Les sorties de la semaine

On approcherait pas tout doucement de la dernière ligne droite des fois ? Si hein on dirait bien... La meilleure période de l'année approche à grands pas !! Les tops sont maintenant quasi finalisés, et à moins d'une énorme surprise, je ne pense pas qu'une sortie du mois de décembre soit à même de bouleverser la donne. D'un autre côté, j'espère bien me tromper, j'adore les surprises, mais ce ne sera pas encore pour cette semaine...

• The Armed : "These Are Lights"
  Les groupes devraient tous comprendre que le meilleur moyen de faire connaître son groupe quand ce n'est pas encore le cas, c'est de distribuer l'album gratuitement. The Armed en est un bon exemple. Totalement inconnu au bataillon, je n'en aurai jamais entendu parler, et le blog sur lequel je l'ai découvert non plus, si leur album n'avait pas été disponible ici. Et si ça n'avait pas été gratuit, non seulement on en parlerait pas, mais si le hasard m'avait fait tomber sur leur MySpace, je ne m'y serais pas attardé plus de 12 secondes. Musicalement, ils pratiquent un metal asez convenu, mâtiné de plans hardcore chaotique à la Converge, mais ne proposent rien d'inédit, si ce n'est une reprise sympa du Gave Up de Nine Inch Nails.
• Disarmonia Mundi : "The Isolation Game"
  Le groupe, italien, est un duo composé d'un multi-instrumentiste et d'un chanteur. Ils pratiquent un death mélodique à la manière de Goteborg, tellement proche de Soilwork que Speed chante sur les deux albums précédents du groupe (Mind Tricks et Fragments of D-Generation). Sur celui-ci, je n'ai pas distingué la voix de Speed, même si apparemment il fait l'une ou l'autre apparition en guest. en tout cas, on reste clairement dans cette même veine, très bien faite, et plutôt réminiscente des premiers albums de Soilwork (The Chainheart Machine, voire Steelbath Suicide) que de la tournure plus soft de leur disographie récente. Ceux qui regrettent cette époque devraient bien aimer cet album, mais moi j'ai rien contre l'évolution de Soilwork, au contraire.
• House Of Broken Promises : "Using The Useless"
  J'adore le hard rock frondeur, avec des couilles plus grosses que le New Jersey. De la musique pour hommes, qui fleure bon le whisky frelaté et qui donne envie de rétamer la gueule à des motards par paquets de douze. Black Label Society est le leader incontesté de ce genre de musique, et si c'est une influence directe de House Of Broken Promises, elle n'est pas la seule. L'album est extrêmement bien composé, le groove et les influences stoner font mouche, c'est sans doute du à la présence dans le groupe d'anciens membres de Unida, groupe formé par John Garcia, chanteur des énormes Kyuss. La mélodie n'est donc jamais oubliée au sein du groupe, et l'équilibre entre les deux font de cet album une belle pierre à l'édifice du rock n'roll pour poilus.
• Scarred By Beauty : "We Swim"
  Une fois de plus, la gratuité fait son oeuvre pour amener mes oreilles sur cet EP 3 titres de ce groupe de deathcore moderne et technique, mais qui casse pas trois pattes à un canard.
• Woods Of Ypres : "The Green Album"
  Le nom de ce groupe m'a titillé parce qu'à ma connaissance, Ypres est une ville flamande, rien de plus, et je me disais donc que le groupe devait être belge. A ma grande surprise, si Ypres n'est apparemment pas associé à autre chose que ladite ville, Woods Of Ypres est un groupe... canadien. C'est marrant hein un groupe canadien qui fait référence à une ville belge dans son nom. C'est un peu comme si un groupe namurois s'appelait je sais pas moi, Toronto, ou Montreal. Dieu nous en garde ! Enfin, grâce à leur nom, j'ai pu me rendre compte que malgré l'étiquette black metal qui orne leur MySpace, le groupe pratique plutôt une sorte de doom dépressif ultra lent et mélodique, avec de temps en temps un énervement ou l'autre, mais rien qui ne justifie un brulâge d'église ou un maquillage de panda. C'est au contraire assez reposant, et même plutôt joli à écouter. Je présume que l'étiquette black doit venir de leurs albums précédents, The Green Album étant leur quatrième.