Je parle souvent de la scène stoner française. Elle est riche, mais comme toutes les scènes qui foisonnent, il est parfois difficile de trouver un groupe qui tire véritablement son épingle du jeu. L'année dernière, Bukowski m'avait bien impressionné dans le genre, même si la musique tient plus du hard rock frondeur à tendances sudistes que du stoner franc du collier. Avec Hangman's Chair, c'est une autre paire de manches. Le groupe, né des cendres des excellents Es La Guerilla, sort ici son deuxième album, et impressionne. La maturité musicale atteinte par le groupe est d'un niveau qu'on ne retrouve que rarement. Lourdissime, la production est massive, compacte, parfaite pour les compos qui n'hésitent pas à ralentir les tempos jusqu'à des tréfonds qu'on ne voit en général que du côté de Crowbar. Mais là où le groupe se démarque, c'est de par ses lignes de chant ultra mélodiques. Attention hein, on ne parle pas ici de doom traditionnel à la Candlemass, mais la voix de Cédric, tout en étant puissante et groovy, est d'une limpidité et d'une justesse assez remarquable, sans jamais singer Phil Anselmo, ce qui est assez rare dans le genre. On est donc dans la même cour que Crowbar, Down, ou Corrosion Of Conformity, mais on ne parle pas d'influences ici, ils sont clairement du même niveau, ça déchire.
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