Sacrée fournée en effet...
- SAMAEL : "Above"
Ces sacrés Suisses nous étonneront toujours. Palliant l'absence de côtes par une abondance de liquide d'un autre genre dans les coffres de leurs banques, les Helvètes nous ont déjà démontré à plus d'une reprise leur talent à manier la distorsion tant et si bien qui quiconque ayant déjà jeté une oreille à Coroner ou, plus récemment, aux excellents cyber-métalleux de Sybreed ne serait rien de mieux qu'un converti que l'on prêche.
Samael ne déroge évidemment pas à la règle, loin s'en faut...
Auteurs en 1996 de "Passage", l'un des plus immenses albums de l'histoire du metal, réitérant l'exploit en 2004 avec "Reign Of Light", assurant l'essentiel avec le très bon Solar Soul de 2007, nos braves gus étaient pour le moins attendus au tournant avec ce "Above" d'abord annoncé comme un projet parallèle de Xy, compositeur principal, puis finalement ramené dans le giron du vaisseau mère samaelien.
Résultat?
La catastrophe :-)
Soyons clair : je vois d'ici les fans de la première heure, les hordes de clampins accrochés à cette période black du début des années 90 qui m'a toujours donné envie de rayer la Scandinavie de la carte, faire des bonds de joie dans le tintamarre de leurs bracelets en skaï clouté made in China devant ce MINABLE retour en arrière sans AUCUNE inspiration, mais il est honnêtement permis de se demander si l'on doit rire ou pleurer face à un spectacle aussi décevant. Des tas de groupes puisent dans leurs origines pour réaliser des choses sublimissimes (qui a dit Death Magnetic?), mais là... On se retrouve donc complètement atterré à essayer de s'enfiler les 11 morceaux de cet... album sans s'évanouir d'ennui... ou de honte... Aucune plage relevant l'autre, platitude généralisée, tournures faciles et téléphonées, production d'amateur (où est Vorph? et où sont les instruments? c'est du mono ou quoi?), et j'en passe et des meilleures. Ou des pires, c'est selon.
D'ores et déjà LA déception de l'année...
- BURIED INSIDE : "Spoils Of Failure"
Il était grand temps que ces gamins donnent une suite à l'oppressant "Chronoclast" de 2005 et force est d'avouer que l'attente en valait la peine. Huit morceaux numérotés de I à VIII et autant de briques atterrissant dans le ventre comme de l'huile bouillante. Un postcore sludgy du meilleur effet, maniaco-dépressif à souhait, sans concession aucune. Du tout bon boulot...
- THE AGONIST : "Lullabies For The Dormant Mind"
Vous vous êtes déjà demandés ce que pouvait donner le croisement d'un opéra-metal aux refrains d'Eurovision à la Within Temptation avec les beuglements bestiaux des plus tarés des deathcoreux? Ben cherchez plus, ça donne The Agonist... Curiosité à mi-chemin entre les deux mondes évoqués, par moments sacrément efficace, à d'autres plutôt rigolo, un disque qui fait plaisir, à défaut d'être révolutionnaire.
- THE MILES BETWEEN : "Deceiver"
Beeeeeeeerrrrrgggghhhhh !!!!!!!!! Vous en voulez encore du metalcore qui fait fondre la gueule? Bouffez-moi ça alors. Sérieux, ça vaut le détour!
- OBSCURA : "Cosmogenesis"
Fans d'Atheist, de Cynic et de Death, levez la main. Maintenant rabaissez-là et téléchargez-moi ce truc rapidement. Inutile de s'y étaler longuement: du death de grand art, technique à souhait, archi-travaillé, parfois carrément prog, ça ne court pas tant que ça les rues. Les connaisseurs apprécieront...
Mention particulière, en passant, à l'EP éponyme de Shaping The Random, déjà relevé dans le post précédent. 14 minutes qui se réécoutent sans fin... \m/
Chuis content que tu écrives sur ce blog... C'est marrant parce que visiblement on a ls mêmes "sources" pour trouver de la matière première, mais comme on a pas tout à fait les mêmes gouts, ben du coup nos chroniques combinées rendent ce blog super exhaustif... sauf que... HEY VINZ TU DORS ??????
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