C'est en écoutant 2 titres en boucle pendant plusieurs heures sur le site de leur maison de disques que je me suis rendu compte à quel point la musique de Doomriders paraissait ne pas pouvoir me lasser. Assez difficile à dénicher, je n'ai mis la main sur l'album que très tard, mais l'attente en valait vraiment la peine. L'album m'a soufflé par le mélange inédit qui s'y trouve. Pourtant, le groupe pratique un style que j'ai surabondamment écouté cette année, à savoir un metal/hardcore sludgy poisseux. Mais voilà, les ingrédients ont beau être les mêmes que dans nombres formations, Doomriders les mélange comme personne d'autre, les racines hardcore étant avant tout présentes au niveau du chant. Mais attention hein, quand je dis hardcore, je parle de l'arrière garde hein, plutôt Sick Of It All que Dead End Tragedy. Le groove, l'attaque, la lourdeur, la technique, les structures alambiquées rappelant elles le meilleur du sludge de l'école Mastodon/Baroness et consorts. Au final, un savant mélange entre des mélodies envoûtantes, une technicité qui n'a rien à envier aux meilleurs, et une énergie débridée qui fait mouche à tous les coups. Un album sans temps morts, et une pochette splendide qui me sert de fond d'écran depuis deux mois.
MySpace
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.