une image pas top mais un son correct. Quelques extraits :
samedi 27 février 2010
Orgasme Auditif : Throwdown - "Raise Your Fist"
Une fois encore, un orgasme auditif proposé par notre bon vieux Séba, à qui je laisse la parole :
Avant de plagier Pantera (avec beaucoup de talents), Throwdown faisait du « vrai » hardcore. Alors vidéo-définition de pourquoi j’adore ce style (prononcez staïle) :
A 1’05’’ : le ralentissement de tempo… Merci, au revoir…
vendredi 26 février 2010
William DuVall fait du thrash !
J'ai retrouvé la trace de l'autre groupe de William DuVall (le chanteur d'Alice In Chains, bande d'inculques). Ce qui est étonnant, c'est qu'il fait dans le rethrash, la preuve :
Fou non ?
Hahaha c'est une blague bien sûr (elle n'est pas très drôle d'ailleurs, mais bon, trop tard). Hirax est un groupe qu'on ne peut pas accuser de prendre le train du rethrash en retard puisqu'ils ont commencé à jouer ensemble au milieu des années 80. Ils n'ont jamais vraiment connu le succès, mais leur come-back a coincidé avec le renouveau du thrash old school. Raison pour laquelle c'est bien plus crédible que tous ces gamins qui accordent plus d'importance aux patches de leur veste en jeans neuve mais vieillie par des enfants chinois qu'à la musique qu'ils pratiquent (ouais, c'est à toi que je parle, Gama Bomb). Hirax a en plus un chanteur hors normes, dont on ne sait jamais s'il est fou ou s'il pratique le second degré avec talent.
Dommin : "Love Is Gone"
Découvert au hasard d'une compile du Rock Hard, Dommin ne part pas forcément avec tous les atouts pour me plaire. Présenté comme une pâle copie de Type O Negative, adouci par une forte influence de H.I.M., c'était mal barré. Pourtant, j'ai tout de suite accroché au morceau qui était sur la compile. Certes, la définition qui en est faite n'est pas fausse, mais si la musique tient effectivement du love metal gothique à minettes, les influences old school du groupe, et la voix chaude du chanteur, qui, outre Peter Steele et Ville Valo, rappelle tout autant Danzig, et surtout Keith Caputo avec qui il partage une sensibilité palpable dans son chant, sont des atouts indéniables du groupe. Catchy en diable, des morceaux comme My Heart Your Hands ou Love Is Gone sont des tubes en puissance d'une efficacité redoutable. Et si le reste de l'album comporte quelques morceaux de remplissage, il contient aussi des moments de pure bravoure comme Closure, magnifique morceau qui tirerait presqu'une larme à un aspirateur sans sac. Love Is Gone est un bel album, même si les plus musclés d'entre nous auront du mal à le reconnaître.
Happy Birthday Johnny Cash
Johnny Cash aurait eu 78 ans aujourd'hui. C'est aussi aujourd'hui que sort American VI : Ain't No Grave, un nouveau volume de la série de disques qu'il a enregistrés à la fin de sa vie avec Rick Rubin. Voici la dernière interview qu'il a accordée à la télévision, un mois avant de mourir.
jeudi 25 février 2010
Shining : "The Madness And The Damage Done"
Les Shining norvégiens font beaucoup parler d'eux. J'avais dit dans ma chronique de leur album Blackjazz que c'était bien trop barré pour moi, mais entre le saxophone (commun) dont je ne me remets toujours pas chez Ihsahn et ce clip hypnotique qui m'impressionne, je me demande si je ne donnerai pas une deuxième chance à l'album.
Volbeat @ 013 (Tilblurg, NL, 24/02/10)
Halleluja mes frères, la malédiction est levée, j'ai enfin vu Volbeat en concert en entier sans que personne ne décède, s'évanouisse, ne tombe malade, ne tombe tout court, ne se fasse arrêter par la police, ne casse sa voiture, n'oublie sa place (même si on a eu chaud), ni ne se fasse enlever par des extra-terrestres. Je ne suis pas superstitieux, mais après les avoir raté 3 fois pour raisons impérieuses, je commençais à avoir des doutes. Pour rappel, ce concert était donné par Volbeat en remplacement du concert du 29 novembre dernier au cours duquel il s'est effondré en plein milieu de A Warrior's Call, leur nouvelle chanson, concert gratuit donc pour les détenteurs d'un ticket du concert avorté.
L'avantage d'un concert comme celui-là, c'est qu'on se doute bien qu'il va se passer des trucs, que Michael Poulsen ne va pas se contenter de chanter ses tubes et d'être sympas avec nous. Première bonne surprise, ce n'est plus Ektomorf qui ouvre les hostilités, mais The Bulletmonks, un groupe de rock n'roll allemand dont je vous avais parlé l'autre jour. Un concert très sympa, enlevé, dont le seul défaut était le stress palpable du chanteur-guitariste, qu'il tentait sans toujours y parvenir de dissimuler en sautant dans tous les sens et en étant très bavard avec nous. Rien de dramatique en tout cas, on a passé un très bon moment avec ce groupe, c'était bien plus agréable qu'Ektomorf. Vous me direz, ils auraient mis un sanglier avec un micro dans le cul que ça aurait été mieux qu'Ektomorf, mais bon...
Les nombreuses caméras étant placées un peu partout dans la salle (aussi blindée que la première fois) confirment l'impression qu'il va se passer des trucs, et après l'intro (celle du dernier album), plusieurs personnes portent Michael Poulsen et le couchent devant la batterie, dans la position ou il a été emmené le 29 novembre. Tel un phénix, il se relève, harangue la foule avec une énergie qui ne laisse pas de place au doute (il est en PLEINE forme), et le concert commence là où il s'était arrêté, avec A Warrior's Call. Belle entrée en matière, joli clin d'oeil à la situation particulière de concert, et joli coup de pub, puisque les images sont certainement déjà sur YouTube et Blabbermouth va forcément en parler !
En tout cas, il n'est plus malade, c'est sûr, il est content qu'on soit là, c'est sûr aussi, et le concert de ce soir est un peu spécial pour tout le monde. Volbeat n'ayant que des tubes dans leurs trois albums, ils les enchaînent forcément donc, de Guitar Gangsters & Cadillac Blood à Sweet Caroline en passant par des interprétation magisrales des grands tubes que sont Radio Girl, Sad Man's Tongue ou Garden's Tale. On aura même droit (et on est les premiers du monde, d'après Michael Poulsen) à un tout nouveau morceau du prochain album, Falling. Le titre serait-il en rapport avec le concert du 29 novembre ? Difficile à dire, mais le morceau est du Volbeat pur jus, côté balade punk en avant, contrairement au deuxième nouveau morceau, dont ils n'ont joué que l'intro, et à laquelle il ne manquait que Tom Araya venant beugler tant c'était proche de Slayer. Mmmm, ça promet. Le concert continue dans une ambiance de feu (ON FIRE !!! ne cesse de scander Michael Poulsen entre les morceaux, THE ROOF IS ON FIRE !!).
Volbeat en concert, c'est une vraie fête, je n'avais d'ailleurs jamais vu autant de gens sourire en regardant un concert. Ouais je sais, on est des gros métalleux, donc aux concerts on doit avoir une murderface plus méchante que celle de son voisin si on veut être crédible, mais moi j'ai jamais pu. Quand j'aime un concert et que je m'y amuse, je souris. Et là, visiblement, Volbeat fait cet effet-là à tout le monde. Le groupe en est conscient, et ils sont loin de l'image touugh guy d'opérette affichée par certains groupes, allant jusqu'à inviter le pit à se séparer en deux parties et à se foncer dessus pour se prendre dans les bras les uns les autres, dans un Wall Of Love, en oppostion aux Wall Of Death de Lamb Of God, Chimaira et consorts.
Malgré tout, le final apocalyptique sur une variation de Raining Blood ne laisse aucun doute quant à la crédibilité métallistique de Volbeat (tchu, je parle comme un livre, moi). C'est donc avec les zygomatiques douloureux que nous quittons la salle, filmés par un caméraman à la sortie, ce qui veut donc dire qu'on aura ptete bien notre bête gueule sur le DVD dont on ne sait rien encore. Mais bon, ça c'est une autre histoire.
La setlist et les vidéos arrivent bientôt, promis...
L'avantage d'un concert comme celui-là, c'est qu'on se doute bien qu'il va se passer des trucs, que Michael Poulsen ne va pas se contenter de chanter ses tubes et d'être sympas avec nous. Première bonne surprise, ce n'est plus Ektomorf qui ouvre les hostilités, mais The Bulletmonks, un groupe de rock n'roll allemand dont je vous avais parlé l'autre jour. Un concert très sympa, enlevé, dont le seul défaut était le stress palpable du chanteur-guitariste, qu'il tentait sans toujours y parvenir de dissimuler en sautant dans tous les sens et en étant très bavard avec nous. Rien de dramatique en tout cas, on a passé un très bon moment avec ce groupe, c'était bien plus agréable qu'Ektomorf. Vous me direz, ils auraient mis un sanglier avec un micro dans le cul que ça aurait été mieux qu'Ektomorf, mais bon...
Les nombreuses caméras étant placées un peu partout dans la salle (aussi blindée que la première fois) confirment l'impression qu'il va se passer des trucs, et après l'intro (celle du dernier album), plusieurs personnes portent Michael Poulsen et le couchent devant la batterie, dans la position ou il a été emmené le 29 novembre. Tel un phénix, il se relève, harangue la foule avec une énergie qui ne laisse pas de place au doute (il est en PLEINE forme), et le concert commence là où il s'était arrêté, avec A Warrior's Call. Belle entrée en matière, joli clin d'oeil à la situation particulière de concert, et joli coup de pub, puisque les images sont certainement déjà sur YouTube et Blabbermouth va forcément en parler !
En tout cas, il n'est plus malade, c'est sûr, il est content qu'on soit là, c'est sûr aussi, et le concert de ce soir est un peu spécial pour tout le monde. Volbeat n'ayant que des tubes dans leurs trois albums, ils les enchaînent forcément donc, de Guitar Gangsters & Cadillac Blood à Sweet Caroline en passant par des interprétation magisrales des grands tubes que sont Radio Girl, Sad Man's Tongue ou Garden's Tale. On aura même droit (et on est les premiers du monde, d'après Michael Poulsen) à un tout nouveau morceau du prochain album, Falling. Le titre serait-il en rapport avec le concert du 29 novembre ? Difficile à dire, mais le morceau est du Volbeat pur jus, côté balade punk en avant, contrairement au deuxième nouveau morceau, dont ils n'ont joué que l'intro, et à laquelle il ne manquait que Tom Araya venant beugler tant c'était proche de Slayer. Mmmm, ça promet. Le concert continue dans une ambiance de feu (ON FIRE !!! ne cesse de scander Michael Poulsen entre les morceaux, THE ROOF IS ON FIRE !!).
Volbeat en concert, c'est une vraie fête, je n'avais d'ailleurs jamais vu autant de gens sourire en regardant un concert. Ouais je sais, on est des gros métalleux, donc aux concerts on doit avoir une murderface plus méchante que celle de son voisin si on veut être crédible, mais moi j'ai jamais pu. Quand j'aime un concert et que je m'y amuse, je souris. Et là, visiblement, Volbeat fait cet effet-là à tout le monde. Le groupe en est conscient, et ils sont loin de l'image touugh guy d'opérette affichée par certains groupes, allant jusqu'à inviter le pit à se séparer en deux parties et à se foncer dessus pour se prendre dans les bras les uns les autres, dans un Wall Of Love, en oppostion aux Wall Of Death de Lamb Of God, Chimaira et consorts.
Malgré tout, le final apocalyptique sur une variation de Raining Blood ne laisse aucun doute quant à la crédibilité métallistique de Volbeat (tchu, je parle comme un livre, moi). C'est donc avec les zygomatiques douloureux que nous quittons la salle, filmés par un caméraman à la sortie, ce qui veut donc dire qu'on aura ptete bien notre bête gueule sur le DVD dont on ne sait rien encore. Mais bon, ça c'est une autre histoire.
La setlist et les vidéos arrivent bientôt, promis...
Gratos : Ungrace - "Hostile Revival"
L'Ukraine n'est certes pas connue pour son metal. D'ailleurs, à bien y réfléchir, je ne connaissais aucun groupe Ukrainien avant que mes douces oreilles ne se ramassent la gueule aux douces méloppées d'Ungrace. Enfin, quand je dis douces mélopées, il s'agit plutôt d'un metal ultra brutal assez hybride qui doit autant au death old school qu'au metal moderne un peu électro à la Mnemic. C'est pas mal fait du tout, même si on les sent parfois un peu le cul entre deux chaises, tout coincés qu'ils sont entre metal extrême et nu metal. Ils ont en tout cas le mérite de distribuer leur album gratuitement par le bien d'un réseau que je ne connaissais pas, qui s'appelle DFMO, et qui propose des dizaines d'albums et de compiles gratuits, que je vais trier et je vous parlerai des meilleurs d'entre eux.
mercredi 24 février 2010
Airbourne : "No Way But The Hard Way"
Les australiens d'Airbourne bouffe clairement au ratelier d'AC/DC. Ils l'assument pleinement, heureusement pour eux, parce que le mimétisme est tel que s'ils le niaient, ils passeraient vraiment pour des blaireaux. On pourrait discuter de l'intérêt de dupliquer à ce point le son, le style et le visuel du modèle, surtout quand le modèle est encore actif, mais on peut aussi se dire FUCK IT, et juste secouer la tête. Je vous laisse juge, en téléchargeant gratuitement leur nouveau single, "No Way But The Hard Way" ici-même, ou de juger sur pièces avec le clip.
Le clip de la semaine : Throwdown - "This Continuum"
Surprise !! Si la musique de Throwdown n'est pas foncièrement originale (ce qui ne l'empêche pas d'être agréable), au moins ils ont développé un concept à mon sens inédit en matière de clips : en sortir deux simultanément, avec une trame narrative commune. Si j'ai tort, donnez moi des exemples, je suis curieux de voir ça.
Le clip de la semaine : Throwdown - "The Scythe"
Tiré de Deathless, l'excellent dernier album de Throwdown (n° 18 de mon Top Album 2009), le clip The Scythe est travaillé, avec un vrai scénario et tout et tout.
mardi 23 février 2010
Volbeat, ce coup-ci c'est la bonne !
A moinsd'une catastrophe, demain devrait être le jour où je verrai ENFIN un concert de Volbeat en entier, sans que personne ne meure on ou off-stage. Ce qui est cool, c'est que ça va être une date un peu particulière pour le groupe, puisque le public sera le même que celui du soir où il s'est effondré sur scène, écourtant le concert bien malgré lui. Je ne sais pas s'il en découlera quelque chose de spécial, des surprises ou quoi, mais un truc que je sais, c'est que ce ne sera pas Ektomorf qui ouvrira, et rien que pour ça, c'est cool. C'est d'autant plus cool que le groupe qui ouvre, les allemands de Bulletmonks, m'ont l'air d'être bien rock n'roll, ce qui laisse présager une excellente soirée !
La reprise de la semaine : Cancer Bats - "Sabotage"
Je n'ai pas encore décidé si j'aimais bien Cancer Bats ou pas. Pour le moment, je suis dans la phase "je devrais détester ça, mais en fait c'est bien". En tout cas, leur reprise du Sabotage des Beastie Boys est plutôt réussie, avec leur clip en forme de remake rigolo.
Dans un autre registre, ils se sont prêtés à l'exercice de l'unplugged, chose rarissime pour un groupe de ce genre, et le résultat est vraiment pas mal du tout, assez pour que j'écoute leurs albums et que j'en parle plus en détail quand ce sera fait.
Deftones : Rocket Skates
Même si j'ai arrêté de m'intéresser aux Deftones après leur troisième album, je reconnais volontiers qu'il s'agit certainement du groupe issu du nu metal le plus créatif et talentueux. Ils s'apprêtent à sortir un nouvel album en grandes pompes, annoncés par un single étonnamment excellent,que voici :
Finalement, je pense que je jetterai une oreille plus attentive que je pensais à l'album, qui est prévu pour le 18 mai. En attendant, le morceau ci-dessus est téléchargeable gratuitement ici.
Serj Tankian : "Empty Walls" (live)
J'en ai déjà parlé à plusieurs reprises, s'il y a bien UN chanteur qui peut sublimer un concert accompagné d'un orchestre philarmonique, c'est Serj Tankian. Sur les bandes annonces de son DVD live à venir, on sent déjà bien l'énorme potentiel de la chose, qui se confirme dans ce premier extrait complet : Empty Walls. Et bien entendu, c'est énorme...
lundi 22 février 2010
ZOLTAN !!!
Après la plus petite batterie (fonctionnelle) du monde, voici le batteur le plus fou du monde ! Il s'appelle Zoltan Chaney, il joue (entre autres) avec Vince Neil, et il déchire !!! Pas façon Joey Jordison ou Mike Portnoy, c'est pas vraiment sa technique qui impressionne, quoique... Trêve de blabla, apprêtez-vous à être sur le cul !
Y a-t-il une expression en Klingon pour dire What The Fuck ?
Des choses horribles existent en ce bas monde. On pourrait fermer les yeux et se dire que ce n'est qu'un rêve, mais ce n'est pas le genre de la maison. Je ne sais pas ce qui est pire, mais je penche quand même pour le fait qu'ils ne font sans doute pas ça pour la blague...
Les sorties de la semaine
- Frank Turner : "Poetry Of The Deed" (2009)
J'ai découvert Frank Turner sur la compilation Memoria dont je vous ai déjà parlé. Le garçon a une belle poignée d'albums à son actif, dont le style oscille entre folk et punk, avec des chouettes textes. Cet album-ci est le plus rock, ce qui est dommage, parce que le plus agréable, c'est quand il est tout seul en guitare-voix, et sur cet album ça n'arrive pas beaucoup. - Dark Tranquility : "We Are The Void"
J'ai jamais aimé Dark Tranquility, même qu'une fois je les ai vus en concert avec Chimaira et que j'ai cru que j'allais mourir d'ennui. Bonne nouvelle pour les fans, cet album m'a autant emmerdé que ce que j'avais déjà entendu d'eux, c'est que ça doit être pareil alors je suppose. - Harvey Milk : "Harvey Milk"
Je n'arriverai jamais à comprendre pourquoi les groupes de stoner trendy mes couilles se sentent toujours obligés d'avoir des chanteurs de merde. Prenons Harvey Milk, par exemple, la musique est excellente, toute boostée au rock n'roll à la Motorhead et avec un groove de motard qu'elle est. Et puis voilà, un gros con vient beugler trois phrases incompréhensibles et ruine l'ensemble. C'est vraiment con... - Fozzy : "Chasing The Grail"
Bon, à priori, l'album sorti par un catcheur connu dont le nom m'échappe ne devrait pas plus me parler que ça. Sauf que le catcheur en question est un gros fan d'Ozzy et qu'il s'est entouré de Rich Ward, excellentissime guitariste des moyens Stuck Mojo pour faire son album. Tout de suite c'est plus intéressant... Sauf que si les riffs sudistes irrésistibles caractéristiques de Ward sont bien là, le chant est totalement pompé sur celui d'Ozzy, avec en plus un carton rouge automatique pour cause d'utilisation abusive de l'auto tune. If you can't sing, shut the fuck up... - Dawn Of Demise : "A Force Unstoppable"
Je trouve ça con qu'en 2010, je sois obligé, quand j'écoute un disque estampillé death, de commencer par me poser la question : est ce que ça va être du deathcore ? Parce que je suis certes rarement d'accord avec VinZ, mais là, pour le coup, il a raison : plein le cul du deathcore. Or, Dawn Of Demise, vu comment ça joue et comment ça growle, j'aurais pas aimé même si ça avait été old school, ce qui n'est pas le cas, c'est du deathcore. Pourri. - Taking Dawn : "Time To Burn"
Clip de la semaine il y a quelques temps, Taking Dawn s'apparentait plus à un plaisir coupable, avec leur revival tapette metal aux accents Andrew WK-esques. Il faut bien reconnaître que le morceau (Time To Burn) est d'une efficacité redoutable, et je me réjouissais d'écouter l'album, espérant qu'il collectionne les hits. Hélas, c'est loin d'être le cas, difficile même de trouver un seul morceau qui soit à moitié aussi plaisant que le single.
dimanche 21 février 2010
Finntroll plus fort que le Black Metal !
Les mots me manquent... Et leur musique oh my God ! Je crois que je préfère encore me scier une jambe à vif en écoutant l'intégrale de Gorgoroth plutôt que de devoir subir ça encore une fois dans ma vie.
Pour les masos, un aperçu ici.
Pour les masos, un aperçu ici.
Music is my business... and business is good...
Un documentaire sur le fonctionnement des labels metal va voir le jour d'ici quelques temps. Il s'appelle Behind The Suit and Tie. La bande annonce ci dessous donne un bon aperçu de ce à quoi s'attendre, et c'est assez étonnant ! Les labels indépendants (Ferret, Earache, Metal Blade) y expliquent que le téléchargement illégal ne les dessert pas, au contraire ! Ils ont eu l'intelligence de comprendre que ça ne servait à rien de lutter contre, mais qu'il était beaucoup plus judicieux de l'utiliser pour servir leur business. On ne vend plus de CD ? pas grave, on réoriente le business sur le merchandising, les places de concert et les package luxueux avec DVD et tout le bazar. C'est la première fois que j'entends une maison de disques défendre ce point de vue, que je trouve bien plus intelligent que celui des majors qui veulent tous nous mettre en prison parce qu'on on utilise µtorrent.
Le seul à ne pas être d'accord avec ce point de vue et qui reste coincé en 1994 avec un discours : "si tu veux écouter mon travail, tu dois payer", c'est Dave Ellefson, récemment réintégré au sein de Megadeth. Je me réjouis de voir le documentaire dans son intégralité et de vous en reparler !
News Of The World
- Cavalera Conspiracy entre en studio en avril pour enregistrer un deuxième album, youhou !
- The Blackening vient d'être élu "meilleur album de la décennie" par les lecteurs et la rédaction du magazine Metal Hammer. Je lutte depuis des mois pour ne PAS faire une liste des meilleurs albums de la décennie passée, mais c'est clair que si je craquais, Machine Head serait en bonne place avec cet album majeur.
- VinZ nous a déjà parlé de Karnivool. Je n'ai peut être pas été ébloui, mais je suis quand même assez curieux d'entendre leur nouvel album, ce qui tombe bien, puisqu'on peut l'écouter ici.
- The Panic Broadcast, le prochain Soilwork, sortira le 25 juin, jour de l'anniversaire de ma femme. C'est cool, plus besoin de me creuser la tête pour lui trouver un cadeau !
- Aerosmith assurera la tête d'affiche d'un festival en Suède, le même que celui ou les Guns jouent. Aux chiottes les rumeurs de remplacement de Steven Tyler donc, puisque ce sera bien lui derrière les micros. ça aura lieu le 12 juin, première date de leur tournée européenne. Mmmmm, qui c'est qui va s'ajouter aux têtes d'affiches du Graspop ?
- A propos du Graspop, plein de noms viennent d'être annoncés, parmi lesquels Slayer et Saxon. Toujours pas de Guns donc, mais il reste encore deux têtes d'affiches à nommer.
- Diamond Eyes est le titre du prochain Deftones, que je n'écouterai sans doute pas longtemps, voire pas du tout.
- Metallica a ajouté une date européenne le jour de mon anniversaire, c'est à dire le 14 juin (comme cadeau je veux une Gretsch, vous avez le droit de vous cotiser). C'est en Espagne donc on s'en fout un peu, mais en dessous de la date ils mettent qu'ils vont rajouter des dates en Europe au mois de juin. Est-ce que le rêve foufou de Phil (pas toi, l'autre) de les voir au Graspop ne serait donc pas aussi farfelu que je le pense ? Wait and see...
- Iron Maiden vient de sortir du studio où ils ont enregistré le successeur de leur dernier album dont le nom m'échappe (et j'ai pas envie d'aller regarder).
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