dimanche 24 juillet 2011

Limp Bizkit : "Gold Cobra"

Certes, le groupe n'est pas connu pour sa crédibilité hors normes, et est plus souvent classé dans les pires groupes que la terre ait connu que dans les groupes les plus créatifs du monde. N'empêche, Gold Cobra est tellement intégralement indéfendable, tellement mauvais, mal torché, facile, produit à la va-vite, cliché, inutile et vain que je me demande s'ils ne l'ont pas juste fait exprès. Ca pourrait être un défi non ? "Hey les gars, si on devenait le groupe le moins crédible de la Terre ?".
Je n'ai pas toujours été aussi virulent envers le groupe, j'ai vraiment bien aimé le premier album, à l'époque où on nous vendait Limp Bizkit comme le groupe du tatoueur de Jon Davis et du DJ de House Of Pain. Le deuxième était sympa aussi, le troisième était rigolo par son côté too much, mais la bonne blague a cessé de me faire rire après. Le départ de Wes Borland a assassiné ce qui restait de créativité au groupe, et son retour aujourd'hui n'apporte rien de neuf. Le flow de Fred Durst est calamiteux, son propos inutile, voire insultant (My Own Cobain, srsly ?), du genre à faire passer Vanilla Ice pour Chuck D. Le groove de la section rythmique est à peu près aussi fin et classe qu'une émission de Patrick Sébastien, et Wes Borland recycle ses poncifs jusqu'à la nausée. N'abordons même pas la pochette, qui est juste hideuse, l'exploit ayant été de faire encore plus laid que la version précédente de celle-ci. Un album qui sort avec 12 ans de retard, et encore, même en 1999 ça aurait été mauvais. Le truc qui me fait le plus râler, c'est que ça tue complètement tout suspense quant au détenteur de la palme du pire album de l'année, parce que là je vois difficilement comment on pourrait faire pire.

1 commentaire:

  1. J'espérais secrètement que cet album soit génial afin que Limp Bizkit ne passe plus pour un groupe bidon (parole d'ex fan).

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