mardi 30 novembre 2010

Testimony...


Samedi 9 novembre 1985. 19h39. Delhaize d'Alost.

Un enfant entend des coups de feu, des cris et des pleurs depuis le parking. Tout le monde se couche par terre. Son petit frère a peur et il pleure. Le gamin se lève et va se coucher sur son petit frère. Des clients foncent dans le magasin et s'enfuient vers la sortie à travers les rayons. Tout le monde crie "Un hold-up, un hold-up". On court dans tous les sens. Un homme voit 4 bandits. Un autre client voit comment on abat une femme juste derrière lui. Les jambes de la victime lui tombent presque dessus.



Then multiple shots made holes in bodies
Panic in the hearts of those who were still alive

Piece by piece they were dead

Caused by a cut-off riotgun in their heads

Un enfant enregistre tout visuellement. "Ma marraine était couchée devant l'entrée. Elle essayait de ramper à plat ventre pour s'enfuir. C'est alors que le premier bandit a passé son arme à travers le trou dans la porte et a tiré sur ma marraine. Elle a été atteinte à la gorge et est décédée sur place. Le choc a dû la projeter en arrière, ce qui a libéré l'entrée. Les trois gangsters sont sortis. Le numéro 1 portait un costume brun clair serrant, et sous son veston une veste comme les paras. A la ceinture il portait trois sachets et un couteau d'une vingtaine de centimètres. A son cou était suspendu un couteau dans un étui en cuir. Il mesurait 1m90, il avait l'air d'un bodybuilder. Il portait un riot gun et parlait français et néerlandais. "Ne tirez pas! C'est mon papa!" hurle un enfant en pleurant. Sa maman et sa sœur se vident de leur sang un peu plus loin.

I can still hear the words that fucking bastards shouted
NO. ONE. LEAVES. HERE!

Alors que les bandits sont encore sur le parking, la police arrive sur place. Depuis le café en face de la sortie du parking, des habitués voient un homme grand, mince, long manteau, cagoule, mitraillette attachée sur le dos, se diriger tranquillement vers une Golf GTI foncée, occupée par deux personnes. La portière arrière de la voiture est ouverte. Quand la police le voit, il tire, glacial. La police riposte. Du fait de la densité du trafic, la police doit faire attention à ne pas atteindre un passant. Le tireur ne cherche pas de protection et continue à tirer. Les agents plongent derrière un muret. Finalement le tireur saute à l'arrière de la voiture, qui file tous feux éteints vers Ninove. Deux voitures de police la suivent.

I remember that day as if it was yesterday
They drove a Golf, a Volkswagen Golf
That had been stolen in Brussels
And beaten up like a jackal wolf

Maintenant qu'ils sont sûrs que les bandits sont partis, les agents et les services de secours arrivent sur le champ de bataille Il y a des voitures détruites partout : criblées de balles, les vitres explosées. Toutes les maisons dans la rue ont des impacts de balles. Au volant d'un véhicule se trouve un homme gravement blessé, il décèdera plus tard à l'hôpital. Dans une autre voiture, la dépouille d'un homme, la tête sur le volant. Sur la banquette arrière, le corps sans vie de sa petite fille. Juste devant l'entrée du magasin, les agents voient trois corps ensanglantés. Certains bougent encore. A droite se trouve une femme, couchée sur le dos. Elle porte une robe blanche. Sa joue est éclatée. Son collier de perles est cassé, les perles et une boucle d'oreilles se trouvent un peu plus loin. A côté de sa tête se trouve un panier à provisions, plein d'impacts.

Justice, a cool word
Our lives have been disturbed
The question is - Who runs the bizz ?
It's corruptive
Rotten to the core
Guilty as charged
But never proven


Une femme est couchée dans le sas près de l'entrée. Elle n'a plus de gorge. Elle est affalée contre un caddy. Un pompier trouve une fillette dont le bas de la joue est arraché, la main posée sur la poitrine de son père. On dirait qu'ils se sont enlacés dans la mort. A l'intérieur se trouve un homme dont la joue gauche a été arrachée, mais il vit encore. Un ambulancier voit un homme qui cache un enfant sous son manteau, il erre en panique à travers le magasin. On dénombre huit morts, sept blessés graves.

And the culprit still breathes the air of freedom...





5 commentaires:

  1. Tchu comme c'est rigolo tout ça... tu regarderais pas un peu trop RTL TVI toi ?

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  2. Nan je suis juste prof dans l'enseignement secondaire.
    Pas plus tard qu'aujourd'hui, je suis entré en premier dans la classe d'un collègue prise d'assaut par un gars déchainé armé d'un flingue d'alarme et qui venait de défoncer son ex (nez et côtes cassés, visage tuméfié, inconsciente à terre, sang sur les murs) devant lui et les élèves puis de garder la classe en otage pendant une demi heure. Mon collègue est en état de choc et les élèves pas mieux...
    J'ai plus envie d'être rigolo quand il s'agit de vie réelle.

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  3. Séba20:44

    Putain de taré... Allez hop en cabane et le + longtemps sera le mieux...

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  4. En cabane mon cul! Ce connard a 17 ans, il va aller se faire sermonner par une bande de baba cools à l'IPPJ pendant un mois et en sortir libre comme l'air. Ce putain de pays part en couilles pour de bon...

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  5. saletés de hippies !

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