Rhaaaaa, Samael...
Mise en contexte : l'un des groupes les plus créatifs et singuliers de la scène métal, de retour après un atroce Above complètement raté et inutile, attendu au tournant par une chiée de fans inquiets de voir s'enfoncer ces Suisses francophones dans l'ordinaire après un Solar Soul qui, même très bon, était loin de l'immensité inénarrable d'un Passage, l'un des plus fabuleux albums de l'histoire du métal.
Soyons clairs et cash : Lux Mundi déchire. Tue.
Ce n'est pas juste bon, c'est excellent. C'est énorme. La lumière fut. La lumière est à nouveau.
Comment? Simple : Lux Mundi n'est rien de moins que le Death Magnetic de Samael...
Expliquons-nous.
Metallica et Samael ont en commun d'avoir défini le métal à leur sauce. D'avoir été des créateurs de genre. D'avoir établi une domination absolue de leur matière à l'aide de plaques incontournables de première partie de carrière. La suite, parfois qualitativement tout à fait appréciable, souffrira d'un mal inné : la comparaison aux productions initiales, l'obligatoire "mouais c'est tout bon mais purée ça vaut pas Battery/My Savior".
On peut dès lors passer outre et se mettre à expérimenter à outrance, fuir en avant. On sait tous que ça ne dure pas. On sait ce qu'on veut, et ce que les musiciens eux-mêmes veulent.
Alors on s'assied autour d'une bière un jour et on se rappelle son passé. On soupèse ses expériences. On met en avant sa maturité. On décide d'embrasser enfin sa gloire d'antan et de la faire rejaillir avec moult force. On sort un Death Magnetic. Ou un Lux Mundi...
Il y a tout dans cet album. Tout Samael.
La puissance, la virtuosité des arrangements, des refrains à vous extraire le cœur du torse, cette maitrise symphonique que personne d'autre ne possède, de la tension, de la douleur, de la violence, de la grandiloquence, de l'étincelance, du narcissisme, de l'intelligence outrancière et surtout, surtout, 12 putains de morceaux qui pourraient trouver chacun une place angulaire dans les meilleures plaques du groupe. Eh oui, même sur Passage. Oui putain!
Où tourner la tête alors que la tête tourne, vrillée par les assauts d'un Vorph déchainé comme jamais, par les arrangements synthétiques surpuissants d'un Xy en état de grâce...
The Shadow Of The Sword, grandiose ; The Truth Is Marching On, fulgurant ; Let My People Be!, Of War, In Gold We Trust, Soul Invictus, des machines à frissons ; Pagan Trance, Mother Night, magiques...
Samael est de retour. Salement. Dominateurs, sans pitié, avec une aisance et une facilité à faire peur. C'est là la marque des plus grands : rassembler ses cendres pour les consumer à nouveau, plus brûlants et brillants que jamais.
On baisse les yeux devant Lux Mundi. La lumière est faite.
Mise en contexte : l'un des groupes les plus créatifs et singuliers de la scène métal, de retour après un atroce Above complètement raté et inutile, attendu au tournant par une chiée de fans inquiets de voir s'enfoncer ces Suisses francophones dans l'ordinaire après un Solar Soul qui, même très bon, était loin de l'immensité inénarrable d'un Passage, l'un des plus fabuleux albums de l'histoire du métal.
Soyons clairs et cash : Lux Mundi déchire. Tue.
Ce n'est pas juste bon, c'est excellent. C'est énorme. La lumière fut. La lumière est à nouveau.
Comment? Simple : Lux Mundi n'est rien de moins que le Death Magnetic de Samael...
Expliquons-nous.
Metallica et Samael ont en commun d'avoir défini le métal à leur sauce. D'avoir été des créateurs de genre. D'avoir établi une domination absolue de leur matière à l'aide de plaques incontournables de première partie de carrière. La suite, parfois qualitativement tout à fait appréciable, souffrira d'un mal inné : la comparaison aux productions initiales, l'obligatoire "mouais c'est tout bon mais purée ça vaut pas Battery/My Savior".
On peut dès lors passer outre et se mettre à expérimenter à outrance, fuir en avant. On sait tous que ça ne dure pas. On sait ce qu'on veut, et ce que les musiciens eux-mêmes veulent.
Alors on s'assied autour d'une bière un jour et on se rappelle son passé. On soupèse ses expériences. On met en avant sa maturité. On décide d'embrasser enfin sa gloire d'antan et de la faire rejaillir avec moult force. On sort un Death Magnetic. Ou un Lux Mundi...
Il y a tout dans cet album. Tout Samael.
La puissance, la virtuosité des arrangements, des refrains à vous extraire le cœur du torse, cette maitrise symphonique que personne d'autre ne possède, de la tension, de la douleur, de la violence, de la grandiloquence, de l'étincelance, du narcissisme, de l'intelligence outrancière et surtout, surtout, 12 putains de morceaux qui pourraient trouver chacun une place angulaire dans les meilleures plaques du groupe. Eh oui, même sur Passage. Oui putain!
Où tourner la tête alors que la tête tourne, vrillée par les assauts d'un Vorph déchainé comme jamais, par les arrangements synthétiques surpuissants d'un Xy en état de grâce...
The Shadow Of The Sword, grandiose ; The Truth Is Marching On, fulgurant ; Let My People Be!, Of War, In Gold We Trust, Soul Invictus, des machines à frissons ; Pagan Trance, Mother Night, magiques...
Samael est de retour. Salement. Dominateurs, sans pitié, avec une aisance et une facilité à faire peur. C'est là la marque des plus grands : rassembler ses cendres pour les consumer à nouveau, plus brûlants et brillants que jamais.
On baisse les yeux devant Lux Mundi. La lumière est faite.