Playlist : Dis bonjour à la dame

Il y a quelques jours, c'était la journée de la femme, ce qui me donne un prétexte pour une petite playlist à thème célébrant la présence de la gent féminine parmi les barbares hirsutes (ou pas) que nous sommes. Je me concentre ci-dessous sur les donzelles qui oeuvrent derrière un micro -- et pour prolonger "la semaine belge", je me dois d'ouvrir le bal avec deux groupes issus du terroir, comme quoi notre pays est tout de même formidable, et je plains sincèrement ceux qui vivent en Suisse ou aux Barbades ou à Bora Bora.

Avertissement : je passe sous silence les atrocités genre Evanescence, In This Moment et autres Kittie paskon est entre gens bien élevés.

Annie (Pandora) L'album de ce groupe belch était un de mes plaisirs coupables de 2010. C'est du pur plagiat de Nirvana (époque In Utero) du début à la fin, sauf que non seulement c'est jubilatoire au possible, mais en plus cette voix féminine apporte un je-ne-sais-quoi qui fait toujours son petit effet sur mes cages à miel.

Michelle Nocon (SerpentCult) Un autre groupe de peïs bien de chez nous ! Le DOOOOOOOOOOOM proposé dans leur album Weight Of Light est une vraie perle, et pour un peu changer, une voix claire mais puissante qui complémente les compos lourdissimes à ravir. Aux dernières nouvelles cependant, elle ne ferait plus partie du groupe et vous m'en voyez bien marri.

Julie Christmas (Made Out Of Babies) Un groupe tuyauté il y a un moment déjà par noss' bon Butt. Cette Julie Christmas en a dans le pantalon, si vous me passez l'expression, au vu de l'étendue de son registre que l'on peut découvrir tout au long de l'album The Ruiner.

Gazelle Amber Valentine (Jucifer) Malgré le dernier album qui m'a déçu, ce groupe, sorte de négatif photo des White Stripes, m'a toujours impressionné. La voix de détraquée rend la performance hyper crédible, quand on sait que les paroles renvoient au premier grand affrontement, particulièrement sanglant, de la guerre de Sécession.

Cristina Scabbia (Lacuna Coil) Voilà un groupe qui ne fait pas l'unanimité, pour employer un doux euphémisme. La médiatisation à outrance des courbes grâcieuses de la belle Cristina a sans doute nui à la créativité de sa formation... ceci dit, je trouve le refrain de ce boquet très réussi, en particulier lorsque son comparse masculin ferme sa grande gueule.

Angela Gossow (Arch Enemy) Difficile de ne pas mentionner la mal-nommée Angela dans une pareille playlist ! Ca contraste méchamment avec le morceau précédent hein ? Ca doit être un challenge plutôt intéressant de la combler tous les soirs. Ce qui me fait penser à cette... ce... enfin bref, cette femelle à côté de laquelle Lou Ferrigno ressemble à un bisounours.

Grace Perry (Landmine Marathon) Autre créature intéressante, dans la mesure où "fronter" un groupe extrême comme Landmine Marathon me fait dire que ça doit pas papoter chiffons en backstage. Ce serait plutôt le style à bouffer un T-bone accompagné de quelques cannettes de Miller percées avec les dents. Mais si ça se trouve, je me fourvoie complètement et cette fille lit la bible tous les soirs.

Maria Sjöholm (Drain) Retrouvons un peu de grâce et de volupté avec ce groupe de suédoises. J'ai pu les voir dans les années 90 et ce fut un des meilleurs moments de ma chienne de vie. Ce qui est rigolo, c'est qu'elles ouvraient pour Fear Factory, et du coup, le gros Cazares avait l'air encore plus répugnant que d'habitude...

Skin (Skunk Anansie) Une autre incontournable de la féminité, ou plutôt du féminisme dans le paysage hard rock. Le refrain de ce Selling Jesus démontre le talent monstrueux de cette black, qui enterre sans doute toutes ses consoeurs. En me documentant pour ce paragraphe, je me rends compte que je suis complètement passé à côté du dernier album sorti l'année passée. Qui l'a écouté du début à la fin ?

Queen Vixen, She-Fire of Ice, Honey One Percenter & Venus Penis Crusher (Cycle Sluts From Hell) Quatre chanteuses (!) dans ce groupe un peu joke sur les bords. Matez le clip, c'est rigolo, ça mange pas de pain, ça déménage abbastanza et ça remue les gonades. Le boquet parfait à écouter dans la bagnole quand on part en virée le vendredi soir.

Hayley Williams (Paramore) Un autre boquet qui casse pas trois pattes à un canard, mais qui m'a toujours fait du bien aux esgourdes. Et puis, une crinière aussi flamboyante, je suis sûr que ça fera tout sauf déplaire au maître de ces lieux. Je vous avais déjà dit qu'il était roux et qu'il le faisait pas exprès ?

Mariqueen Maandig (How To Destroy Angels) Joker ici. Techniquement ce n'est pas une hardeuse (en tout cas dans le cadre de sa prestation sur l'EP éponyme), mais c'est la meuf à Trent Reznor alors je sais pas ce qu'il vous faut. Et puis HOLY FUCK, j'ai une poussée de testostérone façon bison en rut à chaque fois que mes yeux se posent sur elle... et je sais pas pourquoi, mais quand elle chante "Listen to the sound of my big black boots", mon subconscient me dit de comprendre "...booBs". C'est grave docteur ?

Y en a plein d'autres évidemment -- j'aurais pu mentionner Guano Apes, Within Temptation, The Gathering... une liste non-exhaustive de chanteuses est d'ailleurs disponible ici... Si vous pensez à l'une ou l'autre donzelle que j'aurais oubliée, faisez-m'en part en bas hein. Et inutile de mentionner Lita Ford ou Doro, ce serait un peu trop tarte à la crème.

Bises à toutes celles qui nous lisent !