vendredi 25 décembre 2009

SVT'09 : Petite Dis'

Tchu kéén tartine la catégorie précédente hein ? Eh ben attendez, c'est pas fini parce que voici le gros du peloton. C'est Noël, on fait dans l'opulence, quoi !! Si vous avez besoin de Maalox, faites-moi signe.

Ah oui au fait : mention spéciale pour Baroness, The Eyes Of A Traitor, Killswitch Engage, Seventh Void et Mister Devin Townsend bien sûr ! Comment ça, ça en fait beaucoup ? Et alors, c'est mon top que c'est le mien, alors je fais ce que je veux, aussi, d'abord.
  • -(16)- Bridges To Burn – Stoner bien dodu, à mi-chemin entre Fu Manchu (en plus hargneux) et Down (en moins inventif). Une paire de compos imparables comme Flake et So Broken Down.
  • Allhelluja Breath Your Soul – Un peu à contre-courant des tendances actuelles (trop agressif pour être stoner, pas assez techie pour être metalcore), ces Italiens rassemblent en quelque sorte ce qu’il existe de plus bourrin dans les formations de « redneck metal » telles que Monster Magnet et Corrosion Of Conformity. C’est pas bien subtil, mais parfois ça fait du bien par où ça passe…
  • The Answer Everyday Demons – Hard rock qui devrait plaire à tous les fans de AC/DC, avec une bonne dose de flamboyance plus typique des Black Crowes, comme dans le jouissif On And On.
  • Baroness Blue Record – Catégorisés dans le sludge/stoner, ces Géorgiens ont un singulier sens du riff mélodique. La dernière fois que j'ai eu une impression similaire, c'était il y a bien longtemps avec les Wildhearts, même si les deux groupes ne sont évidemment pas dans le même registre... En plus il y a quelques passages épiques qui me rappellent Brian May. Niam niam niam.
  • Brutal Truth Evolution Through Revolution – Juste parce que c’est le disque qui m’aide à tenir quand je dois bosser tard le soir (sic). Et puis, pratiquer du grind/noise aussi extrême et parvenir à dégager des riffs qui vous restent en tête, c’est tout de même une performance.
  • Buried Inside Spoils Of Failure – Compos monolithiques qui ne font que renforcer l'impression d'écrasement… une belle pièce de métal atmosphérique aux ambiances oppressantes.
  • Bukowski Amazing Grace - Qui a associé ce groupe à "la scène stoner française" ?? (OK je vais pas faire semblant, c'est Butt.) Disons que si Nickelback se greffait des cogliones et essayait de faire du stoner, alors à la rigueur... ça ressemblerait sans doute à une mauvaise version de Bukowski. Je ne suis pas en train de dire que ces derniers sont à ranger aux côtés de Nickelback, mais qu'ils pratiquent un FM metal bien couillu et suffisamment entraînant que pour résister à l'usure des écoutes.
  • Callisto Providence – Entre rock alternatif et metal ambient, Callisto impressionne en faisant le pari d'exploiter (avec parcimonie) des instruments inhabituels tels que trompette, xylophone, mandoline et autres exotismes… Il en résulte une impression de grande classe, malgré le relatif manque de relief dû aux compos toutes traitées sur plus ou moins le même tempo.
  • Chickenfoot Chickenfoot – Encore un super-groupe, mais pas n'importe lequel… quand on réunit des (ex) membres de Van Halen et Red Hot autour de Satriani, ça fait fatalement des étincelles. Malgré le timbre caractéristique de Sammy Hagar, les compos restent très proche du style d'AC/DC.
  • Cilice Deranged Headtrip - "Mad math metal from Amsterdam" annoncent les flyers de ce groupe batave. Chant travaillé et recherches instrumentales tiennent le haut du pavé et il faut parfois s'accrocher (l'album porte bien son nom). Ces efforts sont louables mais on n'atteint pas encore les sommets du math groovy, incarnés selon moi par Textures et Fellsilent.
  • Clutch Strange Cousins From The West – Power rock qui vaut surtout le détour pour la voix chatoyante et le sens rythmique de Neil Fallon. L'album manque cependant de ressort, pour ma part je n'ai vraiment accroché que sur une paire de plages (Motherless Child et 50,000 Unstoppable Watts pour ne pas les nommer).
  • The Eyes Of A Traitor A Clear Perception – A la lisière du metalcore (et donc à deux doigts de se faire tackler de la présente liste), EoaT s'en démarque quelque peu grâce à des compos inventives qui font la part belle aux cascades de riffs variés et parfois à l'exploration d'ambiances musicales. Ceci donne lieu à quelques morceaux surprenants tels que The Impact Of Two Hearts. Formation angliche à suivre, malgré le ton ultra-classique du chanteur qui ne casse rien... remember Unearth ?
  • He Is Legend It Hates You - Le post-grunge a encore son mot à dire ! Un chouette album que ce It Hates You : du lourd à revendre, des chants mélodiques sans en faire des tonnes, et moult occasions de se démettre quelques cervicales. Seul petit reproche : la production a tendance à entasser les instruments dans une bouillie sonore, ce qui gâche un peu le plaisir. (Merci Butt, je l'avais raté çui-là.)
  • Isis Wavering Radiant – A la pointe du prog-metal ambient et un chouïa expérimental. Idéalement, un album à déguster au calme, en soirée, lumières tamisées et un petit oinj verre de Saint-Julien pas loin.
  • Karnivool Sound Awake – Une jolie réalisation qui devrait plaire aux fans de A Perfect Circle et 30 Seconds To Mars. Compos peaufinées, production soignée, travail appréciable au chant… le seul reproche à formuler est que l’album hésite à décoller et s’enferme dans un style trop intimiste.
  • Killswitch Engage II – Pas facile de tirer son épingle dans la bouillasse metalcorienne dans laquelle nous surnageons depuis quelque temps. KsE n’y arrive qu’à moitié, puisque pour chaque plage sortant du lot, deux autres se contentent de ressasser du déjà-entendu. Et dans l’aventure, ils ratent la montre en or, à savoir offrir le petit frère du magnifique A Sense Of Purpose pondu par In Flames l’année passée, tant les meilleures plages renvoient à cet opus.
  • Kylesa Static Tensions – Une formation avec un duo mixte de gratteux/chanteur et gratteuse/chanteuse, qui joue également avec un second batteur en live… Les compos restent parfois très « roots » au sens sabbathien du terme, mais n’hésitent pas à se lacher version Crowbar en d’autres moments. Un bon moment bien heavy rudement efficace.
  • Megadeth Endgame – Les chiens du metalcore aboient, mais la caravane MegaDave passe. Endgame foisonne littéralement de soli, vous savez, ces trucs qu’on n’entend plus jamais dans une plaque qui se dit metal. Tout l’album est d’une qualité constante ; dommage qu’aucune plage ne soit vraiment renversante. Et puis, avant que Megadeth soit excellent, faudrait que Mustaine cesse d’être roux. Car chacun sait que les roux puent. AAAARGH AU SECOURS Y EN A UN AUTRE QUI ME POURSUIT POUR ME SODOMISER AVEC UN PIED DE MICRO !!!
  • Obituary Darkest Day – Ah aahh AAARRRHH c’est toujours autant le panard de s’envoyer une bonne dose de ce death faussement lent et dopé au groove. Okay c’est pratiquement le même topo depuis World Demise, mais on a toujours tendance à se déformer la face dès les premières mesures. Vous savez, le genre de grimace que Rambo fait quand il se recoud tout seul.
  • Pestilence Resurrection Macabre – Oufti minga ça c’est du gros lourd qui tache ! J’ai eu un peu peur au début sur « l’intro » de la première plage… impressionnant. Malgré la voix plus-death-que-ça-tu-meurs, les Hollandais n’oublient pas d’injecter un certain groove dans leurs compos (plus proche de Pungent Stench que d’Obituary), et du coup l’album se laisse écouter.
  • Seventh Void Heaven Is Gone – Surprenante performance du gratteux et du batteur de Type O ! Les deux lascars se sont concentrés sur un style bien plus classique que leur groupe d’origine, mais le résultat est plus que convaincant. La surprise du chef, c’est surtout la voix très haut perchée, mais remarquablement bien modulée de Kenny Hickey… qui nous projette loin en arrière dans la mesure où le chant et les tonalités sont terriblement proches de Badmotorfinger ! A ne pas rater.
  • Throwdown Deathless - Un autre Pantera-like... mais autrement plus inspiré que les God Damn cités précédemment. Throwdown nous promène entre passages mélodiques (The Scythe), moments aériens (Burial At Sea) et compos ultra-basiques où le lourd le dispute au gras (Tombs). Cet album est comme le double cheeseburger : pas subtil pour un sou, il vous attaque au point faible et vous procure un plaisir coupable...
  • Devin Townsend Addicted – « Enya Metal » !! En effet, pas de meilleur résumé pour cette énième réalisation de Hevy Devy. J'irais même jusqu'à comparer certaines compos comme Supercrush avec du Vangelis... L’apport d’une voix féminine devenait presque une évidence après toutes ces années, et le résultat est ici très aérien, assez proche de l’épisode Ocean Machine. Il y a cependant un petit côté « propre sur soi » qui confère à cet opus un goût de trop peu… comme si Townsend s’était retenu en vue des deux albums promis pour terminer la quadrilogie…
  • Ulme Tropic Of Taurus – J’ai toujours eu des tas d’atomes crochus avec les formations qui n’hésitent pas à injecter une certaine sensibilité dans leur metal sans tomber dans les affres du mielleux emo à deux balles. Ulme œuvre pile dans ce créneau qui nous renvoie aux groupes pré-emo tels que Far (un de mes chouchous) et Shihad.
  • Wolfmother Cosmic Egg – Tirant parti du succès planétaire de quelques formations « revival » telles que The Darkness ou The Killers, ce groupe australien avait sorti un album éponyme comprenant l’irrésistible Woman. Quatre ans après, Cosmic Egg ne change pas vraiment la formule, à savoir du « Led Zep light » pour faire court. Mais l’album est tellement entrainant qu’il serait bête de passer à côté de ce moment rafraichissant.

/V\

1 commentaire:

  1. Random thoughts :
    - Bukowski, y disent eux mêmes qu'y sont de cette scène, j'ai donc rien inventé, moi aussi d'ailleurs je les ai catégorisé dans la section "rock".
    - Sache, espèce d'inculque, que les roux sentent meilleurs que tes lotions pour coiffer les cheveux que t'a plus. De plus, l'expression, c'est pas "les roux puent", mais les "roux pettent", sinon y a pas de jeux de mots et c'est pas drôle.
    Rapelle moi de te récurer le colon avec mon pied de micro en fonte la prochaine fois que je croiserai ton front dégarni.

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