Une virée Boulevard Anspach, ça évoque la Bourse aux financiers. Pour nous, ça évoque souvent autre chose... Ouais, c'est aussi une affaire de bourses, mais pas les mêmes. Et quand Down est dans les parages, difficile de les maintenir pleines longtemps.
L'entrée en matière est signée Loaded, le groupe de Duff McKagan (ancien bassiste des Guns, espècesd'inculques d'incultes... d'ailleurs, si vous ne le savez pas, c'est que vous êtes trop jeunes, ou nouveaux, ou que vous ne lisez pas les posts de Butt). Bon OK c'est plutôt bien en place, très rond et très pro et de plus en plus punkisant à mesure que le show avance mais bon... belle musique d'ascenseur quoi. Mignon mais sans réel intérêt (hormis le fait de voir en vrai un gars plutôt célèbre mais toujours aussi maigre). Et d'ailleurs, se taper une première partie avant Down, c'est un peu comme être obligé de regarder un épisode de Derrick pendant que Tera Patrick vous attend dans la chambre à côté.
Down.... MUTHA FUCKIN' D O W N
Que dire? Que faire?
Un énorme logo sur fond noir, des lights intimistes, les amplis et on est go.
L'inquiétude à chaque concert de Down, c'est le taux de sang dans l'alcool du Phil. S'il est vraiment trop faible, le gig est fun mais court. Rappelons-nous leur prestation au Sonisphere en 2009 où le groupe avait dégagé la scène après 40 minutes pour permettre à un Anselmo ravagé de pouvoir aller assister à son match de boxe (véridique! enfin les 40 minutes en tout cas...). Il n'en sera rien ici. Phil est dans une forme olympique et le prouve dès l'entame du concert en allant chercher le public présent en masse là où il en a besoin : dans les tripes.
Une intro bluesy bien graisseuse donne tout de suite sur Eyes of the South qui met immédiatement tout le monde d'accord : on en a pour 1h30 d'orgasme. Lysergik Funeral Procession précède un Lifer joué deux fois plus vite que sur album mais qui déchaine définitivement la totalité de la salle. Enfin une bonne partie en tout cas puisque Phil n'a de cesse d'aller chercher le moindre participant dans les recoins les plus intimistes des balcons (arrêtez de sourire et headbanguez motherfuckers!). The Path suivi d'un Losing All magique ouvrent la voie à une saleté de New Orleans Is A Dying Whore à liquéfier les fondations du bâtiment. Pillars of Eternity, Ghosts Along the Mississipi, Temptation's Wings et NOD clôturent un show qui ne se raconte pas mais qu'il est éternellement bon d'avoir vécu.
Rappel.
Ramassant le T-shirt qu'un gars lui a balancé à la gueule, Phil découvre dessus l'image censurée qui aurait du orner Far Beyond Driven de qui on sait (celle où la vrille entre dans un bon gros cul en lieu et place du crâne). Le résultat ne se fait pas attendre : on se croit revenu 15 ans en arrière à chanter à tue tête le refrain de Walk malicieusement lancé par le batteur. Un Stone the Crow chaleureusement jouissif et l'obligatoire mais définitivement monstrueux Bury Me In Smoke achève tout le monde dans un joyeux bordel où la scène est envahie par tout individu trainant backstage.
Petite info : d'après Anselmo lui-même, les morceaux du prochain Down sont en train d'être fignolés. 2011 pourrait aussi nous offrir la suite des aventures de nos bons gars de Louisiane...
L'entrée en matière est signée Loaded, le groupe de Duff McKagan (ancien bassiste des Guns, espèces
Down.... MUTHA FUCKIN' D O W N
Que dire? Que faire?
Un énorme logo sur fond noir, des lights intimistes, les amplis et on est go.
L'inquiétude à chaque concert de Down, c'est le taux de sang dans l'alcool du Phil. S'il est vraiment trop faible, le gig est fun mais court. Rappelons-nous leur prestation au Sonisphere en 2009 où le groupe avait dégagé la scène après 40 minutes pour permettre à un Anselmo ravagé de pouvoir aller assister à son match de boxe (véridique! enfin les 40 minutes en tout cas...). Il n'en sera rien ici. Phil est dans une forme olympique et le prouve dès l'entame du concert en allant chercher le public présent en masse là où il en a besoin : dans les tripes.
Une intro bluesy bien graisseuse donne tout de suite sur Eyes of the South qui met immédiatement tout le monde d'accord : on en a pour 1h30 d'orgasme. Lysergik Funeral Procession précède un Lifer joué deux fois plus vite que sur album mais qui déchaine définitivement la totalité de la salle. Enfin une bonne partie en tout cas puisque Phil n'a de cesse d'aller chercher le moindre participant dans les recoins les plus intimistes des balcons (arrêtez de sourire et headbanguez motherfuckers!). The Path suivi d'un Losing All magique ouvrent la voie à une saleté de New Orleans Is A Dying Whore à liquéfier les fondations du bâtiment. Pillars of Eternity, Ghosts Along the Mississipi, Temptation's Wings et NOD clôturent un show qui ne se raconte pas mais qu'il est éternellement bon d'avoir vécu.
Rappel.
Ramassant le T-shirt qu'un gars lui a balancé à la gueule, Phil découvre dessus l'image censurée qui aurait du orner Far Beyond Driven de qui on sait (celle où la vrille entre dans un bon gros cul en lieu et place du crâne). Le résultat ne se fait pas attendre : on se croit revenu 15 ans en arrière à chanter à tue tête le refrain de Walk malicieusement lancé par le batteur. Un Stone the Crow chaleureusement jouissif et l'obligatoire mais définitivement monstrueux Bury Me In Smoke achève tout le monde dans un joyeux bordel où la scène est envahie par tout individu trainant backstage.
Petite info : d'après Anselmo lui-même, les morceaux du prochain Down sont en train d'être fignolés. 2011 pourrait aussi nous offrir la suite des aventures de nos bons gars de Louisiane...
Les photos du gig ici
Ite missa est...
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