jeudi 6 janvier 2011

Ultimate Universal Top Album : 1993 - 1e partie

Je n'arrête pas de jacter à propos de l'an de grâce 1994, dont je garde des souvenirs musicaux parmi les meilleurs de toute ma vie. Mais là, en parcourant ma collection d'albums sortis en 1993, je me rends compte qu'elle n'a pas à rougir et que les albums ayant marqué ma jeunesse y sont légion ! C'est sans doute aussi dû au fait que j'ai du découvrir pas mal de ces albums en 1994. Ben ouais, si aujourd'hui, on écoute les albums avant même qu'ils sortent, je rappelle aux plus jeunes d'entre vous que fût une époque où, pour écouter un album, il fallait faire preuve de patience, que ce soit en attendant qu'il arrive chez le disquaire, le temps d'économiser les sous nécessaires à l'investissement, voire le temps d'attente interminable pour qu'il arrive à la Médiathèque.
Mais bon, trève d'histoires d'ancien combattant, tout ce que je voulais dire c'est qu'une chiée de bons albums est sortie en 1993, et que ça va sans doute me prendre 25 ans de reparler de tous ces disques ici, mais bon, c'est pas comme si on était pressés en même temps.

  • Aerosmith : "Get A Grip"Cover (Get a Grip:Aerosmith)
    Même si je n'ai jamais été un fan hardcore d'Aerosmith, je garde un très bon souvenir de cet album et des super clips avec Alicia Silverstone qui en ont été tirés. Musicalement, je pense savoir que ce n'est pas le préféré des fans, et qu'il marque un peu le passage du groupe du hard rock au rock FM plus commercial, mais c'est pas grave, comment résister à des bombes comme Livin'On The Edge, Crying, Crazy ou Eat The Rich ?
  • The Almighty : "Powertrippin'"
    Cover (Powertrippin':Almighty)
    Je ne me sais plus comment je me suis intéressé à ce groupe à l'époque, mais j'ai tout de suite accroché au hard rock frondeur, couillu, heavy et servi par la voix à la fois puissante et mélodique de Ricky Warwick, mari de la légendaire présentatrice de Headbanger's Ball. 18 ans plus tard, je me rends compte que mes critères pour choisir mes chanteurs préférés n'ont pas changé, et que cet album n'a pas pris une ride. L'édition limitée de l'album contenait un CD live absolument génial que je n'étais pas loin de préférer à l'album.
  • Anthrax : "Sound Of White Noise"Cover (Sound of White Noise:Anthrax)
    Le chanteur d'Anthrax, c'est Joey Belladonna. Pas la peine d'argumenter, il est absolument impossible de me convaincre du contraire. Ce qui n'empêche pas John Bush d'être un chanteur exceptionnel, et Sound Of White Noise d'être un des meilleurs albums d'Anthrax. D'ailleurs, si les autres albums sortis avec Bush avaient été du même niveau que celui-ci, peut être que je n'aurai pas été aussi catégorique au sujet de qui doit chanter dans le groupe.
  • Ashbury Faith : "Feverjam"
    J'ai découvert ce groupe anversois quand j'ai commencé à faire de la musique, et si leur funk rock métalloïde était largement influencé par les Red Hot Chili Peppers, je n'en ai pas moins adoré ce groupe, qui est devenu une influence majeure du notre. 
  • Brian Setzer : "Rockin' By Myself"Cover (Rockin' by Myself:Brian Setzer)
    Bon, petite exception à la règle : je connais cet album depuis à peine plus d'un an. N'empêche, ce live, enregistré par le frontman des Stray Cats seul avec sa Gretsch, est un véritable exercice de bravoure. Faire du rockabilly tout seul (bon ok, son frère vient l'aider sur l'un ou l'autre boquet), et garder un groove, une énergie et une virtuosité hallucinante, peu de gens en sont capables. Brian Setzer est de ceux-là.
  • Brujeria : "Matando Gueros"Cover (Matando Güeros:Brujeria)
    Qu'est-ce qu'on aura parlé de ce groupe et de son premier album ! Précurseurs des "buzz" dont on est abreuvé jusqu'à la nausée de nos jours, le groupe se présentait à l'époque comme étant constitué de traficants de drogues, assassins et autres truands mexicains, raison pour laquelle ils jouaient masqués. Mais la rumeur allait bon train concernant la véritable identité des membres du groupe, on sait aujourd'hui qu'on y retrouvait Dino Cazares, Billy Gould, Raymond Herrera, Shane Embury et même Jello Biafra. Ajoutons à cela une pochette hyper provoc pour l'époque, un discours sexo-narcotico-satanique en espagnol dans le texte, et on avait un vrai petit phénomène dont l'image sulfureuse était bien plus efficace que l'album en lui-même.

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