lundi 29 novembre 2010

Les sorties de la semaine

  • Acid Drinkers : "Fishdick Zwei : The Dick Is Rising Again"
    Quand j'étais jeune (car oui, j'ai été jeune), un des tout premiers groupes de thrash que j'ai écouté était Acid Drinkers. Pourtant c'était pas top hein, mais à l'époque, je découvrais tout juste le genre. Alors en réécoutant le groupe, je pensais que la nostalgie aidant, j'aurais un truc sympa à dire sur eux. Sauf que cet album, composé uniquement de reprises (de Maiden, Led Zep, Slayer, mais aussi Johnny Cash, Ray Charles  ou Joe Fucking Dassin !!) est juste calamiteux. Les reprises se veulent décalées (Johnny Cash en punk, Slayer en country, how original ?), mais en vrai elles sont juste pourries.
  • City Of Fire : "City Of Fire"
    L'année dernière, quand j'ai entendu un extrait du groupe de "rock alternatif" de Burton C. Bell, je n'ai pas vraiment été ébloui, ni convaincu. L'album est un peu au dessus de ce que j'en attendais, et donc pas si calamiteux que ça. Il est volontiers heavy, souvent groovy à souhait, et s'il reste très mélodique, et très éloigné des triolets de Fear Factory, on ne peut décemment pas le qualifier d'album de rock. Il n'en reste pas moins que Burton n'est pas exactement le meilleur chanteur que je connaisse, en particulier pour le chant clair, et est donc clairement le maillon faible du groupe, un comble quand on sait qu'on aurait sans doute jamais entendu parler de ce groupe si un anonyme en avait été le chanteur.
  • Insidious Disease : "Shadowcast"
    Composé de membres émérites de diverses formations black et death que j'ai pas envie de retrouver parce que j'ai la flemme, Insidious Disease est un side project comme je les aime : un ou ses membres se font plaisir et se lâchent complètement, en l'occurence ici dans un thrash surpuissant aux accents death, voire black, mais black comme Goatwhore, donc ça va...
  • Mississipi Bones : "Mississipi Bones"
    Un one man band qui ne fait pas du djent ou du porno grind progressif instrumental, c'est assez rare pour être mentionné. Non ici, notre gaillard lorgne plutôt vers un stoner mâtiné de southern metal qui pourrait être très bon s'il avait des gens autour de lui pour lui dire quand il a une mauvaise idée. Du coup, il y a à boire et à manger sur cet album, avec des morceaux très réussis, mais d'autres totalement ratés, notamment à cause d'un chant parfois mal assuré, voire faux.
  • Death Angel : "Relentless Retribution"
    Death Angel, c'est du thrash. Du pur, à l'ancienne, de ce groupe issu de la deuxième génération du genre, au milieu des 80's. C'est puissant, carré et efficace, même si le chant particulier demande qu'on s'y habitue quelque peu.
  • Hephystus : "Burn The Page"
    Le gros point faible du rock progressif, c'est que c'est vite casse couilles si on a pas une maîtrise en doctorat du solfège académique. Et le gros point faible de l'alt. metal, c'est que c'est tellement calibré et fastoche que c'est un peu todi la même chose. Hephystus a eu la brillante idée de mêler les avantages des deux styles et nous propose un hybride inédit, fait de virtuosité, de structures alambiquées, mais aussi de vraies chansons catchy et efficaces, et la sauce prend plutôt pas trop mal.
  • System Divide : "The Conscious Sedation"
    Souvent, dans le métal, quand c'est une fille qui chante, soit elle beugle comme un mec, façon Arch Enemy, soit elle fait du chant lyrique à la mords moi le noeud, genre Nightwish. Apparemment, impossible de sortir de ce carcan. Jusqu'à ce que System Divide débarque et propose autre chose. Musicalement, on pourrait dire que c'est une sorte de Soilwork sous acide, avec Sven d'Aborted au chant guttural, et une fille au chant clair. Le résultat, s'il n'est pas ébouriffant, n'en est pas moins beaucoup plus agréable à écouter que toutes ces divas gothiques de mes couilles.
  • Cradle Of Filth : "Darkly, Darkly, Venus Aversa"
    Si on prend ça comme du théâtre, avec un côté burlesque assumé et bigger than life second degré assumé, ben en fait, c'est pas si mal que ça. C'est un peu une version horrifico-gothique de Barbara Streisand. ça garde un nombre incalculable de trucs horripilants au possible, mais ça aurait pu être vachement pire en fait. C'est en tout cas musicalement et visuellement mille fois plus réussi que les immondes Dimmu Borgir.

1 commentaire:

  1. Pas mal, Hephystus. Ce serait pas plutôt "Burn The Page", le nom de la plaque ?

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