C'est vraiment dommage que Baroness soit condamné à vivre toute sa carrière dans l'ombre de Mastodon. Leurs styles sont proches, mais on ne peut décemment pas accuser Baroness de copier Mastodon. Il se fait juste qu'une bonne partie de leurs influences sont similaires, et qu'ils développent donc un style à la croisée des chemins entre le metal sludgy et poisseux à souhait, le rock progressif de haute voltige, et le classic rock à la Thin Lizzy. La comparaison s'arrête là, parce que le Blue Album est d'une telle richesse qu'il se suffit à lui-même. Tout est beau sur cet album, de la pochette (réalisée par John Baizley, qui fait des pochettes presqu'aussi belles que Paul Romano, et qui est aussi le guitariste/chanteur de Baroness) au packaging, à la musique, pénétrante, hypnotique, puissante, lourde, mélodique. Cet album déborde de toutes ces qualités, et ne lasse pas une seconde. C'est le genre d'album qui va traverser les âges sans prendre une ride, et que j'écouterai avec le même plaisir dans dix ans qu'à l'heure où je tape ces lignes. Et les albums de cette trempe ne sont pas légion de nos jours... Dans son édition limitée, l'album est accompagné d'un cd live qui donne une envie quasi irrépressible d'aller les voir en concert, ce qui tombe assez bien, puisqu'ils viennent à l'AB Club en février et que je me réjouis à mort d'y être.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.