dimanche 3 avril 2011

La découverte de l'année : Destrage

Chaque année depuis quelques temps, il y a un moment où, par le plus grand des hasards, je trébuche sur un groupe qui me met une gigantesque baffe dans la gueule et qui, dès les premières secondes d'écoute, s'installe confortablement au sommet de la liste de mes groupes préférés du monde. Depuis que je partage ces découvertes dans ces pages, il y a d'abord eu Volbeat, puis Mustasch, puis Danko Jones, et c'est maintenant au tour de Destrage de venir rejoindre cette case particulière de ma collection musicale.
Mais avec Destrage, c'est différent. Déjà, ils sont italiens. Or, je n'écoute pour ainsi dire aucun groupe italien, à part Adriano Celentano. Et puis, musicalement, Destrage ne suit pas vraiment le modèle musical commun aux trois pré-cités.
Pourtant, Destrage est un groupe bien fun, c'est clair. Mais musicalement, ça ressemble plus à une sorte de croisement improbable entre Lamb Of God et System Of A Down. Ils ont la brutalité, la technique et la précision des premiers, et le grain de folie et la liberté artistique totale des seconds. Pourtant, ils se gardent à tout moment de se cantonner à de la copie, au contraire. C'est vraiment rare d'entendre un groupe qui affirme de manière aussi percutante et directe une identité aussi forte, qui plus est dans un style que beaucoup pratiquent à vide. Destrage utilise ses influences (on pourrait encore citer Dillinger Escape Plan, voire le Slipknot complètement allumé du premier album) pour offrir quelque chose de neuf, métal et brutal à mort, mais aussi catchy et fun à tous moments, à l'instar de la chanson absolument irrésistible qu'illustre le clip.
Ils ont deux albums à leur actif, Urban Being en 2009 et The King Is Fat n'Old en 2010. Je suis en train de prendre un panard absolu sur le deuxième, je n'ai pas encore eu le temps de décortiquer le premier, mais je me réjouis à l'avance !

6 commentaires:

  1. Statik14:21

    J'y trouve aussi un côté Black Bomb A...Sympa, j'vais y jeter une oreille plus attentive !

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  2. Et le solo de fin m'a fait foutrement penser à du Freak Kitchen. Ça a l'air pas mal du tout!

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  3. Anonyme00:19

    un peu de b thong ausi

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  4. J'ai pas regardé le clip en écoutant, mais en fait, c'est bien Mattias IA Elkundh (Freak Kitchen) qui tape le solo à la fin, on voit sa tronche d'ailleurs. Il a un style inimitable, ça se reconnait de suite.
    Donc là j'écoute le second album, et effectivement c'est super bonnard!

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  5. oh! la bonne découverte

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  6. Et le réalisateur du clip mérite un prix Nobel...

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