samedi 16 juillet 2011

Le monde est foutu !

Je... Il... C'est... Non... Ça... Oh mon Dieu...

Anathema "Dreaming Light"

Il fait pas très beau aujourd'hui vers chez moi. Du coup je suis tout tristoune. C'est l'occasion rêvée de poster le dernier clip d'Anathema !

Arch Enemy : "Khaos Legion"

Je ne comprends pas comment le monde ne se rend pas compte qu'Arch Enemy, c'est que de l'enflamme ! Avoir une chanteuse qui fait que beugler ? pffffffffffft ! Elle gueule pas, sa voix est bidonnée à mort en production, et elle utilise les techniques de Melissa Cross jusqu'à la nausée pour pallier à son manque de puissance, pour un résultat monocorde, criard et banal au possible. Bon ok, il y a du bon dans certains riffs, on retrouve quand même des gros bouts de Carcass dans le line-up du groupe, ne l'oublions pas, mais c'est d'un banal !! Même Devildriver parvient à être plus intéressant. Vous l'aurez compris, j'ai jamais aimé ce groupe et son usurpatrice de frontwoman, et c'est pas avec cet album banal et répétitif que ça va commencer. Paraît que c'est leur meilleur en plus, ça donne pas envie d'écouter les autres !

vendredi 15 juillet 2011

La pochette de la semaine : AAAAAAAAANTHRAAAAAAAAAAAAAAX !!!

La rédaction du top album 2011 va être très difficile en ce qui me concerne, tellement que je suis déjà en train de réfléchir à une pirouette pseudo intello à la VinZ pour ne pas avoir à me casser le cul à trancher. En tout cas, si le nouvel Anthrax est à la hauteur de sa pochette et du premier single, ça va être encore plus dur !

Amorphis : "The Beginning Of Times"

Quand j'ai publié le premier clip tiré de cet album, je l'ai taxé de Paradise Lost du pauvre, me faisant corriger aussitôt par Serviet qui voit plutôt dans le groupe un pionnier du melodeath. Bon, concernant le morceau en question, You I Need, je persiste dans mon analyse de pâle copies des génies anglais, mais je dois bien reconnaître que le reste de l'album n'a pas grand chose à voir. Cela dit, je ne définirais pas ça comme du melodeath, étiquette que je réserve à des groupes comme At The Gates, In Flames ou Soilwork. Ici, on a droit à un métal qui oscille entre death, gothique, rock progressif, avec une touche folk difficilement supportable, servi par un chanteur à la voix riche, impressionnante mais peu inspirée, n'est pas Mikaek Akerfeldt qui veut. L'album précédent ne m'avais pas déplu, en particulier le single ultra efficace Silver Bride, mais ici, j'accroche pas du tout.

jeudi 14 juillet 2011

and the winner is...

Que peut-on dire de plus ? En une minute, Mastodon enterre tout le monde...

Norma Jean live in Rhode Island

Je suis loin d'être aussi fan de Norma Jean que VinZ ou les types de The Link (eh kwe c't'album les gars ?), mais bon, ça reste un cool groupe hein...

Job For A Cowboy : "Gloom EP"

Ah ils en ont fait du chemin les ptits gars de Job For A Cowboy depuis Doom leur fantastique (et inégalé) premier EP. Maintenant, ils font partie des valeurs sûres du death metal moderne et complètement affranchi du suffixe -core qui donne des boutons à plus d'un. Sur cet EP au titre évocateur de ce premier EP, point de retour aux sources, le groupe continue sur sa lancée. Alors certes, c'est de mieux en mieux composé, joué et produit, mais on n'a plus le charme d'un formidable boquet comme Entombment Of A Machine, qui reste à ce jour le summum de leur discographie !

mercredi 13 juillet 2011

D'où l'expression : "malin comme un type de la sécu"

Y sont trop forts Metallica ! Non seulement c'est le meilleur groupe du monde, mais c'est aussi le plus drôle...

Gratos ! Enslaved : "The Sleeping Gods EP"

Même si j'aime bien conchier le black metal, c'est un peu différent avec Enslaved, qui est autant un groupe de black qu'un groupe de rock prog ! Bon, j'écouterais pas ça tous les jours, mais dans le genre, on est clairement dans ce qui se fait de mieux. En plus c'est gratuit alors...

mardi 12 juillet 2011

Ninjaspy : "Circle Pity"

Même si ce genre de musique tient rarement la route sur l'ensemble d'un album, ce boquet tout foufou n'en est pas moins sympathique, jusqu'au passage reggae/ska en tout cas...

Cave In : "White Silence"

Je rends mon tablier. J'ai trouvé mon maître. Cave In m'a tuer. Je reconnais mon incapacité totale à décrire cet album. Ca part dans tous les sens, ça refuse toutes les étiquettes, c'est indescriptible. Je suppose qu'on pourrait coller une étiquette post-kéékchose, mais c'est une solution de facilité que je ne choisis pas. Ce qui est sûr, c'est que c'est vachement bien fait, que l'album est super bien construit, très (TRES) varié, et forcément d'une originalité absolue, tout en étant pas un délire expérimental inaudible. Un vrai OVNI, mais un cool OVNI.


lundi 11 juillet 2011

POWERMAAAAAAAAAAAD !!!

Il existe plusieurs raisons pour que vous soyez obligé de quitter ces pages immédiatement. Ne pas connaitre Powermad en est une...

Groupe de thrash (du vrai, du pur et du dur) de la fin des eighties, Powermad n'a jamais réellement réussi à percer parmi les hordes de métalleux de l'époque. Ils passeront tout de même à la postérité grâce au titre Slaughterhouse (extrait de leur fabuleux et unique album Absolute Power) dont le riff tonitruant servit de générique au MTV at the Movies à une époque où MTV était une chaine... de musique.



Bref, fuck history, vous l'aurez compris : Powermad est de retour, a installé un certain Dirk Verbeuren aux futs (du moins en studio) et... DEGOMME SA PUTAIN DE RACE à en faire vomir les petits jeunes s'essayant au re-thrash ces dernières années. Et le clip officiel (si!), réalisé en une matinée, est paradoxalement le plus cool de tous les temps. Enjoy bastards!



Eddie Vedder : "Can't Keep"

C'est impressionnant ce que ce type arrive à faire tout seul avec un instrument de merde. Ça doit être ça le talent.

Heavy Lord : "Balls To All"

Heavy Lord, comme son nom l'indique, est un groupe de doooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooom. Un bien gras, qui prend la lenteur et le groove des classiques du genre (Black Sabbath, Candlemass) pour l'appliquer au gras lourdissime poisseux du meilleur sludge (ben ouay Crowbar). Le principe est juste excellent, il y a plein de bonnes idées, mais ça coince au niveau de la production. Le son est calamiteux. Le chant est pas toujours juste et l'ensemble pas toujours très en place. Ça fait un peu démo en fait, et ce qui est chiant c'est qu'à mon avis c'est fait exprès. Or, moi, j'aime mon sludge avec un son gigantesque. Je repasserai donc...

dimanche 10 juillet 2011

The Big FUCKING Four au Sonisphere, Amnéville, France

Il ne me restait plus grand chose à voir dans ma chienne de vie, et maintenant que les Big Four se sont étalés devant mes yeux ébahis, je crois que je peux tranquillement me retirer de la vie publique et renoncer définitivement aux festivals.

Commençons par les détails qui fâchent. L'organisation d'un festival comme le Sonisphere (qui a quand même accueilli 75 000 visiteurs sur deux jours) nécessite rigueur, professionnalisme, sérieux, et expérience. Autant de qualités qui faisaient visiblement défaut aux rigolos qui ont choisi le site, réparti sur trois étages, reliés par un couloir ridiculement étroit; à ceux qui ont décidé qu'il fallait des tickets pour la bouffe, mais pas pour les boissons, sauf au premier niveau, où il en fallait aussi pour les boissons, mais des autres. Du coup, pour avoir un hamburger, une frite et un coca, j'ai du faire 4 fois la file, 15 minutes à chaque fois. Et la cerise sur le gâteau, c'était l'accès au pit, accordé selon un principe de "premier arrivé premier servi" ultra foireux, complété par un accès à la tête du client, la fosse étant isolée par des barrières (qui se sont effondrées pendant le concert de Metallica, évitant la catastrophe de peu). Ajoutons à ça une gestion du parking calamiteuse (nous on était garé plus loin donc pas de soucis, mais il paraît que certains ont mis trois heures à en sortir !), un service d'ordre largement dépassé, et on aurait franchement pu connaître le pire festival de toute l'histoire de l'humanité. 

Ce qui a vraiment sauvé l'affaire, c'est les groupes ! Répartis sur deux scènes se faisant face, en alternance avec pour ainsi dire aucun temps mort, la musique a finalement remporté la victoire et balayé les manquements limite graves de l'orga. 

Mass Hysteria ouvrait les hostilités. Fidèles à eux-mêmes, ils ont chauffé le public à blanc avec leur métal industriel festif et jumpant, dans la bonne humeur et les bavardages incessants du chanteur. Mention particulière au magnfique circle pit dans lequel se sont lancés le chanteur et le guitariste, donnant du fil à retordre à la technique, et les premières sueurs froides à une sécurité déjà dépassée.

Diamond Head enchaîne sur la grande scène. Groupe mythique surtout grâce aux 4 morceaux que Metallica a repris à son compte (Am I Evil ?, Helpless, It's Electric et Sucking My Love), le groupe n'a pas vraiment convaincu, la faute à une interprétation mollassonne et à un nouveau chanteur sorti d'on ne sait où, coiffé comme Tintin et chantant comme une version du pauvre de David Coverdale. Anecdotique donc, même si on s'est vite douté que les membres originels du groupe allaient sans doute finir sur scène avec le Big Four pour la jam finale.

Loudblast maîtrise son sujet avec son death mélodique et original, mais je n'ai pas vraiment pu profiter du show, tout excité que j'étais à l'idée de revoir Anthrax une fois encore. Malgré tout, j'étais quand même content d'entendre les morceaux de Sublime Dementia et Cross The Threshold, ce dernier étant un de mes morceaux préférés de death du monde ! Emptiness Crushes My Soul, tiré du dernier album, fonctionne aussi particulièrement bien sur scène.

Le premier des Big Four met tout de suite tout le monde d'accord en ouvrant le set par un Caught In A Mosh survitaminé, suivi par un Got The Time d'enfer, et le reste du set, qui comme à l'accoutumée fait la part belle à Among The Living, est juste excellent. Andreas Kisser assure son intérim de remplacement de Scott Ian comme un chef, allant jusqu'à reprendre la première minute de Refuse/Resist avec classe. Un grand type, dommage que Sepu ne soit plus que l'ombre de ce qu'il a été. Le nouveau morceau, Fight'em Til You Can't, s'intègre parfaitement au set du groupe, laissant augurer le meilleur pour l'album à venir, annoncé pour septembre. Anthrax reste un des meilleurs groupes que j'ai jamais vu sur scène, et si cette fois était la première où je les voyais de loin (merci le pit VIP de mes couilles), ça m'a permis de vivre le concert différemment, de mieux me concentrer sur l'interprétation (parfaite) de leur catalogue. Mais bon, j'aurais quand même bien mis 2-3 baffes pendant la war dance moi !

Volbeat a assuré un show parfait, démontrant une aisance remarquable alors qu'ils étaient calés entre deux mastodontes, Anthrax et Slayer. Pas impressionné pour un sou, Michael Poulsen harangue un public conquis, allant jusqu'à déclarer que ce soir, le public avait droit au Big 5 ! Bon ok, il m' a piqué ma blague, mais il fallait oser, et le groupe a définitivement montré, si besoin était, qu'il a largement la carrure nécessaire pour devenir aussi légendaire que les précités. Je suis content de les avoir vus au 013, parce qu'à mon avis, c'est fini les clubs pour eux.

A mon âge avancé, c'est dur de se taper Anthrax, Volbeat puis Slayer d'une traite, sans pause, même pas le temps de boire un godet ou de faire pipi ! Mais on ne vit qu'une fois, et je me réjouissais de revoir Slayer, particulièrement en forme ces derniers mois. Je n'ai pas été déçu, ils n'ont pas failli une seconde à leur réputation de tueurs, et ont juste tout déchiré ! La setlist était particulière, le show s'ouvrant sur God Hates Us All, et comprenant le rarissime DittoFUCKINGhead !! Un tout grand moment donc, avec une mention particulière à Gary Holt, remarquable remplaçant de Jeff Hannemann, certes moins connu et plus discret que Kisser, mais assurant ses parties avec un talent indéniable et un plaisir communicatif. Tom Araya était lui aussi en grande forme, c'est juste excellent de le voir avec un sourire jusqu'aux oreilles chanter "That's why it's become my obsession to treat God like an infection"

Exode massif des foules pour éviter de subir la moindre note des calamiteux Papa Roach (défi remporté) et on en profite pour se désaltérer, se sustenter, se soulager et visiter les lieux, avant de tomber par hasard sur une toute petite scène annexe sur laquelle un groupe effectuait son soundcheck. Ils s'appellent Oil Carter, et ça TUE !! Je les ai contactés pour avoir un peu plus de news et de son, on en repalera donc sans doute bientôt.

On revient juste à temps pour Megadeth. J'aime bien Megadeth, mais je suis pas vraiment un fan hardcore. C'était la première fois que je les voyais et si je n'ai pas été déçu, je n'ai pas été non plus ébloui, tout au plus amusé, en particulier par les poses de tueur de Chris Broderick. Dave Mustaine était en voix ce soir, ce qui n'a évidemment rien gâché, au contraire.

On se resauve histoire d'éviter Tarja, qui a gagné l'Eurovision ou un truc comme ça. Une photo de cul plus tard (y me la faut celle-là les gars !), on revient se placer judicieusement pour l'apothéose de la soirée. Les images du Bon, la Brute et le Truand accompagnent The Ecstasy Of Gold, avant que le groupe n'atomise l'assemblée avec un Hit The Lights hallucinant. Metallica est le plus grand groupe de tous les temps. Il n'y a pas de mots pour décrire le ressenti des 2h presque 30 de leçon de musique totale. A chaque fois que je les vois, c'est mieux que la fois d'avant. Je ne suis certes pas objectif, mais je m'en branle. Seule légère ombre au tableau, la désormais classique jam des Big Four a été amputée de Slayer et de Megadeth, déjà repartis à la fin du set de Metallica, mais agrémentée par la présence du guitariste de Diamond Head, pour un Helpless des familles un peu vite expédié à mon goût. Mais c'est comme pour l'orga en fait, j'ai vraiment pas envie de chicaner et de passer mon temps à raler sur ce qui ne s'est pas bien passé ! J'ai passé une excellente journée, vu des excellents concerts, passé du temps avec des gens sympathiques, pour ce qui est sans doute mon tout dernier festival, parce qu'il n'y aura jamais une meilleure affiche que celle d'hier, et que donc dorénavant les Graspop, Sonisphere et autres Dynamo devront se passer de ma présence. Ben oui, c'est qu'on est plus tout jeunes hein ma ptite dame, il est temps de passer le flambeau aux djeuns !


Metallica Setlist

1. Hit the Lights
2. Master of Puppets
3. The Shortest Straw
4. Seek & Destroy
5. Welcome Home (Sanitarium)
6. Ride the Lightning
7. The Memory Remains
8. All Nightmare Long
9. Sad But True
10. The Call of Ktulu
11. One
12. For Whom the Bell Tolls
13. Blackened
14. Fade to Black
15. Enter Sandman
ENCORE
16. Helpless (w/ Diamond Head & Anthrax)
17. Damage, Inc.
18. Creeping Death

Après le Sonisphere...

C'est plein de fôte d'ortograf et on a bien vu le Big 4 mais je ris quand même...

Jungle Rot : "Rise Up And Revolt"

Jungle Rot est un des fers de lance de la frange "bête et méchante" du death metal. C'est pas péjoratif hein, mais là où plein de groupes de death rivalisent de virtuosité et de riffs impossibles, Jungle Rot se contente de déchirer sa race avec des rythmiques ultra carrées et des riffs simples mais efficaces, à la Six Feet Under. Malheureusement, on est loin du génie de leur Dead And Buried avec ce nouveau clip...

Rise Against : Make It Stop

Un clip un poil (carrément) cliché sur des ados malmenés par leurs petits camarades du lycée. Tellement que ça leur donne envie de se suicider (soupir). Je ne comprends pas pourquoi le garçon qui se trouve dans les toilettes fuit alors qu'un mec balèze lui fait une clef de bras pour qu'une jolie blonde puisse l'embrasser. Si c'était moi héhé... M'enfin bon comme j'aime bien Rise Against, et que sûrement vous aussi, je poste quand même la vidéo. Peut être êtes vous un ado mal dans sa peau qui se retrouve dans ce clip ? Et bien je vous souhaite un super bon dimanche. On se sent mieux hein ? haha j'suis comme ça moi aider les gens c'est mon truc. Juste, arrêtez de taguer partout que l'Antoine est votre rayon de soleil... C'est gênant (huhu)