samedi 7 mai 2011

Samael - Lux Mundi

Rhaaaaa, Samael...
Mise en contexte : l'un des groupes les plus créatifs et singuliers de la scène métal, de retour après un atroce Above complètement raté et inutile, attendu au tournant par une chiée de fans inquiets de voir s'enfoncer ces Suisses francophones dans l'ordinaire après un Solar Soul qui, même très bon, était loin de l'immensité inénarrable d'un Passage, l'un des plus fabuleux albums de l'histoire du métal.

Soyons clairs et cash : Lux Mundi déchire. Tue.
Ce n'est pas juste bon, c'est excellent. C'est énorme. La lumière fut. La lumière est à nouveau.
Comment? Simple : Lux Mundi n'est rien de moins que le Death Magnetic de Samael...

Expliquons-nous.
Metallica et Samael ont en commun d'avoir défini le métal à leur sauce. D'avoir été des créateurs de genre. D'avoir établi une domination absolue de leur matière à l'aide de plaques incontournables de première partie de carrière. La suite, parfois qualitativement tout à fait appréciable, souffrira d'un mal inné : la comparaison aux productions initiales, l'obligatoire "mouais c'est tout bon mais purée ça vaut pas Battery/My Savior".
On peut dès lors passer outre et se mettre à expérimenter à outrance, fuir en avant. On sait tous que ça ne dure pas. On sait ce qu'on veut, et ce que les musiciens eux-mêmes veulent.
Alors on s'assied autour d'une bière un jour et on se rappelle son passé. On soupèse ses expériences. On met en avant sa maturité. On décide d'embrasser enfin sa gloire d'antan et de la faire rejaillir avec moult force. On sort un Death Magnetic. Ou un Lux Mundi...

Il y a tout dans cet album. Tout Samael.
La puissance, la virtuosité des arrangements, des refrains à vous extraire le cœur du torse, cette maitrise symphonique que personne d'autre ne possède, de la tension, de la douleur, de la violence, de la grandiloquence, de l'étincelance, du narcissisme, de l'intelligence outrancière et surtout, surtout, 12 putains de morceaux qui pourraient trouver chacun une place angulaire dans les meilleures plaques du groupe. Eh oui, même sur Passage. Oui putain!

Où tourner la tête alors que la tête tourne, vrillée par les assauts d'un Vorph déchainé comme jamais, par les arrangements synthétiques surpuissants d'un Xy en état de grâce...
The Shadow Of The Sword, grandiose ; The Truth Is Marching On, fulgurant ; Let My People Be!, Of War, In Gold We Trust, Soul Invictus, des machines à frissons ; Pagan Trance, Mother Night, magiques...
Samael est de retour. Salement. Dominateurs, sans pitié, avec une aisance et une facilité à faire peur. C'est là la marque des plus grands : rassembler ses cendres pour les consumer à nouveau, plus brûlants et brillants que jamais.
On baisse les yeux devant Lux Mundi. La lumière est faite.

Le film de zombie de la semaine : "Play Dead"

Je ne pense pas que je me lasserai un jour de ces bouffeurs de cervelle... L'originalité de Play Dead, c'est que le salut de l'humanité face aux zombas repose sur les toutous, qui sont immunisés contre la zombite aigüe... ça c'est du pitch comme je les aime !

Straight Line Stitch : "The Fight Of Our Lives"

Un des problèmes des groupes de métal à chanteuse, c'est que bien souvent, il arrive un moment dans la carrière du groupe où ils se rendent compte que s'ils ne misent pas un peu plus sur le fait que les gonzesses, c'est vendeur, ils ne pourront plus se payer de coke. Comment ça je caricature ? Bon ok, peut-être un peu. Ce qui est sûr, c'est que Straight Line Stitch était un groupe prometteur, qui balançait un hardcore métalloïde de très bon aloi, qui ne valait certes pas Walls Of Jericho, mais qui se défendait pas mal. Et puis sort cette daube, que même Kittie n'oserait pas. Alors oui, c'est tout beau tout propre, y a des beaux refrains chantés en clair (et à l'autotune) et des vilains couplets ouske la madame montre qu'elle sait crier, mais on ENTEND qu'elle se tracasse désormais plus de la couleur de ses nattes et de son look de rockeuse que de la musique de son groupe, et ça c'est impardonnable, et disqualifiant.

vendredi 6 mai 2011

Insomnium : "Weather The Storm"

Je ne connais pas du tout ce groupe, et je ne suis pas fan de Dark Tranquility, dont le chanteur joue les guests sur ce boquet. Mais je sais pas, je trouve ce clip et ce morceau ultra metal, du genre que je suis vraiment content d'avoir des longs cheveux pour pouvoir faire un vortex capillaire inversé pendant tout le début du morceau ! \m/

Havok : "Time Is Up"

Le problème principal du rethrash, au-delà de l'inintérêt de reproduire à l'identique ce qui a déjà été mieux fait vingt ans avant, c'est que je ne peux décemment pas faire comme s'il n'existait pas et ne JAMAIS écouter d'albums du genre. Il faut dire qu'ils sont faciles à repérer, vu leurs logos, pochettes, et looks. Si je faisais ça, je serais passé à côté de Suicidal Angels l'année dernière, et je m'en serais bien mordu les doigts. Et Havok, s'il n'égale pas le génie des thrasheurs grecs, n'en est pas très loin, et cet album DECHIRE. Ils ont juste tout compris au style, et ne se contentent pas de reproduire les plans fastoche et téléphonés du Thrash For Dummies, volume 2. Ce n'est certes rien de bien original, mais un thrash à l'ancienne, frondeur, proche des fondateurs du genre, et d'une efficacité à l'épreuve des balles !

jeudi 5 mai 2011

Demonical : "Ravenous"

Ça fait un peu "swedish death metal by numbers", mais bon, c'est tellement bon le swedish death metal !!!

Les Ekorchés : "Frères de Sang"

Les Ekorchés est un groupe francophone. Leur particularité, c'est qu'ils sont québécois, et qu'ils s'expriment donc dans une langue chantante que ne renierait pas H-F Thiéfaine. Mais ce n'est pas là seule originalité du groupe, qui pratique certes un métal direct mais tortueux, limite sludgy, avec des instruments qu'on a pas l'habitude d'entendre dans ce style. Une gratte acoustique, mais distordue, un violoncelle électrique en guise de basse, une bonbonne de gaz faisant office de cymbale, Les Ekorchés ont une approche quasi industrielle de la musique, assez proche des Tambours Du Bronx dans l'esprit, si pas dans la musique. Malheureusement, une fois les nombreux gimmicks digérés, la musique du groupe est un peu trop linéaire pour être mémorable, et entre l'accent à couper au couteau et la production plus que moyenne, difficile de distinguer ce que ça raconte. 

mercredi 4 mai 2011

I WANT SOME GRINDCOOOOOORE !!

Les fans de Brutal Truth et consorts devraient se régaler ci-dessous. Les autres, eh ben euh... passez votre chemin parce que Noisear pratique un grindcore ultra spontané -- les 30 boquets auraient été enregistrés en une seule journée -- qui dépote sévère...

Cerebral Bore : "Maniacal Miscreation"

J'aime pas les groupes qui ne reposent que sur un gimmick, sans jamais le transcender pour proposer quelque chose de vraiment neuf. Cerebral Bore a beau ne pas baser sa communication sur le fait que le cochon qui grogne est en réalité une cochonne, ça n'empêche pas que si on enlève cette particularité, le groupe sonne comme n'importe quel autre groupe de death moderne, avec un beugleur qui ne s'appuie que sur la technique (inward screaming, chant à un volume super bas gonflé en studio, et j'en passe) et qui ne vomit pas ses tripes comme les vrais. C'est un peu comme les batteurs qui s'appuient sur les triggers pour pédaler comme des malades, ce qui leur permet de frappouiller, les triggers rattrapant les écarts de puissance entre les coups. Et comme par hasard, le batteur des écossais est un exemple du genre. Bref, n'est pas Morbid Angel qui veut...

Caligula : "Not Too Short To Be Great"

Quel joyeux bordel que ce premier album des liégeois de Caligula ! Mais attention hein, je dis pas ça péjorativement, c'est que ça sait jouer au sein du groupe. Mais musicalement, c'est un melting pot ahurissant de talent, fourmillant d'idées. Avant-garde ? Je n'aime pas le terme, parce qu'il est un peu facile et fourre tout, mais c'est clair que Caligula ne ressemble à personne d'autre. La base est métal (ils partagent leur bassiste avec Excavated), et le plupart des morceaux relèvent du genre, mais un métal hybride, faisant fi de toutes les conventions, totalement libre et expérimental, mais aussi parfaitement maîtrisé. C'est là la grande force du groupe : ils savent ce qu'ils font, on dirait que c'est le bordel, mais c'est un chaos parfaitement organisé, et bien pensé. L'autre gros avantage du groupe, c'est qu'ils ne se prennent pas au sérieux une seconde, et évitent donc l'écueil qui pend au nez de ce genre de formation : devenir une bande d'élitistes nombrilistes qui prennent un malin plaisir à brouiller les pistes. Ce n'est jamais le cas avec Caligula qui est toujours joyeux, de bonne humeur, et lisible. En ça, ils se rapprochent de groupes comme Carnival In Coal, dont la démarche était plus ou moins similaire (et dont j'apprends à l'instant que le claviériste vient de rejoindre le groupe, comme quoi...). Une belle surprise en tout cas, et ça fait plaisir de voir un groupe du cru se distinguer d'aussi belle manière ! 

mardi 3 mai 2011

Arch Enemy : "Yesterday Is Dead And Gone"

A table !! Le dernier clip d'Arch Enemy servi tout chaud et... sans assaisonnement. Cela aurait pu être meilleur, mais ça ne l'est pas. Je ne sais pas quelle épice il manque pour relever le goût de cette recette, qui malgré tous ses bons produits, a fini par tourner. Le temps où rien que la voix d'Angela Gossow m'impressionnait est révolue depuis longtemps. Quel dommage. Je vous invite à grignoter Yesterday Is Dead And Gone en attendant la sortie de Khaos Legions ce 30 mai, qui j'espère ne contient pas que des morceaux du même plat, parce que le régime sans sel, ça va un moment.

Born Of Osiris : "The Discovery"

Depuis que le dernier The Human Abstract m'a mis une baffe monumentale, j'ai tendance à accorder une chance à des groupes estampillés "deathcore progressif" que j'ignorais superbement auparavant. Prenons Born Of Osiris par exemple. J'avais déjà vu le nom, voire peut-être même regardé un clip ou l'autre sur le net, mais je ne m'étais jamais arrêté sur un de leurs albums. Et à l'écoute de ce "The Discovery", je me rends compte que j'aurais mieux fait de m'abstenir, tant cet album est horripilant ! Rempli de branlette de manche totalement vaine, pas catchy pour un sou, appuyé par un clavier de merde (merci l'influence 8-bit), et un chant laborieux et mille fois entendu. Rien ne vient sauver cette purge, qui rejoint le bac directement.

Gratos ! Blunt Trauma : "The Human Archetype"

Blunt Force Trauma n'a pas inventé le fil à couper l'eau chaude, c'est sûr. Ils pratiquent un deathcore ultra gras et lourd à la manière de The Acacia Strain, et ils s'y prennent plutôt pas trop mal à vrai dire. Certes, ils cumulent les clichés du genre, à l'image du nom du groupe ET du titre de l'album, joli doublé les gars. Mais ne crachons pas dans la soupe, c'est pas déplaisant à écouter.

lundi 2 mai 2011

Les débuts de Nirvana

Je ne voue pas un culte sans bornes à Nirvana, je n'ai jamais vraiment été un fan hardcore. Mais bon, comme un peu tous les gens de mon âge qui s'intéressent à la musique qui fait du bruit, impossible de nier que Nirvana a eu un impact considérable sur la musique en général. Je n'y ai bien sûr pas été indifférent, même si j'ai vite laissé tombé l'affaire, In Utero m'ayant vachement déçu à l'époque. Et puis, ils m'ont quand même permis d'apprendre la guitare, puisque leurs chansons sont idéales pour le débutant que j'étais alors (mon niveau n'a pas bien évolué depuis, mais c'est un autre débat), et ma carrière internationale de chanteur a commencé par une interprétation improvisée en guindaille de Polly, comme ça vous saurez tout...
Ci-dessous, on retrouve un Nirvana débutant, qui répète dans son garage avec trois potes affalés, comme n'importe quel groupe de djeuns qui débute. Un joli document, et je vais aller réécouter Bleach du coup...


Neuraxis : Asylon


Il était obligatoire que je me farcisse le dernier bébé de Neuraxis, après avoir vu Rob Milley jouer seul Savior And Destroyer, visant à nous donner une p'tite leçon de gratte.

Une écoute distraite d'Asylon est tout simplement à bannir, tellement l'album est compact et enchaîne les musiques avec violence, rapidité, et technique. Mais jusque là, aucune surprise, car il s'agit justement du domaine de prédilection du groupe. Et, si à la première impression il vous semble que tous les titres ne forment qu'une seule et même entité, il vous faudra un plus vous pencher pour saisir ces riffs monstrueux propres à chacun, qui avec plus de concentration vous paraîtront plus accrocheurs que sur The Thin Line Between, leur précédent album. Comme si vous repreniez votre souffle, Resilience fait un peu office de pause pipi, et nous offre avec ses 2'23", de quoi relâcher notre vessie, totalement sous tension due aux 6 morceaux qui la talonnent. Un répit salvateur qui nous prépare en rien aux trois derniers titres qui nous déchiquettent tel des pitbulls se livrant à un combat à mort, dans un typhon (Ah!! Vous l'aviez jamais lu cette métaphore hein ?)
Neuraxis nous livre encore une fois un album de qualité, qui s'aligne dans la continuité de ce que le groupe a l'habitude de nous offrir sans pour autant faire un copier/coller de ce qu'ils ont déjà pu faire auparavant.

David Neil Cline Band : "Flying In A Cloud Of Controversy"

Sur le papier, si on mélange un blues rock heavy à une voix chaude et des rythmiques groovy, on obtient Clutch. Avec David Neil Cline, on est malheureusement loin du compte. Le gars joue bien de la guitare, a une voix pas trop désagréable, est certes plus proche musicalement de Bad Company que du groupe de Neil Fallon, mais ce qui lui manque vraiment, c'est un entourage professionnel, et peut-être même une once de talent. Techniquement, rien à redire, mais ça fait vraiment amateur, aussi bien au niveau des compos que de la production. Il y a des moments sympa, mais le côté do it yourself rend vite l'ensemble indigeste, comme c'est souvent cas dansle blues moderne.

dimanche 1 mai 2011

Ultimate Universal Top Album : 1993 - 5e partie

  • Life Of Agony : "River Runs Red"
    Cover (River Runs Red:Life of Agony)
    Un album complètement révolutionnaire. A l'époque ou le hardcore/crossover commence à devenir un genre populaire, principalement grâce à Biohazard, Life Of Agony le réinvente en mêlant à des allures de tough guy, des rythmes groovy, des riffs énormes et des choeurs de bûcheron un chant totalement inédit, qui influencera des centaines de vocalistes par la suite. A la fois énervé, mélancolique, hargneux et poétique, Keith Caputo est un être à part, au talent inouï, qui ose parler de son mal être, de la séparation de ses parents, de jeunesse bafouée, et d'autant de thèmes qui font tache à une époque où personne ne le faisait dans ce style. River Runs Red est aussi unique en son genre car le groupe ne se répètera jamais, évoluant à chaque album vers un style plus rock, plus soft, laissant toujours plus de place au talent hors normes de son frontman.
  • Litfiba : "Terremoto"
    Cover (Terremoto:Litfiba)
    J'ai une histoire un peu particulière avec Litfiba. Il faut savoir qu'au début des années 90, le groupe s'était lié d'amitié avec une bande de gars qui ont formé Pirata Concerts afin de les faire venir jouer à Liège. L'association est par la suite devenue une référence en matière d'organisation de concerts rock et métal dans la région. A ça s'ajoute le fait que Litfiba est le premier groupe italophone à pratiquer un rock couillu, provocateur et politiquement engagé, à mille lieues de la soupe commerciale infâme qu'est la variété italienne. Et Terremoto est, de loin, le meilleur album que le groupe ait sorti, ou Litfiba s'en prend à la mafia, aux politiciens corrompus, au capitalisme à outrance, à tout ce qui ne va pas en Italie, alors que tout le monde ferme sa gueule en Italie, omerta oblige... Bref, Litfiba a su faire le lien entre le jeune métalleux rebelle et engagé et l'ado issu d'une famille immigrée italienne baignant dans cette culture depuis son plus jeune âge que j'étais alors. 
  • Loudblast : "Cross The Threshold"
    Sorti la même année que Sublime Dementia, cet EP 6 titres a marqué mon adolescence. Certes, sa pochette n'y est pas étrangère, mais le death metal classieux, mid tempo et ultra mélodique est juste à tomber par terre. Le morceau-titre est un de mes morceaux de death préférés du monde, et le chant de Stéphane Buriez est juste parfait, il est un des rares à rester intelligible en grognant, ce qui tombe bien, puisque les paroles sont euh... savoureuses. Notons aussi une reprise incroyable du Mandatory Suicide de Slayer qui égale, voire surpasse, l'originale !
  • Meathook Seed : "Embedded"
    Cover (Embedded:Meathook Seed)
    Quand j'ai lu dans la presse métal qu'un projet réunissant des membres de Napalm Death et d'Obituary allait voir le jour, j'ai petté un plomb. D'autant que je l'ai écouté chez un disquaire, qu'il me plaisait bien, et que l'édition collector avait une pochette semi-transparente du plus bel effet. Je ne sais plus pourquoi, mais je ne l'ai pas acheté. Je l'ai amèrement regretté et je me suis remis à sa recherche, sans jamais le trouver, même pas à la Médiathèque (la vraie, pour le coup). Il a longtemps été mon Saint Graal, l'album que je devais me procurer à tout prix, jusqu'à ce qu'Internet fasse son oeuvre, et que je puisse enfin le réécouter, à défaut d'avoir l'édition limitée. Et il faut bien dire que dix ans après, le métal industriel a salement vieilli, et que l'album n'est pas aussi indispensable que je l'ai longtemps cru, même s'il a ses moments.
  • Metallica : "Tearing Your Insides Out"
    Encore un bootleg un peu particulier de Metallica. A l'époque, j'avais décidé qu'il me fallait une version live de TOUS les morceaux de TOUS les albums. Comme les bootlegs jalonnaient encore les rayons des Fnac à l'époque, dès que l'un d'eux contenait au moins un titre dont je ne possédais pas une version live, je me jetais donc dessus tel un évêque sur un louveteau. Celui-ci avait plein d'atouts : un double CD capté sur la tournée Nowhere Else To Roam, qui montre un Metallica au mieux de sa forme, avec un son parfait, et des interprétations magistrales de Creeping Death (avec Jason qui chante toute la deuxième partie), Of Wolf And Man et Disposable Heroes en guise de raretés, et une version dantesque de 17 minutes de Seek n'Destroy. C'est aussi en écoutant ce live que je me suis dit que le prochain album serait certainement plus mélodique, tant on sentait que James Hetfield chantait de manière plus posée et juste. Du coup, j'étais super content d'avoir raison quand Load est sorti trois ans plus tard !
  • Monster Magnet : "Superjudge"
    Cover (Superjudge:Monster Magnet)
    Découverts chez Vanessa Warwick, le stoner psychédélique de Monster Magnet m'a tout de suite plu. Je m'en suis assez vite lassé à l'époque, tout parti que j'étais dans des choses plus extrêmes, mais j'ai redécouvert cet album (et les autres) avec beaucoup de plaisir en 2007, et je me suis rendu compte que ces mecs avaient tout compris quinze ans avant tout le monde, et que si un album comme Superjudge sortait aujourd'hui, il ferait un carton comme on en a rarement vu !

News Of The World

  • Les ricains sont tout partis d'avoir eu eux aussi droit aux Big Four en leurs terres. Ca sent un peu le réchauffé, mais ce coup-ci, Kerry King a rejoint la fête pour entonner Am I Evil? avec tous les autres copains, c'était bien rigolo. Le concert aura aussi marqué le retour de Jeff Hanneman sur scène, le temps de deux morceaux, il est encore convalescent et arbore une cicatrice ultra métal sur un bras.
  • Tant qu'on parle des Big Four, Robert Trujillo a déclaré que le prochain album de Metallica serait de nouveau produit par le grand Rick Rubin !
  • Comme nous le signalait Phil dans les commentaires des news de la semaine dernière, Nergal est guéri, et de retour au sein de Behemoth, qui refait même une tournée et tout et tout. 
  • C'est officiel, le nouveau Machine Head devrait sortir en septembre !! En attendant, je vous recommande chaudement l'EP live The Black Procession qui contient une version EPIQUE de Halo.
  • Neutralize The Threat est le titre du nouvel Earth Crisis à paraître, qu'ils annoncent comme croisant To The Death à Gomorrah's Season Ends, ce qui me fait bien chier, j'aimerais bien qu'ils refassent du Slither moi !
  • Un type a tué son colocataire parce qu'il n'aimait pas Limp Bizkit (je résume hein). Comme quoi ça tue en fait Limp Bizkit.
  • Le cirque real TV continue chez Dream Theater, et c'est pas par hasard que je n'en ai plus parlé... Au fait, c'est Mike Mangini, qui joue vite et bien, qui a gagné le concours wéééééé...
  • 12 bassistes sont enfermés sur une île avec plein d'armes planquées un peu partout et des colliers explosifs fixés au cou. Leur mission : s'entretuer et dans 15 jours, le dernier survivant sera le nouveau bassiste de Slipknot (et s'il y a plus d'un survivant dans 15 jours, ça fera un percussionniste de plus, y sont plus à ça près)
  • 12 chanteurs sont enfermés dans une cuisine et doivent rivaliser de talent et d'originalité pour préparer toute une série de plats à base de drogue. Le dernier à survivre à une overdose sera le nouveau chanteur de Velvet Revolver youhou !!