Pestilence, c'est juste un groupe légendaire. Avec Atheist, Cynic, et indirectement Death, ils sont à l'origine de toute la scène qu'on appelait alors techno death, qui intégrait à un death métal sans concessions des influences jazz, pour un résultat impressionnant de maîtrise. Mais c'était il y a presque 20 ans. Aujourd'hui, on ne compte plus les groupes qui, parfois même sans le savoir, doivent tout à des groupes comme Pestilence. Du coup, aujourd'hui, le groupe a un peu du mal à sortir du lot. Les élèves ont surpassé les maîtres, et si Spheres reste une pierre angulaire du genre, Doctrine est loin d'être aussi définitf. Attention hein, ça reste très bien maîtrisé, forcément très tecnhique, et un cran au dessus de la production death actuelle, et si on s'abstient de comparer l'album avec Spheres, le résultat est plus que convaincant ! Entre les accordages ultra graves (ils jouent sur des 9 cordes ou quoi ?), les riffs qui partent d'une base simple avec toujours un petit "plus" qui tue, le chant si particulier, qui rappelle un peu Obituary, mais sous LSD, ou Confessor, mais sous cocaïne et Redbull en intraveineuse, et la basse fretless discrète mais qui pointe son nez régulièrement, l'album dispose d'un tas d'atouts non négligeable, et le résultat est bien plus réussi que le moyen Resurrection Macabre sorti il y a une paire d'années.
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