samedi 29 octobre 2011

Mastodon : "Black Tongue" on Later Live with Jools Holland

On y est pas encore tout à fait, mais Mastodon est en phase de parvenir à réparer leur plus gros défaut : le chant en live. Ici, ce n'est certes pas parfait, mais c'est pas loin ! Y sont trop forts !

vendredi 28 octobre 2011

Huntress : "Eight Of Swords"

Non seulement le métal traditonnel old school de Huntress est ultra bien foutu, mais en plus, sa chanteuse, au delà d'une vraie voie de rockeuse comme je les aime (pas de diva gothique à la con ou de fausse gueuleuse à la Angela Gossow), est juste über bonne, du genre que je conseille vivement à l'Antoine de choper la boîte de Kleenex la plus proche si y veut pas devoir changer de vêtements.

jeudi 27 octobre 2011

Icon In Me : "Lost For Nothing"

Icon In Me fait partie des bonnes surprises de 2011, leur petit dernier étant un vrai petit bijou de métal moderne et intelligent. Le clip est moyen, mais le morceau déchire !

mercredi 26 octobre 2011

Chickenfoot : "Three And A Half Letters"

Bien vu de la part de Chickenfoot d'avoir choisi cet excellent morceau comme premier single, qui est de loin celui qui se distingue le plus d'un album par ailleurs très bien fichu.

Lou Reed & Metallica : "Lulu"


Bon, j’avais promis une tartine, et je suis un homme de parole. Lulu est disponible à l'écoute depuis près d'une semaine ici, voici mes impressions...
Décrié et détruit par l'ensemble de l'humanité avant même que qui que ce soit ait entendu la moindre note de la plaque, le moins qu'on puisse dire, c'est que Lulu aura du mal à s'imposer. Depuis Ride The Lightning, tout le monde semble avoir son mot à dire sur la manière dont Metallica doit composer ses chansons, produire ses albums, choisir les sujets abordés, ses influences, les gens avec qui ils collaborent, et j'en passe. Et depuis toujours, Metallica t'emmerde, et fait exactement le contraire de ce qu'on attend de lui. Pas sciemment hein, c'est juste que le groupe ne se tracasse aucunement de l'opinion d'autrui, et suit son propre chemin, refuse de se répéter, innove, et avance. En collaborant avec Lou Reed sur cet OVNI qu'est Lulu, ils poussent ce concept dans ses retranchements, tel un pied de nez à tous leurs nombreux détracteurs. Cette attitude est une des choses que je préfère chez Metallica ! Son grand atout est qu'elle me permet d'accepter toutes leurs initiatives, même les plus hasardeuses, sans que je m'inquiète de leur "intégrité" ou de leur futur artistique. Il se fait que jusqu'ici, j'aime tous les albums que Metallica a sorti, y compris les post-Black Album (oui, même Load, même Reload, et même St Anger). En ce qui concerne cette collaboration avec Lou Reed, c'est certes moins évident à apprécier, mais ça ne change rien au respect que m'inspire leur totale liberté en tant qu'artistes, au contraire. Pourquoi ils ont accepté de le faire ? Ça les regarde. Pour l'expérience ? Pour élargir leur horizon et faire quelque chose de différent ? Peut être simplement pour rappeler à tous ceux qui savent mieux qu'eux ce qui est bien ou pas pour Metallica qu'ils les emmerdent ? On en sait rien, et on s’en contrefout. Ils n’ont rien à prouver à personne, et ils font ce qu’ils veulent, comme toujours.
Pour en revenir à cette plaque, remettons avant toute chose l'église au milieu du village : il s'agit d'un album de Lou Reed, écrit et composé il y a des années pour une pièce de théâtre avant gardiste allemande au concept compliqué et obscur. Ça vous situe ? Lou Reed est un Artiste, un vrai de vrai, qui aime l'art pour l'art, avec tout ce que ça comporte d'expérimentations diverses et d'incompréhension face au grand public, sans même aborder l'épineux sujet de l'étroitesse d'esprit caractéristique du métalleux de base. Alors oui, tout le monde connaît Perfect Day et Walk On The Wild Side, mais écoutez Metal Machine Music si vous osez. Lou Reed est un électron libre qui se fout complètement de la manière dont sera reçu son art, et c'est certainement son plus grand point commun avec Metallica. Du coup, l'album est déroutant à plus d'un titre : une succession de déclamations de textes obscurs, parlées avec une voix cassée bizarre, ou chantées avec une voix de fausset difficile à supporter pour les non-initiés dont, très honnêtement, je fais partie. Le rôle de Metallica a consisté à réarranger les compos, même si dans certains cas, ils partaient sur une base quasi-inexistante. Le résultat ? Un album de Lou Reed expérimental bizarre avec comme fond musical des gros riffs à la Metallica et une occasionnelle beuglante de James Hetfield. Or, les albums de Lou Reed, faut se les farcir, et celui-ci ne déroge pas à la règle. Certes, les riffs rendent l'ensemble supportable. De prime abord, ça sonne assez répétitif, mais si on s’accroche, on distingue, au delà d'envolées jouissives (Mistress Dead) pas mal d'expérimentations sonores assez inédites chez les Four Horsemen (Pumpin Blood). Tout n’est pas génial, mais ça c'est le propre de l’expérimentation, et à défaut d'être parfait, ça reste toutefois au minimum digne d'intérêt, même on se dit souvent (tout le temps ?) que ce serait vachement mieux si le vieux monsieur pouvait fermer sa putain de gueule. La bonne nouvelle, c'est que si votre carte son dispose d'une fonction "karaoké" qui supprime la piste chant, ça fonctionne super bien sur la voix de Lou Reed qui se détache très nettement du reste, et disparaît complètement une fois la fonction activée. Et là, on a un album instrumental plus que sympa. A bon entendeur… 

mardi 25 octobre 2011

Helmet : "So Long"

Je suis toujours un peu passé à côté de Helmet, et je sais pas très bien pourquoi. Mais quand j'entends des boquets comme celui-ci, ça me donne bien envie de m'y mettre !

Iced Earth : "Dystopia"

Bon, je ne suis peut être pas le mieux placé pour parler d'Iced Earth, n'ayant jamais vraiment été fan, et ne connaissant pour ainsi dire rien de leur discographie. C'est d'autant plus vrai que c'est un album important dans la carrière du groupe, qui inaugure un nouveau chanteur, après l'enième départ du rouquin dont le nom m'échappe. Bref, ne vous attendez pas à une chronique comparative de l'album par rapport à ses prédécesseurs, ni du nouveau chanteur par rapport au rouquin. Ce que j'entends, c'est un power metal heavy machin surpuissant, qui lorgne souvent du côté du thrash, servi par un chant certes typé heavy, mais super versatile, au point qu'on se demande s'il est tout seul pour faire tout ça ! Ce n'est certes pas mon genre de prédilection, et je n'écouterai pas cet album tous les jours, mais ça reste super impressionnant.

lundi 24 octobre 2011

The Beatles go death metal !!

J'adore le travail d'Andy Refheldt, qui réinvente le concept du mash up en réorchestrant complètement les morceaux qu'il choisit. Cette fois ci, c'est le Twist And Shout des Beatles qui passe sous sa moulinette pour un résultat une fois encore à la fois impressionnant et hilarant !

Master Of Waha : "Wasteland"

De temps en temps, malgré la débandade généralisée des disquaires, je parviens à retrouver des sensations que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître : rentrer chez un disquaire (bon, dans le cas présent, la FNAC), et tomber par le plus grand des hasards sur un disque qu'on ne cherchait pas du tout et qu'on aurait pensé ne jamais trouver. C'est ce qui s'est passé avec le premier album de Master Of Waha, que je mourais d'envie d'entendre et qui est maintenant mien ! Pour rappel, Master Of Waha est un groupe de rock metalloïde largement influencé par Alice In Chains et la scène de Seattle des années 90, articulé autour d'un chanteur parfaitement à l'aise dans le style, sans tomber dans l'imitation, mais surtout d'un guitariste que nous connaissons bien par ici : Xavier FUCKING Carion ! Alors certes, les fans de la première heure de Channel Zero qui ne trouvent déjà pas leur compte sur les trois derniers albums du groupe ne risquent pas d'adorer le projet, puisque la musique n'a strictement rien à voir. Par contre, les oreilles aguerries reconnaîtront malgré tout la patte de Carion dans le son, les riffs à la fois simples, efficaces et irrésistibles, qu'il aligne avec une aisance qui impose le respect. Résultat, l'album n'est certes pas novateur, et ne joue pas sur le même terrain que les anciens acolytes de Carion, il n'en reste pas moins ultra plaisant, efficace et vachement bien torché.

dimanche 23 octobre 2011

Mastodon : "Curl Of The Burl" live on David Letterman

Ça y est, Mastodon est parti sur la voie du succès grand public. Un dernier album aux chansons plus courtes et plus directes, un tube en puissance avec Curl Of The Burl, et ça y est, les voilà n° 1 des ventes aux USA et invités dans des émissions mainstream. Le plus fort, c'est qu'ils y sont arrivés en gardant intacte leur créativité et leur intégrité musicale, The Hunter étant un album absolument génial. Et le jeu de scène de Brent Hinds est juste excellent.