- Pontiak : "Living"
Pontiak ballade son rock alternatif entre lourdeur quasi doom, psychédélisme teinté de surf, et néo-folk alternatif. Non, vous n'êtes pas en train de lire les Inrocks... Sans ce côté branchouille à la mords moi le noeud, ça se laisse écouter, mais pas trop longtemps. - Annihilator : "Annihilator"
Jeff Waters a toujours proposé un thrash ultra technique, bien fait, mélodique, efficace, tout ce qu'on veut. Ces dernières années, il a même quelque peu durci le ton et a su garder un son moderne, s'inspirant du travail de Trivium, entre autres. Seulement voilà, ça a beau être très bien fait, on en retient pas grand chose, et si on ne peut nier que pendant certains passages on ne peut retenir un "oh putain !", ce n'est malgré tout pas assez pour faire de l'éponyme du groupe un incontournable du genre. Cela dit, ça reste mieux que 97 % de la production rethrash actuelle. - Abarax : "Blue Room"
On jurerait entendre un album sorti en 1979. Le mimétisme avec les groupes de classic rock de cette époque (Deep Purple, Uriah Heep, Pink Floyd, Procol Harum) est tel que c'est à se demander s'il ne s'agit pas d'une réédition. Tout y est, les claviers, la réverb, l'emphase, le côté épique, la totale. Ce n'est certes pas aussi inoubliable que les grands classiques de l'époque, mais je suis sûr qu'à un blind test personne ne pourrait les distinguer des groupes d'époque. - Kiuas : "Lustdriven"
L'air de rien, je suis tout doucement en train de me laisser avoir par certains groupes de power metal. Après Tim Ripper Owens (surtout dans Charred Walls Of The Damned), Nevermore et Mutiny Within, c'est maintenant au tour de Kiuas de me plaire malgré une voix heavy haut perchée pleine de vibrato. Il faut dire qu'il est assez difficile de résister aux compos puissantes, ravageuses et à la production limpide des morceaux. Et la voix a beau être heavy, elle est tellement variée qu'elle ne lasse pas. Si ce n'était pour ces passages cavalcades ultra speed à la Dragonforce, l'album aurait presqu'eu ses chances dans mon autoradio... - Magma Rise : "Lazy Stream of Steel"
Rien à voir avec le groupe expérimental français des années 70 qui m'avait beaucoup intrigué à l'époque à cause de Hamster Jovial et du magazine Pilote (les connaisseurs apprécieront), ce Magma ci ajoute un Rise à son patronyme, et spolie allègrement Black Sabbath, en étant peut être un peu plus psychédélique que les originaux. Mais à part ça, ce n'est pas trop mal fait, je pense qu'on doit parler de "doom traditionnel" pour définir leur style. - Mondo Cane : "Mondo Cane"
Ah je l'ai attendu cet album ! Sur le papier, le génialissime Mike Patton qui reprend des chansons de la variété italienne des années 60, ça ne pouvait que me plaire. Et pour une fois, le disque est à la hauteur de mes attentes. Loin d'être parodique, Patton rend un hommage brillant à tout un pan de la musique avec lequel j'ai grandi, étant moi-même italien. Son italien est absolument irréprochable (il faut dire qu'il a vécu là bas pendant de nombreuses années et qu'il a même épousé une italienne), et l'interprétation des morceaux est magistrale. Les arrangements sont d'époque, et s'il n'est pas, comme en concert, accompagné par un orchestre symphonique, la plupart du temps, c'est un orchestre jazz old school qui reproduit assez fidèlement les arrangements d'époque. Pas de vent de folie donc, ni d'expérimentation à tout va, juste des reprises de morceaux inconnus de la grande majorité des fans de rock et/ou de Mike Patton.
lundi 17 mai 2010
Les sorties de la semaine
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